L'homme de l'ombre du "PROJET BRÉSIL" du Shakhtar - L'histoire de Franck Henouda

  • l’année dernière
Depuis le début des années 2000, plus de trente brésiliens ont rejoint l'Ukraine et le Shakhtar, dans des climats qui semblent si opposés, comment le club Ukrainien a réussi à convaincre autant de brésiliens à rejoindre Donetsk ?
Un homme est derrière cette filière jaune et verte en Ukraine, Franck Henouda, agent exilé au Brésil au parcours particulier, dont je te raconte l'histoire aujourd'hui !

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Footballski : https://footballski.fr/on-a-discute-franck-henouda-agent-a-base-de-filiere-bresilienne-shakhtar

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Transcript
00:00 Vous le savez certainement, mais depuis plusieurs années, il y a un petit air de samba qui s'est installé au Shakhtar.
00:04 Dans une moindre mesure cette saison, Lucas Taylor prêtait par le PAO, qui étant le dernier brésilien restant dans l'effectif ukrainien à l'heure actuelle,
00:10 ses compatriotes ayant quitté le club pour des raisons qu'on connaît.
00:13 Mais il n'y a encore pas si longtemps, lors de la saison 2021-2022, il y était encore 12 brésiliens enregistrés dans l'effectif,
00:20 et 14 si on compte Marlos et Junior Mojárez qui ont été naturalisés ukrainiens respectivement en 2017 et 2019.
00:26 Avant de poursuivre, si mon contenu te plaît, n'hésite pas à t'abonner, à liker et à partager, ça m'invite beaucoup,
00:31 et tu peux également me retrouver sur Twitter et sur TikTok.
00:33 Entre 2004 et aujourd'hui, c'est plus de 30 brésiliens qui ont posé leur valise à Donetsk pour un montant total de 267,7 millions d'euros dépensés par le club ukrainien,
00:42 avec entre autres Mathieu Zalem, William, Teisson ou encore Lexionné, Tété.
00:46 Mais alors pourquoi on a pu voir autant de brésiliens débarquer en Ukraine depuis le début des années 2000 ?
00:51 Pour avoir un début de réponse, on va se tourner vers la Roumanie, et tu me vois peut-être venir,
00:55 mais on va se tourner vers Nerdjé Lucescu, emblématique entraîneur du Shakhtar entre 2004 et 2016 et légende du football roumain.
01:02 Comme il le raconte dans une interview accordée à l'équipe en 2015, Lucescu est tombé amoureux du Brésil en 1969,
01:08 lors d'un stage où il aura joué 13 matchs un petit peu partout dans le pays avec la sélection nationale.
01:13 Il avait même été approché par Fluminens qui voulait le recruter pour jouer 3 mois pendant la trêve hivernale,
01:17 proposition acceptée par Lucescu mais pas au goût des pouvoirs politiques roumains de l'époque qui s'opposera à ce transfert.
01:23 Mais c'est trop tard, Lucescu lui, il est déjà tombé amoureux du Brésil.
01:27 Et lorsqu'il est contacté par Shakhtar pour prendre les rênes du club avec comme objectif de construire un projet sportif à long terme,
01:33 il va faire appel à un homme en particulier, un homme qui connaît le Brésil et ses joueurs comme personnes,
01:37 Franck Enouda, qu'il a connu lors de son passage à Galatasaray,
01:40 lors duquel Enouda a réussi à faire venir Claudio Tafarel, gardien de but légendaire du football brésilien
01:45 et actuel entraîneur des garsins de la sélection nationale et de Liverpool.
01:48 Mais c'est qui Franck Enouda au juste ?
01:50 C'est la question à laquelle je vais tenter de répondre et c'est tout le sujet de la vidéo.
01:53 Franck Enouda, c'est un ancien responsable des sports du club Med, métier grâce auquel il a pu beaucoup voyager,
01:58 et c'est surtout avec son boulot de gérant du club Tiramide, un club de sport haut de gamme à Paris,
02:02 qu'il a pu avoir ses premiers contacts avec le football en côtoyant des joueurs du PSG par exemple,
02:07 des joueurs qui sont par la suite devenus dirigeants, entraîneurs ou agents.
02:10 Pour résumer, c'est des bons contacts à garder dans la poche.
02:14 Au milieu des années 90, et alors qu'il a déménagé au Brésil depuis quelques temps,
02:17 Franck a la bonne idée de mettre à profit ses contacts et sa connaissance du football
02:21 pour exporter des joueurs brésiliens vers l'Europe.
02:23 Mais Enouda, il ne veut pas de joueurs de plage qui vivent à Rio sous le soleil quasiment toute l'année et qui font la fête,
02:28 lui, il va chercher ses pépites au sud de Rio, où le climat se rapproche déjà un peu plus du climat européen,
02:33 avec 4 saisons réelles et des températures qui peuvent s'approcher de 0°C en hiver,
02:38 des joueurs qui savent déjà ce que c'est de jouer en BC l'hiver et en moulé l'été.
02:42 Autre argument avancé par Franck et Enouda, c'est les conditions de vie différentes.
02:45 Au sud, il n'y a pas de favelas où les gamins grandissent en ayant faim, ici même les plus pauvres ont du travail.
02:50 Leurs enfants boivent du lait car il y a du élevage.
02:53 Au nord, les joueurs sont plus petits et ont une physionomie différente,
02:56 ils sont maigres car leur croissance n'est pas idéale.
02:58 Une analyse validée par le Shakhtar, par l'intermédiaire de son président Rinat Akhmetov,
03:02 qui n'a pas hésité à sortir le chéquier comme on a pu le voir plus tôt dans la vidéo,
03:05 à cette expertise vient s'ajouter le très bon travail de Luchetcu,
03:08 qui a su faire preuve de patience avec ses joueurs qui n'encaissent pas toujours le fait de ne pas performer dès leur arrivée,
03:13 mais qui a accepté au moins de ne pas être titulaire.
03:15 Certains ne jouent même pas du tout lors de leur première saison, comme Luis Adriano,
03:18 ou alors devaient se contenter de bout de match.
03:20 Une politique d'intégration qui va servir à tout le monde, à Luchetcu d'abord,
03:24 qui arrivait à maintenir une implication constante des recrues dans la vie de groupe,
03:27 et une pression en moins pour les titulaires en place qui savaient que leur poste ne serait pas menacé tout de suite,
03:31 voire même pas du tout s'ils étaient amenés à partir bientôt,
03:34 et qui encourageaient même les nouveaux arrivants à s'accrocher
03:36 en leur expliquant que eux non plus jouaient pas beaucoup à leur arrivée.
03:39 Une recette gagnante qui a permis au projet Brésil du Shakhtar,
03:41 malgré des débuts difficiles de connaître le succès qu'on lui connaît aujourd'hui,
03:45 un succès glané au fil des réussites de ses recrues,
03:47 incitant plus facilement les plus réticents à tenter l'aventure ukrainienne.
03:51 Et c'est donc à un Français, un ancien employé du club Medexilo Brésil,
03:54 que l'on doit cette exode brésilienne au Shakhtar,
03:57 celle qui personnellement m'a fait m'intéresser à ce club,
03:59 et qui me l'a fait aimer et continuer à le suivre aujourd'hui.
04:02 Je conclurai donc par un simple merci, merci Franck Enouda.
04:05 C'est la fin de cette vidéo, j'espère qu'elle vous aura plu.
04:07 Si c'est le cas, faites-le moi savoir en commentant, en likant, en vous abonnant,
04:11 en partageant, dans ce que vous voulez.
04:13 Et puis moi je vous dis à bientôt pour une nouvelle vidéo.

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