La journaliste, Karima Brikh, suite au meurtre d'une infirmière, au CHU de Reims, dans Soir Info : «On comprend que le suspect a des antécédents psychiatriques, donc la responsabilité doit être autour [...] Qu'est ce qu'on dit aux proches de cette femme ?».
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00:00 On comprend que le suspect a des problèmes, des antécédents psychiatriques.
00:04 Donc la responsabilité à un moment donné, ça doit être autour.
00:07 Les gens, quand on parle par exemple de cette réponse judiciaire...
00:10 - Il était connu pour être dangereux, on va le voir dans une seconde.
00:12 - Exactement. Donc moi ce qui me secoue dans cette histoire,
00:16 je me dis attendez, on le connaît, on parle d'agression de quatre personnes,
00:20 qu'est-ce qu'il aurait fallu pour qu'on agisse plus vite?
00:22 Qu'il ait déjà tué quelqu'un?
00:24 Écoutez, ça a pris cinq ans, on parle d'une enquête pendant cinq ans,
00:27 on ne sait pas trop ce qui se passe, finalement il est un peu dans la nature.
00:30 Et donc, constitue manifestement une menace pour la sécurité, pour la vie des gens.
00:35 Et qu'est-ce qu'on va dire à cette femme?
00:37 Qu'est-ce qu'on va dire en fait aux proches de cette femme qui est décédée,
00:40 de cette infirmière de 37 ans?
00:41 - On va dire quoi à la famille?
00:42 - On pose des bougies, on met des fleurs et ça se répète dans des dizaines de cas par an.
00:47 - Et on ne dit plus jamais ça.
00:48 - Et on ne dit plus jamais ça, oui.
00:51 Sous-titrage Société Radio-Canada
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