• l’année dernière
Le psychiatre, Pierre Sidon, réagissant après la mort d'une infirmière, poignardée au CHU de Reims, dans Soir Info : «Il a énoncé des mobiles très clairs qui étaient anciens, et avec des antécédents de passage à l'acte du même type [...] La psychiatrie a été dépouillée et a accepté de se dessaisir d'une partie de ses capacités». 

Category

🗞
News
Transcription
00:00 - Cet acte, c'est une folie meurtrière aveugle, c'est ça qui semble se dessiner ?
00:03 - Elle n'est pas aveugle, puisqu'il a énoncé des mobiles très clairs qui étaient anciens
00:10 du reste et avec des antécédents de passage à l'acte du même type.
00:13 Donc on peut difficilement soutenir qu'il n'y avait pas un mobile dans cette affaire-là,
00:21 une préméditation même.
00:23 Et quand vous dites que les patients n'ont pas leur place en prison, c'est vrai pour
00:29 certains, ce n'est pas vrai pour d'autres.
00:31 - Oui, je parle d'une partie d'entre eux, ceux qui ont des vrais troubles psychiatriques-psychotiques.
00:35 - Oui, mais à ce moment-là, il faudrait que la psychiatrie soit un petit peu plus
00:39 capable d'accueillir ces personnes.
00:42 Elle a été dépouillée et elle-même a accepté de se dessaisir depuis des décennies
00:48 d'une partie de ses capacités au conflit de l'idéal de pouvoir prendre les gens en
00:53 charge en ambulatoire, ce qui dans un cas comme ça n'était peut-être pas raisonnable.
00:57 [Musique]
01:00 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

Recommandations