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Une mère soupçonnée d'avoir maintenu reclus son fils pendant 14 ans a été mise en examen en lundi par le parquet de Rennes. Placée sous contrôle judiciaire, elle nie sur BFMTV toute maltraitance.

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Transcription
00:00 Cette mère de famille est avec nous. Bonjour, madame.
00:02 Bonjour, Stéphanie.
00:03 Merci à votre avocat d'être également avec vous,
00:05 maître Thomas Koukésian.
00:07 Merci de répondre à nos questions.
00:09 Ce matin, il y a ces accusations portées contre vous.
00:11 On avait évidemment envie de vous entendre.
00:13 D'abord, comment réagissez-vous à ces accusations ?
00:16 -Bonjour. Je suis absolument scandalisée.
00:19 On était heureux avant le mois de juillet.
00:23 Et maintenant, mon fils souffre énormément.
00:28 -Dans quelles conditions vivait votre fils ?
00:30 Il y a plusieurs éléments sur lesquels on a envie de vous entendre.
00:33 D'abord, s'il est placé,
00:35 on dit que c'est parce qu'il était mal nutri.
00:37 Il aurait pesé 25 kg seulement à l'âge de 14 ans.
00:41 Est-ce que vous confirmez cette information ou non ?
00:44 -Alors, je confirme que mon fils est de morphologie fine,
00:49 comme je l'étais moi-même étant petite.
00:51 Par contre, en termes d'alimentation, excusez-moi,
00:55 même dans les circonstances dramatiques terribles que nous vivons,
00:58 ça me fait légèrement sourire,
00:59 parce qu'il a toujours eu à manger, évidemment, faut-il le préciser ?
01:05 Ça me paraît tellement évident.
01:06 Autant qu'il le voulait,
01:09 que ce soit d'un point de vue quantitatif, bien sûr,
01:12 mais qualitatif également.
01:13 -Alors, si je peux me permettre quand même, petite précision,
01:16 dans le cadre du dossier pénal,
01:18 il n'est pas reproché à ma cliente d'avoir privé d'aliments son enfant.
01:25 Ce qui lui est reproché, en réalité, c'est une mauvaise hygiène alimentaire,
01:29 et c'est très différent.
01:30 -Il y a la mauvaise hygiène alimentaire, il y a une privation de soins.
01:34 Est-ce qu'il était suivi médicalement, votre fils, madame ?
01:37 -Attendez, vous l'avez dit vous-même, ce dossier démarre
01:41 lorsque ma cliente amène son enfant à l'hôpital,
01:45 parce qu'elle soupçonne que son enfant a une allergie.
01:48 Donc, voyez-vous, cet élément est contradictoire.
01:51 Les éléments factuels qu'on nous rapporte dans le dossier
01:54 et qui ne sont pas contestés,
01:55 c'est madame qui fait la démarche d'amener son enfant chez un médecin.
01:58 Aujourd'hui, on ne peut pas reprocher à madame un défaut de soins.
02:02 Vous vous posez la question,
02:03 est-ce qu'il a été suivi par un médecin naturellement ?
02:05 Mais vous savez, on n'amène pas son enfant chez le médecin
02:11 pour tout et n'importe quoi.
02:12 S'il a un bonbon, bien entendu,
02:14 son enfant, elle l'amène chez le médecin naturellement.
02:17 -Alors, Omed, j'entends très bien, et vous avez raison de le souligner,
02:20 c'est madame qui emmène son fils à l'hôpital.
02:23 Madame, vous y voyez le médecin régulièrement,
02:25 il était vacciné, pas vacciné, votre fils ?
02:29 -Oui, alors, il a une très bonne santé,
02:32 étant très rarement malade.
02:34 Voilà, c'est un peu gênant de parler de la santé d'un enfant comme ça
02:38 sur un plateau, mais bon...
02:40 Aucun pas de souci particulier.
02:43 Et évidemment, s'il avait besoin,
02:46 oui, il allait chez le médecin, le dentiste, bien sûr.
02:50 -Est-ce qu'il était vacciné ?
02:52 C'est une des questions qui s'est posée dans ce dossier.
02:55 -Là aussi, on rentre un peu sur le secret médical,
02:58 mais il a eu sa première série de vaccinations
03:01 et pour des raisons médicales, notifiées par médecin.
03:05 Celles-ci ont été suspendues par la suite.
03:09 -Dans quelles conditions viviez-vous ?
03:11 On a entendu dire qu'il sortait peu, qu'il vivait reclus.
03:15 Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
03:17 -Oui, c'est franchement...
03:19 Encore une fois, dans les circonstances dramatiques,
03:22 c'est un point relativement comique,
03:24 car c'est diamétralement à l'opposé de notre vie.
03:27 Je ne veux pas dire que nous sommes des personnalités publiques.
03:31 Néanmoins, nous avons une vie extérieure qui est très riche
03:35 et beaucoup de monde nous connaît à l'extérieur.
03:39 -Si je peux me permettre, puisque ça fait les gros titres,
03:42 j'ai lu dans différents médias
03:45 "enfant de 14 ans caché par sa mère pendant 14 ans".
03:48 Déjà, ma cliente n'a pas toujours habité à Rennes.
03:52 Avant la crise sanitaire, le confinement,
03:55 elle habitait sur Paris.
03:56 Et deuxièmement, j'ai assisté madame le temps de la garde à vue.
04:02 Le temps de la garde à vue,
04:04 un certain nombre de personnes m'ont appelé
04:06 pour prendre des nouvelles de leur ami.
04:08 C'est une personne qui a une vie sociale.
04:10 Ils m'ont parlé de cet enfant qu'ils connaissent.
04:13 Cet enfant a aussi une vie sociale.
04:15 Donc, venir dire que cet enfant a été enfermé pendant 14 ans,
04:19 oui, c'est une aberration.
04:20 -Est-ce que votre enfant allait à l'école ?
04:23 Vous aviez choisi de plutôt lui faire cours vous-même.
04:26 -Oui, mais pas que moi-même, parce que, comme le maître le disait,
04:32 par exemple, nous vivions à Paris avant,
04:35 où, je ne sais pas où vous êtes baisés,
04:38 mais faut-il le préciser, l'offre culturelle est très riche.
04:43 Donc, nous étions très souvent en bibliothèque,
04:46 au musée, au théâtre, au cinéma,
04:50 aller en voir des expositions.
04:52 Voilà.
04:53 Mon fils faisait également du sport, voilà.
04:57 On rencontrait d'autres enfants.
04:59 -Et c'est vous qui lui donniez les cours ?
05:02 -En fait, j'ai découvert, quand il était tout petit,
05:08 un mode d'apprentissage que je ne connaissais pas,
05:11 qui est celui des apprentissages autonomes,
05:14 où, effectivement, je lui, dans un premier temps,
05:17 fournis pas mal de matières équivalentes aux matières scolaires.
05:21 Il sait très bien lire, par exemple.
05:23 Et dans un deuxième temps, en fait, il s'est approprié
05:27 les chemins de connaissances, si je puis dire,
05:31 avec ce magnifique outil qu'est Internet, par exemple.
05:37 Il va faire ses recherches lui-même.
05:39 Je suis toujours là pour les tailler, mais d'autres personnes aussi.
05:42 S'il a des chambres professionnelles qui l'intéressent,
05:45 il va au contact de professionnels, qu'il va voir régulièrement,
05:49 d'ailleurs.
05:50 Et...
05:51 Donc, c'est une bonne autonomisation
05:55 de l'appropriation des connaissances.
05:57 Voilà.
05:58 -L'hôpital, il dit qu'il présentait des problèmes de langage,
06:03 des problèmes de comportement.
06:05 Est-ce qu'il avait des difficultés ?
06:06 Est-ce que vous confirmez cela ?
06:09 -Là encore, c'est très surprenant
06:11 qu'on dise des choses qui sont inverses de la réalité, en fait.
06:18 Mon fils est connu...
06:21 On me fait souvent la remarque qu'il a une très bonne élocution,
06:25 un très bon niveau de langage, qu'il est très à l'aise en dialogue.
06:28 Je ne sais pas d'où ça sort, ce...
06:30 Je ne sais pas comment appeler ça, ce n'est pas une information,
06:33 d'où sort ce mensonge.
06:35 Excusez-moi, je ne peux pas me dire.
06:37 -Madame, quand on vous écoute, on est un peu surpris,
06:40 c'est intéressant de vous entendre, mais vous êtes sous contrôle judiciaire,
06:43 vous allez passer devant le tribunal correctionnel,
06:45 soustraction par apparent à ses obligations légales,
06:47 privation de soins.
06:49 Vous nous dites, ce matin, il n'y a rien de tout cela,
06:51 tout était normal.
06:52 -Oui, alors nous sommes tous les deux assez artistes.
06:59 Je ne vais pas dire qu'on est très conventionnels,
07:02 mais on avait en tout cas une vie très épanouie
07:06 qui tournait vers le monde, la culture, et on était heureux.
07:10 -Ce qu'il faut quand même préciser,
07:12 c'est que les informations qui circulent aujourd'hui dans les médias
07:14 viennent du parc Edorénes,
07:15 issues quand même d'une enquête exclusivement à charge.
07:20 Moi, je vous précise quand même que ma cliente a fait l'objet
07:24 seulement de deux gardes à vue,
07:25 il n'y a pas eu de contradiction dans le cadre de l'enquête.
07:28 Par exemple, depuis hier, il y a quand même beaucoup de personnes
07:32 qui la soutiennent, notamment des amis.
07:34 Ces amis n'ont pas été entendus dans le cadre de la procure pénale.
07:37 On a recherché uniquement des éléments à charge,
07:39 et c'est la raison pour laquelle vous avez aujourd'hui dans les médias
07:43 des éléments alarmants qui seront débattus légitimement
07:47 devant le tribunal correctionnel.
07:48 -Mais maître, d'où viennent ces accusations ?
07:50 Elles sont quand même graves.
07:51 Privation de soins, privation d'alimentation,
07:54 soustraction à ses obligations de parents.
07:56 Vous nous dites quoi ?
07:58 Que le parquet a complètement fantasmé, imaginé tout cela ?
08:00 -Je pense qu'il y a effectivement un petit peu de fantasme.
08:04 Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ma cliente est une artiste,
08:09 peut-être effectivement qu'elle n'est pas dans la norme,
08:12 et puis mise en corrélation avec des constatations médicales
08:17 qui, pour certains médecins, ont été alarmants,
08:21 oui, effectivement, ça a eu pour effet de la part de médecins
08:26 de saisir le parquet de Reynes, et puis, voyez-vous,
08:29 tout s'est un petit peu enclenché, enclenché un petit peu trop vite.
08:32 Placement de l'enfant, ouverture d'une enquête pénale.
08:35 Ce qu'il faut savoir, c'est que, et ça, là, encore une fois,
08:39 on le sait de proche de madame, avant ce placement,
08:44 avant juillet 2022, l'enfant, il allait très bien.
08:47 C'est une maman aimante que vous avez devant vous,
08:50 une maman qui a des capacités éducatives,
08:53 qui s'occupait très bien de son enfant,
08:55 et depuis juillet 2022, depuis le placement de cet enfant,
08:59 cet enfant va très mal.
09:01 Aujourd'hui, je ne sais pas si vous savez,
09:02 mais c'est un enfant qui réclame sa maman,
09:04 c'est un enfant qui veut rentrer chez sa maman.
09:06 – Mais, Maître, si les médecins décident en juillet 2022,
09:09 quand ils le voient de le placer,
09:10 c'est qu'il y a quelque chose qui les alerte,
09:12 c'est là où on ne comprend pas.
09:13 – Alors, c'est intéressant ce que vous dites, vous savez,
09:16 je sors un petit peu de ce dossier.
09:18 Bon, vous savez, toutes les carences éducatives,
09:21 tous les défauts des parents, les manquements de parents,
09:25 n'ont pas nécessairement une vocation à être débattue
09:27 devant un tribunal correctionnel.
09:28 Aujourd'hui, on est quand même en droit pénal.
09:31 Ma cliente, aujourd'hui, elle est placée quand même sous contrôle judiciaire,
09:34 elle va être déférée devant un tribunal correctionnel.
09:35 – Et c'est ce qui porte peut-être la gravité de cette affaire.
09:38 – Comment ?
09:39 – C'est peut-être ce qui, justement, signifie la gravité de cette affaire, Maître.
09:42 – Oui.
09:44 – Monsieur, la grande gravité de cette affaire,
09:47 c'est qu'aujourd'hui, mon fils vit la violence…
09:51 [Silence]
09:55 – La violence de la séparation, c'est ça que vous voulez dire, Madame ?
09:58 – Et pas que.
10:00 – Quelle violence ?
10:01 – Dans le cadre de ce placement, c'est un enfant qui a été violenté,
10:06 c'est un enfant qui a été raquetté.
10:08 Je ne veux pas vous parler de l'état aujourd'hui de l'aide sociale à l'enfance,
10:15 mais c'est un enfant qui, aujourd'hui, va très mal.
10:18 C'est ce que je souhaite également vous indiquer, ma cliente.
10:21 – Ce que vous nous dites, Madame, c'est que les informations que vous avez
10:24 de votre fils qui est placé, c'est qu'il est violenté,
10:27 c'est qu'il est raquetté alors qu'il est placé ?
10:29 [Silence]
10:32 – J'en ai peur d'en parler, Monsieur, mais oui.
10:37 – Expliquez-nous, Madame, je peux comprendre que vous ne puissiez pas
10:39 rentrer dans les détails, mais votre inquiétude de mère, quelle est-elle ?
10:44 – Tout simplement que mon fils vive et aille le mieux possible.
10:48 [Silence]
10:51 – Vous avez le sentiment qu'il est plus en danger aujourd'hui placé qu'avec vous ?
10:55 – C'est une grande évidence.
10:57 – Est-ce que vous pouvez nous dire comment il vivait quand il était avec vous ?
11:00 On a lu beaucoup de choses sur ses comportements,
11:02 sur le fait qu'il pouvait aimer s'habiller en Louis XIV,
11:05 on a même lu ça, comment il vivait avec vous ?
11:08 – Écoutez, il n'y a pas de perruque à la maison,
11:12 le Louis XIV en porte en ligne, s'il faut le préciser.
11:16 Non, ce n'est jamais venu dans la conversation,
11:18 "Maman, je veux m'habiller comme Louis XIV",
11:19 non, ce n'est jamais venu dans la conversation.
11:22 Maintenant, il s'habille comme il le souhaite,
11:25 pas du tout en Louis XIV, je vois très bien maintenant
11:27 que vous en parlez l'image de Louis XIV,
11:29 mais des bermudas, que je sache, Louis XIV n'en portait pas,
11:34 ou des pantalons, et je me demande quel est le sens de cette question en plus.
11:39 – C'est pour vérifier et justement invalider les informations
11:41 qui peuvent circuler, Madame, et essayer de comprendre comment il vivait,
11:44 il avait quoi comme type de vie, à quoi ressemblaient ses journées ?
11:47 [Silence]
11:51 – Eh bien, en dehors de la période de confinement,
11:54 sortie quotidienne, longue, bibliothèque,
11:59 comme je vous disais tout à l'heure, musée, rencontre avec des amis,
12:07 manifestation pour la liberté, rencontre avec des voisins,
12:16 beaucoup de lectures, internet, des jeux, du sport.
12:26 – Et ses amis, ils venaient d'où ?
12:28 Est-ce que vous avez des groupes ?
12:30 Est-ce que vous avez une communauté autour de vous ?
12:32 – J'ai des voisins, des amis,
12:39 des différents groupes de personnes comme "Tout à chacun", oui.
12:46 – Maitre, comment expliquez-vous aujourd'hui ce qu'on reproche à votre cliente ?
12:51 – Comme je vous l'ai dit, c'est une succession de choses,
12:56 c'est parti en juillet 2022, lorsque ma cliente a voulu amener son enfant à l'hôpital,
13:04 on est parti de constatations médicales, selon des médecins,
13:08 des constatations alarmantes,
13:11 et puis mis en corrélation avec la personnalité de ma cliente,
13:17 qui peut-être à un moment donné a dérangé puisqu'elle n'est pas dans la norme,
13:21 elle vous l'a dit, elle fait l'école à la maison,
13:23 ça c'est quelque chose qui dans notre société actuelle dérange.
13:27 Et donc avec ces deux éléments, ils se sont dit,
13:29 bon, il y a peut-être quelque chose qui cloche,
13:31 et puis voyez-vous, ils ont enquêté, enquêté, enquêté,
13:35 je pense qu'il fallait aussi justifier ce placement,
13:38 placement de juillet 2022, et puis avec 8 mois ou 9 mois d'enquête,
13:44 ils ont considéré que ma cliente avait effectivement commis des manquements,
13:49 des soustractions d'un parent à ses obligations légales,
13:53 et puis ce qu'il faut également indiquer,
13:55 c'est que dans le dossier, l'enfant a effectivement été entendu,
14:00 il a expliqué qu'il n'était absolument pas soumis à de mauvais traitements,
14:06 mais il a expliqué ce qu'il mangeait à la maison,
14:08 et comme vous savez, beaucoup d'ados, il a des préférences,
14:11 il a expliqué qu'il mangeait beaucoup de viande,
14:13 qu'il adorait manger aussi du fromage, vous voyez, des protéines, du calcium,
14:17 ce qui est nécessaire pour qu'un enfant grandisse,
14:20 et puis de ces petites choses, on a parlé d'une mauvaise hygiène alimentaire,
14:26 de fil en aiguille, comme ça on a alimenté un dossier.
14:31 – Avec des suspicions maître, et je vous pose la question à vous et à vous madame,
14:36 est-ce que vous appartenez à un groupe religieux, à une communauté,
14:39 est-ce que vous faites partie d'un groupe, d'un collectif,
14:42 d'une communauté religieuse ou autre ?
14:44 – Oui, alors je ne sais pas encore quel est tout à fait le sens de la question,
14:48 mais je crois deviner, s'il y a bien des personnes qui sont…
14:52 si vous voulez mentionner quelque chose qui ne soit pas de l'ordre de l'enfermement,
14:59 c'est vraiment tout l'inverse de ma personnalité,
15:01 et de celle de mon fils également,
15:04 il faut savoir que déjà en maternité, j'avais qu'un souhait,
15:08 c'était d'emmener mon fils à l'extérieur pour le présenter au monde,
15:12 mais c'est très bien, je vous remercie de poser la question pour éclaircir les choses.
15:20 – Et je vous remercie d'y répondre, c'est important qu'on puisse vous entendre.
15:23 – Oui, merci de me remercier.
15:25 – Votre vie à vous madame, comment elle s'organise ?
15:28 – C'est-à-dire ?
15:31 – Comment vivez-vous au quotidien ?
15:34 – Depuis juillet ou d'avant juillet ?
15:37 – Avant juillet, et vous allez nous parler de l'après-juillet
15:40 qui je l'imagine est évidemment très particulier pour vous.
15:42 – Oui, alors j'ai pas mal travaillé dans ma vie avant d'être maman,
15:50 j'ai attendu assez longtemps avant d'avoir un enfant,
15:55 et maintenant, depuis que j'ai eu un enfant,
15:57 je lui propose mon temps en disposition,
16:02 donc comme je vous le disais, beaucoup de sorties, de visites,
16:06 de balades, de rencontres, voilà,
16:12 après aussi s'il faut faire des étayages sur certaines matières,
16:16 sur l'histoire, les langues, etc.
16:22 je suis là en disposition d'étayage de connaissances,
16:26 donc voilà, le soin, un peu comme l'emploi du temps de beaucoup de mamans aussi,
16:31 prendre soin de mon enfant au quotidien, l'alimentation évidemment,
16:36 voilà, la vie, et une vie heureuse, épanouie, bien heureuse.
16:41 – J'imagine que vous préparez votre défense,
16:44 vous allez recueillir des témoignages,
16:46 vous êtes en train de constituer un dossier pour récupérer votre enfant ?
16:50 – Oui, alors c'est déjà en grande partie fait depuis juillet,
16:56 donc j'espère que mon fils va sortir bientôt et récupérer sa vie,
17:03 parce que là, on lui en butte sa vie au présent,
17:06 et j'ai très peur aussi pour son avenir du coup,
17:09 parce qu'il avait quand même beaucoup de projets d'avenir,
17:12 et là tout est mis à l'arrêt, c'est très difficile.
17:16 – Merci beaucoup, merci à vous deux d'avoir témoigné en direct sur BFM TV,
17:21 on va continuer évidemment à suivre votre histoire,
17:23 merci beaucoup d'avoir accepté de répondre à nos questions,
17:25 en tout cas ce matin c'était important qu'on vous entende
17:28 face à ces différentes accusations, merci beaucoup.

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