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La correspondante CNEWS, Shona Bhattacharyya, revient sur le premier tour de l’élection présidentielle en Turquie : «C’est une déception pour le camp de l’opposition».

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Transcription
00:00 Alors premièrement que le candidat de l'opposition, l'opposition enfin réunie,
00:06 Kemal Kiliç Darulu, n'a pas eu les voix qu'ils attendaient à avoir.
00:12 Même selon les sondages, ce bloc aurait dû avoir plus de voix.
00:18 Et donc c'est une déception pour l'opposition, ça c'est clair.
00:25 Et puis autre chose qui est aujourd'hui claire aussi, c'est que Recep Tayyip Erdogan,
00:31 le président sortant, et son parti, l'AKP, la justice et le développement,
00:36 est la première force politique du pays, qui a peut-être perdu ses derniers mois
00:43 et ses dernières années dans les sondages et dans le nombre de voix,
00:48 mais qui reste encore la première force et c'est très important de le dire.
00:53 Alors comme les deux candidats qu'on vient d'entendre l'ont dit,
00:59 ce processus n'est pas tout à fait terminé encore pour ce premier tour,
01:03 parce que la comité électoral a parlé qu'une seule fois,
01:06 c'était à minuit hier soir pour dire que 30% des voix devaient toujours être comptées,
01:11 mais on a l'impression effectivement qu'on se dirige vers un second tour
01:16 et il y aura surtout ce troisième homme, ce troisième candidat qui a reçu plus de 5% des voix,
01:22 c'est un nationaliste laïque, mais qui a l'air de vouloir s'offrir au plus offrant
01:28 et qui a déclaré dans les heures de la nuit et de dimanche
01:35 qu'il serait prêt à une alliance avec l'opposition,
01:39 seulement si elle renonçait tous ses liens avec le HDP, ce parti pro-kurde,
01:45 qui est sur la sellette en ce moment, qui pourrait être bientôt interdite,
01:50 il appelle carrément à l'interdiction de ce parti qui est accusé
01:54 d'avoir des liens avec le groupe terroriste, le PKK.
01:57 (Générique)

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