Coqueluche, méningite ou encore tétanos, les jeunes sont-ils au point ? En tout cas, ils ont eu droit à une piqûre de rappel au collège Henri Wallon de Saint-Martin-d’Hères. A travers des ateliers ludiques, les jeunes ont aussi parlé des risques liés au papillomavirus, l’IST responsable chaque année de 6 000 cancers. Le but de la journée était aussi de retrouver de la confiance dans le vaccin, décrié par beaucoup au moment de la pandémie de Covid. La campagne de sensibilisation est menée depuis 2018. En 2022, le département de l’Isère lui avait consacré près d’un million d'euros, dont 150 000 pour le papillomavirus. Aujourd’hui cinq élèves se sont fait vacciner gratuitement, dont seulement un pour le papillomavirus. Des chiffres insuffisants pour la direction de l’établissement qui admet un défi à relever, et prévoit déjà de reproduire ce type de journée, en espérant que la deuxième dose soit la bonne.
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00:05 Coqueluche, Méningite ou encore Tétanos, les jeunes sont-ils au point ?
00:09 En tout cas, ils ont eu droit à une piqûre de rappel au collège Henri Vallon de Saint-Martin-d'Erre.
00:14 À travers des jeux ludiques, comme ce jeu façon triviale poursuite,
00:17 les jeunes ont aussi parlé des risques liés au papillomavirus,
00:19 l'IST responsable chaque année de 6000 cancers.
00:22 Vu comme ça, ça fait un peu peur, mais on sait qu'une fois qu'on s'est fait vacciner,
00:26 on est plus tranquille.
00:28 Le papillomavirus, le cancer, tout ça, ça me fait un peu peur quand même,
00:33 mais comme il y a des moyens de se soigner,
00:36 et comme a dit Laura, le vaccin, je suis un peu plus tranquille.
00:39 J'ai déjà fait le papillomavirus au collège pour la journée de la sensibilisation.
00:45 Moi, je vais le faire bientôt avec mon médecin.
00:47 Le but de la journée était aussi de retrouver de la confiance dans le vaccin
00:51 décrié par beaucoup au moment de la pandémie de Covid.
00:54 Participer à cette journée, c'est également permettre,
00:57 c'est également participer à un effort d'éducation
01:01 pour pouvoir réconcilier les élèves et leurs familles avec le principe vaccinal.
01:06 La campagne de vaccination en tout genre est menée depuis 2018.
01:10 En 2022, le département de l'ISER lui avait consacré 830 000 euros,
01:14 dont 150 000 pour le papillomavirus.
01:16 En ISER, les résultats de la campagne sont satisfaisants
01:19 car ils sont au-dessus de la moyenne nationale.
01:21 En 2018, seul 18% des collégiens étaient vaccinés.
01:25 Aujourd'hui, nous sommes à près de 50%.
01:28 Sur cette vaccination en particulier, il faut lever un certain nombre de tabous
01:32 puisqu'on vaccine des jeunes entre 11 ans et 14 ans
01:37 pour les protéger lors de leur premier rapport sexuel.
01:39 Au cours de cette sensibilisation, les élèves peuvent se faire vacciner gratuitement.
01:43 Aujourd'hui, cinq l'ont fait et seulement un pour le papillomavirus.
01:47 Des chiffres insuffisants pour la direction de l'établissement
01:49 qui admet un défi à relever.
01:51 Le collège prévoit déjà de reproduire ce type de journée
01:54 en espérant que la deuxième dose soit la bonne.