Ousmane Sonko bloqué chez lui _ Les vérités de Dethié Fall à Makcy Sall

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Transcript

00:00 on se montre au fond président du Pas-de-Feu.

00:02 Personne ne peut comprendre que depuis plus de 6, voire 7, 8 mois,

00:08 qu'il soit presque un résident surveillé,

00:11 alors que c'est un patriote, comme un patriote libre,

00:15 qui doit pouvoir soutenir, qui doit pouvoir bénéficier,

00:19 comme tout le monde, de protection,

00:20 et on doit lui permettre à ce que sa famille,

00:24 qui doit faire ses courses et autres,

00:27 ses enfants qui doivent aller à l'école,

00:30 on doit lui permettre cela,

00:32 mais vous avez tous assisté depuis lors

00:35 ce que le président Maxal nous fait subir.

00:38 À chaque fois et à l'approche d'une élection,

00:40 tous les deux vont-ils bénéficier d'une pré-campagne ?

00:45 Et hier encore, dans certains endroits,

00:47 vous avez vu cet éducateur-là faire le caravane sans être inquiété.

00:52 Qu'est-ce qui peut expliquer aujourd'hui

00:54 que le président Ousmane Soukou,

00:57 qui veut éviter Gégenchot et rallier Dakar,

00:59 porte un caravane pour lui empêcher

01:02 et pour l'extirper de sa voiture,

01:04 et l'amener ici à la cité de Kigbo,

01:08 par force, avec les éléments de la FN.

01:13 Une situation intolérable, incompréhensible,

01:16 et je lance un appel au président Maxal.

01:19 Il sache qu'il ne peut pas instaurer la dictature dans ce pays,

01:23 et il le sait, parce qu'il était avec nous en 2011.

01:26 Ce qu'on est en train de vivre,

01:27 certainement c'est une intensité qu'on a vues,

01:30 mais c'est une situation qu'on a connue en 2011,

01:33 et il sait que le peuple était déterminé,

01:36 et il l'est autant aujourd'hui.

01:38 Donc, vouloir museler l'opposition,

01:41 vouloir museler le président Ousmane Soukou,

01:43 c'est peine perdue.

01:45 Il faut qu'il accepte à chaque leader sa popularité,

01:48 qu'il accepte à chaque leader son électorat.

01:51 Ousmane Soukou bénéficie d'une popularité

01:54 que les Sénégalais ont voulu aujourd'hui lui accorder.

01:57 Il n'a qu'à accepter cela et vivre tranquille.

02:00 Nous allons voir une compétition électorale

02:02 qui doit donner la libre participation

02:05 à chaque citoyen qui le désire,

02:07 et in fine, ce sont les peuples,

02:09 ce sont les populations sénégalaises

02:12 qui doivent choisir le dirigeant.

02:14 Et il ne peut pas se soucier à ce peuple-là

02:16 de vouloir, avant même les élections,

02:19 choisir des candidats

02:21 et aujourd'hui, vouloir dans ces circonstances,

02:24 engager une challenge.

02:26 Je pense que quand même,

02:28 il y a lieu à ce qu'ils vécuent.

02:30 En tout cas, nous, il y a eu à ce que nous,

02:32 comme des M24,

02:34 nous restons plus que jamais mobilisés et déterminés.

02:37 On était là-bas tout à l'heure,

02:39 on n'était même pas à 500 mètres d'ici.

02:41 Vous les avez vus, ils nous ont sangés et gazés.

02:44 Mais on est encore là et on peut progresser ici

02:46 parce que pour nous, il faut nécessairement

02:49 que le président de la nation soit libéré.

02:52 Parce que ça, c'est une prise d'otage

02:54 qui n'est pas son rôle.

02:56 Quand on te prend de force et on t'amène

02:58 chez toi et que tu es barricadé

03:00 et même ceux qui veulent te rendre visite

03:02 ne peuvent pas le faire,

03:04 c'est extrêmement grave dans ce pays-là.

03:06 Le président Mathieu n'a pas subi

03:08 tous les autres opposants. On était là,

03:10 ils ne l'ont pas subi, ça fait 19 ans de présence

03:12 qu'ils ont vécu au moins deux alternances.

03:14 Et nous savons comment ça s'est passé.

03:16 Et nous savons en son temps

03:18 comment nos conditions et le pouvoir

03:20 ont pu cohabiter de façon responsable

03:22 et ce qui était un exercice du pouvoir,

03:26 ce qui était le président de la République.

03:29 Nous avons et nous savons

03:31 comment ils ont eu autant de respect

03:33 pour les opposants et comment ils ont eu

03:35 à les ménager pour qu'ils puissent

03:37 exercer le devoir d'opposants.

03:39 C'est pour aujourd'hui, le président Makissal

03:41 ne veut pas faire, mais c'est à nous

03:43 et c'est le cas aujourd'hui

03:45 de nous mobiliser et nous allons

03:47 justement faire face.

03:49 Depuis, il y a tout ce que vous êtes en train

03:51 d'entendre avec l'équipe de la France.

03:53 Oui, bien évidemment.

03:55 Vous avez eu à le faire.

03:57 Mais bien évidemment.

03:59 Donc on a passé quelques jours.

04:01 Et c'est le deuxième jour.

04:03 Tu peux avoir quelques partis, je dis.

04:05 On va voir.

04:07 On va voir.

04:09 On va voir.

04:11 Je vais vous dire que

04:13 vous ne pouvez pas accepter

04:15 la situation que nous vivons

04:17 au Sénégal,

04:19 le président Makissal, qui nous fait

04:21 vivre. Parce que quand même,

04:23 l'opposition a toujours eu du pouvoir.

04:25 Et on a toujours été ensemble

04:27 pour le bien

04:29 de notre démocratie.

04:31 C'est ce qu'il y a ici.

04:33 Vous savez, il y a des gens qui ont fait

04:35 des caravanes, qui ont dit que

04:37 c'était le

04:39 c'était que

04:41 la voie que

04:43 les leaders appellent caravane.

04:45 Pourquoi vouloir

04:47 aujourd'hui mettre ce

04:49 mensonge que tu suis

04:51 opposant

04:53 et le président

04:55 Makissal

04:57 popularité

04:59 parce que

05:01 et

05:03 organiser

05:05 une élection

05:07 transparente

05:09 beaucoup beaucoup

05:11 pour que les faits nous

05:13 d'un autre.

05:15 Dictature le

05:17 Sénégal

05:19 que tu sais

05:21 que

05:23 nous

05:25 Sénégalais

05:27 importants. Organiser

05:29 élection libre et transparente

05:31 beaucoup beaucoup

05:33 de présence. On était là. Ça fait

05:35 19 ans de présence politique

05:37 dans l'opposition

05:39 nous

05:41 et

05:43 dictature

05:45 vous savez

05:47 non pas

05:49 non pas

05:51 non pas

05:53 vous êtes

05:55 FDS

05:57 mais

05:59 depuis presque six mois tous les jours

06:01 est-ce que

06:03 le régime

06:05 mais

06:07 la

06:09 nous

06:11 à

06:13 parce que

06:15 on ne peut pas

06:17 on ne peut pas

06:19 parce que

06:21 Sénégal est un guerrier

06:23 donc

06:25 on ne peut pas

06:27 on était

06:29 avec lui ici en

06:31 deux-mille-neuf.

06:33 situation

06:35 la

06:37 moi

06:39 le président

06:41 ça il le sait.

06:43 nique

06:45 opposition

06:47 Nyongini

06:49 opposition

06:51 opposition

06:53 opposition

06:55 mais

06:57 mais

06:59 sur

07:01 19 ans

07:03 d'accord

07:05 le

07:07 dans l'eau

07:09 parce que

07:11 mon

07:13 président

07:15 mon

07:17 mon

07:19 mon

07:21 c'est ça la vérité

07:23 l'idée

07:25 il y a

07:27 donc

07:29 Sénégalais

07:31 pour aujourd'hui

07:33 en cadre

07:35 non

07:37 ils nous ont gazé

07:39 pour

07:41 détermination

07:43 détermination

07:45 détermination

07:47 détermination

07:49 détermination

07:51 détermination

07:53 détermination

07:55 détermination

07:57 détermination

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