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Christophe Maé vient à la rencontre de ses fans dans un studio Maritima aménagé sur le Vieux Port dans les locaux du Radisson Bleu Hôtel. Interview au micro de Fabrice Daled et tour de chant « exceptionnel » comme l’artiste ! ...

Vidéo publiée le : 02/06/2023 à 18:30:00

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Transcription
00:00 Faites du bruit, du bruit, allez ! Voilà, magnifique.
00:15 On est très heureux de vous accueillir Radisson Blue ici dans ce magnifique salon.
00:21 On va d'ailleurs remercier l'équipe du Radisson, on va remercier Lionel, Aurélien,
00:25 toute son équipe dans ces magnifiques...
00:27 On est bien là, franchement on est plutôt bien face au vieux port, il y a encore du
00:31 soleil, tout va très très bien.
00:32 On va continuer avec le remerciement l'école Tunon également avec les hôtesses qui sont
00:36 là chaque fois, si vous voulez applaudir vous pouvez.
00:38 Elles nous suivent chaque fois sur chaque manifestation.
00:43 Bodyguard and Security, voilà, ils sont là aussi, on les applaudit, merci.
00:48 Nos agents de sécurité très sympathiques.
00:50 Et puis notre ami Raphaëlo qui est traiteur, alors bon vous n'avez pas pu, ça vous va
00:55 s'aimer forcément, excusez-nous, mais bon, en tout cas ils s'occupent toujours de nous
00:59 en loge et de nos artistes.
01:00 C'est Sapori di Napoli, c'est à Château-Gombert, c'est un petit restaurant, une épicerie
01:04 fine, Raphaëlo, hum, che buono !
01:07 Bien évidemment DS Automobiles, de nos partenaires, forcément pour réaliser ces opérations,
01:17 ces événements, DS Automobiles à Marseille et Marignane, voilà !
01:21 Je voudrais également que vous puissiez vous applaudir très fort, là on est très très
01:25 chaud, merci.
01:26 Je répète que forcément vous avez pour beaucoup gagné vos places sur Maritima, c'est ça
01:34 ou pas ?
01:35 Voilà, attention hein !
01:36 107.2, c'est la bonne fréquence, je vous l'ai dit, téléchargez l'application, vous
01:42 le savez.
01:43 Maritima à Marseille c'est une belle histoire d'amour, on est vraiment votre radio, tous
01:47 les jours si vous écoutez Maritima on parle de vous, rien que de vous, on vous laisse
01:51 la parole également, vous qui faites cette ville, vous qui la vivez, vous qui avez des
01:55 associations, vous qui faites de belles initiatives, on vous met à l'honneur tous les jours et
01:59 ça croyez-moi ça n'a rien à voir avec un cahier des charges, on le fait avec l'ADN,
02:03 on a envie de vous donner la parole, tous les jours c'est comme ça que ça se passe
02:06 sur Maritima, écoutez et vous verrez.
02:08 Enfin je suppose en tous les cas que vous écoutez déjà Maritima si vous êtes là,
02:15 hein sinon voilà.
02:17 On va accueillir un monsieur qu'on aime beaucoup sur Maritima, qu'on écoute beaucoup, on va
02:22 parler de son album, on va parler de son tour de chambre, son carnet de voyage, ce monsieur-là
02:26 s'appelle Christophe Maes, vous êtes prêts à l'accueillir comme il se doit Christophe ?
02:30 Allez faites du bruit, on applaudit très fort, Monsieur Christophe Maes !
02:36 Allez allez, applaudis, applaudis !
02:47 Bonsoir Messieurs, Dames, bonsoir à tous.
02:53 Christophe Maes, Mesdames et Messieurs, Christophe Maes, Marseille, c'est la première fois que
02:56 tu viens à Marseille, c'est une ville que tu ne connaissais pas.
03:00 Marseille, ça fait peur Marseille.
03:03 Non mais je suis...
03:05 Tu es à la maison.
03:06 Je me sens marseillais, je me sens ici chez moi et puis je le ressens bien parce que quand
03:13 je me produis ici, il y a un truc qui me parle ici, c'est que moi en tant que Méditerranéen,
03:21 c'est vrai que j'ai grandi à une heure, une heure et demie d'ici mais on venait tout
03:25 le temps en famille ici forcément à Marseille et ce qui m'a toujours plu et ce que je ressens
03:32 encore aujourd'hui à force de bouger, ce que je me rends compte c'est qu'ici ça vit,
03:37 ça réfléchit pas et ce côté très spontané me parle parce qu'on est comme ça.
03:42 Et puis quand tu es sur scène, il peut se passer des choses des fois aussi, c'est ça
03:44 qui est bien à Marseille.
03:45 Comme là, le son qui tourne qui nous...
03:48 On va arranger ça pour le son.
03:51 La vie d'artiste, trois ans après cette vie d'artiste, tu reviens, il y a tout juste
03:56 deux mois, c'était le 17 mars, la sortie de ce superbe album, drôle de vie, ton album,
04:03 sixième album, sixième album.
04:05 Alors avant de parler de l'album, on va parler de la tournée bien évidemment aussi qui
04:14 va être très longue, ceci étant, elle va commencer bientôt, je crois sous le soleil
04:17 de la Martinique, on va parler de cet album, de l'esthétique de cet album aussi avec une
04:20 pochette.
04:21 Alors il y en a encore beaucoup qui pensent que ce petit garçon, c'est toi sur la pochette
04:26 ? Pas du tout, c'est pas toi.
04:27 Par contre, il te ressemble, c'est assez bizarre.
04:29 Ça aurait pu être moi, mais il m'a piqué la vedette le salaud.
04:33 Le petit Marcel.
04:34 C'est mon fiston, j'ai envie de dire que c'est le même que moi, mais en mieux.
04:37 Donc c'est vrai que j'avais pris cette photo un matin et j'aimais bien le fait qu'il regarde
04:44 loin comme ça, il est très pensif.
04:46 Je ne sais pas, je vois le système D dans son visage quoi.
04:50 Parce que les enfants, c'est comme ça, ils n'ont rien demandé pour être là et puis
04:55 il va falloir qu'ils se démerdent à trouver quelque chose qui les passionne, un but pour
05:02 avoir un peu moins l'impression, le sentiment d'aller travailler en tous les cas.
05:06 Et donc, en tous les cas, moi, pour ma part, c'est vrai que j'en ai deux et je leur donne
05:11 les clés pour qu'ils essaient de trouver quelque chose qui les anime, qui est un but.
05:18 Donc, mais ce qu'ils ont trouvé, c'est le ballon.
05:22 C'est des fous de foot.
05:24 Quel rapport en disant avec ton métier et avec la musique ? Parce que je suppose que
05:27 chez toi, on va s'embrocher sur un harmonica, sur une guitare, il va y avoir un piano.
05:31 Ça aide un petit peu aussi.
05:33 Écoutez, j'ai mis des instruments de partout à la maison.
05:36 Donc forcément, ça aide.
05:37 Dans les chambres, j'ai accroché des guitares, j'ai mis des instruments de partout et ils
05:42 passent à côté, ils ne les calculent pas une seconde.
05:44 D'accord.
05:45 C'est Mbappé qui veut le faire comme métier ?
05:47 C'est Mbappé.
05:48 Aujourd'hui, c'est Mbappé.
05:49 Pas pour les deux, pour le plus petit.
05:54 Pour le grand, c'est un autre gars.
05:56 Mais oui, ils sont passionnés de ballon.
05:57 C'est le papa qui était sportif aussi, parce que tu étais très bon au tennis.
06:01 On m'a dit ça.
06:02 Tu sais que j'ai fait une enquête d'entourage.
06:03 On va le dire vite.
06:04 Drôle de vie.
06:05 Alors drôle de vie, parce qu'elle peut être bizarre.
06:06 Puis elle peut être amusante également, cette vie.
06:07 C'est ça un peu cet album ?
06:08 Oui, en fait, j'ai appelé ce...
06:09 C'est le titre qui donne...
06:10 C'est le titre qui donne...
06:11 C'est le titre qui donne...
06:12 C'est le titre qui donne...
06:13 C'est le titre d'une chanson qui donne le titre de l'album qui s'appelle "C'est drôle
06:22 la vie", où je parle du temps qui passe.
06:23 Et c'était un clin d'œil parce que j'ai l'impression de grandir avec vous.
06:31 Et parce que ça fait maintenant 18 ans que je fais ça et que je sors des albums.
06:38 Et je parle beaucoup du temps qui passe dans cet album.
06:40 En fait, je parle des valeurs essentielles, des valeurs existentielles, de ce qui me traverse.
06:47 Je suis persuadé d'une chose, c'est qu'on mène tous plus ou moins la même vie et on
06:51 est tous préoccupés par les mêmes choses.
06:53 Et le temps qui passe, là, j'approche tout doucement de la cinquantaine.
06:59 Et je crois que c'est dû aussi au confinement, à cette période de confinement aussi.
07:06 En fait, il y a un truc qui s'est passé chez moi, mais qui s'est passé, je crois,
07:10 chez tout le monde, c'est l'urgence de vivre, l'urgence de profiter pleinement.
07:14 J'écris sur une chanson, par exemple, qui s'appelle dans cet album "Trop vieux pour
07:19 être jeune, mais trop jeune pour être vieux".
07:22 Quand je partage ça avec mon père, qui a 75 ans, il me dit, tu sais quoi, je ressens
07:28 encore la même chose aujourd'hui.
07:30 Je me sens trop jeune pour être vieux.
07:32 Et je crois que nous sommes des...
07:34 C'est Brel qui l'avait très bien résumé en disant "les adultes, ça n'existe pas,
07:38 c'est qu'une attitude".
07:39 Et je trouve que c'est très vrai en tous les cas.
07:44 Et quand je parle des valeurs essentielles, c'est que je ramène le chose...
07:51 Ça m'émeut rien que de le dire, c'est que dans cette chanson qui s'appelle "Trop vieux
07:54 pour être jeune, mais trop jeune pour être vieux", je dis à un moment donné, dans
07:59 une main mes parents, dans l'autre mes gamins, entre ce temps qui fout le camp et celui qui
08:03 vient.
08:04 Et je prends conscience d'une chose, c'est que ça, c'est pas éternel.
08:07 Et on le vit tous.
08:09 Et il y en a certains qui n'ont plus la chance d'avoir leurs parents.
08:12 Moi, aujourd'hui, j'ai cette chance-là, cette chance folle.
08:14 Et donc, je crois que c'est dû à ce confinement, c'est cette période un peu bizarre qui s'est
08:19 passée.
08:20 Donc, ça me ramène à des choses essentielles, finalement.
08:25 Et aujourd'hui, moi, de toute manière, c'est là où tout prend son sens, de prendre la
08:29 route, de venir chanter.
08:31 C'est pas juste venir chanter une chanson comme ça.
08:33 C'est chanter quelque chose qui m'anime, qui me parle et où ça prend son sens.
08:38 Parce que sinon, je reste à la maison.
08:40 Donc, le plus compliqué aujourd'hui, c'est de mettre le doigt sur des thèmes qui me
08:45 causent, où je sens que c'est des thèmes très personnels, mais finalement universels.
08:50 Comme quand il y a quelques années, j'avais écrit "Il est où le bonheur".
08:54 Cette chanson-là, c'était mon histoire.
08:56 C'était quelque chose de très personnel.
08:58 Et puis finalement, le retour que j'ai eu des gens, c'est qu'il y a plein de gars qui
09:04 me tapent sur l'épaule, qui me disent "Putain, c'est tellement vrai, c'est tellement vrai,
09:08 on n'y passe à côté".
09:10 Et finalement, ça, ça a été un déclic pour moi d'écrire des choses très personnelles
09:16 en sachant que ça parle à tout le monde.
09:19 Je vous présente à même Vianna.
09:21 Mon acolyte.
09:29 Je peux y aller ? - Oui.
09:34 - Ça rigole pas.
09:36 Ici, je peux...
09:39 Moi, je peux pas me détruire.
09:42 [Musique]
09:59 J'ai trouvé le pays des merveilles, chérie, allons prendre l'air.
10:04 Allons, allons sous le soleil, chérie, allons prendre un verre.
10:09 La vie, c'est comme un cocktail, chérie, sucré et amer.
10:14 Buvons la vie à la bouteille, chérie, allons prendre l'air.
10:19 Du côté du Cap-Vert, du côté du Cap-Pont, à écouter la mer, à écouter l'amour.
10:25 Y a des borabas qui voyagent, chérie, mais de l'amour dans tes bagages.
10:30 Qu'est-ce que tu veux dans le paradis ? Je t'amuse avec un cariño.
10:35 Voyage dans cette précédente, vive en espandant ses maltas.
10:40 Qu'est-ce que tu veux dans le paradis ? Je t'amuse avec un cariño.
10:46 Voyage dans cette précédente, vive en espandant ses maltas.
10:51 [Musique]
10:56 Ça va le son pour vous, là ?
10:58 [Musique]
11:02 On est au pays des merveilles, chérie, à la vie, à la vie.
11:07 À ses oeilles sous le soleil, chérie, au petit pays.
11:12 Aux couleurs de Brazza, Brazil, les fado, les playas, le Brasaville.
11:18 Y a des voix ici qui voyagent, et de l'amour dans leurs langages.
11:23 [Musique]
11:25 Je t'amuse avec un cariño.
11:28 Voyage dans cette précédente, vive en espandant ses maltas.
11:33 Voyage dans le paradis.
11:36 Je t'amuse avec un cariño.
11:39 Voyage dans cette précédente, vive en espandant ses maltas.
11:44 [Musique]
12:13 [Musique]
12:38 Petit pays, je t'aime beaucoup.
12:43 Petit, petit, je l'aime beaucoup.
12:48 [Musique]
12:54 Petit, petit, je l'aime beaucoup.
12:59 [Musique]
13:09 Oh, I'm a lion, I'm a leaguer, and yes, I'm an Englishman, big new york.
13:20 Oh, I'm a lion, I'm a leaguer, and yes, I'm an Englishman, big new york.
13:31 Petit pays, je t'aime beaucoup.
13:37 Petit, petit, je l'aime beaucoup.
13:42 [Musique]
13:54 [Applaudissements]
14:07 Alors, on revient un petit peu sur les thèmes de ce superbe album, Dans le Devis.
14:10 Cet album, tu vas quand même nous expliquer un petit peu ce voyage, c'est fou, c'est dingue ça.
14:14 Ce magnifique voyage du côté de l'Afrique.
14:17 Ça a commencé quand en effet on était tous, tu parlais du confinement, qu'on était tous confinés à la maison.
14:22 Tu cherchais ton inspiration et puis là, t'as écouté une musique, c'est ça ?
14:26 Ben vas-y, je te laisse expliquer.
14:28 Ouais, ouais, c'est ça. Je suis à la maison et puis j'écoute un mix de César et Évora.
14:35 Et à un moment donné, j'entends la voix d'une demoiselle qui s'appelait Susanie Pires.
14:41 Et puis je me suis renseigné droite à gauche, je connaissais pas.
14:45 C'est ça, comment tu fais pour...
14:47 En fait, j'avais pas de connexion avec de Capverdien.
14:50 Donc, je téléphonais droite à gauche, puis à un moment donné, on m'a dit, il y a un gars qui s'appelle José da Silva,
14:55 qui vit au Cap-Vert, qui parle très bien français.
14:58 C'était le producteur de César et Évora.
15:01 Et donc, je l'ai appelé, j'ai réussi à avoir ses coordonnées.
15:04 Il me dit, écoute, tu cherches Susanie, je sais où elle vit, elle vit sur une île, à Saint-Huviscente.
15:10 Viens au Cap-Vert et au moins, je te la présente.
15:13 Et puis tu verras bien si ça se passe ou pas.
15:15 Et ça s'est passé plutôt bien.
15:17 Et c'est ce que j'ai fait. J'y suis allé, j'y suis resté trois semaines.
15:20 J'aurais pu rentrer une main devant, une main derrière, mais ça s'est tellement bien passé qu'on a fait de la musique ensemble.
15:26 Et on a enregistré là-bas dans un sous-sol, un petit 20 mètres carrés, là.
15:31 Le sous-sol d'une maison. Et c'était le studio où on a enregistré César et Évora.
15:36 Et j'ai composé sur place "Pays des merveilles", le titre qui ouvre l'album.
15:42 - Elle t'a fait visiter, elle t'a fait rencontrer du monde également.
15:45 T'as été merveilleux, par les mamas notamment.
15:47 - Ouais, c'est ça, c'est ça. Le soir, elle me dit, viens, je t'emmène dans un bidonville, on va écouter des copines.
15:53 Et c'est un groupe de Batuca de Jeras. Il y a cette culture brésilienne là-bas.
15:58 Et je débarque là, il y avait 8 mamas qui jouaient des percussions et qui chantent.
16:03 Et c'est vrai qu'il y a un côté très hypnotique, c'est de la trance.
16:07 Et il y a un truc qui m'a fasciné, et ça m'a tellement plu que j'ai fait de la musique avec ces filles-là.
16:14 Et je leur ai proposé de venir, de prendre la route.
16:18 Et donc elles me font le plaisir, elles seront là sur toute la tournée à partir du mois de septembre.
16:22 Donc on va être nombreux, c'est un bordel à organiser.
16:25 J'ai eu ton producteur aussi, il m'a dit, calme-le parce que...
16:29 C'est mon producteur qui tire la gueule. Mais bon, ça lui appartient. C'est son histoire.
16:36 Non, mais c'est vrai que j'ai tellement... Je sais pas, il y a quelque chose, une émotion, un truc qui est fou dans cette musique-là.
16:45 Et ce que j'ai reçu, j'ai envie de le faire voir, de le montrer aux gens.
16:51 Alors tes souvenirs du Cap-Vert, je veux dire, qu'est-ce que t'en retires de ce voyage ?
16:55 Quand on voyage, on retire toujours des choses, alors des fois, pas toujours positives, mais dans les valeurs.
17:00 Il y a quelque chose qui t'a troublé là-bas ? Il y a quelque chose qui t'a inspiré ?
17:05 De toute manière, le fait de sortir de ma zone de confort, c'est ce qui réveille aussi l'inspiration.
17:12 Parce que c'est vrai qu'à un moment donné, quand je suis chez moi, c'est cool, mais c'est peut-être un peu trop cool.
17:18 Et donc là, le fait de partir comme ça, sans savoir où aller, ce qui m'a frappé là-bas, en tous les cas, dès mon arrivée au Cap-Vert,
17:27 c'est cette faculté qu'ils ont à l'essentiel. C'est très famille, c'est une bouffe, une guitare, ils chantent tous, la musique est omniprésente.
17:36 Et il y a quelque chose d'assez fascinant. Et en fait, ils vont à l'essentiel. Ils vont à l'essentiel.
17:44 Et ça, c'est vrai que c'est plutôt frappant.
17:47 Tu parles un peu des thèmes. C'est vrai, chez toi, l'urgence de vie, tu l'as un peu dit, c'est clair.
17:53 Il y a plein de thèmes. Alors, pour les mettre dans leur confidence, on a un petit peu parlé en coulisses ensemble,
17:58 notre passion commune pour l'île de beauté, là, qui se trouve juste derrière.
18:03 Il y a un titre également, ça va faire, comment te dire, une deuxième chose qu'on a en commun, ce titre, "Ma femme me saoule".
18:14 C'est pas la même. Non, je pense pas. Alors, "Ma femme me saoule", quand on dit le titre comme ça, forcément, ça peut choquer.
18:21 Ce titre, c'est juste une déclaration d'amour à ta femme. C'est ça, c'est une déclaration.
18:29 Alors que la mienne me saoule vraiment. Mais bon, ça, c'est ton souci, c'est ton problème.
18:35 Mais je te rassure, elle me saoule aussi. Mais non, mais je crois que je la saoule bien plus que ce qu'elle me saoule.
18:43 Ça fait 20 ans qu'on se traîne et on a tout fait ensemble. À mes débuts, elle m'aidait à porter mes enceintes dans les piano bars.
18:51 Elle y croyait peut-être même plus que moi. Elle a réveillé chez moi une force que j'ignorais même.
18:59 Bon bref, on s'est rencontrés en Corse. Je vais pas vous raconter toute ma vie, mais je faisais des piano bars.
19:06 Je traversais, j'étais en Corse, j'étais un peu de partout. Et puis j'ai rencontré cette demoiselle.
19:13 Et puis voilà, ça a pas trop traîné. Elle m'a dit, ouais, il faut que tu ailles à Paris, sinon on va s'endormir là.
19:18 Et je lui ai dit, c'est cool. J'ai trouvé un appart à Paris. En fait, j'ai trouvé une chambre de bonne.
19:23 C'était un 10 mètres carrés au 7e étage. Et donc, mais finalement, on était les plus heureux parce qu'il y avait cette insouciance.
19:32 Et puis moi, je faisais de la musique.
19:35 Alors, je te sens vraiment dans une plénitude totale, franchement, loin de pas mal de névroses.
19:40 Ça fait plaisir d'avoir un artiste comme ça.
19:42 Ouais, écoute, je suis névrosé comme tout le monde, mais je suis pas le plus tranquille.
19:47 Néanmoins, la famille, je sais que c'est très important pour toi.
19:51 Ça sert pour un artiste aussi de garder un peu les pieds sur terre parce qu'après tout serait, des fois, on peut s'envoler.
19:55 On peut avoir un petit peu une tête un petit peu XXL.
19:59 C'est important, la famille, pour avoir les pieds sur terre, les garder et pas s'enflammer.
20:04 Ouais, c'est forcément que c'est le socle. C'est la base. C'est ce qui nous tient tous, je crois.
20:11 Puis, je crois que j'ai eu de la chance. Moi, vous savez, je suis un fils artisan, pâtissier.
20:18 J'ai une chance folle de faire que de la musique.
20:22 Je me retrouve à table avec mon beau-père, qui est ancien mineur de fond, ancien mineur de Gardanne, à ma droite.
20:32 Mon papa, qui est pâtissier. Donc, moi, juste, je chante. J'ai pas trop le droit de la ramener.
20:37 Non, mais c'est vachement important, ça. Et c'est quelque chose qui me tient en tous les cas.
20:42 Parce que d'où je viens, je peux pas. Et puis, le succès m'a jamais énervé personnellement.
20:49 J'aime profondément la musique. J'aime être enfermé chez moi, faire que de la musique. Je crois que c'est ce qui me sort.
20:56 Il est là, le bonheur, il est là. Il est là, le bonheur, il est là. Il est là.
21:14 J'ai fait l'amour, j'ai fait la manche. J'attendais d'être heureux.
21:19 J'ai fait des chansons, j'ai fait des enfants. J'ai fait au mieux.
21:25 J'ai fait la gueule, j'ai fait semblant. On fait comme on peut.
21:30 J'ai fait le concev et j'ai fait la fête, ouais. Je croyais être heureux, mais...
21:37 Il y a tous ces soirs sans pote. Quand personne sonne et ne vient.
21:42 Ces dimanches soirs dans la flotte. Comme un con dans son bain.
21:47 Essayant de le noyer, mais il flotte. Ce putain de chagrin.
21:53 Je me chante mes plus belles notes. Ça ira mieux demain.
21:58 Il est où le bonheur ? Il est où ? Il est où ? Il est là, le bonheur, il est là.
22:13 Il est là, le bonheur, il est là. Il est là.
22:21 J'ai fait la cour, j'ai fait mon cirque. J'attendais d'être heureux.
22:27 J'ai fait le clown, c'est vrai, j'ai bien fait. Mais ça ne va pas mieux.
22:32 J'ai fait du bien, j'ai fait des fautes. On fait comme on peut.
22:38 J'ai fait des folies, j'ai pris des fous rires, ouais. Je croyais être heureux, mais...
22:44 Il y a tous ces soirs de Noël où l'on sourit poliment pour protéger de la vie cruelle.
22:53 Tous ces rires d'enfants et ces chaises vides qui nous rappellent ce que la vie nous prend.
23:01 Alors, je me chante mes notes les plus belles. C'était mieux avant.
23:07 Il est où, le bonheur, il est où ? Il est où, le bonheur, il est où ?
23:17 Il est où, le bonheur, il est là ? Il est là, le bonheur, il est là.
23:29 C'est une bougie, le bonheur. N'en ris pas trop fort, d'ailleurs, tu risques de l'éteindre.
23:35 On le veut, le bonheur, ouais, on le veut. Tout le monde veut la terre.
23:41 Mais il fait pas de bruit, le bonheur, non. Non, il n'en fait pas.
23:47 C'est grand le bonheur, tu sais, car c'est souvent après qu'on sait qu'il était là.
23:53 [Musique]
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27:03 [Musique]
27:13 L'album drôle de vie, vous l'avez l'album drôle de vie, j'espère ?
27:17 Bon, on compte sur vous.
27:19 Mytho.
27:21 Sortez-le, sortez-le.
27:23 [Rires]
27:25 Alors, cet album, bien évidemment, comme beaucoup d'artistes, tu dis "il ne m'appartient plus, ça fait deux mois",
27:31 tu vas quand même un petit peu le soutenir, parce que là tu pars, dans pas très longtemps, l'an dernier,
27:35 tu vas sous le soleil de la Martinique pour attaquer cette tournée qui va être juste énorme, jusqu'au mois de décembre, j'ai un peu les dates.
27:41 Alors il y a les festivals également, au milieu, c'est ça qui est bien.
27:43 Oui, il y a des festivals, un festival à Martigues, cet été.
27:47 Le festival avec Marie Thima, les enfants, c'est à gagner en ce moment sur la radio.
27:51 Il y a les arènes de Nîmes aussi, c'est magnifique.
27:53 Et puis après on passe forcément, ouais, au Dôme.
27:57 Mais ça c'est plus tard.
27:59 Je rappelle les dates quand même.
28:01 16 juillet, festival de Nîmes, noté, 21 juillet, le summer festival à Martigues.
28:06 Et puis, beau cadeau pour les fêtes de fin d'année, le 9 décembre, ce sera au Dôme de Marseille,
28:11 ou encore le 10, du côté de Nice, voilà, Christophe Maé en tournée.
28:15 [Applaudissements]
28:21 Alors, comme par hasard, cette tournée s'appelle "Carnet de voyage".
28:27 Qu'est-ce qu'on va retrouver dans cette tournée alors ?
28:30 Elle s'appelle "Carnet de voyage" parce que j'ai réuni autour de moi
28:34 mes plus belles rencontres artistiques depuis une vingtaine d'années.
28:37 Il y a un artiste cubain, un percussionniste cubain,
28:41 il ouvre la bouche, il nous emmène chez lui.
28:45 Vous l'avez déjà entendu.
28:47 Il est incroyable, Pilo Barajos.
28:50 C'est un gars qui jouait dans un groupe en Corse un soir.
28:53 Et j'entends, je reconnais une de mes mélodies, mais pas la bonne langue.
28:58 Il chantait "Il est où le bonheur" en espagnol, d'accord ?
29:01 Et puis voilà, on s'est liés d'amitié, puis je l'ai embarqué avec moi.
29:06 Un "menviana" que vous allez entendre, qui est là à mes côtés.
29:09 Un guitariste, lui, il vient du Togo.
29:11 Et il chante, il joue de la guitare au Togo.
29:15 On l'appelle le "Jimmy Hendrix togolais".
29:18 C'est un virtuose.
29:20 Ses mamas qui seront là,
29:22 ce Zanny qui partage le duo de "Pays des merveilles".
29:26 Et puis voilà, pas mal de très grands musiciens.
29:32 - Christophe, t'es un musicien citoyen du monde ?
29:36 - Je crois que la musique a une force.
29:40 Une force de rassembler, en tous les cas.
29:43 Moi, ce qui me tient à cœur de faire ce métier,
29:46 là où ça prend tout son sens,
29:48 c'est de rassembler des gens qui arrivent d'horizons,
29:51 d'univers complètement différents, mais pendant deux heures,
29:53 ils s'oublient.
29:54 Et on est ensemble.
29:56 Et je crois qu'il y a une très grande force.
29:58 J'ai eu la chance de côtoyer quelques personnes comme ça,
30:01 il y a quelques années, j'avais fait un duo avec Youssou N'Dour.
30:04 Lui, c'est le Sénégal.
30:06 Et pareil, c'est ce qu'il me disait.
30:08 Il me disait, moi, je traverse la planète.
30:10 Bon, là, c'est un autre niveau.
30:13 Et ce qui est fabuleux, c'est qu'il me racontait ça.
30:17 Il me disait, ce qui est magnifique, c'est que je chante en Wall-off,
30:20 dans des pays, je suis à l'étranger, aux États-Unis,
30:23 et puis les gens sont là, je sens qu'ils ne captent rien de ce que je raconte.
30:27 Mais en tous les cas, ils vibrent,
30:29 il y a une émotion.
30:31 Et je trouve ça fabuleux, le fait de rassembler.
30:34 Et je crois qu'on a tellement besoin d'arriver à se retrouver un peu en communion.
30:39 Moi, je pense que la musique a cette force-là, en tous les cas.
30:43 De nous faire sortir de notre quotidien,
30:47 des tracas du quotidien.
30:51 Et puis voilà.
30:53 C'est déjà pas mal.
30:55 C'est déjà énorme.
30:56 En tous les cas, moi, je m'en sers comme ça.
30:58 Quand je parle de la musique, c'est que j'oublie quelque chose.
31:01 Quand je prends mon instrument, c'est un échappatoire.
31:04 C'est quelque chose qui me fait énormément de bien.
31:06 Mais après, à chacun son truc.
31:08 Il y en a, ça va être d'aller courir, de faire de la couture, de tricoter,
31:11 ou je ne sais pas quoi.
31:13 - Un album très autobiographique, tu le dis toi-même.
31:16 Et néanmoins, c'est vrai, cet album, on s'y retrouve tous, cet album.
31:19 Il y a tous ces thèmes-là, par exemple, avec un titre aussi, "L'amour".
31:26 - C'est vrai que plus ça va et plus je prends du plaisir, en tous les cas,
31:30 à parler de choses très intimistes.
31:34 - Sans filtre aussi.
31:36 - Comme les bougies, par exemple.
31:38 C'est une chanson.
31:40 Elle naît comme ça parce que j'ai un rituel.
31:43 Je brûle un cierge quand je rentre dans une église.
31:46 Je vais brûler un cierge en me disant juste pourvu que ça dure.
31:50 C'est avoir aussi de la gratitude.
31:52 C'est prendre conscience de...
31:54 On n'est pas trop mal.
31:56 Et je me dis, pourvu que ça dure.
31:59 Mais c'est vrai que ça part d'un truc très intimiste.
32:03 Et finalement, j'en fais une chanson.
32:07 Donc maintenant, je suis bien obligé d'en parler.
32:10 Mais j'ai pas mal de retours aussi sur cette chanson-là.
32:14 Il y a des gens qui me disent, tu sais que je fais pareil.
32:17 Je fais ça aussi.
32:19 Je crois qu'on se raccroche tous à certaines croyances.
32:22 Celles et ceux qui ont un album Drôle de Vie.
32:24 Vous avez réservé vos places pour la tournée de Christophe Maé.
32:27 Attention, pas de plan mytho.
32:29 On va vérifier tout ça.
32:31 On va vérifier tout ça.
32:33 Pour terminer, j'ai envie de te dire...
32:35 Alors aujourd'hui, c'est l'ouverture du festival de Cannes.
32:39 Aujourd'hui, ça y est, c'est là.
32:41 Le cinéma, tiens.
32:43 C'est un art, le 7ème art.
32:45 Quel rapport tu entretiens avec ça ?
32:47 Ça te tente en tant qu'artiste ?
32:49 À moins de faire du cinéma ?
32:51 Non, je pense que chacun fait son métier.
32:53 Tu n'as jamais été tenté.
32:55 Je prends du plaisir à faire le beau gosse dans les clips.
32:58 C'est déjà pas mal.
33:00 Non, je plaisante.
33:02 Je pense que c'est un métier à part entière.
33:04 Ça me plairait.
33:06 Ça me plairait parce que je l'ai touché des doigts,
33:09 ce métier-là, en faisant la comédie musicale Le Roi Soleil.
33:13 Quand je mets un pied dans Le Roi Soleil,
33:15 j'étais dans les piano-bars et il y a un gars, Dovatia,
33:18 qui m'a dit "J'ai un rôle pour toi, ça fait 4 ans que je te vois dans ce piano-bar jouer des reprises,
33:23 j'ai un rôle pour toi dans Le Roi Soleil."
33:26 Sincèrement, ça ne me parlait pas du tout.
33:28 Je lui ai dit non.
33:29 Moi, les comédies musicales, je trouvais ça très aseptisé, très lisse.
33:34 Il me dit "Mais tu vas jouer le frère du roi, c'est un gay excentrique."
33:38 Wow !
33:40 Et là, à un moment donné, je ne sais pas,
33:43 là, il y a un truc qui m'a parlé en fait.
33:45 Parce que c'était jouer l'opposé de ce que j'étais.
33:48 Et il y a quelque chose comme ça, de l'incarner en tout cas à 2000%,
33:53 il y a quelque chose qui m'a parlé et je crois que c'est ce qui a plu aux gens.
33:56 C'est cette comédie musicale qui m'a révélé en tout cas.
33:59 Le Roi Soleil et le côté solaire.
34:01 Donc, s'il y a un gars qui écrit un film avec un genre de Jack Sparrow incarné,
34:05 où j'arrive complètement tordu, pourquoi pas ?
34:09 Mais si c'est pour jouer un mec...
34:11 Mais on a de beaux acteurs en France.
34:14 Il y en a un que je regarde en ce moment, c'est Kanto.
34:18 C'est vrai.
34:20 Je trouve qu'il prend un beau virage, notre Kanto là.
34:23 C'est vrai.
34:25 Christophe Maé était avec nous, il a resté avec nous,
34:29 parce que tu vas quand même pousser la chanson.
34:31 Est-ce que vous voulez... On va leur poser la question.
34:33 Est-ce que vous voulez que Christophe Maé pousse la chansonnette ?
34:36 C'est faible, hein ?
34:39 Vous voulez vraiment ou pas ?
34:41 On arrête là, hein ?
34:43 On va la laisser se mettre en place.
34:47 Vas-y, je te laisse le mot de la fin, bien sûr.
34:49 Écoute, je ne sais pas, je n'ai plus grand-chose à dire.
34:53 Non, mais ce que j'aimerais dire, c'est merci en tout cas à Marie-Thinemain
34:58 de nous réunir comme ça.
35:00 Parce que voilà, moi je pense qu'on passe un joli moment tous ensemble.
35:05 Donc c'est cool.
35:07 Ça, ça lui est marque, parce que ça fait 17 ans maintenant qu'il me joue.
35:12 Un peu plus, un peu plus.
35:14 Et donc c'est beau, parce que les radios, c'est les radios qui font le lien.
35:20 C'est pour ça aussi que vous entendez les chansons.
35:22 Des fois, ça peut vous fatiguer, mais...
35:25 A part, si vous êtes là, c'est que vous les appréciez.
35:27 Donc c'est cool.
35:29 Merci Marie-Thinemain de nous réunir ce soir.
35:32 Merci beaucoup. Christophe Maé !
35:34 (Musique)
35:44 J'avoue, c'est pas le bonheur.
35:49 Moi je vivais d'amour.
35:51 Aujourd'hui je n'ai plus l'âme seule.
35:54 J'écoute ma douleur.
35:59 Et le silence est lourd.
36:01 Les secondes sont des heures.
36:04 J'imagine ce que tu dis.
36:08 Ce que tu fais.
36:10 Ce que tu penses.
36:14 Et je devine ce que tu vis.
36:18 À ses côtés, en mon absence.
36:23 Oh, j'ai laissé.
36:27 Les fleurs du chandail se moquer. J'ai laissé.
36:32 Dans notre sonore, j'ai laissé.
36:37 Les volets fermés tout l'été pour ne plus voir
36:42 le jour se lever.
36:45 J'avoue, c'est pas le bonheur.
36:50 Moi je rêvais d'amour.
36:53 Aujourd'hui je n'ai plus le cœur.
36:55 Je boude.
36:58 Et je fleure.
37:01 Non, je t'aime pour toujours.
37:03 Qu'il en commence à meurt.
37:05 J'imagine ce qu'il te dit.
37:09 Ce qu'il te fait.
37:11 Ce qu'il en pense.
37:15 Et je devine ce que tu vis.
37:19 À ses côtés, en mon absence.
37:24 Oh, j'ai laissé.
37:28 Les fleurs du chandail se moquer. J'ai laissé.
37:33 Dans notre sonore, j'ai laissé. J'ai laissé.
37:38 Les volets fermés tout l'été pour ne plus voir
37:43 le jour se lever.
37:46 Et la nuit j'entends ta voix.
37:50 Et ton corps je le vois.
37:56 Mais la nuit j'entends dans ta voix
38:00 que tu ne reviendras pas.
38:06 J'ai laissé.
38:10 Les fleurs du jardin se faner. J'ai laissé.
38:15 Dans notre sonore, j'ai laissé.
38:20 Les volets fermés tout l'été pour ne plus voir
38:25 le jour se lever.
38:28 [Musique]
38:31 [Musique]
38:34 [Musique]
38:38 [Musique]
38:41 [Musique]
38:47 [Musique]
38:53 [Musique]
39:03 [Musique]
39:08 [Musique]
39:16 [Musique]
39:23 [Musique]
39:30 [Musique]
39:33 [Musique]
39:42 [Musique]
39:50 [Musique]
39:57 [Musique]
40:00 J'ai laissé.
40:05 Les fleurs du jardin se faner. J'ai laissé.
40:10 Dans notre sonore, j'ai laissé.
40:16 Les volets fermés tout l'été pour ne plus voir
40:22 le jour se lever. Pour ne plus voir
40:27 les montres de fées. J'ai laissé.
40:31 [Musique]
40:34 [Musique]
40:37 [Musique]
40:40 [Musique]
40:49 [Musique]
40:52 [Musique]
40:58 [Musique]
41:04 [Musique]
41:10 [Musique]
41:16 [Musique]
41:19 [Musique]
41:24 [Musique]
41:30 [Musique]
41:36 [Musique]
41:43 [Musique]
41:46 [Musique]
41:51 [Musique]
41:57 [Musique]
42:05 [Musique]
42:08 [Musique]
42:14 [Musique]
42:18 [Musique]
42:23 [Musique]
42:30 [Musique]
42:33 [Applaudissements]
42:40 Monsieur l'Ambassadeur, Diana.
42:47 [Applaudissements]
42:50 [Applaudissements]
42:53 [Applaudissements]
42:59 [Applaudissements]
43:05 [Applaudissements]
43:11 [Musique]
43:19 [Musique]
43:22 [Musique]
43:28 [Musique]
43:33 [Musique]
43:39 [Musique]
43:45 [Musique]
43:48 [Musique]
43:54 [Musique]
44:00 [Musique]
44:06 [Musique]
44:14 [Musique]
44:17 [Musique]
44:23 [Musique]
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44:35 [Musique]
44:42 [Musique]
44:45 [Musique]
44:51 [Musique]
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45:02 [Musique]
45:09 [Musique]
45:12 [Musique]
45:17 [Musique]
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45:29 [Musique]
45:35 [Musique]
45:38 [Musique]
45:44 [Musique]
45:49 [Musique]
45:55 [Musique]
46:03 [Musique]
46:06 [Musique]
46:12 [Musique]
46:18 [Musique]
46:24 [Musique]
46:31 [Musique]
46:34 [Musique]
46:40 [Musique]
46:45 [Musique]
46:51 [Applaudissements]
46:57 [Applaudissements]
47:00 [Musique]
47:06 [Musique]
47:12 [Musique]
47:18 [Musique]
47:23 [Musique]
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47:32 [Musique]
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