Geoffrey Blancaneaux est en passe de réitérer sa performance de l'année dernière. En 2022, pour sa sixième participation aux qualifications de Roland-Garros, le Français avait pour la première fois réussi à s'en extirper en réalisant trois très beaux matchs avant de s'incliner d'entrée dans le tableau final. Pour le moment, le moral est au beau fixe pour le Tricolore. En confiance après sa finale au Challenger de Tunis la semaine dernière, le 161e joueur mondial a continué sur sa lancée en dominant le Turque Cem Ilkel au 1er tour. Ce mercredi, il a enchaîné en imposant son rythme à Riccardo Bonadio, 164e joueur mondial. Dépassé par les variations de Français, l'Italien au revers à une main a été battu 6-3, 6-2. Brillant sur l'ocre parisien, le joueur de 24 ans n'est plus qu'à une victoire du tableau. Pour décrocher le graal, il devra scalper l'Américain Emilio Nava, 21 ans, au 3e tour...
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00:00 On dit souvent que le tennis est un sport individuel, alors qu'il n'est jamais plus
00:06 beau que quand il est collectif.
00:08 BNP Paribas, fidèle au tennis de demain depuis 50 ans.
00:13 Bonjour frère, solide 6-3, 6-2, 6-2, 6-3, je ne sais plus.
00:18 6-3, 6-2 effectivement c'est un match plutôt solide on va dire qu'avec une ambiance électrisante
00:23 sur ce court 14 qui est vraiment incroyable pour moi, je ne vis que des émotions sur
00:25 ce terrain.
00:26 Une grosse performance de ma part, un gros match encore et puis voilà c'est une bonne
00:31 chose de faite, passer le deuxième tour c'est toujours le plus dur entre guillemets et pour
00:34 moi maintenant il reste encore un match pour faire calmer la dernière et se qualifier.
00:37 Ça veut dire que la mayonnaise avec le frangin comme coach est en train de bien prendre là ?
00:42 Effectivement, on va dire que voilà les résultats commencent à payer, le travail commence à
00:46 payer, il y a beaucoup beaucoup de travail qui a été fait en pré-saison et même au
00:49 début de saison et puis encore plus avec mon frère depuis qu'il est arrivé dans le
00:51 projet et c'est super, on va dire qu'on récolte un peu les fruits qu'on a cultivés
00:56 et puis maintenant on profite, on profite.
00:58 Raconte-nous quand même cette histoire avec le frangin, comment ça s'est fait, d'où
01:02 part l'idée ? Raconte-nous.
01:03 C'est une idée de longue date, on a grandi ensemble, on fait même passion le tennis,
01:09 lui il a eu un parcours différent, il est parti aux Etats-Unis faire sa scolarité
01:12 et en même temps jouer au tennis et voilà il a fait 7 ans là-bas, il a fini ses études
01:16 et quand il a fini on s'est appelé, on a mis au clair les choses, on a essayé de trouver
01:20 une voix chacun qui nous convenait et puis voilà finalement c'était que lui soit coach
01:23 et que moi je sois le joueur et que j'écoute et qu'on progresse ensemble, on vise cette
01:27 carrière ensemble.
01:28 Souvent dans une famille, entre frangins, c'est pas forcément l'entente cordiale.
01:32 Oui effectivement mais là voilà, nous on a trouvé le bon équilibre je pense, on a
01:35 deux cultures différentes, il y a plus les cultures américaines, moins plus européennes
01:38 et voilà ça fait un bon petit mélange et on voit sur le terrain que là le chimie
01:42 marche bien.
01:43 Bon, sur l'Hongaros, il reste une marche.
01:44 On dit souvent que c'est la plus difficile à franchir.
01:47 Oui effectivement, c'est ça où on peut se tétaniser, on peut commencer à visualiser
01:51 un peu le grand tableau et c'est pour moi, j'ai réussi à faire une dernière cette
01:54 étape là et à y passer donc voilà je connais l'ambiance, je connais ce que je dois faire,
01:59 ce que je dois produire pour y arriver et j'ai juste une chose, c'est d'y être, hâte
02:02 d'y être.
02:03 Donc vous connaissez votre adversaire, vous jouez quand ?
02:05 Je joue vendredi, je ne connais pas comme adversaire, j'étais sur le terrain pendant
02:08 que mes adversaires jouaient.
02:09 Je le découvrirai tranquillement demain ou vendredi matin quand on prépare la match.
02:12 Cette journée de repos, ça va faire du bien physiquement ou en espérant pas trop cogiter
02:16 ? Non, ça fait toujours du bien, la dernière
02:18 fois c'était la même chose, j'avais fait un gros match le mercredi soir et j'avais
02:20 une journée de repos le jeudi.
02:21 Voilà, on va rester pareil, ça ne va rien changer, c'est toujours un tournoi de tennis,
02:24 il n'est pas fini.
02:25 Et voilà, maintenant place à la récup, place à plein de choses.
02:28 Merci.
02:29 Merci.
02:29 Merci.
02:30 Merci.
02:31 [Bruit de moteur]