Qu'est-ce que le "Test Event", cette phase préparatoire des JO 2024 qui a lieu cet été à Marseille ?

  • l’année dernière
Début juillet, Marseille se transforme en terrain de préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024. À côté des 10 matches de football qu’accueillera le stade Vélodrome, la rade sud sera le théâtre des épreuves de voile. Du 3 au 16 juillet 2023, 352 athlètes venus de 55 pays, qui disputeront les épreuves de dériveurs solitaires, doubles, skiffs, planche à voile, kite et nacra 17, viendront s’entraîner et s’affronter dans des conditions quasi réelles.

8 jours d’épreuves, contre 12 en 2024. Une simulation resserrée qui permettra aussi l'expérimentation des dispositifs de sécurité en vigueur l’année prochaine. Du 7 au 16 juillet, un arrêté préfectoral organisera la rade sud en périmètres de sûreté. De l'anse de la fausse monnaie aux Goudes, en passant par les îles du Frioul, un espace central dédié à la compétition de 8h à 20h a été délimité. Autour, des zones de baignade et de navigation avec et sans restrictions.

Une démonstration qui se fera sans public, même s'il pourra toujours observer les régates à distance, de la Corniche Kennedy par exemple.

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00:00 organiser le TEST EVENT dans 1, 2 et 3, les trois bâtiments qui seront terminés,
00:04 celui-ci dont vous constatez l'état, qui est parfait, et puis 2 et 3 qui se terminent.
00:28 Cette compétition va rassembler des 10 disciplines olympiques,
00:31 un peu plus de 350 athlètes qui seront là toute la semaine,
00:35 donc 2 jours de préparation officielle les 7 et 8 juillet,
00:39 puis les compétitions officielles entre le 9 et le 16,
00:42 en alternant des périodes de qualifications et les journées de médailles,
00:46 les journées de finale, les 14, 15 et 16 juillet sur notre plan d'eau.
00:51 Pour les athlètes, c'est la répétition générale,
00:53 donc ça va leur permettre de reconnaître les spécificités de ce plan d'eau,
00:56 le vent, les effets locaux,
00:59 mais ça va aussi conditionner toute l'année à venir,
01:01 entre 2023 et 2024, de leur permettre de planifier leur dernière année de préparation,
01:07 à la fois technique, technologique, pour être le meilleur possible en 2024.
01:12 La première zone qui sera réservée uniquement à la bengale,
01:15 qui est le long de vie littoral, elle obéira au régime habituel.
01:20 Un périmètre est sanctuarisé sur le plan d'eau au profit des concurrents.
01:24 Il est très central, il comprend les rondes courses,
01:26 des rondes courses qui sont très proches du littoral.
01:29 Et donc, pour des raisons de sécurité, pour des raisons de sûreté,
01:32 complètement logique également,
01:33 nous allons avoir des vecteurs qui iront très vite sur l'eau,
01:36 qui peuvent avoir des accidents, causer des accidents.
01:39 Donc nous devons être capables de laisser évoluer les acteurs
01:43 en assurant une compatibilité des usages.
01:45 Nous ne pouvons pas connaître de troubles à ordre public,
01:48 nous devons essayer de les contenir le mieux possible
01:50 dans une gestion à la fois terrestre et maritime de ce qui peut se dérouler.
01:55 [Vrombissement du moteur]
01:58 C'est une période qu'il ne faut pas louper.
02:05 En fait, on peut se tromper, mais il vaudrait mieux la réussir
02:08 afin d'être parfaitement serein à l'approche de 2024.
02:11 D'abord pour les athlètes, mais par contre, il faut que l'ensemble du dispositif
02:16 et avec un petit peu de sûreté, de médical et de technologie, soit à la hauteur.
02:21 Et donc c'est ça qu'on va tester pour essayer de se faire un numéro zéro parfait
02:26 qui fait qu'on sera serein pour 2024.
02:28 [Bruit de moteur]
02:30 [Bruit de la voiture qui s'arrête]

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