• il y a 2 ans
Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.

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Transcription
00:00 C'est un fléau contre lequel personne ne se bat.
00:02 J'étais attentif à ce que vous avez dit quand vous avez reçu les parents la semaine dernière,
00:05 les parents de Maëlys, que je représente aussi.
00:07 Et ce qui est catastrophique, c'est que personne ne semble prendre la mesure de la gravité du problème.
00:13 C'est le sort du ministère et rien de concret n'a été apporté.
00:17 La prise de conscience apparaît tout à fait limitée.
00:22 Aucune mesure concrète ne va être mise en place pour sensibiliser les plus jeunes à l'école primaire ou au collège.
00:27 Beaucoup plus grave par rapport au cyberharcèlement, le ministre m'a confié que l'État français,
00:33 aujourd'hui, et ce n'est pas là pour faire du buzz ou quoi que ce soit,
00:36 était totalement incapable d'enrayer le fléau du cyberharcèlement vis-à-vis des réseaux sociaux.
00:42 C'est-à-dire qu'ils sont tenus à une obligation de modération par rapport à des propos illicites, haineux, violents.
00:47 Ils ne peuvent rien faire. C'est ce qui m'a été dit à une heure à peine en sortant du ministère de l'Éducation nationale.
00:52 Donc c'est assez sidérant de voir que l'État est en pleine faillite.
00:54 Vous avez des enfants qui sont victimes peut-être un jour, vous ou n'importe qui, de cyberharcèlement.
01:00 Personne ne peut rien faire, ni l'État, ni la police, ni le collège, ni l'académie.
01:05 – Mais après, je vais vous dire, ce qui se passe, c'est qu'il y a des drames.
01:07 Il y a des drames parce que, on ne va pas se mentir, un père un peu nerveux, il se passe ça pour son fils.
01:13 On sait très bien où sa fille, ça va dégénérer, il va se faire justifier lui-même.
01:19 Et après, qu'est-ce qu'on va faire ?
01:20 On va dire, forcément, le gouvernement ne peut rien faire, la police n'a pas les moyens.
01:24 Les pauvres font ce qu'ils veulent mais n'ont pas les moyens.
01:26 Donc au bout d'un moment, moi, que vous reveniez du ministère de l'Éducation et que vous nous disiez
01:31 qu'ils n'ont pas de solution, ils sont dépassés.
01:36 Et je vais vous dire, vous ne pouvez pas savoir ce week-end, le nombre de messages et de photos
01:41 que j'ai reçus de personnes qui me disaient que leur fille ou leur fils était victime du harcèlement.
01:47 – C'est pareil, dans toute la France.
01:48 – Je vous dis, c'est un truc de fou.
01:49 – Dans tous les collèges, les familles abandonnées, isolées, qui appellent à l'aide, à la police,
01:53 le collège, l'académie, personne ne leur répond.
01:55 Et ils te retournent le dos.
01:56 – Et le pire, ce qui se passe, c'est que dans les collèges, dans les lycées,
01:59 ils ont tellement peur d'être mal notés, de faire un mauvais buzz.
02:03 – Ils préfèrent virer les vies qui sont harcelées et garder les harceleurs.
02:07 C'est ce qui ressort quasiment systématiquement.
02:10 – C'est ce qu'on a vu dans tous les témoignages qu'on a eus dans cette émission.
02:13 Ils ne veulent pas prendre de risque parce qu'ils ne veulent pas qu'on parle d'eux
02:17 par rapport à du harcèlement.
02:19 Donc ils disent "on va isoler l'enfant qui a été harcelé".
02:23 Et c'est lui, à chaque fois, qui se retrouve obligé de changer de collège,
02:26 changer de lycée, d'éménager.
02:27 – Moi j'aimerais dire deux mots par rapport à l'affaire l'INSEE,
02:29 ça me paraît important.
02:31 Ça a vraiment cristallisé un basculement dans une nouvelle ère qui est totalement délirante.
02:36 C'est-à-dire que la mort de l'INSEE n'a pas suffi à mettre un terme
02:39 au déchaînement de haine et de violence sur les réseaux sociaux.
02:41 Sa mémoire continue d'être souillée.
02:43 Il n'y a plus aucune limite dans ce degré de violence.
02:45 Et un deuxième élément qui me paraît fondamental
02:47 et qui est assez significatif de l'état d'esprit de certains membres
02:51 de l'éducation nationale, aucun professeur du collège n'a appelé la mère,
02:55 n'a écrit à la mère, n'a participé à la marche blanche
02:57 ou est allé la voir après le décès.
02:59 Ni le principal du collège, ni aucun professeur.
03:01 C'est un mépris absolu pour la vie humaine et c'est assez sidérant là aussi.
03:05 [Musique]

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