Après « Auto-Confidences », voici « Cannes-Confidences », en partenariat avec La Vallée Village – l’élégance au quotidien -, pour vivre le 76e Festival International du Film. César du meilleur espoir masculin, Bastien Bouillon fait partie des Ten to Watch d’Unifrance. Nous l’avons rencontré.
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Court métrageTranscription
00:00 Entre l'un et l'autre, c'est une histoire fusionnelle.
00:05 Sûrement parce que la mode est un festival de rêves et d'émotions, de réalité et
00:10 d'authenticité dans lequel chacun trouve son meilleur scénario.
00:14 C'est aussi ce que dévoile Khan Confidence.
00:20 Je suis là parce que je suis 10 to Watch Uni France.
00:27 C'est pour ça qu'on s'entretient, me semble-t-il.
00:30 Rencontrer des gens du monde entier, et donc dans mon travail, des comédiennes réalisateurs
00:37 réalisatrices étrangers, avec grand plaisir, mais je n'ai pas d'ambition carriériste
00:44 comme ça pour l'instant.
00:45 En anglais, je me sentirais tourné parce que j'ai de bonnes notions et si j'apprends
00:51 mes lignes.
00:52 Mais pour l'instant, je suis content ici.
00:55 Là, je vais tourner dans le biopic d'Aznavour réalisé par Grand Corps Malade et Medhi
01:00 Idir, par Rahim faisant Aznavour.
01:03 Et puis une adaptation de Monte Cristo avec Pierre Ninet dans le rôle titre.
01:08 Donc, ils sont des machines importantes dont je suis ravi de faire partie.
01:12 C'est des rôles généreux.
01:14 Pour l'un, je fais du piano et du chant.
01:16 Pour l'autre, de l'équitation et de l'escrime.
01:19 Voilà les projets qui arrivent.
01:21 Et puis après, il y a d'autres choses.
01:25 Mes parents étant dans le théâtre, je pense que c'est une espèce d'énergie qu'il
01:30 y avait autour du plateau.
01:32 L'odeur du théâtre, les costumes que je devais vulgariser comme des déguisements
01:38 dans ma tête d'enfant, l'ambiance dans les loges.
01:41 Mais j'ai réfuté l'idée d'être comédien pendant longtemps.
01:44 Je n'ai pas fait un collège théâtre ni un lycée théâtre.
01:47 J'ai passé un bac scientifique.
01:49 Je me souviens de mon premier festival.
01:53 J'ai été invité officieusement par Valérie Donzelli et Jérémy El-Kaïm qui présentaient
01:59 en ouverture de la semaine de la Critique « La guerre est déclarée » dans lequel
02:03 j'avais un petit rôle.
02:04 Mais comme on était devenus amis, ils m'avaient invité à faire partie de l'aventure.
02:09 Et j'étais cette année-là aussi talent Canada ami.
02:15 Tout se mélangeait un peu.
02:18 Mais c'était vraiment très différent d'aujourd'hui, de l'année dernière.
02:23 J'étais venu pour un autre film de Valérie Donzelli.
02:27 Parce que là, c'était vraiment de la débrouille, mon premier canne.
02:31 Je ne savais pas l'après-midi où j'allais dormir le soir.
02:35 C'était un joyeux bordel.
02:37 Mais je me rappelle qu'au départ, je pense que les deux premiers jours, j'avais eu
02:42 envie de partir, de fuir.
02:45 Je vivais ça avec beaucoup de violence.
02:48 Je ne sais pas pourquoi.
02:49 Peut-être justement d'être à côté.
02:51 L'année dernière, après « La nuit du 12 », la projection, je suis parti tout
02:55 de suite.
02:56 Là, je fais vraiment un aller-retour parce que j'ai l'honneur de faire partie de
03:02 « 10 to Watch ».
03:03 Et donc, ça me faisait plaisir d'être avec toute cette délégation de ces comédiens
03:14 et de ces réalisateurs et tristes qui sont mis en avant par UniFrance.
03:18 Merci.
03:29 [Bruit de la machine qui démarre]