• l’année dernière
En L1 il y a trois ans, le DFCO évoluera la saison prochaine en National 1, la troisième division française.

Une dégringolade dans une indifférence quasiment générale malgré un budget important (le 5e de L2) et des investissements structurels à saluer qui doivent encore être remboursés...

Pour commander mon dernier livre : https://www.amazon.fr/guerre-bonnes-affaires-MOLINA-ROMAIN/dp/2491031337/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=

Pour ceux voulant me suivre :
- Facebook : https://www.facebook.com/RomainMolina11/
- Twitter : https://twitter.com/Romain_Molina
- Soundcloud : https://soundcloud.com/romainmolina
- Instagram (et oui, tout arrive dans la vie) : https://www.instagram.com/romain.molina/
- Mon site internet : https://www.romainmolina.com/

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Bonjour à tous et bienvenue.
00:01 Ça va vite le destin d'un club.
00:02 Regardez en Espagne Malaga qui va affronter la 3ème division alors qu'il y a 10 ans c'était une équipe de Ligue des champions.
00:08 En France, on a Nancy qui fait une double descente consécutive et qui sera en National 2, potentiellement en National 1,
00:13 si jamais le club est repêché après son passage à la DNCG et qu'une autre équipe tombe.
00:17 Et puis il y a une autre formation qui est tombée dans l'indifférence un peu générale qui a dégringolé.
00:22 Il y a 3 ans, Dijon était en Ligue 1.
00:24 Dans quelques semaines, ils seront des pensionnaires de National 1 pour avoir saigné une 2ème relégation
00:28 lors des 3 dernières saisons. Et pourtant, je le répète, toute cette année, on a eu l'impression que non, non, ça va aller, on va remonter.
00:35 Une direction qui avait des EIR, qui n'a pas pris conscience du danger, ça rappelle plein d'autres clubs,
00:39 et qui aujourd'hui n'a presque que ses yeux pour pleurer avec de grands points d'interrogation vis-à-vis de sa survie financière.
00:45 Alors attention, ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit, Dijon ne va pas péréquéter du jour au lendemain.
00:48 Néanmoins, il va falloir se poser des questions s'il n'y a pas un rachat de comment le DFCO va rembourser à peu près sa quinzaine de millions
00:55 qu'elle doit vis-à-vis de la rénovation du centre d'entraînement, super centre d'entraînement d'ailleurs à ce niveau-là,
00:59 et ça c'est à saluer, un club qui travaille sur les structures, et ça c'est l'un des héritages de Delcourt, donc ça c'est très bien, c'est à saluer.
01:04 Néanmoins, si le club est en Ligue 1, voire en Ligue 2 avec les droits de TV, tu sais que globalement tu vas t'en sortir, peut-être en vendant aussi un ou deux joueurs.
01:11 Là, en National 1, quand tu sais que tu as 15 millions à rembourser vis-à-vis de la construction, de la rénovation du centre d'entraînement,
01:17 et que dans le même temps cette année tu risques de perdre 10 patates, et que tu avais planifié en Ligue 2 des pertes entre 5 et 8 millions les deux prochaines saisons,
01:24 là aujourd'hui tu as un grand point d'interrogation.
01:27 Alors petit rappel des faits pour le DFCO qui était un club plutôt sympathique, alors qu'il avait arraché la Ligue 1 sans trop de moyens,
01:33 on se rappelle ses magnifiques épopées en Ligue 2 notamment avec Ribas, le buteur urugoyen, il y a eu plein de joueurs très intéressants,
01:39 il y a eu une certaine fidélité, mais globalement Dijon, on va être très honnête, dans les bureaux, ça n'a jamais trop travaillé.
01:43 J'avais déjà raconté cette anecdote en live, je vais la redire parce qu'elle est très symbolique du club et de la manière dont certains travaillent dans le foot,
01:48 on a l'impression que tout est beau, tout est rose, les mecs sont déchaînés, non non non, Dijon c'est surtout on ne travaille pas trop,
01:53 il y a quelques années les mecs disaient "ah pfff, quand même en Ligue 2 on était bien", vous savez pourquoi ?
01:56 Parce que ça jouait le vendredi soir donc ils avaient leur week-end.
01:58 Donc certains ça les embêtait parce qu'en Ligue 1 tu n'as pas tous tes week-ends.
02:02 Ça nous rappelle un petit peu Amiens quelque part, qui est un club où on fait toujours de la chaise longue.
02:06 Alors Dijon c'est pas non plus dans ces proportions, et on a ramené des gens plutôt compétents,
02:09 je veux dire sur le papier quand tu ramènes Gérard Bonneau, alors à Lyon quand même globalement ça a été un des monstres de la formation,
02:15 ensuite il va à Servette, globalement c'est lui qui va on va dire structurer complètement le club au niveau de la cellule de recrutement, de plein de choses,
02:23 enfin Gérard Bonneau à Servette laisse une super empreinte, il arrive à Dijon quand Dijon est sur le point de tomber donc en Ligue 2,
02:29 mais tu te dis globalement c'est pas une mauvaise idée de le faire, t'as une petite cellule etc.
02:34 Et puis ça prend pas tellement les records, alors il y en a quelques-unes plutôt intéressantes,
02:37 mais surtout vous avez du choix du coach, c'est-à-dire l'an passé Dijon qui est ambitieux, je le répète, 5ème budget de Ligue 2,
02:43 potentiellement la 4ème masse salariale qui a des ambitions, ramène Omar Daf, qui n'est pas resté à Sochaux.
02:48 Donc tu te dis ok très bien, début de saison fanfare, et là je pense que là on a été aveuglé à Dijon,
02:53 c'est qu'on s'est dit "oh là là on va pouvoir viser le tableau mais bon on fait pas trop trop".
02:57 T'as des mecs, alors t'as un effectif qui est construit avec des mecs d'expérience,
03:00 t'as Baptiste Rennet, Mickael Lebihan, Daniel Congré, d'autres qui sont en Ligue 2 depuis des années,
03:04 comme des Valentin Jacot, des Brian Soumare etc, et quelques jeunes qui arrivent.
03:07 Bon, quelques jeunes de l'extérieur, parce que souvent c'est aussi un point, Dijon a du mal à sortir des jeunes,
03:12 et pourtant, semaine après semaine, le club va s'enfoncer et ça va même tourner un peu au ridicule.
03:17 Alors certes il y a eu une énorme victoire, je me rappelle à 2006 je crois que c'était contre Laval,
03:20 et là on s'est dit "c'est bon, on est de retour".
03:22 Et en fait, toute l'année, le président Delcourt a eu des déclarations surréalistes en disant "mais non ça va aller,
03:27 on vit entre la 10ème et la 15ème", en fait on n'a jamais vu le danger.
03:30 C'est pour ça que je dis, on a un club qui a toujours été passif, qui a attendu, qui a attendu,
03:34 mais ça, rappelez-vous, quand il descend de Ligue 1, Ligue 2, c'était pareil.
03:37 Alors, c'est pas moi qui vais jeter la pierre à un dirigeant qui garde confiance dans son staff technique
03:41 et qui va pas changer de coach comme il change de chaussette.
03:43 Néanmoins là, il fallait faire quelque chose.
03:45 Saint-Etienne allait droit dans le mur et potentiellement en National 1,
03:48 ils ont mis beaucoup d'argent cet hiver pour renouveler complètement l'effectif,
03:52 c'était un effectif complètement nouveau, ce qui a permis de sauver l'Ever.
03:55 À Dijon non, à Dijon tranquille, et pourtant t'avais des intérêts aussi de l'étranger,
04:00 parce que t'as beaucoup de clubs, notamment anglais, des propriétaires, qui se sont dit
04:02 "Pourquoi on en ferait pas une filiale ?"
04:04 Je rappelle que la Ligue 2 devient aujourd'hui un championnat de filiale d'équipes étrangères,
04:07 sauf que Delcourt réclamait beaucoup d'argent.
04:09 Et ça a toujours été un peu ça le problème de Dijon, c'est qu'on disait pas trop les choses.
04:11 Comme je vous dis, y'a pas vraiment de pression populaire,
04:13 ce qui d'un côté séduit beaucoup de gens parce que tu te dis que tu peux travailler,
04:16 t'as quand même un public qui est plutôt fidèle, on l'a vu en Ligue 1, etc.
04:19 Et là c'est vrai que t'as globalement un désintérêt à que ça soit des gens
04:22 parce que je vous dis, t'as le côté passif, on en fait pas trop, et puis surtout, tu coules, tu coules,
04:27 et t'as pas de réaction.
04:28 Et notamment le président.
04:29 Finalement tu vas changer d'entraîneur, mais sur la fin, pour ramener Pascal Duprat.
04:33 Alors bon, c'est pas moi qui vais dire "Monts et merveilles de Pascal Duprat",
04:37 vu certaines choses, notamment époque Croix de Savoie.
04:39 Je pense que ceux qui étaient à l'époque en CFA, ils savent de quoi je parle.
04:42 Sauf que là, Duprat, on peut tout lui dire, c'est pas de sa faute la descente.
04:46 Au contraire, ça se passe plutôt bien en termes de résultats,
04:48 et t'as une telle différence entre l'équipe Sommardaf et Pascal Duprat,
04:52 que tu te poses une question.
04:53 Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'à ce point-là avec Sommardaf, ça n'aille pas ?
04:56 Mais attention !
04:57 Est-ce que c'est simplement la faute du coût, les joueurs ?
04:59 C'est, je pense, la faute d'un climat plus global.
05:01 Y'a une anecdote qui est quand même terrible, mais cet hiver, tu as des mecs,
05:03 alors je vais taire leur nom pour être gentil,
05:05 des remplaçants, je dirais.
05:06 Les mecs, ils étaient tellement bien à Dijon, parce que t'es bien payé à Dijon, attention, je rappelle.
05:10 C'est la troisième ou quatrième maçérale de Ligue 2.
05:12 C'est pour ça que, quand je parle de crash absolu, ce qui est fou, c'est qu'on en parle pas trop.
05:17 Nîmes-Aigneurs, c'est des gestions guignolesses, c'est normal qu'on en parle autant.
05:20 Valenciennes, c'est exceptionnel aussi.
05:22 Mais Dijon, troisième ou quatrième, je crois que c'est la quatrième maçérale arrière,
05:25 qui termine 18e,
05:27 avec des mecs qui, cet hiver, ont plus ou moins simulé des blessures à Nantes, etc.
05:31 parce que les mecs, ils avaient pas envie d'être prêts ailleurs.
05:33 Ils préféraient ne pas trop jouer à Dijon, mais tu vois, bon, tranquille.
05:37 Quelque part, les dirigeants, quand certains te disent
05:39 "Moi, j'aimais bien mes week-ends en Ligue 2", c'est la même mentalité.
05:42 Ça rappelle un petit peu à mien.
05:44 C'est-à-dire, on travaille, mais pas trop trop, quand même.
05:46 Faut relax, relax, relax.
05:48 Et t'as des mecs qui sont complètement reposés sur leur laurier,
05:51 et ça, ça vient de tout en haut.
05:52 Quand on répète, alors que le bateau est en train de couler,
05:54 "Non, non, mais ça va, on est Dijon, parce qu'on a l'argent, etc.
05:56 On est Dijon, on va pas descendre, on va pas descendre."
05:58 Que tu essaies de te convaincre de ça, alors que le bateau a déjà coulé,
06:01 quelque part, tu donnes un très mauvais message à tes joueurs.
06:03 En parlant de très mauvais message, c'était l'argent qui était réclamé.
06:06 C'est-à-dire qu'on voulait des sommes folles, des 20, 25, 30 millions.
06:08 Ça rappelle un peu Gomez, aussi, au Mans, au National,
06:11 où t'as plein de gens qui sont intéressés,
06:12 mais les sommes demandées sont quand même assez conséquentes.
06:14 Et à Dijon, c'était ça.
06:16 Sachant que Delcourt, publiquement, a avoué, il y a quelques mois,
06:19 que si un nouvel instisseur veut arriver, bon, ils seraient pas contre,
06:21 on rappelle que Delcourt dispose d'à peu près 76% des parts du club,
06:25 et de 90% du nouveau centre d'entraînement.
06:28 Et là, faut quand même rendre gloire à Delcourt et à la direction,
06:30 c'est qu'ils ont fait un travail et un minimum de structure.
06:32 Ils ont quand même structuré le club,
06:33 on peut dire tout ce qu'on veut à ce niveau-là.
06:34 Certes, il y en a qui font de la chaise longue,
06:36 mais au minimum, t'as ça.
06:37 C'est tellement rare de voir un club investir sur les structures.
06:40 Donc, nouveau centre d'entraînement,
06:41 qui a été ouvert, je crois, il y a deux ans.
06:42 Le problème, c'est que, donc, on a fait des prêts pour ça,
06:44 ce qui est normal.
06:45 Il y a 15 millions encore à rembourser.
06:47 Et c'est là, en fait, le véritable souci.
06:49 Et c'est pour ça que c'est anormal de ne pas avoir tiré la sonnette d'alarme
06:52 et avoir fait quelque chose auparavant.
06:54 C'est que le club, financièrement, il va faire comment, National 1 ?
06:56 Parce que quand t'es en Ligue 1, Ligue 2, t'as les droits TV,
06:58 t'as tout ce que tu veux.
06:59 Donc, tu sais que potentiellement, tu pourras rembourser tous ces millions-là,
07:02 tu pourras te vendre aux deux joueurs, etc.
07:04 Là, donc t'as 15 millions à rembourser de centres d'entraînement.
07:06 Cette année, tu risques de perdre quasiment 10 patates.
07:09 Et tu avais planifié, les années d'après, entre 5 et 8 millions de pertes.
07:12 Sauf que c'est en Ligue 2.
07:14 Là, t'es en National, alors certes,
07:15 tu vas avoir une petite aide à la descente, etc.
07:17 Mais t'as plus les droits TV.
07:18 Donc, comment tu vas faire ?
07:19 Parce que la soupe, elle est bonne.
07:20 T'as des salaires.
07:21 On parle des joueurs, on parle des dirigeants.
07:22 T'as quand même, globalement, pas mal d'employés.
07:24 C'est une grosse structure, quand même, Dijon.
07:26 Est-ce que tu vas avoir des revenus suffisants en National,
07:28 pour combler ça ?
07:29 Pas forcément.
07:30 Donc là, va falloir remettre la main au pot.
07:32 Et c'est pour ça que Sport Value,
07:33 c'est le cabinet qui a le mandat de vente du club de Dijon,
07:36 essaie de s'activer, etc.
07:37 Et les prétentions, de ce que je sais, dès le cours, ont chuté.
07:40 Là, on parle d'une dizaine de millions, un peu plus,
07:42 c'était 12 à peu près, si le club restait en Ligue 2,
07:44 et c'était la moitié si ça descendait.
07:46 Sauf que, comme à Valenciennes, on avait dit,
07:48 si le club tombait en National,
07:50 les parties qui étaient intéressées, notamment une,
07:52 c'était Sport Republic de Southampton,
07:54 on serait plus intéressés.
07:56 Là, est-ce que les parties,
07:57 parce que t'as toujours des intérêts pour Dijon,
07:58 parce que, je le répète, c'est un club plutôt sympa,
08:00 où tu peux travailler, parce que, justement,
08:02 une absence un peu de pression populaire,
08:04 c'est aussi pas mal pour travailler durablement.
08:06 C'était un club qui était en Ligue 1.
08:07 Le propriétaire, globalement, tu ne vas pas avoir un club
08:09 à la Edith Diech ou à la Nuna de New York.
08:11 Enfin, vous voyez, c'est quand même, bon,
08:13 on n'est pas sur les ambiances psychédéliques non plus,
08:14 c'est plus, on fait de la chaise longue,
08:15 il y a peut-être des conflits d'intérêts,
08:16 il y a du n'importe quoi, oui,
08:18 mais ce n'est pas comme Valenciennes, Nîmes ou New York.
08:20 Donc, c'est bien à racheter.
08:22 Autre problème, c'est évidemment la formation.
08:24 On en a parlé un petit peu.
08:26 On va récupérer des fois des jeunes post-formation,
08:28 que ce soit en pré ou pas, comme Marley Ake,
08:30 alors, voilà, on pourrait revenir un peu sur le recrutement,
08:32 parce que c'est surprenant, on peut un peu se louper,
08:33 même si tu as aussi quelques bons joueurs,
08:35 mais c'est vrai qu'il y a un autre point à Dijon
08:37 qui essaie d'être un club formateur,
08:38 on n'arrête pas de le répéter, etc.
08:40 On a ramené notamment Stéphane Roche pour la formation et tout,
08:42 mais globalement, tu as du mal.
08:43 Soit les jeunes n'y jouent pas,
08:44 soit ça a du mal à sortir,
08:45 enfin, il y a beaucoup de choses à définir,
08:47 et c'est notamment le projet sportif.
08:48 Et le plus étonnant,
08:50 c'est que quand même,
08:51 tu as des gens aussi compétents dans ce club.
08:53 Alors, est-ce que c'est plus un système global,
08:55 une espèce de paralysie, un peu inerci,
08:57 parce que c'est vrai que tu as l'impression
08:59 que qui fait quoi aussi ?
09:00 C'est vrai qu'on a ramené Bono,
09:01 mais qui fait quoi dans ce club ?
09:03 Parce que des fois, tu as le président qui ramène des joueurs,
09:04 tu as le poids fort de la mairie au milieu,
09:06 tu as des joueurs qui sont aussi un peu des rois
09:08 qui ne foutent pas grand-chose,
09:09 tu as d'autres qui sont attachés,
09:10 c'est le coach qui essaie de ramener des mecs.
09:12 Il y a un côté un peu bizarroïde à ce niveau-là,
09:15 c'est-à-dire qu'on ne sait pas trop qui fait quoi,
09:16 alors que tu as quand même un peu un organigramme,
09:18 mais ce n'est pas non plus super clair.
09:20 La véritable interrogation aujourd'hui,
09:21 c'est est-ce que Dijon,
09:22 si ça ne prend pas conscience là encore une fois du danger,
09:25 parce qu'encore une fois,
09:26 on se dit on va remonter,
09:27 on vise la remontée tranquille là,
09:28 comme j'entends.
09:29 Attention que ça ne se termine pas comme Nancy,
09:30 Nancy qui fait une double descente sportive.
09:32 Et là, ceux qui descendent de Ligue 2 Nationale,
09:34 que ce soit New York,
09:35 que ce soit Nîmes,
09:36 que ce soit Annecy normalement et Dijon,
09:38 attention, Annecy, encore je pense c'est rare,
09:41 mais là, Nîmes, New York, Dijon,
09:43 attention que ça ne fasse pas de double descente.
09:44 Alors bien évidemment,
09:45 on s'attend à ce que ce soit un peu
09:46 un des épouvantails du National l'an passé,
09:48 si un investisseur ou pas,
09:50 et Dijon sera dans l'obligation de remonter
09:52 de par les remboursements à faire pour son centre d'entrée.
09:54 Au final, il y a une certaine tristesse
09:55 que c'était un peu une des belles histoires
09:57 du football français des dernières années quand même,
09:59 même si encore une fois, je le dis,
10:01 c'est un club qui ne fait pas vraiment la une médiatique,
10:03 parce que Nîmes-Eignor,
10:05 c'est peut-être aussi grâce aux fans,
10:06 peut-être à tout le travail qu'on a essayé de faire,
10:08 Dijon, même là, pour préparer ce sujet,
10:10 ça a été très compliqué à faire,
10:12 parce qu'en fait,
10:13 il ne s'est pas passé non plus des trucs de fou.
10:14 Alors oui, tu as des anecdotes de vestiaire
10:16 comme dans tous les autres vestiaires,
10:17 et honnêtement, c'est vrai que si le grand public les entend,
10:19 ils risquent d'être choqués,
10:21 mais ça se passe dans tous les clubs.
10:23 Là, globalement, non, c'est plus, comme je vous dis,
10:25 la léthargie.
10:26 Si je devais résumer Dijon,
10:27 c'est silence, on a coulé,
10:29 mais on ne s'en est peut-être même pas rendu compte.
10:31 Bref, c'est peut-être le moment de tourner une certaine page,
10:33 Delcour, ça fait quand même longtemps qu'il est là,
10:35 et c'est normal qu'il y ait aussi une certaine lassitude,
10:37 une certaine fatigue,
10:38 peut-être pas le même entrain,
10:39 alors on verra, ces prochaines semaines,
10:40 elles risquent d'être particulièrement intéressantes,
10:42 puisque ça va s'accentuer dans la course à un repreneur,
10:44 et c'est un peu ça le destin du National,
10:46 comme on en parlait,
10:47 Versailles qui vient de trouver un repreneur très fortuné,
10:49 alors c'est quand même assez étonnant,
10:50 j'espère pour lui qu'il ne se fera pas avoir
10:52 comme tant d'autres investisseurs dans le milieu du foot,
10:54 on a plein d'autres clubs comme ceux-là qui sont en recherche,
10:57 les passages à l'NCJ vont être très sympas,
10:59 Dijon à ce niveau-là risque rien,
11:00 néanmoins, il faut faire attention,
11:01 parce que s'il n'y a pas un repreneur d'ici quelques temps,
11:03 et bien ce sera le propriétaire, Delcour,
11:05 qui devra remettre la main au pot,
11:06 sauf que là on parle quand même de dizaines et dizaines de millions,
11:09 donc au final, à ne pas forcément réagir,
11:10 et à attendre, attendre, attendre,
11:12 et être toujours dans la passivité,
11:13 au final, on a mis le club en danger,
11:15 pas pour maintenant, mais à moyen terme,
11:16 parce que je le dis clairement,
11:17 Dijon n'aura pas les moyens de rester très longtemps en National 1,
11:19 vu les investissements structurels,
11:21 qu'il faut féliciter,
11:22 qu'il avait réalisés ces dernières années.
11:23 Courage aux Dijonais,
11:24 équipe de Faith.
11:25 et Keep the Faith !

Recommandations