Sandrine Bertrand dénonce la situation qui prévaut à l'Hôpital du Suroît
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00:00 Je m'appelle Sandrine, je suis infirmière ici à l'hôpital du Sourois depuis près de 7 ans.
00:05 Je ne fais pas partie des filles qui ont été suspendues, par contre je vis cette réalité-là à côté de mes collègues à chaque jour.
00:11 Et probablement que dans leur situation, j'aurais fait la même chose.
00:14 On est confrontés régulièrement au manque de personnel récurrent.
00:18 Et quand il y a des cétines qui surviennent, il faut se rappeler que s'il n'y avait pas de manque de personnel, il n'y en aurait pas de cétines.
00:23 Parce que quand les filles rentrent au travail le matin, c'est pour exercer leur emploi, c'est pour prendre soin des patients et c'est pour gagner un salaire.
00:29 Ça ne nous procure absolument rien, les cétines.
00:32 La seule chose qu'on demande dans ces moments-là, c'est d'avoir le personnel nécessaire pour exécuter les soins de façon sécuritaire.
00:40 Donc je suis derrière toutes ces filles-là qui sont mes collègues, qui d'ailleurs font un travail extraordinaire.
00:45 Je me laisserai soigner par ces filles-là n'importe quand.
00:47 Il y en a beaucoup d'autres qui auraient voulu être présentes aussi aujourd'hui.
00:50 Par contre, l'employeur a mis un petit peu de pression sur ces filles-là pour ne pas qu'elles viennent à cette rencontre du samedi.
00:57 Donc, par soutien pour ces filles-là, je prends la parole aujourd'hui.
01:01 Merci.