• l’année dernière

Category

🗞
News
Transcription
00:00 - Et le compte à rebours a commencé, bonjour Ali ! - Bonjour à vous, bonjour à vos auditeurs !
00:03 - Des années de travaux, travail de titan pour percer la roche sous le "I love Nice"
00:09 Là ça y est, c'est une histoire de quelques jours avant l'ouverture.
00:12 - On est arrivé au bout de nos ennuis et on commence à voir le ciel bleu à travers les yeux bleus des bains de la police.
00:21 - Et quel travail de titan ! Racontez-nous l'enfer de ces travaux finalement.
00:27 - L'enfer de ces travaux, en fin de compte, ce sont des travaux qui n'ont jamais été faits.
00:31 D'ailleurs c'est pour ça que les bains de la police ont été en partie fermés.
00:34 C'est que, je veux dire, en termes d'hygiène, de commission de sécurité, d'accès pompiers, c'était assez compliqué.
00:40 Il a fallu qu'on aille d'abord sur ces problèmes-là pour commencer à...
00:49 - Parce que c'était déjà creusé !
00:51 - Tout à fait, c'était creusé. Mais en fin de compte, il n'y avait pas des enfumages par exemple...
00:58 - Les normes de sécurité ?
00:59 - Tout à fait, c'est tout le côté technique, c'est tous les réseaux.
01:03 Plusieurs associations avaient travaillé, chacune avait fait ses petits travaux.
01:07 Nous, quand on est arrivé, on a regardé et on est retourné aux origines de la grotte.
01:13 On a enlevé tout ce qui avait été fait et à partir de là, on a commencé à travailler sur le site.
01:18 - Il a fallu tout refaire et donc là, aujourd'hui, ça y est, c'est bon !
01:21 Vous réalisez un rêve ?
01:23 - C'est plus qu'un rêve en fin de compte, c'est quelque chose qu'on ne peut imaginer.
01:30 C'est un endroit emblématique de Nice. L'histoire de Nice commence un peu au pied du château.
01:36 C'est un point de vue qui est l'un des plus beaux points de vue de Menton.
01:44 - C'est unique.
01:46 - C'est unique parce que tous les couchers de soleil de l'hiver à l'été, on les a devant le Cine.
01:52 On a le côté méditerranée et collines, on a les montagnes enneigées l'hiver.
01:56 C'est un endroit emblématique pour la vue de Nice.
02:01 - Sur la concession de 12 ans, le tiers est déjà passé en travaux.
02:05 Il y a eu des moments où vous vous êtes dit "j'arrête, j'en veux plus".
02:08 - Les contraintes techniques, à un moment donné, quand on n'arrive plus à les surmonter,
02:12 on n'arrive plus à les surmonter, on est saturé.
02:16 Il faut 3-4 jours et l'envie revient.
02:21 On est tellement engagé qu'on finit par aller au bout.
02:24 - Ça vous a coûté du temps, ça vous a coûté aussi beaucoup d'argent.
02:27 Ça veut dire qu'au final, l'addition, c'est un peu nous qui allons la payer.
02:31 Ça va être un peu plus cher que ce que vous avez prévu ?
02:34 - Cher ? À un moment donné, les gens, si on met la barre trop haut, ils la sauteront pas.
02:39 Il va falloir qu'on s'adapte par rapport à notre environnement.
02:44 C'est vrai qu'on est dans un secteur assez concurrentiel avec le vieux Nice.
02:48 Il faut qu'on ait des prix qui soient accessibles.
02:51 - Ça veut dire que par exemple, on va pouvoir manger pour combien ?
02:54 - On va avoir des entrées à peu près entre 22 et 28 euros et on va avoir des plats entre 28 et 45 euros.
03:00 Étant donné qu'on a des produits un peu premium pour les loups de ligne,
03:05 on le sait, tout le monde le voit, quand on fait nos courses,
03:08 il y a des produits, on n'y échappe pas.
03:12 - Ça, on le voit tous. Le chef, c'est qui ?
03:14 - Le chef, c'est Antonio...
03:19 - Vous n'avez pas le nom, mais c'est l'ancien numéro 2.
03:22 - Vous l'appelez Antonio. - Non, je l'appelle pas Antonio.
03:24 - Demi-Kélis, voilà. - Vous verrez ça sur sa feuille de salaire.
03:28 En fait, c'est l'ancien numéro 2 de Maoro.
03:33 - C'était le second de Maoro, je ne sais pas si c'était le numéro 2,
03:36 mais c'est le second de Maoro qui était en partie au Melbourne l'été
03:43 et l'hiver au...
03:47 à Monton, au Mirageur, pardon.
03:49 - Qui a été étoilé. Oui, mais vous, vous êtes un homme du soir plutôt,
03:53 pas un homme du matin.
03:55 La difficulté, c'est peu de place quand même.
03:57 Il y a quand même peu de place.
03:59 - En fait, on a deux terrasses suspendues qui font à peu près 60 couverts
04:04 sur les deux terrasses et 30 couverts par niveau.
04:06 Mais bon, je veux dire, c'est un endroit où ça sera jamais une terrasse du Cursalea.
04:13 C'est ça qui fait aussi son charme d'ailleurs.
04:14 - Côté personnel, on dit que dans la restauration, c'est l'enfer en ce moment.
04:19 - Ça a été compliqué, mais on est arrivé aussi au bout
04:21 parce que le projet enthousiaste beaucoup de gens,
04:24 même le personnel était très enthousiaste.
04:27 - Bonne chance. - Merci à vous en tout cas.
04:30 Nous, on est là à vous accueillir le plus rapidement possible.
04:35 - Prince Ali était sur France Bleu.
04:38 Merci beaucoup Ali de te passer nous voir pour parler de votre dernier bébé,
04:42 donc les bains au pied du I Love Nice.
04:45 Je ne sais pas pourquoi, je sens qu'on va faire un reportage moi.
04:47 - De Sébastien Germain. - Probablement.
04:51 - Il faut se mouiller. - J'y vais.

Recommandations