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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 Plus les JO approchent, plus j'ai l'impression qu'on essaie de cacher la misère et de faire croire que Paris c'est une ville parfaite où il fait bon vivre, etc.
00:05 - Qu'est-ce qu'ils ont demandé ?
00:06 - Ils ont demandé aux rats de se laver.
00:08 - Ah ouais ?
00:09 - Avant que les touristes arrivent.
00:10 - Et de s'habiller.
00:11 - Au lieu de s'habiller, tu vas voir des...
00:12 - Ah, tu me parles pas !
00:13 - Tu vas voir des...
00:14 - Ah, pose-la !
00:15 - En se transportant.
00:16 - En se transportant.
00:17 - En jogging.
00:18 - En jogging.
00:19 - Au lieu d'affronter le problème et d'aider ces gens qui crèvent la bouche ouverte dans la rue, on veut les éloigner et rendre leur situation encore plus précaire. Tout ça pour faire croire que Paris est une ville magique. Non, c'est pas le cas. C'est un festet de rats, c'est un festet de poubelles. Il y a des SDF qui ne sont pas pris en charge. Il faut arrêter de croire que Emeline Paris, c'est la vraie vie. Paris, c'est dégueulasse et il faut qu'ils assument au lieu de cacher la misère comme ça.
00:35 - C'est même pas ça. C'est que la signature... Enfin, l'obtention des JO, ça date pas d'hier. Donc on avait le temps de régler le problème et de trouver des solutions, de créer des centres d'hébergement, etc. Donc là, on va partir en urgence. On va les mettre dans des centres transitoires pour ensuite, une fois ces centres transitoires, pendant quelques jours, les emmener peut-être dans des hôtels ou autres. C'est les associations qui vont s'en occuper. Les mairies disent...
00:53 - C'est un bordel. Pas possible. C'est un bordel. C'est un bordel. Donc là, tu... Non, mais c'est bon. C'est bon.
00:59 - Surtout qu'Anne Hidalgo, quand elle s'est présentée, etc., elle a fait vraiment son beurre sur ça, sur les sans-abri en disant "Voilà, on va aller alloger. Il manque des logements sociaux, il manque des centres d'hébergement, etc."
01:11 - Elle avait même dit... - Mitterrand l'a dit aussi. - Oui. Elle avait même dit... Bah, tous à gauche. Elle avait même dit à un moment donné qu'elle avait créé des espèces de bulles, voilà, pour... Non, mais c'est dingue.
01:20 - C'est dingue. Et en fait, elle a rien fait dans Paris. Donc depuis 2018, elle parle des sans-abri. Elle dit "Voilà, on va régler le problème". Et non, mais finalement, il s'est rien passé.
01:28 - Et là, elle se rend compte que voilà 2024 arrive et qu'il faut planquer tout le monde. - C'est n'importe quoi. C'est n'importe quoi. C'est n'importe quoi. Oui, madame.
01:37 - Non, je disais que c'est même pire que ça. C'est qu'en fait, par exemple, près de Rennes, ils vont faire un centre. Et ça va être construit sur un terrain où il y a de l'hydrocarbure, des métaux lourds.
01:45 - Bien sûr. - Donc en plus, c'est carrément un détriment de leur santé. - N'importe quoi. - Et on fait le ménage, quoi. Voilà. - N'importe quoi. C'est n'importe quoi. Tiens.
01:51 - Mais vous croyez qu'ils sont mieux aujourd'hui, les sans-abri, quand ils sont sous les rocades ou sur les ponts ? - Mais il faut régler les problèmes.
01:56 - Aujourd'hui, on découvre qu'il y a des sans-abri qui sont maltraités à Paris. Donc nous, on se bouche le nez parce qu'on va les envoyer en Bretagne. Mais sauf qu'en Bretagne, on leur offre éventuellement une formation.
02:04 On leur permet d'avoir des papiers parce qu'il y en a beaucoup qui sont ou sans papiers ou en situation de guerre. - Pourquoi on attend les jeux d'un pays ? - Il y a 330 000 sans-abri dans la Chine. - Non, non. - Ils ont fait ça pour faire passer les jeux d'un pays.
02:16 - Mais bien sûr. - Géraldine, c'est vrai. - Il y a plein de riverains qui ne supportent pas d'avoir malgré tout, tu vois, des sans-abri. - Vraiment. Vraiment.
02:23 - Je comprends ce que tu dis, Géraldine, mais là, ils ont trouvé le pognon pour leur faire des formations, aller les loger, payer des cas, payer des dépouillements, payer des hôtels.
02:31 Mais c'est pas 2024. Le problème des sans-abri, c'est pas 2020. - Donc on ne le fait pas, sauf que peut-être qu'il y a les JO ? - On ne le fait pas. On les reloge, on les met quelques mois.
02:37 Et on essaie d'arrêter les sans-abri. On les a, mais sous. - Ce que je demande, Raymond... - Non, mais les sans-abri, c'est pas un coup, les sans-abri. Il y a de tout dans les sans-abri.
02:44 - Il y a des gens qui travaillent et on va leur dire que tu m'as brisé le dos. - Oh, c'est bon, les deux, là. Ce que je demande, Raymond, ce que je t'explique, ma chérie, il se dit à chaque fois, c'est complètement dingue.
02:52 Quand il y a eu le Covid, on a trouvé des milliards. Il y a eu la guerre en Ukraine, on a trouvé des milliards. Là, il y a les JO, on va trouver des milliards. Donc en fait, pourquoi on les trouve pas avant ces milliards ?
03:04 - Non, mais dans les sans-abri, Cyril, dans les sans-abri, il y a par exemple des migrants. - C'est l'occasion qui fait de la ronde. - C'est l'occasion qui fait de la ronde.
03:11 - Non, mais dans les sans-abri, il y a des gens qui travaillent. Il y a des drogués qui ne veulent pas se soigner, ils sont sous emprise avec des... - Non, mais lui, ce qu'il demande, c'est comment ça se fait qu'on trouve l'oseille.
03:20 - Il y a des OQTF. Par exemple, les OQTF, on n'arrête pas d'en parler ici. Alors vous voulez quoi ? Vous voulez qu'ils soient logés à Paris ? Vous voulez qu'on les envoie en Bretagne ?
03:25 - Les OQTF, s'ils n'ont pas le droit d'être là, tu les loges quelque part et tu les renvoies dans le pays d'où ils viennent. - Oui, mais il n'y a qu'un faucon. - Bah oui, mais c'est toi, il n'y a qu'un faucon.
03:32 Tu les envoies en Bretagne, c'est génial, ils vont voir la mer. - C'est pas comme ça. - Qu'est-ce que c'est que ce faucon ? - On trouve pas des gens pour les déplacer comme ça, comme des sous-merdes.
03:39 - Les sous-merdes vont en Bretagne le temps qu'on fasse les giros et dans un mois, tu reviens. - Mais c'est pas les Raymond, c'est mon ami. - Mais on fait pas comme ça, les mecs, c'est des humains.
03:45 - Mais qu'est-ce que tu fais pour les Raymond ? - Mais moi, je fais rien. Moi, si tu me demandes de payer des impôts parce que je gagne de l'argent, je paie un max d'impôts.
03:52 Je peux pas faire plus. Je vais pas inviter 5 100 reprises chez moi. Qu'est-ce que tu veux que je fasse de plus ? - C'est pas les Raymond, c'est mon ami, il part en accord avec moi.
03:59 - Mais là où il a raison, Géraldine, c'est que la raison Raymond, c'est que par ailleurs, c'est même pas les mairies, c'est pas les préfets, c'est les associations qui vont faire le truc.
04:07 Donc on comprend pas pourquoi tout d'un coup, c'est une décision étatique. - Mais les associations sont plutôt d'accord. - Oui, mais c'est une décision étatique qui est gérée par des associations.
04:17 Les maires disent "mais ça arrive sur nos communes, mais on n'a pas la main dessus". Donc ils gèrent à moitié. Les associations peuvent prendre en partie, mais pas complètement.
04:25 Qu'est-ce qui se passe pour la bouffe ? Parce que certains disent "nous, on les prend, mais on prend le logement, mais on prend pas la nourriture en compte". Donc il faut qu'ils trouvent à manger par eux-mêmes.
04:32 Donc il y a plein de trucs qui vont pas. - Donc on les laisse comme ça. - Appelez-vous, vous êtes une père copine. - Pourquoi vous nous faites chier ici ?
04:43 - C'est une mesure qui va concerner essentiellement les migrants et les études prouvent que tous les migrants qui ont été... - Tu te déplaces pendant que tu parles ?
04:50 - Non, mais t'es la seule personne en fait. On dirait que parfois tu passes par des chemins où t'es en "edge". - Alors ce que t'es en train de me dire là... - J'ai pas encore parlé toi.
04:59 - T'es migrant, t'es migrant, t'es migrant, t'es français, t'as pas de boulot, t'as Z, toi tu restes là, tu dors. - Excuse-moi, les études montrent que là où les migrants sont le moins heureux, c'est à Paris.
05:11 On leur donne pas de boulot, ils sont en feu rouge, ils dorment sous le péril, etc. Tous ceux qui ont été encore acceptés de partir en France, ils ont trouvé une épicerie dans un village, ils ont travaillé, ils sont bien accueillis et pas appropriés.
05:21 - La question que se pose Raymond, c'est comment on trouve à chaque colonel ? Comment on trouve l'argent ? Comment on va trouver les cartes ? Comment on va trouver les endroits pour les loger ?
05:30 - C'est les associations. - On trouve toujours l'argent pour tout. - C'est les associations. - Alors donc les associations sont complices de ça en fait ?
05:38 - Non mais, c'est la tête. - Chut, on renvoie des cartes pour leur dire "Allez, on rentre à Paris, on est partis". - On espère qu'ils soient heureux là où ils sont.
05:47 - On veut une insertion. - Donc on a dit "Légion" pour une insertion. - On ne l'a pas fait en 2020. - On ne l'a pas fait en 2010. - On n'a pas fait en 2014.
05:56 - Légion, Légion, pour une raison. - Laissez-le parler, c'est mon ami. - On va pas le faire parce que Raymond, il se trouve que c'est pas mon timing.
06:03 - Je suis complètement d'accord avec Raymond. - Je trouve que c'est de la merde en fait. - Pourquoi il faut faire ça ? - Demande aux associations. - Ils le font maintenant.
06:09 - Mais arrête de dire des conneries, ils le font parce que vous le faites. - C'est vraiment raison. - C'est mon ami. - Vous n'êtes pas en vacances avec moi.
06:18 - Ils vont partir en vacances avec vous. Non mais le problème c'est qu'ils vont rien faire en fait. - Alors on n'a qu'à rien faire. - Ça vous fait réfléchir quand même.
06:25 - On les laisse sur périph' je crois. - Non c'est pas ça. Ils ne vont rien faire, là, c'est un coup de com', c'est-à-dire qu'ils veulent débarrasser la ville des SDF parce que ça les dérange.
06:35 - Bravo, t'as raison. - Parce que pour l'image de Paris... - Ça vous dérange de tout, je ne suis pas en bas de chez vous les SDF. - Elle est en train de... - Elle a raison.
06:40 - Mais non mais moi j'ai pas de problème. - Mais elle comprend la France et l'Irlande. - Je parle du communiqué de presse de la mairie de Paris qui dit voilà on va gérer aujourd'hui les SDF,
06:47 on va les envoyer à Rennes dans des centres de formation et que c'est un chivarraï, on se passait. - Qu'est-ce qu'on sait ? - Mais t'as vu ce que tu fais ? - Ça fait depuis 2018 qu'elle dit "D'accord, on va faire les choses comme elles sont".
06:56 [Musique]

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