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00:00 Pourquoi jamais le soleil joue une nuit dans les yeux des milices ?
00:07 Ça peut vous surprendre dans les yeux des milices, c'est Joe Dassin, notre invité Agathe Le Caron,
00:11 "Chemin de Traverse" avec Virginie Effiras, et ce mercredi sur France 3 à 21h10, mercredi 24 mai.
00:17 Très très belle émission, j'ai beaucoup aimé, moi c'est toujours été un rêve de faire des émissions comme ça,
00:21 où on accompagne une star et qu'elle se révèle, il y a un chemin de vie, elle se raconte ses anecdotes,
00:26 et ça crée cette intimité, qui évidemment plus c'est ton amie, donc tu as réussi à obtenir des choses incroyables,
00:31 de Virginie, qui est une femme, comme on le disait dans "Le Contrôle", donc c'est très intéressant,
00:35 et c'est passionnant. Et pourquoi Joe Dassin dans cette histoire ?
00:39 Alors on l'a transformé, justement la peignade dont tu parlais tout à l'heure, on l'accueille avec du Joe Dassin,
00:43 c'était du Joe Dassin, on était en plein milieu des beaux, c'était absolument...
00:47 Oui mais c'était une histoire entre, avec Julien Doré et Virginie.
00:52 Et puis on a transformé, c'était "Les yeux de Virginie", voilà, on a fait "Dans les yeux de Virginie"
00:57 T'as vu comme je chante bien ?
00:58 Ils sont très forts, alors il y a un dîner festif, je le disais, dans un restaurant, son restaurant préféré en Camargue,
01:03 ça aussi c'est extrêmement sympathique.
01:04 Oui, chez Bob.
01:05 Là on la voit, on voit bien le Bob, puis il y a aussi la rencontre avec Nicolas Bedos.
01:09 Nicolas Bedos qui est un ami très très proche de Virginie, avec qui on a pris l'apéro, voilà.
01:13 Bah oui évidemment, il était à un comptoir en train de boire un verre, comme d'habitude, dirais-je.
01:17 Ah ça c'est toi qui le dis !
01:18 Non non mais je l'adore Nicolas, je sais qu'il aime bien ça, cette image-là.
01:22 Oui oui, de toute façon, oui, c'est quelqu'un qui nous voit ses émotions parfois dans les apéros,
01:29 et ça donne quand même quelqu'un qui écrit merveilleusement.
01:32 C'est un génie Nicolas, un écorché vif aussi.
01:34 C'est un sacré bonhomme, moi je l'aime beaucoup.
01:37 Le seul problème avec Nicolas c'est qu'il te tient la jambe jusqu'à 2-3 heures du matin sans problème.
01:40 Oui mais tout s'ennouille après.
01:42 Moi je suis nourri de rien, moi je m'endors de toute façon, et dès minuit je m'endors.
01:45 C'est qu'on pourrait vivre ensemble Bernard, parce que moi à moins une fois, ma verveine, vers 21h45.
01:50 C'est quoi la maman idéale, Agathe Le Caron ?
01:53 Oh là là, la maman idéale c'est celle qui n'est pas trop parfaite.
01:56 Faut surtout pas être trop parfait, faut essayer d'aimer son enfant le plus possible,
01:59 et d'être la meilleure mère possible, comme dirait l'autre,
02:02 mais c'est bien aussi d'être un peu imparfaite, les enfants se construisent avec nos défauts et nos qualités.
02:07 Parce que toi qui as deux enfants totalement différents, le ying et le yang, vraiment, ça c'est totalement différent.
02:12 T'arrives à te lier avec ça ? Par exemple quand tu donnes des conseils à la télévision sans arrêt,
02:16 je reviens un peu sur les maternelles évidemment, parce que cette émission passionne et c'est un énorme succès, bravo à toi.
02:20 Parce qu'il faut le tenir. Mais il y a cette histoire d'éducation positive, ou comment ça s'appelle ?
02:25 L'éducation bienveillante, comme s'il y avait une éducation malveillante.
02:28 Est-ce que t'arrives à le faire ça ?
02:30 Alors, de toute façon, moi, c'est marrant parce qu'il y a des modes qui sont liés à la parentalité.
02:35 Donc quand je suis arrivée il y a 7 ans, on ne parlait que de ça, l'éducation positive, etc.
02:39 Et puis en fait, on en est un petit peu revenue parce qu'on s'est rendu compte que les enfants n'étaient pas forcément très heureux
02:43 quand on passait notre temps à essayer de les comprendre, de leur expliquer, etc.
02:47 Ils ont besoin quand même d'un peu plus de cadre, donc on revient au cadre.
02:50 Donc je pense que finalement, la vérité, elle est un peu dans ce qu'on ressent nous.
02:55 Je pense que les parents, on sait ce qu'il faut faire avec nos enfants.
02:58 Et le plus important, c'est que...
02:59 Oui, mais les deux ne réagissent pas de la même façon, tes enfants notamment.
03:01 Mes enfants, moi par exemple, l'éducation positive avec mon deuxième, ça ne marche absolument pas.
03:05 C'est très culpabilisant en fait.
03:07 C'est hyper culpabilisant parce qu'on se dit "mais je suis mauvaise, il ne m'obéit pas, il n'est pas bien, il a de la malheure".
03:11 Ça marche pour le grand Gaspard, mais le petit, il a besoin d'être un peu plus cadré.
03:14 Félix, il a besoin, ça le rassure, d'être cadré, d'avoir une routine, etc.
03:19 Donc on s'est adapté, c'est ça qui est formidable, c'est ce qui fait la richesse.
03:22 Parce que lui, c'est angoissant pour lui de laisser décider.
03:25 Mais tu sais tout, toi tu vis chez moi, tu as des caméras ou quoi ? Tu travailles chez Vérissure ?
03:28 Non mais c'est un truc de dingue !
03:30 Vous retrouvez la petite voix intérieure qui vous dit de faire les bonnes choses, c'est un peu ça.
03:34 Mais oui c'est ça. Il faut s'écouter.
03:36 Voilà, c'est le conseil que je donne.
03:38 Il faut essayer de déculpabiliser et de s'écouter.
03:41 On est le meilleur parent en fonction de sa propre histoire, de sa propre éducation et des enfants qu'on a.
03:46 Tu l'as dit fort justement, on peut avoir avec les mêmes gènes, les mêmes parents, deux enfants totalement différents.
03:51 Et on s'adapte, et c'est ça qui est formidable.
03:53 Et nous aussi on grandit au milieu de tout ça.
03:55 Tout le monde grandit dans cette affaire, c'est ça qui est génial.
03:58 Et ton mari justement, qui travaille sur une autre chaîne que la tienne, il t'a mis un scud face à une de tes émissions en face et il n'a pas voulu te le dire ?
04:06 Alors celui-là, je peux te dire qu'il aime bien la gare partagée, le célibat.
04:10 Il n'est pas passé loin là.
04:14 Mais oui, écoute, je fais Masterchef quand même.
04:16 Masterchef c'est un très gros bousin, c'est-à-dire que c'est une très grosse marche.
04:21 Il t'a mis Mazinger en face.
04:22 Il m'a mis Mazinger en face. J'étais tellement heureuse de porter ce programme.
04:25 En parenthèse, il travaille sur TF1, donc forcément.
04:28 Et son épouse travaille pour France Télévisions de l'autre côté.
04:30 Et il ne te l'a pas dit.
04:31 Et il ne te l'a pas dit. Parce qu'à un moment vous l'évoquez ensemble, et il n'ose pas te le dire.
04:34 Et je vois sa tête.
04:35 Je vois sa tête et je dis non, mais il n'y aura rien en face, parce que de toute façon c'est mardi soir, donc sur TF1 il n'y a rien.
04:40 Et puis là il fait une mou.
04:42 Et là c'est la mou, je connais quand même par cœur, la mou de "si il y a quelque chose en face".
04:47 Et donc là, si tu veux, ce n'est pas passé.
04:49 Je lui dis "dis-moi tout de suite ce que c'est".
04:51 Et il ne peut pas le dire.
04:52 Donc il m'a dit "non, mais enfin bon, juste, ne te dis pas forcément qu'il n'y aura rien en face".
04:56 Je lui ai dit "je peux te quitter sur le champ, prendre mes enfants, faire mes valises, un car et rentrer à Paris".
05:02 Parce qu'on était dans le sud-ouest, au Cap-Ferret.
05:05 Et donc je lui ai dit "je m'en vais".
05:06 Et puis bon, j'ai deviné en fait, au bout d'un moment, je lui ai dit "mais ce n'est pas possible, pourquoi vous foutez ça le mardi ?"
05:10 Il m'a dit "non, mais ce n'est pas dit que ce soit ça".
05:12 Je lui ai dit "bon, allez, tais-toi".
05:13 Et donc voilà, ça m'a foutu un coup en plus.
05:16 Après j'étais sur le bandargin, que tu connais bien, et j'ai traîné ma peine.
05:21 Avec une coupe de champagne sans doute.
05:22 Oui, bah évidemment, à partir de 18h, c'est un peu ce qu'on fait sur le bandargin.
05:25 En regardant la dune du Pila.
05:27 Exactement.
05:28 Agathe Caron et notre invité, on poursuit en musique avec Dojo Cat, "Say So", vous êtes bien sur RFM.

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