Le replay de la 2e journée - Aviron - Championnats d'Europe

  • l’année dernière
Retrouvez le replay de la 2e journée des championnats d'Europe d'aviron à Bled en Slovénie du 28/05/2023.
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00:39 Et c'est parti, voilà c'est parti !
00:45 2000 mètres à parcourir comme hier bien évidemment.
00:48 Bon départ du Goberet, bon c'est important le départ dans
00:52 toutes les courses évidemment, ça permet de bien se placer, de voir
00:56 où on en est et si on arrive à prendre quelques mètres d'avant c'est
01:00 toujours ça, enfin toujours ça de pris, ça permet un petit peu de
01:04 contrôler. Là vous voyez les cadences sur la droite, le nombre de coups
01:08 d'aviron à la minute, dont 42, 40, entre 40 et 44.
01:14 Je vous l'avais expliqué hier, traditionnellement sur une course d'aviron
01:18 on part très très vite avec une cadence très importante et puis quand on
01:22 arrive aux 500 mètres, un petit peu avant, la cadence baisse tranquillement,
01:27 on reste sur une cadence, je ne vais pas dire modérée, mais un petit peu
01:31 plus basse pendant environ 1000 mètres et puis après sur les derniers
01:36 500 mètres, les derniers 400 mètres, les derniers 600 mètres, ça dépend
01:39 exactement, comme on peut, là les cadences réaugmentent pour aller très
01:44 très vite. Et là, Hugo Beret manifestement, hier on avait eu des
01:47 nombreux problèmes avec la perspective pour arriver à bien juger les bateaux.
01:51 Donc là j'ai l'impression que Hugo Beret est en tête.
01:55 Oui, on l'a vu très très serein parce qu'on n'a pas encore passé les 500 mètres,
01:59 mais il regardait un coup à droite, un coup à gauche, histoire de voir un peu
02:03 où il se situait, ou tout du moins ses adversaires se situaient, parce que vous
02:06 le voyez sur cette image, le Français pour l'instant est aux commandes
02:11 de cette première course de la matinée, le passage aux 500 mètres dans
02:15 quelques instants pour confirmer ce très bon départ du Tricolore, qui va
02:20 avoir un demi bateau quasiment d'avance au passage des 500 mètres.
02:24 On est là sur du skif poids léger, c'est un bateau qui n'appartient pas
02:30 au programme olympique. Alors ça fait quand même une différence parce que
02:33 traditionnellement sur ces bateaux, ce qu'on retrouve, sachant qu'il n'y a que
02:38 deux rameurs qui peuvent ramer en poids léger dans les catégories olympiques,
02:41 c'est grosso modo le troisième rameur de chaque nation. Il y a des
02:47 exceptions, et là Hugo Beret en est une, puisque Hugo aurait dû ramer dans le
02:52 deux de couple poids léger avec Ferdinand Ludwig. Le problème de la famille
03:00 Ludwig, c'est qu'ils sont plusieurs, ils ont tous des prénoms qui commencent
03:03 par la lettre F, et je me mélange. Donc il aurait dû ramer avec Ferdinand
03:07 Ludwig, et malheureusement, Ferdinand, comme l'an dernier, avant les
03:14 championnats d'Europe, il a attrapé le Covid et donc il a déclaré forfait il y a
03:21 quelques jours. Hugo aurait pu ne pas ramer, mais Baptiste Savate, qui avait
03:25 été le français qui était engagé initialement dans cette discipline, s'est
03:29 blessé. Donc Hugo, ici présent, a pris sa place et peut ramer sur ces
03:35 championnats d'Europe en tant que... - Et attention à l'italien ! - En solitaire,
03:41 en solo, et l'italien est en train de revenir. - Marc, l'italien est en train
03:44 effectivement de porter son effort, semble-t-il, et on l'a vu très
03:49 nettement sur ce plan parallèle, on voyait la cadence de l'italien qui
03:53 était plus rapide que celle d'Hugo. Alors, on est pour l'instant... on va
03:59 passer la ligne des mille mètres, mais voilà, clairement, c'est fait, l'italien
04:05 a pris les commandes de cette finale avec deux mètres d'avance, semble-t-il, et une
04:12 demi-seconde quasiment d'avance sur Hugo Borey, l'italien, qui est sur un
04:18 rythme, une cadence de coup de rame plus élevée pour l'instant que le français.
04:24 Alors, est-ce que Hugo gère et va accélérer dans les 500 derniers mètres ?
04:31 Mais pour l'instant, l'italien semble creuser l'écart, clairement. - Oui, tout à fait,
04:36 bon, le problème d'Hugo Borey, c'est bon, là, il débarque dans ce bateau, il n'a pas
04:43 de repère, bon, il a remporté très facilement, il n'y a pas très longtemps,
04:47 les championnats de France de ski poids léger à Cazaubon, voilà, et là, il est
04:53 en compétition internationale dans un bateau qui n'est pas le sien, il connaît
04:57 nécessairement ou imparfaitement le profil de course de ses principaux adversaires,
05:01 donc on va dire qu'il va faire sa course en fonction de ses moyens, de ses capacités,
05:07 et puis derrière, on verra. Bon, là, vous avez l'italien qui est en tête,
05:11 ce n'est pas vraiment une surprise puisque c'était un des deux bateaux, et surtout,
05:15 ça correspond à ce que je vous ai expliqué hier, comme quoi il y a une grosse tradition
05:20 de couple poids léger en Italie, hier, Opo et Soares avaient terminé deuxième,
05:26 très régulièrement, les Italiens brillent dans les compétitions internationales
05:30 en deux de couple poids léger, et là, une fois de plus, on est en train de voir
05:36 la démonstration que l'Italie a du réservoir dans cette discipline, et l'Italien,
05:42 Gabriel Soares, qu'on avait vu hier avec Opo, prendre la deuxième place du deux de couple
05:46 poids léger, l'année dernière, au championnat du monde de ski poids léger,
05:49 c'est lui qui s'était imposé, et qui là, peut-être un successeur en la personne,
05:54 c'est Jean-Anil Storé. - Oui, et attention là, parce que l'écart a grandi,
05:58 il a quasiment doublé, on était quasiment à une demi-seconde au 1000 mètres,
06:02 là, on est quasiment à la seconde, et c'est surtout que le Suisse, me semble-t-il,
06:08 c'est ça, c'est le Suisse qui revient sur Hugo, alors est-ce que Hugo va maintenant
06:12 accélérer la cadence ? On va le voir, en tout cas, là, sur ce plan, on a l'impression
06:17 que Hugo est en train de remonter un petit peu, refaire un petit peu son retard
06:22 sur l'italien, et Hugo qui doit certainement être aussi, et bien, en réactivité,
06:29 et en réaction par rapport à la menace que représente le rameur suisse,
06:34 à savoir Sruzzina, Sruzzina qui semblait revouloir inquiéter le français,
06:40 mais Hugo qui est en train d'accélérer là, et Hugo qui est dans les derniers 250 mètres,
06:44 est en train de porter son effort, est en train de revenir,
06:48 il a même pris la première place. Un grand coup de rame sur l'italien,
06:52 et Hugo qui est en train d'accélérer à moins de 250 mètres maintenant de la ligne d'arrivée,
06:58 et le français qui va aller peut-être chercher une médaille dans cette catégorie qu'il découvre.
07:04 Alors là, on a évidemment le plan avec... C'est pas la bonne perspective,
07:12 parce qu'au fond de l'écran, c'est le Suisse, nous ce qui nous intéresse,
07:15 l'italien qui arrive avec son bateau sur la gauche de l'écran,
07:18 mais Hugo, il est toujours aux avant-postes, et Hugo qui va certainement aller couper la ligne.
07:23 Allez c'est bon, encore quelques mètres, quelques dizaines de mètres pour le français,
07:28 qui va aller chercher cette médaille d'or. Voilà, c'est fait.
07:33 Très très belle course de Hugo Beuret, qui a vraiment maîtrisé sa course.
07:40 Il est bien parti, il a laissé l'italien revenir sur lui, faire son effort,
07:46 et dans les 500 derniers mètres, il a accéléré la cadence, Hugo,
07:51 et il est allé s'imposer. Très très belle course, hein Marc ?
07:54 Oui, très belle course, tactique, il a su faire avec ses forces, avec sa manière de ramer, ainsi de suite,
08:01 et donc il remporte un titre tout à fait mérité,
08:04 je vais pas dire un lot de consolation par rapport à son absence dans le 2 de couple poids léger,
08:09 parce que je suis persuadé qu'il aurait préféré ramer en 2 de couple poids léger.
08:13 Ludwig et lui forment un équipage qui a très nettement le potentiel de se qualifier pour les Jeux Olympiques,
08:22 et qui est également un des équipages sur lesquels la France compte
08:27 pour aller chercher une médaille aux Jeux de Paris l'année prochaine.
08:35 Je vais pas dire un mal pour un bien, mais en tout cas c'est un beau rebond on va dire.
08:41 Voilà, faudrait lui poser la question, mais je suis persuadé qu'il aurait nettement préféré disputer le 2 de couple poids léger,
08:49 où les Français, sur ce qu'on a vu hier, avaient des chances de s'imposer,
08:53 parce que les Suisses qu'on a vu hier qui ont gagné, c'est un bateau avec lequel les Français ont souvent été à la bagarre l'année dernière.
09:03 Et nous allons écouter la Marseillaise.
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10:01 Voilà la finale.
10:04 Allez, on va rappeler que la Pologne est à la ligne numéro 1.
10:09 Juste à côté, la ligne numéro 2, ça sera celle de nos tricolores.
10:14 On quitte les Polonais, on va arriver sur nos tricolores,
10:21 les frères Thibault et Guillaume Turlan, Benoît Brunet et Théo Raillet seront donc dans l'embarcation.
10:31 Un bateau qui dispute sa première grande compétition internationale.
10:35 Le plus expérimenté c'est Benoît Brunet, le deuxième en partant de la gauche,
10:39 qui rame depuis pas mal d'années, qui a déjà été médaillé de bronze sur des championnats d'Europe.
10:45 Les favoris, on va le dire comme ça, pour les Britanniques, avec Oliver Wilkes, David Hambler, Matthew Hadridge et Freddy Davidson.
10:56 La quatrième ligne pour les Roumains.
10:58 Oui, j'allais juste dire que les Britanniques, ce sont les champions du monde,
11:02 mais c'est un bateau qui a été renouvelé à 50%.
11:05 On dit qu'il y a deux rameurs sur quatre qui n'étaient pas aux championnats du monde l'année dernière.
11:10 À la cinquième ligne, on va retrouver le bateau des Pays-Bas.
11:15 Les Pays-Bas, troisième au championnat du monde, mais là, ils ont carrément changé tout l'équipage.
11:19 Si les Français doivent aller chercher une médaille aujourd'hui, c'est face à ce bateau qu'ils feront la combattre.
11:26 C'est eux qu'il faudra passer.
11:27 Et enfin, la dernière ligne, la sixième, pour le bateau suisse.
11:32 Le Suisse, qui est un bateau qui avait terminé cinquième au dernier championnat du monde,
11:42 mais là aussi avec une composition qui a été changée à 100%.
11:48 Et c'est parti !
11:54 On vous le rappelle, les Français là-bas, ligne 2, pas tout au fond mais presque.
12:01 Évidemment, au niveau de la réalisation, c'est logique, on va se focaliser sur le bateau roumain et sur le bateau britannique.
12:13 Le bateau français est entraîné par Bastien Tabourrier.
12:18 À la fin de la saison dernière, ce n'est pas un bateau qui était prioritaire pour la Fédération française.
12:25 Le bateau long prioritaire, c'était un cap de couple qui avait terminé huitième au dernier championnat du monde,
12:31 autrement dit dans les clous de la qualification olympique.
12:33 Mais ils se sont retrouvés dans le cas de figure où les frères Valentin et Théophile Onfroy ont voulu revenir en pointe.
12:41 Je vous rappelle, la pointe, c'est quand le rameur tient une rame avec ses deux mains,
12:45 et la coupe, c'est quand il tient une rame dans chaque main.
12:48 Donc les frères Onfroy, qui étaient les leaders du bateau de couple, ont décidé de revenir en pointe.
12:56 Ce qui fait que Benoît Brunet est lui aussi revenu en pointe.
12:59 Il a trouvé un nouveau coéquipier qui est le jeune Théo Rayet.
13:01 Au championnat de France, Rayet et Brunet se sont imposés devant les frères Turlan.
13:07 C'était aujourd'hui les deux meilleurs équipages de pointe qui forment ce 400 barreurs,
13:13 avec donc un objectif, se qualifier pour les Jeux olympiques de cette année, terminés dans les 8 premiers.
13:19 Là, ils sont quand même un petit peu en retard, pour ne pas dire assez nettement en retard.
13:22 C'est eux qui passent en dernier, non ?
13:25 Oui, exactement.
13:26 Un départ, quelque peu, on va dire pour l'instant, prudent.
13:32 En tout cas, là, clairement, il va falloir réagir, ça c'est sûr.
13:41 En plus, là où il faut faire attention, c'est éviter de se retrouver trop dans la vague du bateau qui est devant.
13:45 Si vous avez un écart un petit peu trop important, et là ça commence à être le cas avec les Britanniques,
13:50 les Britanniques font bouger l'eau avec leur rame, et donc vous avez un bassin qui est un petit peu moins calme.
13:56 Ils ont l'habitude, ces jeunes gens, mais voilà.
14:01 On voit quand même sur ce plan que les Britanniques sont en train de se détacher.
14:08 Les Roumains, pour l'instant, sont en deuxième position,
14:11 avec eux aussi un petit avantage sur le bateau néerlandais.
14:16 Mais les Français, même s'ils sont en dernière position, ils sont dans le coup, pour la médaille.
14:22 Ils sont dans les 3 mètres, 3 mètres de longueur à peu près, que les 3e, les Pays-Bas.
14:29 Là, vous voyez, on va remonter petit à petit, les Français, sur le mille du milieu.
14:34 Ils ont déjà repris les Suisses, ça c'est déjà important.
14:38 Ça va, on va dire, continuer de dynamiser en disant, voilà, ça y est, on repart, on prend les repères.
14:47 Voilà, au mille mètres, un bateau d'avance pour les Britanniques quasiment.
14:51 Et là, les Français sont largement dans le coup pour le podium.
14:54 Vous voyez, 3 bateaux qui se tiennent en une seconde pour la deuxième place.
15:00 Vraiment, les Français, là, ont un bon coup à jouer.
15:04 D'autant que les Roumains, on aurait pu les penser plus près des Britanniques.
15:14 Les Britanniques, ils sont devant, on les laisse partir, de toute manière, on n'a pas les moyens de lutter contre eux.
15:19 Deuxième place, là, il y a un bon coup à jouer pour les Français.
15:21 Et même la deuxième ou troisième.
15:23 Oui, parce que là, j'ai l'impression qu'on va attendre le passage au 1500 mètres.
15:29 Parce qu'ils sont quasiment remontés en troisième position, les Français.
15:34 On rappelle sur ces deux aériennes, ils sont sur la gauche de l'écran, le bateau à dominante jaune.
15:40 Jaune, bateau empareur.
15:42 Il y a grosso modo deux grosses marques qui dominent au niveau des fabricants, qui dominent l'avion mondial.
15:48 Les empareurs, on les connaît comme ça, leurs coques jaunes.
15:51 Et les Philippines, qui ont traditionnellement des coques blanches.
15:58 Pour les Britanniques, ça semble bien engagé.
16:04 Oui, il n'y a pas de problème là-dessus. En plus, ils ont gagné la première étape de la Coupe du Monde.
16:09 Bon, là, en revanche, ça fait un sacré écart.
16:13 Les 1500 mètres sont passés.
16:15 Et maintenant, on va se focaliser sur la dernière médaille, qui pour l'instant pourrait revenir aux Français.
16:21 Effectivement, les Français qui sont en train de porter leur effort, ils sont venus à bout des Roumains.
16:30 Maintenant, il va falloir conserver cet avantage.
16:32 Et pourquoi pas, pourquoi pas aller chercher le bateau néerlandais.
16:37 Ça pourrait être dans le domaine du réalisable pour les Français.
16:43 Il y a quand même pas mal d'écarts.
16:45 Mais on voit que la cadence de coup de rame est quand même nettement supérieure.
16:51 Pour les Français, qui pour l'instant ont du mal, malgré tout, à revenir.
16:58 Le but du jeu pour les Français, déjà une troisième place, ce serait un très bon résultat.
17:02 Il ne faut pas se mentir.
17:05 Alors là, la question, c'est attention aux Roumains, parce que ça va se jouer au bord à bord.
17:10 Est-ce que les Français ont gardé suffisamment de force pour l'enlevage ?
17:14 Sur ce plan, on a vraiment l'impression que les Français reviennent à hauteur des néerlandais.
17:21 Ça reste à peu près stable.
17:24 Sur le plan hauteur, on voit vraiment que finalement, les Français doivent se concentrer sur les Roumains,
17:31 contenir le retour des Roumains.
17:34 Et là, on rentre dans les cinquante derniers mètres.
17:40 Ça va être très juste. Ça va passer pour les Français.
17:46 Oui, c'était juste, mais c'est passé.
17:50 Ils ont su maintenir leur effort jusqu'au bout, les Français.
17:55 Et évidemment, on a oublié les vainqueurs, mais les Britanniques s'imposent sans coup férir pour cette course,
18:02 devant les néerlandais et les Français.
18:07 Dernier bateau français de la journée.
18:10 Emma Lunati et Margot Baillel, deux de couple poids léger-femme.
18:14 On va les retrouver à la ligne numéro un.
18:20 Et les voici, Emma et Margot.
18:23 À leur côté, donc, sur la deuxième ligne, on va retrouver, enfin, à la deuxième ligne, plus exactement, le bateau.
18:36 Sur leur gauche, elles auront à surveiller le duo néerlandais.
18:42 Bruce De Jong et Lala Yousifu.
18:46 Cinquième ligne pour l'Irlande.
18:59 Et enfin, sixième ligne, à la ligne numéro six, plus exactement, l'équipe allemande.
19:08 Les Françaises, le 400 barreurs tout à l'heure, étaient chercher une médaille de bronze pas nécessairement programmée.
19:19 Là, pour les Françaises, ce sera beaucoup plus dur.
19:22 Les deux jeunes femmes, entraînées par Camille Riebe, se retrouvent quand même, bon, déjà, sur la ligne extérieure.
19:28 Donc, autrement dit, un des deux moins bons bateaux de cette finale, sur le papier.
19:33 Et surtout, on retrouve là les trois bateaux qui ont été, qui ont terminé aux trois premières places l'année dernière au championnat du monde.
19:39 Les Roumains, les Roumaines, les néerlandaises et les irlandaises, avec dedans Sanita Pusperé,
19:47 qui est une rameuse d'origine lettonne, naturalisée irlandaise,
19:53 et qui a été championne du monde de skiff dans un passé pas si lointain.
19:58 Emma Lunati, l'an dernier, a été alignée en skiff. Elle a terminé neuvième au championnat du monde.
20:11 Elle a remporté très, très nettement le skiff des championnats de France, avec dix secondes d'avance sur Margot Bayel.
20:19 Et la Fédération française a décidé quand même de non pas la reconduire en skiff,
20:24 mais elle se dit, bon, il y a probablement peut-être un bon coup à jouer en double.
20:30 Et donc là, c'est pourquoi ils ont décidé de mettre ensemble ces deux jeunes femmes,
20:35 Emma Lunati et Margot Bayel, et on va voir ce qu'elles réalisent aujourd'hui.
20:40 Un podium, ça paraît inespéré.
20:43 Après, il faut se rapprocher le plus possible de la troisième place, que ce soit en place ou en temps, en classement ou en temps.
20:52 La Française a été passée par l'air pêchage, vous avez été légèrement dominée par les Irlandaises.
21:03 Et là, elles sont à peu près en 3/4e position.
21:07 C'est ce que j'allais dire. Pour l'instant, ce n'est pas trop, trop mal.
21:10 On avait un autre plan tout à l'heure du drone qui était dans l'axe des bateaux.
21:15 Et on avait un plan qui est, alors je ne sais pas si on va le revoir, qui était assez significatif.
21:19 C'est à dire qu'on avait la partie gauche de l'écran, la partie droite de l'écran, très, très plate, très calme.
21:25 Alors que du côté des Français, c'était beaucoup plus ondulé.
21:29 Et on a vu juste avant le départ le plan de caméra sur le drapeau qui symbolisait la force du vent.
21:36 Je ne sais pas si on aura de nouveau cette image de drone et si à l'instant où on nous la proposera,
21:42 les conditions seront les mêmes. Mais en tout cas, clairement, on voyait qu'il y avait une différence sur le plan d'eau.
21:48 Voilà les Tuaniennes qui partent vite.
21:53 Donc la question pour elles, c'est est-ce qu'elles tiendront le rythme et la cadence ?
22:00 Quand on a un bateau comme les Britanniques dans certaines autres embarcations qui partent à fond,
22:06 on sait bon, allez, ils ou elles tiendront la cadence sinon jusqu'au bout, il faudra vraiment se battre pour aller chercher.
22:13 Là, avec les Lituaniennes, équipage un petit peu plus expérimenté,
22:17 c'est pas certain qu'elles tiennent très longtemps.
22:23 Et là, on voit les Roumaines qui sont en train de se rapprocher.
22:27 Les Françaises quatrièmes, conséquents pour le podium.
22:33 Donc c'est ce que je disais, la quatrième place est le plus près possible de la troisième.
22:40 S'il y a des vances irlandaises qui les avaient devancées lors des repêchages, ce sera déjà bien.
22:52 C'est pas les Roumaines qui vont craquer, c'est pas les Irlandaises qui vont craquer.
22:57 Les Lituaniennes ont quand même une avance qui est plus que conséquente.
23:01 Donc je crois que les Françaises peuvent dire adieu au podium.
23:05 Maintenant, le but du jeu, c'est d'essayer de réduire cet écart au maximum, ce qui ne sera pas facile.
23:11 Et surtout de garder les Irlandaises à bonne portée derrière.
23:15 C'est pas nécessairement gagné ça.
23:17 Et je le redis, là aussi, c'est un bateau neuf, jeune.
23:27 Il faut jouer la carte de la qualification olympique et c'est effectivement ça,
23:35 un des bateaux sur lesquels la Direction Technique Nationale compte pour aller chercher un ticket pour les Jeux Olympiques dès cet été.
23:44 Il y a cinq bateaux sur lesquels on peut raisonnablement compter dans cette optique.
23:49 Il y a le deux de couple des champions du monde et olympique, Hugo Boucheron et Mathieu Androdias,
23:55 qui, je vous le rappelle, ont fait 3e de la finale B ce matin,
24:00 sachant que Mathieu Androdias était malade il y a deux semaines au début du stage terminal,
24:05 alors que les Lituaniennes sont toujours devant.
24:08 Je reviens à ce que je vous disais, Boucheron et Androdias qui ont fait 3e de la finale B,
24:14 mais ce n'est pas leur niveau, soyons certains. On peut en être certains.
24:18 Il y a le deux de couple poids léger de Claire Beauvais et Laura Tarantola, 3e hier.
24:22 Il y a le deux de couple poids léger hommes du Goberet et de Ferdinand Ludwig.
24:29 Il y a ensuite derrière le 400 barreurs hommes qu'on a vu tout à l'heure aller chercher la 3e place.
24:35 Et puis il y a ce bateau là, ce double d'Edma Lunati et Margaux Bayel.
24:39 Après, derrière, pour les qualifications pour les Jeux, vu l'effectif de cette année, ça paraît un petit peu difficile.
24:46 Les Lituaniennes qui passent toujours en tête à 500 mètres de la ligne d'arrivée.
24:54 Les Roumaines qui, on va le voir maintenant, on va le savoir dans quelques instants, vont tenter d'accélérer la cadence, j'imagine.
25:03 C'est ce qu'on attend d'elles, en tout cas. Là, l'écart est quand même assez important.
25:08 J'ai l'impression qu'elles reviennent.
25:10 Elles reviennent petit à petit. Les Néerlandaises resteront à la 3e place, c'est certain.
25:15 Les Roumaines qui sont en train d'accélérer la cadence.
25:20 Et regardez, on jette un petit coup d'œil sur la droite pour voir où en est le bateau lituanien.
25:27 On commence à apercevoir. On va rentrer dans les derniers 250 m.
25:34 Là, les Roumaines vont plus vite. Est-ce qu'elles arriveront à remonter ce handicap sur les 250 derniers mètres ?
25:41 Les Lituaniennes, elles auront fait une superbe finale parce qu'elles ont pris les commandes très tôt,
25:50 dès le coup de sifflet, dès la sirène plus exactement.
25:55 Et ensuite, elles ont résisté, résisté. Mais vont-elles tenir ?
26:01 C'est bien là toute l'interrogation parce que regardez, les Roumaines sont vraiment là sur un autre rythme.
26:07 Beaucoup plus vite.
26:09 C'est quasiment fait. Allez, faut tenir encore 50 m.
26:14 Les Lituaniennes sont en train de payer leurs efforts du début. Qu'est-ce que ça va donner ?
26:19 Ça va être très très chaud. Les Roumaines sur le fil, sur le fil, sur le fil. Oui, oui.
26:25 Oh là là là là là là là là, ça a été très très chaud pour les Roumaines.
26:31 Mais c'est passé. Les Hollandaises terminent 3e et donc les Françaises 4e.
26:37 Les Lituaniennes qui doivent être déçues je pense parce qu'elles pensaient aller au bout de leur effort.
26:48 Il s'en est fallu des deux derniers mètres.
26:52 C'est sur les deux derniers mètres que la décision s'est faite pour les Roumaines qui ont réussi à...
26:58 Oui, vous voyez, tête basse, on cherche à reprendre son souffle.
27:03 Mais on sent quand même qu'il y a beaucoup beaucoup de déception.
27:07 C'est une course pleine quand même. Il ne faut pas oublier quand même l'équipage Roumain.
27:14 C'est des filles solides, expérimentées, championnes du monde, championnes d'Europe l'année dernière.
27:19 Bon là, elles conservent leur titre sans trop de difficultés.
27:24 Voilà, elles n'ont pas été battues par n'importe qui les Lituaniennes.
27:28 Elles ont fait une course pleine.
27:32 Avec tout ça, je n'ai pas regardé la place des Françaises.
27:34 Elles sont 4. Elles sont 4, c'est bien. Parfait.
27:37 Enfin parfait, une 3e place aurait été mieux.
27:40 Comme je l'expliquais tout à l'heure, ce n'était pas ce qui leur était promis sur le papier.
27:45 Elles ont réussi à devancer les Irlandaises qui avaient terminé devant elles lors du repêchage.
27:53 C'est un bateau qui s'améliore.
27:55 Mais l'écart avec le podium est quand même relativement important.
28:00 La place, elle est bien. 4e, c'est à peu près ce qu'elles pouvaient espérer.
28:05 Un petit peu loin quand même du podium.
28:08 [Musique]
28:36 [Applaudissements]

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