Interview cinéma d'une émission produite par CANAL+ autour du 76e Festival de Cannes 2023
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00:00 - Mr. De Niro, vous êtes venu ici plusieurs fois au Cannes Film Festival.
00:06 Sur un niveau de 1 à 10, combien vous vous sentez à la maison à Cannes ?
00:12 - Je me sens très bien à la maison à Cannes. J'aime venir ici.
00:17 C'est toujours un bon moment.
00:19 - Est-ce que Robert De Niro, en tant que spectateur, est plus un cinéphile ou un cinéphage ?
00:25 - Un cinéphage ?
00:27 - Un cinéphage, c'est quelqu'un qui mange les films.
00:30 - Je serais un cinéphile, si c'est le cas. Je souhaiterais pouvoir être un cinéphage.
00:36 - Cinéphage ?
00:37 - Non, je me sens toujours mal de ne pas pouvoir voir tant de films que j'aimerais voir,
00:45 mais je n'en ai pas eu le temps.
00:47 - "Killers of the Flower Moon" est votre 10e collaboration avec Martin Scorsese.
00:52 C'est une histoire artistique longue, et ce n'est pas si commun dans la histoire du film.
00:58 Pouvez-vous nous parler de votre lien spécial avec Martin Scorsese ?
01:02 - J'ai juste été très heureux de faire tous ces films ensemble,
01:08 et d'avoir eu de grandes expériences.
01:11 Martin n'a pas beaucoup de temps, comme il le dit.
01:16 En tant que directeur, il met quelques années dans le film qu'il fait.
01:23 Ce n'est pas comme être un acteur, où vous pouvez faire plus de films.
01:27 Vous n'avez pas la responsabilité de directer, d'éditer, de mettre tout ça,
01:32 de venir avec le résultat final. Ça prend beaucoup de temps.
01:36 - Vous avez dit, je vous le cite,
01:38 "Je pense que chaque acteur se rend en contact avec ses personnages."
01:42 De quelle façon a-t-il fait de vous faire grandir ?
01:45 - Je ne sais pas si ça m'a fait grandir,
01:47 ça m'a fait comprendre des choses, même si je ne les comprends pas.
01:51 Ça m'a fait connaître des comportements complexes et contradictoires,
01:59 et plus j'ai de vie, plus je vois des choses folles que les gens font.
02:05 - Leonardo a commencé avec ce film, "This Boy's Life",
02:09 et vous avez joué son père, qui était son oncle.
02:13 Vous diriez que les liens familiales se développent ?
02:16 - Oui, il y a un...
02:18 Il y a un...
02:20 - Vous saviez immédiatement qu'il allait avoir un grand futur en tant qu'acteur ?
02:29 - Non, quand je l'ai vu...
02:32 On a fait une rédaction de "This Boy's Life"
02:35 avec Michael Caine-Jones, le directeur, et Léo.
02:39 Léo avait fait une autre rédaction,
02:41 et je me souviens de l'autre qui avait lu Léo dans le film.
02:45 Et j'ai dit à Art, "Cette fille est intéressante, pour ce qu'elle a de vrai."
02:52 Et ils ont regardé plus prudemment, et ils ont pensé qu'ils allaient avec lui.
02:58 - Vous avez aimé être président de la jurée,
03:00 et je sais que vous aimeriez le faire encore et encore,
03:03 mais vous avez dit que vous n'étiez pas sûr de combien de temps vous devriez attendre.
03:07 - Je ne sais pas. J'aimerais le faire.
03:10 J'ai eu un très bon temps.
03:12 - Vous voulez avoir la réponse avant de partir, Cane ?
03:15 - Peut-être, je ne sais pas.
03:17 Je ne sais pas.
03:19 - Quand vous étiez président de la jurée,
03:21 le cinéma français a été élevé deux fois,
03:24 "Best Actor" pour Jean Dujardin,
03:27 et "Best Jurist Prize" pour Mae Wens, "Police".
03:31 Avez-vous un appel particulier au cinéma français ?
03:34 - Bien sûr que oui.
03:36 Pas récemment, je n'ai pas vu de cinéma français,
03:40 mais quand j'étais plus jeune,
03:42 "La Nouvelle Vague",
03:44 on voyait des films par Godard,
03:47 et les autres films français,
03:52 François Truffaut,
03:54 et Jacques Demy.
03:57 C'est tout ce que je peux dire.
03:59 - Merci beaucoup.
04:02 !