Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances et l’invité d’Apolline de Malherbes sur BFMTV et RMC.
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00:00 la taxation sur des super profits, ces industriels, est-ce que c'est uniquement là une menace
00:06 ou est-ce que c'est quelque chose que vous pourriez effectivement mettre à exécution ?
00:09 C'est toujours l'arme de dernier recours, c'est l'arme qu'on veut toujours éviter.
00:13 Nous ne sommes pas là pour taxer plus les entreprises, mais en revanche, je le dis avec beaucoup de fermeté,
00:18 tout ce qui est nécessaire pour protéger le consommateur, je le ferai.
00:22 Vous les recevez mercredi matin, vous aviez reçu mercredi dernier la grande distribution,
00:26 donc là c'est les industriels de la transformation alimentaire,
00:30 vous leur donnez jusqu'à quand pour se remettre à la table des négociations ?
00:34 Jusqu'à mai.
00:35 C'est ça la deadline ?
00:36 Oui, pourquoi ? Parce que mon objectif n'est pas de faire de l'agitation médiatique,
00:40 mon objectif c'est que dans les rayons, le consommateur voit les prix baisser.
00:43 Et si les décisions ne sont pas prises maintenant, le temps que ça se répercute dans les rayons,
00:47 nous aurons manqué notre objectif qui est de casser la spirale inflationniste.
00:51 Il y a la question de l'inflation, il y a la question des salaires, on va y revenir,
00:54 et entre les deux il y a la question de l'investissement.
00:56 Je le disais, c'est à Versailles que ça se passe aujourd'hui.