Tapage nocturne : un maire agressé dans son village !

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00:00 - Eh bien notre petit village dispose d'une petite salle des fêtes qu'on loue occasionnellement.
00:05 - Ouais.
00:06 - Et samedi soir, donc, elle était louée à un groupe de jeunes extérieurs que je ne connaissais pas, quoi.
00:12 - Ah, qui n'étaient pas du village, d'accord.
00:13 - Non, non, non, du tout.
00:14 C'est pas moi qui m'en occupe. J'ai un conseiller qui est délégué pour gérer la salle.
00:21 - D'accord.
00:21 - Et je lui fais complètement confiance.
00:23 - T'as raison.
00:24 - Et déjà, à partir de 22h, voilà, le tapage nocturne commençait, les rivains commençaient à se plaindre auprès de moi.
00:33 - Mais alors parce qu'ils avaient loué la salle, c'était pour faire une soirée.
00:35 - Ouais, c'était un anniversaire.
00:37 - Forcément, on savait qu'elle allait avoir du bruit, quand même.
00:38 - C'est sûr.
00:39 Mais là, c'était beaucoup. Vraiment, c'était énorme.
00:42 - C'était combien ?
00:43 - Ils étaient une trentaine.
00:44 - Une trentaine. Non, mais après un anniversaire...
00:47 - 22h, c'est normal.
00:47 - 22h, c'est un peu normal.
00:48 - Mais là, c'était vraiment beaucoup.
00:50 Et sachant que notre salle, elle est en plein milieu du village, voilà, il fallait vraiment réduire un petit peu.
00:56 Il y a juste ce compromis.
00:57 - Il y avait de la musique et tout.
00:57 - Oui, oui, oui.
00:59 - Donc il y avait une soirée, quoi, en fait.
01:00 - Oui, oui, voilà, c'était une soirée.
01:01 - Il faisait quel âge ?
01:01 - Il faisait ses 20 ans.
01:04 - Ouais.
01:04 - Mais un bon compromis, quoi, voilà, pour trouver ce qui est acceptable.
01:10 - Donc là, vous avez...
01:12 C'est dans la nuit, vers 2h30 du matin, vous vous rendez dans la salle de bain.
01:14 - Voilà.
01:15 - Parce que c'est pas 22h.
01:16 22h, vous vous êtes appelés.
01:16 - Non, non, on leur a demandé de baisser un peu.
01:18 Et après, ça s'est plutôt bien passé, quoi.
01:20 - D'accord.
01:21 - Après, moi, j'habite juste en face.
01:22 Donc je suis un peu aux premières loges pour surveiller.
01:25 Parce que quand on est maire d'une petite commune comme la nôtre, on fait tout, on est en première ligne pour les problèmes.
01:31 - Exactement.
01:31 - Et c'est plutôt, voilà, à 2h30 du matin, il y a une bagarre générale qui a éclaté dans la rue, quoi.
01:39 - Mais avec qui ? Entre eux ?
01:40 - Entre eux.
01:40 - Entre eux, d'accord.
01:41 - Voilà, ils se battaient entre eux.
01:41 - Pas avec des autres...
01:42 - Non, du tout, du tout.
01:43 Ils se battaient entre eux, mais c'était très violent.
01:47 Et donc moi, habitant en face, j'ai décidé d'appeler la gendarmerie.
01:52 - Bien sûr.
01:52 - Parce que...
01:53 - Il y a une gendarmerie. La gendarmerie, elle vient d'où ? De Nancy ?
01:55 - Non, c'est Gerbeville ou Luniville, voilà, une dizaine de kilomètres.
01:59 - D'accord.
02:00 - Faut quand même un quart d'heure, 20 minutes.
02:01 - Ouais.
02:02 - Et... Mais en attendant que les gendarmes arrivent, accompagnés d'un de mes amis, je suis allé notifier aux locataires de la salle,
02:10 qui était pour moi le référent, qu'on allait mettre un terme à leur fête et qu'il fallait qu'ils rangent tout,
02:16 que les gens sortent, parce que là, ça partait un peu dans tous les sens et la situation a commencé à être ingérable.
02:22 - Donc ça, c'était à 2h30 du matin, donc la bagarre.
02:24 - Donc je suis rentré vraiment à l'entrée de la salle et ça n'a pas plu à certains.
02:31 - Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
02:32 - Ils ne m'ont rien dit. C'est là que j'ai pris un coup, directement.
02:35 - Direct ? Ils savaient que vous étiez le maire du village ?
02:36 - Oui, oui, je suis arrivé en me présentant comme étant le maire.
02:39 - Vous avez dit quoi ? Donc là, il y a la musique et tout. Vous dites "s'il vous plaît, je suis le maire du village".
02:42 - Voilà, il n'y avait déjà plus beaucoup de musique, parce qu'ils étaient plutôt occupés à se battre.
02:46 - Et donc là, ils arrivent ?
02:47 - Ils étaient en majorité fortement alcoolisés, on peut le préciser aussi.
02:52 Et là, j'ai pris une claque dans la joue.
02:58 - Vous ne savez même pas d'où ça venait ?
03:01 - Si, après, j'ai pu identifier, mais avec une stupéfaction totale. Je ne m'attendais pas du tout à ça.
03:07 J'étais allé vraiment en mode décontracte, en short, en thong, enfin voilà, il faisait chaud.
03:14 Et là, je me suis dit "ouah, ça va mal tourner pour moi".
03:21 J'ai décidé avec mon ami de repartir me réfugier chez moi.
03:24 - Donc là, déjà, vous prenez une gifle ?
03:26 - Oui, et ils commençaient tous à s'énerver.
03:28 - Vous avez juste pris une gifle ?
03:29 - Oui, juste une gifle.
03:30 - D'accord, et après, vous êtes reparti.
03:32 - Je suis reparti, sauf qu'en repartant dans le couloir, il y a un groupe qui m'a suivi.
03:37 - Ah ouais ? Ils étaient alcoolisés ?
03:40 - Et arrivé dehors, ils ont commencé à me courir après dans la rue.
03:45 Donc moi, j'ai couru aussi.
03:47 - Ah ouais ? En thong ?
03:48 - Ouais.
03:49 - La poursuite est importante pour les gens.
03:51 - On ne va pas vite en thong.
03:53 - Quoi ?
03:54 - Je ne vais pas vite en thong.
03:56 - Ils m'ont vite rattrapé pour me mettre au sol.
04:01 - Non ?
04:02 - Ouais.
04:03 - Vous étiez tout seul, il n'était plus là, votre...
04:04 - Si, mais ils étaient aussi avec...
04:06 - Ah ouais ? Donc c'était combien, une dizaine ?
04:08 - Ils étaient, ouais, une dizaine environ.
04:10 - Donc là, ils vous attrapent et là...
04:11 - Ils me mettent au sol et là, je me suis...
04:13 Enfin, j'étais déjà effrayé quand ils me couraient après, quoi.
04:16 Ça va très vite, c'est une trentaine de secondes.
04:18 Et là, au sol, j'ai pris plein de coups.
04:20 - Non.
04:21 - Je me suis mis en boule en protection.
04:23 Et mon ami, qui est assez imposant, Stéphane, je le remercie encore,
04:28 lui s'est dégagé assez vite et il est venu pour les faire fuir.
04:33 Et moi, de mon côté, en même temps, j'ai un peu fait le mort sur la route, quoi.
04:37 A pu bouger. J'ai même entendu un qui disait "il est mort, il est mort".
04:42 Et ça les a peut-être effrayés.
04:44 Et à ce moment-là, ils ont arrêté.
04:46 Mais j'ai eu la peur de ma vie.
04:48 - C'est normal, c'est incroyable.
04:50 - J'ai vraiment cru que j'allais mourir.
04:52 Et j'en suis encore choqué, quoi.
04:54 - C'est normal.
04:55 - Ensuite, ils se sont volatilisés assez vite.
04:58 Et la gendarmerie est intervenue, quoi.
05:03 Mais c'est toujours un choc pour moi.
05:05 - Ils ont été interpellés ?
05:06 - C'est en cours.
05:08 - Ah, comme d'habitude.
05:09 - C'est en cours.
05:10 - Vous avez porté plainte ?
05:11 - Oui, naturellement.
05:12 - Qu'est-ce qui risque, là ?
05:13 Parce que, comme d'habitude, on se dit, voilà, ils ont tapé un maire.
05:16 Voilà, et on va dire qu'ils étaient sous l'emprise de l'alcool.
05:19 Et c'est peut-être des mineurs, donc ils vont ressortir dans deux jours.
05:22 Et comme d'habitude, vous vous dites quoi ?
05:24 Parce que vous êtes de l'autre côté, mine de rien, vous êtes quand même...
05:26 - Élu de la République.
05:27 - Non, mais sérieux, vous êtes un élu de la République ?
05:28 - Oui, c'est ça.
05:29 - C'est pour ça, c'est ça qui est important.
05:30 J'aime bien voir votre réaction, parce que, je vous le dis,
05:33 on sait très bien, ils vont ressortir dans deux jours.
05:35 - Oui, tout à fait.
05:36 - Ils vont rien avoir.
05:37 Donc vous, vous allez être choqué toute votre vie.
05:39 - Choqué, ouais, à un moment, déjà.
05:41 Il y aura un avant et un après.
05:43 - C'est ça, non, mais c'est important.
05:44 - Complètement.
05:45 Je pensais pas que nous...
05:46 Enfin, je pensais que nous, à une petite commune rurale,
05:48 on était à l'abri de tout ça.
05:50 - Bien sûr.
05:51 - On passait plutôt en ville.
05:52 Je me trompais, en fait.
05:53 C'en est le contre-exemple, samedi soir.
05:55 Et ouais, c'est vrai que je vais traîner ça longtemps dans ma tête.
06:00 - Vous vous rendez compte ou pas ?
06:01 - Les gars, ils ont été identifiés.
06:02 On a identifié des gars ?
06:03 - Une partie.
06:04 - Il y a combien de mecs qui ont été identifiés pour l'instant
06:06 qui vous ont porté des coups ?
06:07 - Il y en a une partie, ils sont entre 7, 8.
06:10 - 7 gars, c'est sûr, ils vous ont porté des coups, 7 mecs.
06:13 - Il y en a 2 interpellés pour le moment.
06:14 - Voilà.
06:15 - 16, 18 ans.
06:16 - 16, 18 ans.
06:17 - Donc, ils vont être interpellés.
06:18 Et puis, dans deux jours, ils ne sont même pas...
06:20 Non, ils ne vont rester même pas...
06:21 Voilà, ils vont rester 2 heures ou 3 heures.
06:23 Et puis, ils vont être entendus et puis ils vont être relâchés.
06:25 - C'est ça.
06:26 - Mais vous dites quoi, vous ?
06:27 Parce que ça, j'aimerais savoir.
06:28 Avant la vie d'un élu de la République,
06:30 sur ce qui se passe actuellement,
06:31 vous avez été de l'autre côté.
06:33 C'est-à-dire que vous avez été agressé par des jeunes.
06:36 Nous, on a des histoires comme ça tous les jours ici,
06:38 qui sont du même acabi.
06:40 Vous vous êtes vu mourir ?
06:42 - Oui, complètement.
06:43 - Vous vous rendez compte ?
06:44 - J'ai eu des fractions de secondes.
06:45 Ils avaient une telle détermination.
06:47 - Et ils vous disaient quoi quand ils vous tapaient ?
06:48 - Ils ne parlaient pas.
06:49 - Ah oui ?
06:50 - Rien.
06:51 - Mais ils tabassaient le maire
06:52 ou ils tabassaient bêtement parce qu'ils étaient ivres morts ?
06:54 - Je ne sais pas.
06:55 Ils savaient que j'étais le maire.
06:56 Est-ce qu'ils tabassaient le maire
06:57 ou est-ce qu'ils tabassaient l'homme ?
06:58 Ça, je ne peux pas vous dire.
07:00 - OK.
07:01 Quoi qu'il advienne, ils tabassaient.
07:02 - C'était un déferlement de violence ?
07:03 - Complètement, c'est une violence gratuite.
07:05 On a une fonction, nous maires de petites communes,
07:08 qui n'est vraiment pas évidente.
07:10 Au quotidien, on est toujours en première ligne
07:13 pour résoudre les problèmes.
07:15 Bien souvent, on évite à la gendarmerie d'intervenir
07:17 pour des problèmes de voisinage ou autre.
07:20 On a une grosse partie de notre travail qui est bénévole.
07:24 Ce n'est pas ma profession.
07:25 Je suis agriculteur sur le village.
07:26 - Bien sûr, c'est ça.
07:27 - Donc, j'y suis présent aussi
07:29 puisque je travaille sur le village.
07:31 - Vous êtes marié ?
07:32 - Oui.
07:33 - Vous avez dit quoi à votre femme quand vous êtes rentré ?
07:35 - Ma femme, il a fallu que je la réveille pour lui dire
07:37 qu'elle vienne me chercher aux urgences à 5h30.
07:40 Et je vous jure que ça a été un choc aussi pour elle.
07:44 - Elle vous a vu dans un état...
07:47 - Oui.
07:49 Ça a été compliqué au début.
07:51 - Vous avez des enfants ?
07:52 - Oui, j'ai une fille.
07:53 - De quel âge ?
07:54 - Elle a 10 ans.
07:55 - Votre fille, elle sait que son papa...
07:57 - Oui, elle sait.
07:58 - Elle nous regarde ce soir.
07:59 - Elle vous fait des gros bisous.
08:00 Elle s'appelle comment ?
08:01 - Capucine.
08:02 - Capucine.
08:03 Mon papa va mieux.
08:04 Je vous dis, moi, je suis révolté par ce qui se passe.
08:06 Et aujourd'hui, vous dites quoi sur la justice ?
08:09 Vous aimeriez qu'il se passe quoi pour eux ?
08:11 Parce que j'ai envie de savoir ce que va dire un élu.
08:13 Si vous êtes agriculteur.
08:14 - Pour l'instant, je ne ressens pas de colère.
08:17 - Vraiment ?
08:18 - Non.
08:19 Je suis sous le choc encore.
08:21 Je ne ressens pas de colère.
08:23 Je voudrais qu'on trouve des solutions
08:25 pour que ça ne se reproduise plus.
08:27 - Et le problème, c'est quoi ?
08:29 C'est qu'il y a un manque total de respect.
08:31 - Non, mais la solution pour que ça ne se reproduise plus,
08:33 c'est une solution qui passe par la justice.
08:35 Si les mecs, ils se disent, de toute façon, on peut taper un maire.
08:38 Moi, j'ai insulté un député,
08:40 j'ai pris 3,5 millions d'euros d'amende.
08:42 Eux, ils vont prendre combien d'amende pour avoir tapé un maire ?
08:45 Non, mais c'est plus grave.
08:46 - Pas de chance.
08:47 - Pour vous dire.
08:48 - Beaucoup plus grave.
08:49 - Donc, aujourd'hui, l'ARCOM est plus sévère que la justice.
08:51 Non, mais c'est ça.
08:52 Le régulateur de l'audiovisuel est plus sévère que la justice.
08:55 Donc, je vais vous dire, insulter un député,
08:57 c'est 12 000 euros d'amende au maximum.
08:59 Et vous ne les avez pratiquement jamais.
09:01 Agression sur une personne représentante de l'État,
09:04 donc de la force publique,
09:06 voilà que vous êtes un élu,
09:08 je pense que ce n'est pas 3,5 millions d'euros.
09:10 Donc, vous vous rendez compte qu'aujourd'hui,
09:12 la justice est 100 fois plus clémente
09:15 qu'un régulateur de l'audiovisuel, par exemple.
09:17 - Parce que ça rapporte moins d'argent.
09:19 - Vous vous rendez compte ?
09:20 - Je ne suis pas le seul dans le cas-là.
09:22 C'est toutes les semaines que des maires comme moi...
09:24 - Voilà, vous savez quoi ?
09:25 Moi, j'ai parlé mal d'Anne Hidalgo à l'antenne.
09:27 On a pris 300 000 euros d'amende.
09:29 Vous vous rendez compte ?
09:30 Vous êtes un maire autant qu'Anne Hidalgo.
09:32 - Oui, oui.
09:33 - Je vous le dis, moi, il n'y a pas de...
09:34 Voilà, Anne Hidalgo,
09:35 je ne sais pas parce qu'elle est maire de Paris,
09:36 vous êtes autant maire qu'Anne Hidalgo.
09:37 Vous avez été passé à Tabac,
09:39 ils vont rester donc 2 heures au commissariat
09:42 et ils vont partir.
09:43 - Ils n'ont pas les 300 000.
09:44 - Oui, mais...
09:45 - C'est facile de taper sur un mec qui a de l'argent,
09:47 qui est dans un groupe qui a de l'argent.
09:48 C'est facile de donner 300 000.
09:49 Ils n'ont pas les 300 000.
09:50 - Non, mais il faut une sanction.
09:51 - Oui, mais à hauteur, il faut la prison.
09:52 - Il n'y aura pas de sanction.
09:53 - Pourquoi il faut une sanction ?
09:54 Parce que selon son histoire,
09:55 moi, ce que je retiens,
09:56 il est sorti de chez lui
09:57 parce qu'il a entendu le bruit à 2 heures du matin.
09:58 Il rentre, il prend une claque, il s'en va.
09:59 C'est-à-dire, les gens, qu'est-ce qu'ils disent ?
10:01 Moi, je ne vais plus sortir aider mon prochain.
10:03 Pourquoi ?
10:04 Pourquoi dans les transports,
10:05 les gens, ils ne veulent plus bouger ?
10:06 - Pas de débat, là.
10:07 - C'est pas le débat, mais les gens bougent.
10:08 - Non, on n'est pas sur un débat.
10:09 On est sur le témoignage de M. le maire.
10:11 Aujourd'hui, vous allez porter plainte ou pas ?
10:14 - J'ai déjà porté plainte, oui, hier matin.
10:16 Naturellement, oui, contre lui.
10:17 - D'accord.
10:18 - Oui, voilà.
10:19 - Vous voulez quand même une sanction ?
10:20 - C'est normal, lui.
10:21 Voilà, c'est normal qu'il fasse...
10:22 - Votre femme, elle doit être plus énervée que vous,
10:24 je suis sûr.
10:25 - Peut-être.
10:26 - Ah, je suis sûr.
10:27 - Elle le montre moins.
10:28 - Je suis sûr.
10:29 - Est-ce qu'il a essayé de prendre contact avec vous,
10:30 ou des parents de ces agresseurs qui sont mineurs ?
10:32 - Non, non, non.
10:33 - Personne ?
10:34 - Personne, comme jamais.
10:35 - Personne, il n'y a eu personne.
10:36 - Non, non, non.
10:37 - Est-ce que ça vous démotive dans votre mission de maire
10:38 pour l'avenir, là ?
10:39 Comment vous voyez l'avenir ?
10:40 - Non, non, c'est pas ça qui me démotive.
10:41 Au contraire.
10:42 Ça aurait été des jeunes du village, oui, peut-être.
10:43 - Bien sûr.
10:44 - Je me suis posé des questions.
10:45 - Ils ont dit quoi, les jeunes du village ?
10:46 - J'ai un soutien total.
10:47 - C'est ça.
10:48 - De la part...
10:49 Vraiment, c'est agréable, le soutien, mais...
11:00 - J'espère que vous allez vous en remettre, surtout.
11:01 Est-ce que vous avez retrouvé vos tongs ?
11:02 - C'est important.
11:03 - C'est la question principale.
11:04 - Oui, oui, j'y ai retrouvé.
11:05 - Eh bien, merci en tout cas d'avoir été avec nous.
11:06 - Merci.
11:07 - Et franchement, vous êtes fort, mesdames.

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