• l’année dernière
Des dealers auraient menacé de "tuer tout le monde" à la sortie de l'école Brossolette de Valence dans la Drôme. En cause, un point de vente de stupéfiants à quelques mètres de celle-ci. L'Education nationale va ouvrir des cellules d'écoute dans les écoles concernées.

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Transcription
00:00 Ça fait déjà quelques semaines qu'à Valence, qui est une ville moyenne, il y a plusieurs facteurs.
00:06 Il y a une violence qui monte avec à la fois les trafics de drogue, des règlements de compte,
00:12 et puis il y a aussi, entre les quartiers, le quartier du plan de Fontbarlette,
00:17 il y a une espèce de vanne d'État, et je vais reprendre le terme d'un enseignant
00:24 avec qui je discutais tout à l'heure et qui me disait, c'est une sorte de "garder bouton 3.0".
00:29 Donc la guerre des boutons, l'opposition entre deux quartiers,
00:33 et qui se complique avec les armes, une violence extrême, avec les réseaux sociaux aussi,
00:38 qui permettent d'amplifier, voire de provoquer certains événements,
00:43 et puis de faire des vidéos et de la communication autour.
00:47 Donc un nouveau palier a été franchi avec une symbolique importante,
00:51 qui est celle de cette école, l'école Brossolette,
00:54 devant laquelle des jeunes sont venus fanfaronner, mais aussi menacer des parents, des femmes, des enfants.
01:01 Et donc les habitants ont peur, j'ai vraiment une pensée pour eux,
01:07 j'ai une pensée aussi pour les enseignants qui aujourd'hui ont fait jouer leur droit de retrait.
01:12 Donc c'est une situation qui est extrêmement grave,
01:17 mais qu'il faut traiter, je dirais, avec du sang-froid et de façon transversale.
01:22 Il faut évidemment sécuriser, parce qu'il ne faut pas que ces jeunes continuent à se balader avec des kalachnikovs,
01:28 à menacer tout le monde et parfois à exécuter certains,
01:32 mais il faut aussi se mettre ensemble avec du sang-froid, du calme autour de la table,
01:39 vraiment mettre tout le monde dans la boue, que ce soit les élus locaux, les pouvoirs publics nationaux,
01:46 les enseignants, la justice bien sûr, mais aussi les parents,
01:49 les parents, leurs mots à dire, les associations.
01:51 C'est un quartier, deux quartiers, puisqu'il s'agit de deux quartiers qui vont mal,
01:56 et qu'il faut à tout prix remettre dans la boucle, parce que le vivre ensemble,
02:01 une fois que les auteurs de ces faits graves seront appréhendés et sanctionnés,
02:07 le quartier doit repartir sur de bonnes bases.

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