Un coup d’accélérateur dans la lutte contre les cancers. Le chef de l’État s’est rendu dans un collège de Jarnac en Charente ce mardi 28 février pour assister à une séance de sensibilisation à la vaccination contre le papillomavirus.
Durant cette visite, Emmanuel Macron a annoncé qu’une campagne de vaccination gratuite généralisée dans les écoles sera lancée « On va généraliser à partir de la rentrée prochaine pour les 5e », a indiqué le chef de l’État lors d’une rencontre avec des élèves. Elle concernera tous les élèves de 5e, filles et garçons. « Cela permet d’éviter beaucoup de cancers », a ajouté Emmanuel Macron. L’Élysée estime que cette mesure devrait permettre à 800 000 élèves par an d’être protégés contre les cancers liés au papillomavirus.
Le président a précisé que dès septembre, la prescription et la vaccination contre le papillomavirus pourront être aussi réalisées par les pharmaciens, sages-femmes et infirmiers.
Le but est ainsi de favoriser la connaissance sur le bénéfice du vaccin et de faire venir le centre de vaccination au sein de l’établissement scolaire pour faciliter sa mise en œuvre. Une expérimentation dans le Grand Est durant deux ans avait porté ses fruits. Le taux de vaccination dans la région avait augmenté de 9 % à 27 % la première année et de 14 % à 31 % la seconde.
Durant cette visite, Emmanuel Macron a annoncé qu’une campagne de vaccination gratuite généralisée dans les écoles sera lancée « On va généraliser à partir de la rentrée prochaine pour les 5e », a indiqué le chef de l’État lors d’une rencontre avec des élèves. Elle concernera tous les élèves de 5e, filles et garçons. « Cela permet d’éviter beaucoup de cancers », a ajouté Emmanuel Macron. L’Élysée estime que cette mesure devrait permettre à 800 000 élèves par an d’être protégés contre les cancers liés au papillomavirus.
Le président a précisé que dès septembre, la prescription et la vaccination contre le papillomavirus pourront être aussi réalisées par les pharmaciens, sages-femmes et infirmiers.
Le but est ainsi de favoriser la connaissance sur le bénéfice du vaccin et de faire venir le centre de vaccination au sein de l’établissement scolaire pour faciliter sa mise en œuvre. Une expérimentation dans le Grand Est durant deux ans avait porté ses fruits. Le taux de vaccination dans la région avait augmenté de 9 % à 27 % la première année et de 14 % à 31 % la seconde.
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NewsTranscription
00:00 si je suis là aujourd'hui devant vous,
00:01 c'est parce qu'on va aller un crampe loin en matière de
00:03 prévention sur la question du papillomavirus.
00:06 Le papillomavirus, comme vous l'avez dit,
00:24 parfois on appelle ça HPV, c'est l'acronyme en anglais,
00:27 vous l'avez très bien dit,
00:29 ce sont des cancers qui touchent à l'âge adulte et qui touchent
00:33 aussi bien les femmes que les hommes.
00:35 Et donc ce qu'on veut faire maintenant,
00:37 dans le cadre de cette politique de prévention,
00:39 c'est de déployer ces vaccins à vos âges.
00:42 Et donc on va faire deux choses,
00:44 c'est qu'à partir de la rentrée prochaine,
00:47 donc septembre 23, pour tous les cinquièmes,
00:50 partout en France, on va lancer et donc tout de
00:54 suite généraliser la vaccination.
00:57 Alors elle ne va pas être obligatoire,
00:58 on va proposer à vos parents la possibilité d'être vaccinés
01:01 contre le papillomavirus et ensuite d'avoir le rappel
01:05 neuf mois plus tard.
01:06 Donc ça, ça va être une politique de très grande
01:09 transformation et de prévention.
01:11 Et puis la deuxième chose qu'on va faire en complément,
01:13 à partir de septembre prochain,
01:14 c'est qu'on va aussi proposer que les médecins,
01:19 les infirmiers, infirmières, les pharmaciens,
01:22 les pharmaciennes, les sages-femmes puissent vacciner
01:27 hors de l'école, là, en ville, contre le papillomavirus,
01:29 parce que c'est un peu ce qu'on a appris pendant le Covid,
01:32 on a facilité la vaccination.
01:34 Ça correspond à ce que le ministre est en train de mettre en place,
01:36 qui est de déléguer des actes, et ce n'est pas simplement le
01:39 médecin qui le fait, mais ça peut être aussi d'autres
01:41 professionnels de santé.
01:42 Et donc on va s'assurer qu'il puisse y avoir un reste à charge
01:46 zéro, c'est-à-dire que ça ne coûte pas d'argent,
01:47 en travaillant avec l'initiale, en supprimant des consultations
01:50 qui sont inutiles, pour favoriser aussi cette
01:53 politique de prévention.
01:54 Parce que si vous êtes par exemple en troisième,
01:56 comme vous, vous êtes encore en âge de vous faire vacciner,
01:58 il y aura la campagne pour tous les cinquièmes,
02:00 parce qu'on commence avec une génération,
02:02 mais vous, vous pourrez aller soit chez votre médecin,
02:04 soit à la pharmacie, soit ailleurs, pour vous faire vacciner
02:07 contre le papillomavirus, parce que, comme vous l'avez
02:09 très bien dit, c'est cette période de 11 à 14 ans
02:11 qui est privilégiée, même si dans certains cas,
02:14 on va laisser jusqu'à un peu plus tard, jusqu'à 19 ans.
02:16 Merci.
02:17 [SILENCE]