Le député LR des Hauts-de-Seine, Philippe Juvin, suite au meurtre d'une infirmière, au CHU de Reims, dans Punchline : «Je pense qu'une des voies de traitement du sujet, c'est d'être impitoyable avec ne serait-ce que des insultes à l'égard du personnel soignant [...] Nous n'avons pas suffisamment de psychiatres dans nos hôpitaux».
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00:00 je pense moi qu'une des voies de traitement du sujet,
00:04 c'est d'être impitoyable avec ne serait-ce que les insultes
00:06 à l'égard des personnels soignants.
00:08 Il faudrait qu'une plainte soit déposée systématiquement par l'établissement
00:12 quand un personnel soignant est agressé, y compris verbalement.
00:15 Puis après, vous avez toute l'échelle de l'agression.
00:18 Et l'exemple que j'ai en tête, qui a quelques semaines,
00:20 d'un hôpital qui n'est pas situé très loin d'ici, de notre studio,
00:24 c'est un médecin d'un service d'urgence qui s'est fait agresser au cutter.
00:27 Pourquoi ? Parce que ça n'allait pas assez vite ?
00:30 C'est un mélange de psychiatrie, de patients agités, toxicomanes,
00:36 avec probablement un temps d'attente qu'il a considéré comme trop important.
00:40 La réalité de la violence, c'est qu'elle est protéiforme.
00:42 Enfin, ses causes sont protéiformes, sont multifactorielles.
00:45 Mais peu importe les causes, quand vous êtes dans la crise,
00:48 en fait, la conduite est toujours la même.
00:51 C'est bien d'avoir un spécialiste de la maladie mentale,
00:53 un psychiatre en particulier,
00:54 et nous n'avons pas suffisamment de psychiatres dans nos hôpitaux.
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