Fonds Marianne : trois associations détaillent le bon usage de leurs subventions

Public Sénat

Devant la commission d’enquête du Sénat, trois associations qui ont bénéficié du Fonds Marianne en 2021 ont décrit une collaboration productive avec le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR). Résultats à l’appui, les subventions leur ont permis de renforcer leur présence sur les réseaux sociaux pour contrer les discours de haine en ligne. extrait de l'intervention d Abdennour Bidar président de Fraternité générale  Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1   Notre site internet : http://www.publicsenat.fr   Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC    Suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat Twitter : https://twitter.com/publicsenat Instagram : https://instagram.com/publicsenat LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Transcript

00:00 C'est donc, si vous voulez, à cela ou de cela que le Fonds Marianne nous a donné l'opportunité.

00:05 Constituer véritablement une équipe pour être extrêmement présente sur les réseaux sociaux,

00:10 notamment ceux dont je vous parlais tout à l'heure, TikTok et Instagram.

00:15 Une équipe que nous aurions eu le moyen et que nous avons eu le moyen de salarier,

00:21 et lorsque nous l'avons salarié, une équipe que nous avons eu les moyens de former,

00:25 parce qu'il s'agit de former, pas je dirais simplement à l'usage général des réseaux sociaux,

00:30 mais comment est-ce qu'on fait sur les réseaux sociaux pour produire un contre-discours,

00:35 c'est-à-dire un discours qui appelle à se rencontrer plutôt qu'à se haïr.

00:40 Donc le premier rapport outre-financier, bien entendu, du CIPDR,

00:45 a été d'offrir à notre équipe les opportunités d'une formation,

00:50 donc véritablement les jeunes que nous avons recrutés ont pu bénéficier de cette formation au CIPDR

00:57 et de cette alimentation par le CIPDR de toute une information,

01:01 c'est-à-dire que chaque mois l'équipe recevait des documents qui étaient fournis justement par Charlotte Collonge

01:07 sous la forme d'une sorte de newsletter qui était une sorte de décryptage,

01:11 je dirais, de la radicalisation et de tout ce qui tournait, je dirais, comme une nébuleuse

01:16 autour de ce sujet de la radicalisation et de la déradicalisation.

01:20 Voilà donc une formation et puis ensuite une action,

01:24 parce que c'est de ça, je pense, ce que vous voulez entendre concrètement.

01:29 Alors sur Instagram et sur TikTok, tout d'abord,

01:32 alors je parle sous le contrôle de Baptiste Larodetazy qui a suivi ça de plus près que moi,

01:36 mais nous avons fait un véritable bond dans notre capacité à toucher la jeunesse.

01:43 Le public, cette jeunesse justement sur Instagram, c'est 67,5% de notre public qui a entre 12 et 25 ans.

01:55 Sur TikTok c'est 71% entre 18 et 25 ans.

02:01 Nous avons comptabilisé justement en vue de pouvoir fournir un résultat objectif un certain nombre d'interactions.

02:08 Donc sur TikTok, pour moi ces chiffres, pardon, sont un peu abstraits,

02:12 mais je pense qu'ils font foi de l'activité.

02:15 Ces interactions sont de l'ordre de 100 800 avec un nombre de,

02:24 comment on appelle ça Baptiste, si tu peux venir à mon secours, un nombre de clics, de comptes atteints.

02:30 Voilà un certain nombre de comptes atteints qui est particulièrement important.

02:35 Alors c'est pas, oui voilà, j'ai ce nombre de comptes atteints.

02:39 Sur Instagram c'est 7 millions de comptes atteints, un peu plus de 7 millions,

02:44 nous vous avons fourni le chiffre exact.

02:46 Et puis sur TikTok c'est un peu plus de 3,8 millions de comptes atteints.

02:52 [Musique]

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