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00:00 [Musique]
00:11 Oui parce qu'elle marche sur la tête et donc il faut pouvoir un moment donné
00:15 clairement aller à l'essentiel.
00:17 Ce retour à l'essentiel, c'est ce que nous demandent en fait tout simplement les citoyens
00:20 quand on parle avec eux.
00:22 Arrêter la gâchis d'argent public, les dépenses inutiles,
00:25 la toute une série de conneries comme on l'a vu encore au Parlement de Wallonie.
00:29 Retrouver de la crédibilité dans l'action publique et donc de la sobriété.
00:33 Arrêter le cumul des rémunérations, limiter le cumul des mandats dans le temps,
00:38 restreindre le nombre de députés et de ministres.
00:41 On n'a pas besoin finalement d'être aussi nombreux pour avoir une action qui soit efficace
00:46 et ça aussi, ça manque.
00:48 On a trop le sentiment d'être dominé finalement par le pouvoir économique
00:53 plutôt que l'action publique.
00:56 Le retour à l'essentiel, c'est dans notre ADN, l'éducation et la santé.
01:01 C'est aussi réoffrir un droit de crèche pour permettre aux familles,
01:06 aux mamans, aux mamans solos de pouvoir aller bosser.
01:09 C'est revaloriser justement le travail, limiter dans le temps les allocations de chômage
01:13 parce qu'on ne peut plus être l'un des seuls pays du monde où on peut être en CDI au chômage.
01:17 Donc on revalorise le montant pour absorber le choc quand on perd son emploi
01:21 parce qu'il y a encore des factures à payer, des prêts à rembourser,
01:25 des enfants pour lesquels payer les études ou remplir le frigo.
01:29 Mais par contre, après deux ans, c'est fini.
01:31 Donc on a deux ans pour se retourner, pour s'activer, se stimuler.
01:34 Je crois que ça c'est un élément aussi important.
01:36 Revaloriser aussi le rôle des aînés, arrêter de les considérer uniquement comme des charges
01:40 alors que dans le secteur associatif, comme bénévole, comme soutien de famille,
01:44 comme aidant proche, ils jouent un rôle majeur.
01:48 Et enfin, c'est la sécurité, première des libertés pour chacun.
01:51 Aujourd'hui, il y a une recrudescence des vols, des incivilités, de la toxicomanie.
01:56 Il est temps de réhabiliter aussi une action forte de l'État à travers la police et la justice.
02:01 Quand on voit en tout cas les choix que le gouvernement fédéral pose,
02:08 il y a de vraies questions qu'on dénonce.
02:11 On est en colère de constater que la trajectoire de financement des soins de santé
02:15 a été limitée par rapport à ce qui a été prévu.
02:18 Ce sont des métiers de pénibilité, par exemple pour les infirmiers,
02:23 qui ne sont pas reconnus, qui ne sont pas valorisés,
02:26 que ce soit à l'hôpital, en institution ou à domicile.
02:29 C'est le problème aussi de ces fameuses limitations avec les quotas in amis des professions médicales.
02:33 On devient fou, finalement, on empêche les Belges de faire des études,
02:36 mais on importe après parce qu'on est en pénurie des médecins qui viennent de Roumanie
02:40 ou d'autres pays de l'Est, quand c'est pas là-bas que certains sont incités directement
02:44 à les faire leurs études pour revenir finalement par la bande des pneus crevés en Belgique.
02:49 Franchement, ça tourne fou, il est temps de revenir à l'essentiel et à du bon sens.
02:53 Oui, c'est vrai, on l'a choisi, donc on n'a pas trop à s'en plaindre,
03:02 personne ne nous a forcé, mais d'un autre côté, il faut être conscient qu'on ne peut pas avoir
03:05 des citoyens qui à la fois se plaignent de voir toujours les mêmes visages
03:08 et en même temps, continuer de subir autant de violence et d'agressivité,
03:11 d'insultes sur les réseaux sociaux, parce que les nouvelles générations,
03:14 ceux qui ont envie avec leur trip de s'engager en politique,
03:17 ne s'attendent pas à une telle déferlante d'agressivité et donc très vite,
03:21 jettent le gant et conclusion, ce sont alors les plus anciens qui ont le cuir tanné,
03:24 qui continuent d'être présents et d'occuper alors le paysage politique.
03:27 Et donc il est sain qu'il y ait du renouvellement et pour qu'il y ait du renouvellement,
03:30 je pense que les citoyens doivent apprendre aussi à se tempérer et arrêter de considérer
03:33 que la politique est la source de tous les remords, de toutes leurs frustrations,
03:36 où on a évidemment notre part de responsabilité à assumer et à ne pas nier,
03:40 mais cette agressivité, elle ne rend service à personne.
03:43 [Musique]