Le journal people : Harrison Ford et son amitié avec...Agnès Varda

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Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h45, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.

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00:00 [♫♫♫]
00:05 - Il a du boulot, le pauvre garçon.
00:08 Le tapis rouge de Cannes pendant 12 jours, ça, là...
00:11 On peut plus, là.
00:13 Il y a du beau monde, hein ?
00:14 - Il y a du beau monde, mais on va pas commencer par Cannes.
00:16 On va attendre un petit peu.
00:16 On va commencer par un humoriste comédien que vous connaissez tous parfaitement bien.
00:20 Il est formé en duo culte avec un certain Eric.
00:23 Et c'est bien sûr Ramzi.
00:25 Ramzi Bedia, qui a notamment fait les beaux jours de Canal+ avec la série H
00:29 aux côtés de Jamel Debbou.
00:30 Je pense que tout le monde s'en souvient.
00:31 Alors, si on connaît bien Ramzi, l'humoriste,
00:33 on connaît peut-être un petit peu moins l'homme,
00:35 qui, pour le coup, a une vie un peu moins drôle.
00:37 Il s'est confié hier soir sur son enfance.
00:39 Lui qui est issu de parents algériens, rentré en France au moment de l'indépendance.
00:44 - Vos parents algériens sont arrivés en France en 1962.
00:48 - C'est ça.
00:48 - Donc l'année de l'indépendance de l'Algérie.
00:50 - C'est ça.
00:51 - Votre père vous transmet le respect des deux pays.
00:54 - Oui.
00:55 - Il vous dit quoi, exactement ?
00:57 - Il me dit "tais-toi et intègre-toi".
01:00 A l'époque, c'était ça.
01:01 Moi, je me souviens, mon père m'a mis à l'école catholique.
01:04 Donc j'allais à l'école, je faisais mes prières tous les matins.
01:06 "Nez notre Père, les yeux vous saluent, Marie."
01:08 Je les connais par cœur, je connais...
01:10 Je les connais par cœur, encore.
01:12 Et jusqu'au jour où je découvre l'humour.
01:15 Et je le découvre un jour.
01:17 Dans la cour de récré, il y a un groupe d'élèves qui prépare une fête.
01:21 Et là, j'entends "et on n'a qu'à inviter Ramzi, il nous fera rire".
01:24 C'est ce jour-là où j'ai compris.
01:26 Et donc j'ai été à cette boum.
01:27 Et vas-y, je commence à faire des vannes, à être rigolo.
01:29 Et puis c'est là que tu vois que les choses s'enclenchent.
01:32 Je commence à avoir des amis, les filles te regardent.
01:35 Te pécho pas, mais elles te regardent déjà.
01:37 C'est ça.
01:38 - Ah oui, le rigolo, ça marche.
01:41 - Toujours.
01:42 - Et il a dit les boums.
01:44 Ça me rappelle quelque chose.
01:45 C'est bien, parce que vous ne connaissez pas le mot.
01:46 - Bah quand même !
01:48 - Non, non, vous vous dites les fêtes.
01:49 - Moi, je connais.
01:50 - Ça s'appelait les boums.
01:51 Demande-le au docteur.
01:52 - Oui, c'était les boums.
01:53 - Bon allez, direction Cannes maintenant.
01:56 En dehors de la montée des marches,
01:57 ce qui est passionnant, comme vous le savez,
01:58 il se passe aussi plein de choses là-bas que l'on ne soupçonne pas.
02:01 - Non, je vous confirme.
02:02 Et en tout cas, ce qui va suivre concerne Thierry Frémaux,
02:04 qui est délégué général au Festival de Cannes.
02:06 Vous savez, c'est ce monsieur juste ici avec les lunettes
02:08 qui est en haut des marches
02:09 et qui accueille les équipes des films en compétition.
02:11 Il a été filmé, figurez-vous,
02:13 lors d'une intercation avec un policier municipal
02:16 qui lui aurait demandé à deux reprises
02:17 de ne pas circuler sur la croisette à vélo.
02:20 Un ordre que Thierry Frémaux a refusé d'écouter.
02:22 Ce qui a provoqué cette scène et le ton est bien monté.
02:26 - Donnez-moi votre temps. Donnez-moi votre temps.
02:29 Donnez-moi votre temps, monsieur. Non.
02:32 Ce monsieur, ce monsieur, il vous demande de vous arrêter.
02:34 Vous vous arrêtez. Non. Vous avez compris ?
02:36 - Ce monsieur, il me demande de m'arrêter.
02:38 - Je vous ai demandé de vous arrêter.
02:39 - Calmez-vous, calmez-vous. Ça va aller.
02:41 - C'est pas moi qui... - Alors, dites-le.
02:44 - Oui, alors ? - Oui, alors ?
02:46 - Oui, alors, je vais vous arrêter. Je vais partir.
02:49 - Allez-y, monsieur. - Je vais partir. Je vais partir.
02:51 - Allez-y. - Je vais vous arrêter. Je vais partir.
02:53 - Je vais vous arrêter. - Je n'ai rien fait.
02:56 Je n'ai rien fait. - Je vous ai demandé de vous arrêter.
02:58 - Vous m'avez tapé, vous m'avez frappé.
03:02 Vous m'avez frappé. Vous m'avez frappé.
03:05 C'est fini. C'est fini. Vous m'avez frappé.
03:08 Vous me faites croire que ça va aller très loin.
03:09 - Peut-être un peu vexé qu'on l'ait pas reconnu.
03:11 - Aussi. - Peut-être aussi.
03:13 - Peut-être. - Peut-être.
03:14 - C'était une des fêtes le soir, ça. - Au Carleton.
03:16 - Il vaut mieux y aller. Il a raison, hein, Thierry Frémaux.
03:19 - Il vaut mieux y aller en vélo, sinon vous y allez en retard.
03:22 - Ne vous en reculez pas, c'est vrai.
03:23 - Bon, eh bien, sinon, le Festival de Cade, c'est un moyen
03:25 d'en connaître un peu plus sur les stars qui vous sont présentées,
03:28 monsieur Rizmo. - Oui, c'est vrai.
03:30 Je dois vous avouer que je tombe parfois des nues
03:32 tellement je suis surpris. Par exemple, est-ce que vous saviez,
03:34 mesdames et messieurs, qu'Isabelle Huppert, c'est sourire ?
03:37 Eh oui. Eh bien, j'ai eu la même réaction de vous.
03:40 - Ah oui ? - Exactement.
03:41 Moi aussi, j'ai été extrêmement étonné.
03:42 Regardez, elle s'est prêtée aux jeux des autographes
03:44 et des selfies avec des fans devant le marge du Palais du Festival.
03:47 Elle a esquissé quand même un petit sourire très sympa.
03:49 Alors, je fais une petite parenthèse quand même,
03:50 parce que la personne est très, très belle, quand même.
03:52 - Oui, oui, oui. - Il faut quand même le préciser.
03:54 Et voilà, elle se lâche un petit peu, Isabelle Huppert.
03:57 Ça fait plaisir. - C'est pas excessif non plus.
03:59 - Non, elle sait pas non plus fadurer la mâchoire, je vous rassure.
04:02 Mais ça change... - Mais par rapport à la vie d'essuie-douze,
04:03 oui, c'est un peu... - Non, mais c'est pas la marade
04:05 à tout prix, quoi. - Non, on n'est pas sur une grande déconnade.
04:08 On est bien d'accord. Il y avait aussi l'actrice américaine
04:10 Jennifer Lawrence, qui, elle, avait mis une belle robe magnifique,
04:13 la coiffure, le maquillage. Autant vous dire qu'elle était
04:16 plus que sur son 31. Regardez bien comme c'est joli.
04:18 - Magnifique. - Et pourtant, tout ça pour porter...
04:21 Bah, regardez. Des thongs. Voilà.
04:23 Tout simplement, sur la robe. - Ah !
04:25 - C'est-à-dire qu'en fait, vous avez des bijoux et des robes
04:27 à des millions d'euros pour mettre des thongs.
04:30 Alors, comment ça, elle les a pas achetées au supermarché ?
04:32 - Oui, mais elle a pas tort. Parce que quand vous avez une robe longue
04:34 comme ça et que vous montez des marches...
04:36 - C'est interdit, c'est un peu... - En talons aiguilles.
04:38 - Oui, on est bien d'accord. - C'est pas recommandé.
04:40 - Les thongs sont interdits sur le tapis rouge.
04:42 Mais ça, je sais pas, le charme s'en va un petit peu.
04:44 Je suis un peu déçu. - Bah, je sais pas.
04:45 Moi, je trouve que ça lui va bien. - Oui, oui, oui.
04:47 - Faut pas connaître le prix des thongs. - Oui, on est bien d'accord.
04:49 - C'est peut-être de la thong de luxe. - Oui.
04:51 - Sûrement. - Alors, il y a des stars aussi
04:54 qui dévoilent, paraît-il, les secrets bien gardés.
04:56 - C'est vrai. Et c'est le cas d'Harrison Ford,
04:58 on en parlait tout à l'heure, acteur américain,
05:00 associé très souvent à Steven Spielberg ou George Lucas,
05:03 qui sont les 2 réalisateurs qui l'ont le plus fait tourner.
05:05 Et pourtant, est-ce que vous saviez,
05:06 bon, je vais pas poser la question à William,
05:08 parce que je pense qu'il est au courant,
05:09 qu'il entretenait une amitié très intime avec Agnès Varda
05:12 et Jacques Demy ? Vous saviez ? - Oui.
05:14 Ils ont vécu à Hollywood à une certaine époque.
05:16 - Exactement. Justement, à l'occasion de la promotion
05:18 du nouvel Indiana Jones, qui va sortir le 28 juin,
05:21 Harrison Ford s'est confié sur un fameux soir de 1969
05:25 à Beverly Hills. Écoutez-le.
05:27 - Harrison, le film se déroule en 1969,
05:31 les Américains viennent d'alunir,
05:33 et ce moment précis, vous le partagez, je crois,
05:36 avec Jacques Demy et Agnès Varda.
05:39 - Oui, c'est bien ça. Nous étions ainsi dans la maison
05:42 louée par Jacques et Agnès à Beverly Hills.
05:46 Agnès tournait le dos à la télévision.
05:51 Elle ne voulait rien voir.
05:54 Elle fumait des cigarettes tout en classant des photos
05:57 dans un album. Elle pensait que ça avait été un peu truqué.
06:01 Et peut-être qu'elle avait raison.
06:04 - Un souvenir d'Agnès Varda. - Merci beaucoup, jeune homme.
06:07 - De rien. - A bientôt.
06:09 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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