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Transcription
00:00 -C'est pas moi, je ne suis pas psychiatre, ce sont les psychiatres qui se sont penchés sur votre dossier.
00:06 -Vous savez ce qu'ils ont fait les psychiatres ? Ils n'ont vu que les plaignantes, se sont basés sur les plaintes et ne m'ont jamais vu.
00:12 Vous trouvez ça normal vous ?
00:14 -Une dernière chose si vous le permettez.
00:16 -Simplement je précise que Vincent Van Thiegen est journaliste, il fait son travail de journaliste, il n'est pas là pour défendre telle ou telle thèse.
00:21 Vous vous défendez, c'est normal, c'est votre rôle, il est journaliste, il est là pour dire les faits.
00:26 -Olivier, je vais vous dire une chose.
00:28 Si monsieur était un journaliste qui faisait son travail...
00:32 -Il faisait son travail, Vincent Van Thiegen, c'est le meilleur journaliste.
00:35 -Attendez, non, non, non, moi je vais vous dire une chose.
00:37 -Moi je vous dis c'est comme ça, il est, il est.
00:39 Et si vous venez ici, vous acceptez sa position.
00:42 -Vous dites je le connais depuis 4 ans, ça veut dire que vous mettez en cause son intégrité, son impartialité.
00:46 -Je remets en cause le travail d'impartialité de ce journaliste, effectivement.
00:51 -Et pour quelle raison exactement ?
00:52 -Parce que je vous ai vu à des procès, je vous ai vu dans la salle discuter avec la partie déplaignante
00:58 et transformer et rendre compte de façon biaisée de ce qui se passait dans la salle.
01:02 -Est-ce que vous voulez discuter aussi avec vos avocats ?
01:04 -Bien sûr, discuter.
01:06 -Il a fait son travail, il a discuté avec tout le monde.
01:11 -Non, non, mais attendez.
01:13 -Vous l'accusez, vous le remettez en cause.
01:16 -Je remets en cause une chose.
01:18 -Ça ne repose sur rien là.
01:19 -Non, non, bien sûr que ça repose.
01:20 -C'est vous, mais vous avez lu...
01:22 -Ça repose sur une discussion avec la partie adverse ?
01:23 -Mais non, mais justement que non.
01:25 Regardez la différence entre ce que vous dites et ce que je viens de dire.
01:28 Vous savez, j'ai une formule que je répète souvent dans les milieux médiatiques français,
01:32 "Nul n'est plus sourd que celui qui ne veut en parler."
01:34 -Non, mais j'entends très bien ce que vous êtes en train de faire.
01:35 -Non, vous n'avez pas entendu.
01:36 J'ai dit, non pas qu'il ne discutait pas avec tout le monde,
01:38 mais ce dont il rend compte est biaisé et ne répond pas à la réalité.
01:42 -Parce que ça ne va pas dans votre sens.
01:43 -Non, mais parce que ça ne va pas dans les faits, c'est la réalité écrite.
01:46 -Les faits que je vous cite, vous ne répondez pas à mes questions.
01:49 -Mais ça ne vous fait pas de bon ?
01:50 -Est-ce qu'il y a une question qui est par rapport ?
01:52 -C'est un complot. Vous dénoncez le complot contre vous, Tharik Ramadan.
01:54 -Vous savez, je vais vous dire une chose.
01:55 -C'est la théorie du complot, tout le monde m'en veut, on veut m'abattre.
01:57 -On est pari du gouvernement.
01:58 -Mais vous êtes sourd ou quoi ?
02:00 -Les femmes, les journalistes...
02:01 -Vous êtes vraiment sourd, apparemment.
02:03 Monsieur, je vais vous dire une chose et je vais terminer là-dessus.
02:05 Le procès suisse, qui vient de m'acquitter, a relevé deux mots.
02:10 -Il y a appel.
02:11 -Il y a entre les femmes, cette femme, la plaignante suisse,
02:16 et les plaignantes françaises, collusion et concertation.
02:19 C'est factuel.
02:20 -Une dernière chose.
02:21 -C'est factuel. Attendez, vous m'avez bien entendu.
02:23 -Oui, oui, c'est factuel.
02:24 -Non, c'est pas notre complot.
02:25 -Vous l'avez dit, c'est factuel.
02:27 -Concertation et collusion, c'est dans le dossier suisse.
02:30 Maintenant, vous en faites ce que vous voulez.
02:31 Si vous, vous ne voulez pas.
02:32 Si vous voulez jouer à l'imbécile toute votre vie, en faisant semblant...
02:36 Attendez, en faisant semblant dans ce pays...
02:38 -Mais Tharik Ramadan, vous avez eu le temps de vous expliquer

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