Invité au match pour supporter ses idoles marseillaises, le petit Enzo atteint d'un cancer du cerveau et âgé de 8 ans, a été pris à partie par des supporters locaux. Une enquête a été ouverte. Comme le rapporte dans un communiqué le club corse d’Ajaccio, Kenzo et ses parents « ont été honteusement violentés par des individus qui se sont introduits dans leur loge. Alertée, la sécurité du club s’est interposée ». Le petit garçon était venu au stade vêtu d'un maillot de l'OM à la suite de l'"initiative du Rotary Club et de la présidente d'Air Corsica".
L'enfant marseillais - habitant de Roquefort-la-Bédoule, dans les Bouches-du-Rhône - avait en effet fait part de son rêve de rencontrer les joueurs olympiens lors de la réception au stade François-Coty de l'association Des coccinelles rouges pour Thomas, fin avril, une association dont fait partie Kenzo, qui vise à améliorer les conditions d'hospitalisation des enfants atteints de cancer.
La famille a ensuite été prise en charge par les équipes de l’AC Ajaccio:
« Le club condamne avec la plus grande fermeté ces actes inqualifiables ! L’AC Ajaccio fera toute la lumière sur ces agissements honteux », écrit également le club d’Ajaccio, faisant part de sa volonté de porter plainte contre les auteurs des faits, dès que ces derniers auront été identifiés.
"On ne s'en remet pas", raconte Amandine, encore choquée auprès de France info. Elle explique ensuite que les supporters corses sont montés. "C'est de mon fils que vous parlez. Vous rigolez ?", leur répond alors la maman avant d'ajouter : "C'est un enfant de huit ans qui est là pour qu'on réalise ses rêves parce qu'il a un cancer". Elle pousse alors un des supporters pour ne pas qu'il rentre mais ce dernier la "pousse en retour". Amandine tombe et se fait marcher dessus :
"Il a été bousculé, il a pris un coup", déplore sa mère interrogé par nos confrères de TF1, qui assure avoir "crié" à plusieurs reprises en vain à ses agresseurs que son fils était "un enfant malade".
"Il a eu l'œil rouge, une petite marque", ajoute Laurent, le père de l'enfant. Lui aussi a été pris pour cible. "Je me suis pris deux coups de poing, ils m'ont demandé d'enlever le maillot, j'ai enlevé mon maillot, ils sont repartis et je les ai vus le brûler quelques mètres plus loin".
Les agents de sécurité du club d'Ajaccio ont fini par intervenir. Kenzo et sa famille ont pu rencontrer quelques joueurs de l'OM après le match, comme Mattéo Guendouzi. Ils ont tenté de consoler le petit garçon, dont la soirée ne s'est pas déroulée comme prévu.
L'enfant marseillais - habitant de Roquefort-la-Bédoule, dans les Bouches-du-Rhône - avait en effet fait part de son rêve de rencontrer les joueurs olympiens lors de la réception au stade François-Coty de l'association Des coccinelles rouges pour Thomas, fin avril, une association dont fait partie Kenzo, qui vise à améliorer les conditions d'hospitalisation des enfants atteints de cancer.
La famille a ensuite été prise en charge par les équipes de l’AC Ajaccio:
« Le club condamne avec la plus grande fermeté ces actes inqualifiables ! L’AC Ajaccio fera toute la lumière sur ces agissements honteux », écrit également le club d’Ajaccio, faisant part de sa volonté de porter plainte contre les auteurs des faits, dès que ces derniers auront été identifiés.
"On ne s'en remet pas", raconte Amandine, encore choquée auprès de France info. Elle explique ensuite que les supporters corses sont montés. "C'est de mon fils que vous parlez. Vous rigolez ?", leur répond alors la maman avant d'ajouter : "C'est un enfant de huit ans qui est là pour qu'on réalise ses rêves parce qu'il a un cancer". Elle pousse alors un des supporters pour ne pas qu'il rentre mais ce dernier la "pousse en retour". Amandine tombe et se fait marcher dessus :
"Il a été bousculé, il a pris un coup", déplore sa mère interrogé par nos confrères de TF1, qui assure avoir "crié" à plusieurs reprises en vain à ses agresseurs que son fils était "un enfant malade".
"Il a eu l'œil rouge, une petite marque", ajoute Laurent, le père de l'enfant. Lui aussi a été pris pour cible. "Je me suis pris deux coups de poing, ils m'ont demandé d'enlever le maillot, j'ai enlevé mon maillot, ils sont repartis et je les ai vus le brûler quelques mètres plus loin".
Les agents de sécurité du club d'Ajaccio ont fini par intervenir. Kenzo et sa famille ont pu rencontrer quelques joueurs de l'OM après le match, comme Mattéo Guendouzi. Ils ont tenté de consoler le petit garçon, dont la soirée ne s'est pas déroulée comme prévu.
Category
📺
TVTranscription
00:00 A 8 ans, fervent supporter de l'OM, il se faisait une joie d'assister au match Ajax-Marseille ce samedi.
00:06 Mais la soirée a viré au cauchemar quand des individus ont pénétré dans la loge où il se trouvait avec ses parents.
00:11 Atteint d'un cancer au cerveau, le jeune garçon a été blessé.
00:15 Son maillot a été arraché et brûlé devant lui. Des actes condamnés par l'AC Ajaxio.
00:19 Ces individus ne représentent en aucun cas les valeurs de notre club et de notre île.
00:23 L'AC Ajaxio fera toute la lumière sur ces agissements honteux.
00:27 Dès que les individus auront été identifiés par nos services, nous porterons plainte contre eux.
00:31 L'AC Ajaxio est solidaire avec le petit Kenzo et ses parents.
00:35 Toujours choqué, Kenzo va mieux selon son entourage. Il s'en sort avec quelques égratignures sur le visage.
00:41 Alors vous êtes avec nous Sébastien Gébraël. Je rappelle que c'est vous qui avez organisé le déplacement pour Kenzo.
00:48 Vous suivez de près son évolution et vous êtes très attentif justement.
00:52 Vous permettez, et félicitations d'ailleurs à la ville, vous permettez à des enfants qui sont malades de pouvoir assister à ces matchs et être présents.
01:00 D'abord des nouvelles peut-être de Kenzo qu'on a eues ce midi avec sa maman.
01:03 Mais est-ce que vous avez pu le joindre cet après-midi ?
01:06 Oui, évidemment. Bonsoir à tous. J'ai joint ce matin la famille de Kenzo, la maman.
01:14 Tout le monde est évidemment perturbé par cet événement.
01:18 C'est un acte inqualifiable par des agresseurs qui n'ont vraiment pas leur place dans des stades,
01:24 mais qui n'ont pas leur place du tout dans notre société.
01:27 On ne peut pas s'attaquer comme ça à un enfant avec son papa et puis derrière frapper, arracher les maillots, les brûler devant eux.
01:34 Là vraiment, c'est la goutte d'eau qui fait dévorer le vase.
01:37 On estime à Marseille que cet acte doit être sanctionné de manière sévère et que les agresseurs puissent être également retrouvés évidemment.
01:46 Mais je pense qu'avec cet acte de violence, je m'inquiète pour l'avenir.
01:52 On a reçu il y a quelques semaines au Stade Vélodrome, le week-end dernier, un jeune qui a été agressé en Dordogne
01:57 parce qu'il portait un survêtement de l'OM. Il a été agressé avec des fractures au visage, etc.
02:03 Mais il faut qu'on arrête. Là, je pense que la violence n'a plus sa place.
02:07 C'est inadmissible qu'on se soit pris à Kenzo et à son papa, mais aussi à tous les supporters marseillais
02:14 qui sont venus seulement pour encourager leur équipe lors du dernier match de championnat.
02:18 Alors malheureusement, il y a tout un contexte parce que la veille, il y a eu des tensions entre supporters marseillais et supporters ajaciens dans la ville.
02:27 Il y a même eu des blessés légers, je crois quatre blessés légers.
02:30 Il y a le maire d'Ajaccio qui avait alerté la Ligue de football professionnelle en disant
02:34 "la situation est telle qu'il ne serait pas disproportionné d'interdire la rencontre, d'annuler la rencontre
02:41 parce que là, on est dans un climat extrêmement tendu et on l'a vu tout au long de la journée.
02:46 Est-ce qu'on en sait un peu plus sur les conditions de l'agression, Sébastien Gibraillel ?
02:51 C'était Kenzo, il était avec son papa pour regarder ce dernier match, notamment invité par des joueurs de l'OM.
03:00 Et puis en regagnant la tribune pour prendre place, il est tombé sur des énergumènes, des imbéciles, des gens irrespectueux, des agresseurs,
03:08 des gens qui n'ont pas leur place, je répète, dans les stades.
03:11 Ils ont été agressés de manière brutale et sauvage.
03:14 Honnêtement, c'est une honte ce qui s'est passé hier soir.
03:17 Et au-delà de ça, il faut évidemment bien sûr les identifier et j'espère qu'ils seront identifiés rapidement
03:22 et qu'ils seront sanctionnés et interdits de stade à vie.
03:26 Parce que quand on s'attaque à des enfants comme ça, mais au-delà de ça,
03:29 quand on s'attaque aux supporters marseillais la veille du match,
03:32 certains Marseillais sont venus dans l'île de beauté pour pouvoir profiter un petit peu de ce beau cadre.
03:37 Un soir, ils ont été agressés dans leur hôtel.
03:40 Je pense qu'il n'y avait pas d'enjeu sur ce match.
03:42 Et puis, même s'il y avait un enjeu, il ne doit pas y avoir de violence.
03:45 Et je remercie le club d'Ajaccio qui a immédiatement fait paraître un communiqué de presse
03:52 pour apporter son soutien et évidemment dénoncer ces actes de violence.
03:55 Mais je le répète, la violence n'a pas sa place dans les stades et d'ailleurs nulle part.
04:00 Mais là, hier soir, vraiment, on n'aurait jamais dû s'attaquer à cet enfant.
04:03 C'est la goutte de trop.
04:04 Je veux vraiment qu'on reste sur le cas de Kenzo et non sur ce qui s'est passé la veille parce que c'est encore flou.