Joinville-le-Pont: l'engin suspect dans la voiture d'un fiché S était en fait une balise de la police

  • l’année dernière
C'est une histoire improbable. Dans la nuit de jeudi à vendredi à Joinville-le-Pont en Seine-et-Marne, des policiers découvrent ce qui ressemble à une bombe dans une voiture en circulation. Les conducteurs sont placés en garde à vue, le secteur bouclé. Mais au bout de 3h, surprise, il ne s'agit pas d'un engin explosif mais d'une simple balise GPS placée par des policiers.

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Transcript
00:00 Minuit 45, dans la nuit de jeudi à vendredi,
00:02 un équipage local de la police remarque une voiture
00:06 qui avance sur deux voies de circulation.
00:08 Les forces de l'ordre arrivent à sa hauteur.
00:11 Ils remarquent trois hommes à bord,
00:13 dont le conducteur qui porte des gants.
00:15 Intrigués, ils les arrêtent, procèdent à leur contrôle
00:19 et découvrent que l'homme au volant est fiché S
00:21 pour appartenance à la mouvance islamiste radicale.
00:25 Dans le même temps, les agents trouvent ce petit dispositif artisanal
00:29 à pile placé sous son siège.
00:31 Donc à ce moment-là, les trois hommes sont immédiatement placés en garde à vue.
00:34 On prend des précautions, c'est-à-dire qu'on met un périmètre de sécurité.
00:37 Leurs téléphones sont saisis pour éviter, dans l'interpellation,
00:40 qu'ils ne s'en saisissent comme d'un déclencheur d'explosifs.
00:43 On appelle les pompiers, les équipes scientifiques, une équipe synophile.
00:47 Des lignes de bus sont déviées et pendant à peu près trois heures,
00:50 toute la scène est gelée.
00:51 Les agents soupçonnent un engin explosif.
00:54 Mais à trois heures, le laboratoire central de la préfecture de police
00:58 délivre finalement ses analyses.
01:00 Il ne s'agit pas d'une bombe, mais d'une balise GPS placée par d'autres policiers
01:05 dans le cadre d'une opération de surveillance des individus.
01:08 Ils ont tout simplement fait leur travail,
01:11 c'est-à-dire mettre un périmètre de sécurité en place
01:14 et en attente du laboratoire central de la préfecture de police.
01:18 Les collègues ne pouvaient pas savoir que l'individu faisait l'objet d'une fiche S
01:22 et qu'il avait une balise à son bord.
01:25 N'importe quel bon flic aurait fait exactement la même chose et n'aurait pris aucun risque.
01:30 Dans la foulée, la garde à vue des trois hommes est levée pour absence d'infraction.

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