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Retrouvez le replay de la 1re étape du Tour de Hongrie 2023.

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Sport
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00:01:28 Bonjour à toutes et à tous, soyez les bienvenus sur votre plateforme préférée.
00:01:36 Soyez les bienvenus sur l'Equipe Live pour retrouver cette première étape du Tour de Hongrie.
00:01:42 Un petit peu plus de 168 km aujourd'hui, Sengothar, Sengothar, avec des températures relativement clémentes.
00:01:51 Nous sommes sur cette nouvelle édition d'un Tour de Hongrie qui est né en 1925.
00:01:58 C'est la 44e édition après quelques années de coupure.
00:02:04 Et après notamment la course qui a été relancée en 2015, après une longue pause de plus de 10 ans,
00:02:14 aujourd'hui elle est quasiment au plus haut niveau puisqu'elle évolue en UCI Pro Series,
00:02:20 juste en dessous des World Tours.
00:02:23 Et on va retrouver 22 formations au départ, 22 équipes qui viennent avec ce qu'on appelle les grosses cuisses,
00:02:30 puisqu'on a de gros sprinteurs qui sont engagés dans cette compétition.
00:02:36 Ça tombe bien, il va y en avoir pas mal des étapes pour les sprinteurs, mais aussi pour les grimpeurs,
00:02:42 avec un départ qui a été donné il y a quelques heures en compagnie des différentes personnalités de ce Tour de Hongrie.
00:02:51 Et parmi les personnalités du peloton 2023 de cette magnifique course,
00:02:56 nous avons au départ des coureurs comme Dylan Kronewagen, comme Fabio Jakobsen,
00:03:01 ou encore parmi ceux qui vont se disputer le classement général, ça ce sera dans quelques jours,
00:03:07 un certain Egan Bernal qui est en pleine préparation peut-être du Tour de France.
00:03:13 Ça aussi on va en parler, on va en débattre avec celui qui nous a rejoint en cabine commentateur.
00:03:19 C'est un spécialiste au niveau du vélo, je pense que vous le connaissez sans doute,
00:03:24 parce que sur les réseaux sociaux il est très actif et avec sa petite équipe de roues libres,
00:03:31 le média indépendant, le média que vous retrouvez sur les réseaux sociaux,
00:03:36 avec sa petite équipe il débriefe à chaque fois de l'actualité du cyclisme
00:03:42 et ça de manière assez remarquable, c'est Paul Harrer qui nous a rejoint pour la première fois au micro d'une course de vélo.
00:03:49 Salut Paul !
00:03:50 Salut Nico, comment ça va ?
00:03:53 Ça va plutôt bien, ça va plutôt bien parce qu'il y a le number one qui est déjà en train de prendre position parmi les premiers
00:04:02 et ça promet une belle course, surtout que nous avons cette année 5 étapes dont la première aujourd'hui,
00:04:11 Zen Gotthard, Zen Gotthard, c'est un parcours, on est d'accord, pour grosses cuisses Paul !
00:04:17 Oui, c'est une boucle de longs tours pour finalement revenir à Zen Gotthard de là où on est parti
00:04:24 et comme tu l'as très bien expliqué Nico, c'est les grosses cuisses qui vont se jouer la victoire aujourd'hui,
00:04:31 on aura le temps jusqu'à l'arrivée de parler un peu du plateau,
00:04:35 de l'excellent plateau de sprinter qu'on a sur ce tour de Hongrie,
00:04:39 c'est la première des trois étapes je pense aujourd'hui où les sprinters auront un très beau coup à jouer.
00:04:44 Le tour de Hongrie 2023 avec les images du direct dans quelques instants
00:04:50 et quelques coureurs qui ont pris les devants depuis de nombreux kilomètres,
00:04:56 on va retrouver à l'avant justement un français, celui qui est l'indéboulonnable, l'indégrottable Charles Planey du Team Novo Nordisk.
00:05:06 Il est en dernière position, vous le voyez avec son dossard 143,
00:05:10 mais cet échappé possède presque moins d'une minute.
00:05:15 Tout à l'heure il y avait 1'05 au dernier pointage, on va en savoir un petit peu plus dans quelques instants
00:05:20 avec un peloton qui était notamment emmené par les équipiers de Fabio Jakobsen,
00:05:25 les équipiers de Dylan Groenewegen, la tête de course avec Ward Vanhoeff, dossard 124,
00:05:31 on aperçoit avec son maillot national Zeneti Ziarto, le champion de Hongrie du contre la montre dans la catégorie.
00:05:40 C'est pas mal étant dit.
00:05:41 C'est une prononciation magnifique Nico.
00:05:42 Ah bah ouais mais là ça va être un folklore, ça va être un festival tout au long de cette semaine.
00:05:47 J'espère qu'il n'y en aura pas beaucoup des coureurs, surtout de l'équipe nationale,
00:05:52 parce qu'ils ne sont pas forcément super simples à prononcer, j'espère qu'ils ne seront pas tous les jours dans les cours.
00:05:58 En tout cas au sein de cette échappée, on a effectivement quelques coureurs hongrois,
00:06:05 dont le 202 que vous apercevez et qui va prendre son relais avec le maillot jaune fluo, c'est Balazs Rojsa,
00:06:13 celui qui portait les couleurs du team Differdange.
00:06:16 Et pour terminer, Matus Stojsek qui a pris aussi les devants.
00:06:22 Voilà nos cinq hommes de tête qui possédaient 1 minute 5 et 1 minute 17 désormais à moins de 70 km de l'arrivée,
00:06:30 avec un peloton emmené par l'équipe Yaiko, à l'oula d'un certain Paul-Dylan Kronewegen.
00:06:37 Dylan Kronewegen à l'image d'ailleurs des coureurs qu'on voit à cette tête de peloton.
00:06:42 On voit les équipiers, notamment Tim De Clercq qui a l'habitude, on le connaît bien parce qu'on le voit sur toutes les courses de l'année,
00:06:49 aux premières positions du peloton pour prendre le vent.
00:06:52 Cette équipe Yaiko à l'oula qui vient avec Dylan Kronewegen évidemment qui sera l'un des favoris.
00:06:56 Aujourd'hui celui qui s'était déjà imposé l'an dernier, on se souvient l'an dernier, c'était un vrai duel face à Fabio Jakobsen,
00:07:03 qui est aussi là et qu'on voit d'ailleurs à l'image avec son maillot de champion d'Europe, le Dossar 62.
00:07:07 Un vrai duel entre Jakobsen et Dylan Kronewegen qui s'était retrouvé l'année dernière sur ces routes du Tour de Hongrie,
00:07:13 après la terrible chute de Fabio Jakobsen sur le Tour de Pologne l'année d'avant, où clairement c'était Dylan Kronewegen le fautif.
00:07:21 Les deux coureurs néerlandais s'étaient retrouvés l'an passé sur le Tour de Hongrie, avaient tous les deux levé les bras.
00:07:26 Est-ce que ce sera la même chose cette année ? Il y a quand même des chances parce que les deux coureurs sont en bonne forme
00:07:33 et les deux coureurs auront les étapes pour permettre de s'imposer au sprint.
00:07:39 On est d'accord, il y en aura presque pour tous les goûts, les sprinter dans un premier temps et les grimpeurs à l'image notamment d'Abel Baldorstone,
00:07:46 le coureur espagnol de l'équipe Carran Rural, qui auront fort à faire dans les prochaines étapes de ce Tour de Hongrie,
00:07:53 où nous aurons des arrivées pour purs grimpeurs.
00:07:57 C'est clair, c'est clair, la troisième et surtout la quatrième étape seront des arrivées où vraiment va se juger le classement général.
00:08:04 À partir de ce moment-là, on s'est un peu intéressé en regardant la start list à qui pourrait potentiellement remporter ce Tour de Hongrie.
00:08:10 Il y a quelques noms que j'aime bien, tu me diras ce que tu en penses.
00:08:13 J'aime bien déjà cette équipe Ineos avec Egan Bernal qui peaufine sa forme avant le Tour de France, tu en as parlé,
00:08:20 qui sort d'un très bon Tour de Romandie où il a quand même été rassurant sur l'arrivée à Tour 2000, il fait un beau top 10.
00:08:26 Il sera avec Luke Plapp, le champion d'Australie, du coup très facilement reconnaissable dans le peloton,
00:08:31 qui lui aussi fait un très bon début de saison, l'espoir australien, il sort d'un Tour UAE assez solide, notamment où il prend la deuxième place.
00:08:41 Après, il y a d'autres noms comme ça, comme Max Poul, moi cette équipe du Team DSM que j'aime beaucoup, Max Poul,
00:08:47 qui sort lui aussi d'un très bon Tour de Romandie, qui est allé chercher le maillot blanc aussi quelques jours auparavant sur le Tour des Alpes.
00:08:53 Il sera accompagné d'Oscar Ronley qui lui aussi, un très jeune espoir du Team DSM, ces deux couleurs peuvent faire la paire et arriver en grande forme.
00:09:00 Ce sera pour moi, les coureurs à surveiller, on peut aussi rajouter cette équipe UAE qui arrive avec Finn Fischer Black notamment,
00:09:06 vainqueur sur le Tour de Sicile, et il sera accompagné notamment de Mark Hirschi, qui est loin du niveau du Mark Hirschi qu'on connaissait en 2020 et en 2021,
00:09:16 mais qui revient plutôt pas mal ces dernières semaines, donc ce sera intéressant de voir s'il peut jouer son va-tout,
00:09:21 notamment sur l'étape 3 qui pour moi lui correspond assez bien aux coureurs suisses.
00:09:25 Il y aura plein de petites choses à regarder pendant ces 5 jours, ça va être hyper cool la suite.
00:09:30 Oui, ça va être cool, d'autant plus qu'il y a ce joli mélange entre les équipes continentales et les équipes pour le Tour,
00:09:37 et c'est donc souvent très animé sur ce genre d'étapes où certaines équipes ont parfois du mal à lancer des poursuites.
00:09:47 On se souvient de cette étape du Tour de Sicile, où lors de la pénultième étape du Tour de Sicile,
00:09:55 l'équipe Tudor avait réussi à laisser filer un de leurs coureurs avec le peloton qui n'avait jamais réussi à rentrer sur les routes siciliennes.
00:10:06 Vous avez suivi cette course sur la chaîne L'Équipe il y a quelques semaines de cela,
00:10:11 et sur l'équipe Live aujourd'hui, ce Tour de Hongrie, 7 courses par étape avec pléthore d'équipes World Tour,
00:10:19 puisque nous avons l'équipe Ineos Grenadiers, nous avons l'équipe Trek Segafredo, l'équipe Paring Victorious au départ,
00:10:25 l'équipe Alpecin de Queninque avec un Français, on parlera aussi de nos 3 Français engagés dans cette compétition tout au long de cette semaine,
00:10:33 l'équipe Bora Hansgrohe, le team DSM comme l'a souligné Paul il y a quelques secondes,
00:10:39 et puis une formation comme l'équipe bien sûr Sudal Quick-Step qui vient avec Fabio Jakobsen aujourd'hui.
00:10:47 C'est une bonne préparation, on est d'accord, pour les différentes échéances.
00:10:53 On aborde, Paul, et toi tu dois sans doute en parler avec votre WITOS, avec votre équipe de roues libres,
00:11:02 on aborde une deuxième phase de la saison, une phase un peu préparation Grand Tour.
00:11:09 Complètement Nico, tu fais bien d'en parler parce que toutes ces équipes,
00:11:14 amenées avec leurs leaders des sprinters et surtout un train, un ordre de formation, un ordre de marche,
00:11:22 tous les sprinters, on en a déjà un peu parlé, mais tous les trains aussi de ces équipes-là,
00:11:27 tous ceux qu'on va retrouver sur le Tour de France, je pense notamment à la loto Sudal de Caleb Ewan
00:11:34 qui arrive avec un train très costaud, avec notamment Guarnieri et surtout Jasper De Beust,
00:11:40 c'est sa garde rapprochée et c'est la garde rapprochée qu'on retrouvera sûrement sur le Tour de France l'an prochain.
00:11:45 Ces équipes de sprinters et ces sprinters sont venus notamment en vue de préparer le Tour de France,
00:11:50 c'est que Dylan Groenewegen aura à cœur de remporter une étape sur le Tour.
00:11:55 On sait que Fabio Jakobsen espère aussi avoir un accès site pour le Tour de France.
00:11:59 Toutes ces équipes-là sont en préparation pour la Grande-Boue qui se rapproche à Gros-Port,
00:12:05 mine de rien l'année file, on est déjà presque mi-mai,
00:12:09 donc dans un gros mois et demi on sera déjà sur la première étape du Tour de France.
00:12:15 Ça commence dès maintenant, certains sprinters notamment doivent retrouver de la confiance,
00:12:20 on parlait de Caleb Ewan, il n'a toujours pas gagné en World Tour cette saison,
00:12:23 c'est quand même un beau point noir pour le coureur australien qui a l'habitude de glaner,
00:12:28 de rafler beaucoup, en tout cas de bouquer ces dernières saisons.
00:12:32 C'est pour préparer le Tour de France et aussi pour certains coureurs,
00:12:36 certains sprinters de pouvoir relever les bras à nouveau après, pour certains, des saisons déjà un peu compliquées.
00:12:43 Il y en a d'autres qui ne seront pas sur le Tour de France mais qui continuent de truster les accès site
00:12:50 sur des courses par étapes comme celle-ci par exemple, c'est Charles Planet qui lui a posé un joli sprint
00:12:55 après avoir été glaner les points au sommet de la seule difficulté du jour
00:13:00 parce qu'on a fait une boucle aujourd'hui autour de Zengothar,
00:13:05 avec cette difficulté tout à l'heure à la côte de Far Casbah,
00:13:10 et là c'était au sprint intermédiaire au kilomètre 102 qu'il est allé chercher 3 secondes de bonification
00:13:16 parce qu'il y aura des bonifications à l'arrivée qui vont peut-être se peser dans la balance
00:13:24 à l'arrivée finale dimanche de ce Tour de Hongrie.
00:13:29 C'est un petit peu, alors je ne sais pas si la comparaison est bonne, Paul, tu vas me reprendre tout de suite si je dis une bêtise,
00:13:38 mais ces courses elles se courent un petit peu comme ce qui se passe sur l'Arctic Race ou sur le Tour de Sicile,
00:13:47 où parfois ça peut se jouer à coups de secondes, donc les secondes sont peut-être importantes aujourd'hui.
00:13:53 Clairement sur ce genre de course ça peut se jouer à coups de secondes,
00:13:57 l'avantage qu'on a cette année, parce que ça reste quand même un avantage,
00:14:00 c'est qu'on a mis quand même une belle étape de montagne, une étape de moyenne montagne,
00:14:04 je m'entends bien, mais cette étape avec l'arrivée au sommet, la quatrième étape,
00:14:08 sera quand même très intéressante et va faire quand même juge de paix de ce Tour de Hongrie,
00:14:12 et va permettre notamment aux grimpeurs et aux coureurs du classement général qui font partie de ce peloton
00:14:17 de pouvoir prendre un ascendant assez important et surtout décisif face à des coureurs
00:14:24 qui auront accumulé les secondes de bonification.
00:14:29 Donc à mon avis, je pense qu'aujourd'hui on se bagarre beaucoup,
00:14:34 notamment dans l'échappée pour les premiers maillots distinctifs,
00:14:37 et on les a vus dans le très beau générique que nous a fourni le Tour de Hongrie en prise d'antenne.
00:14:42 Les maillots distinctifs sont très beaux, ils sont presque aux mêmes couleurs que les maillots du Giro,
00:14:48 avec un maillot jaune, un maillot blanc, notamment un maillot vert pour le classement par points,
00:14:54 et je pense que c'est vraiment ce qu'on se joue dans l'échappée actuellement, Nico,
00:14:57 c'est pourquoi pas le point MAE du classement par points,
00:15:01 même si à mon avis il sera promis à un sprinter, surtout quand on voit l'écart maîtrisé à la perfection
00:15:07 par les équipes pour le Tour, le classement par points sera à mon avis l'apanage des sprinters tout à l'heure.
00:15:13 Il y a aussi ce jeu des primes qui est intéressant,
00:15:17 on sait qu'on va passer en tête des différents GPM ou des sprints intermédiaires,
00:15:21 ça offre des petites primes aux coureurs et surtout aux équipes,
00:15:25 ça permet de dégourdir les jambes, ça nous donne aussi un petit intérêt à nous,
00:15:28 parce que cette étape est plate et il va falloir en trouver,
00:15:31 mais on a vu Charles Planet choper le dernier GPM tout à l'heure,
00:15:35 on le voit là remarquer des points sur le sprint intermédiaire,
00:15:40 je pense que ce sont des petites choses qui vont nous tenir en haleine jusqu'à l'arrivée
00:15:45 pendant ces petites étapes de pleine du Tour d'Envergne.
00:15:49 Et puis il peut s'en passer des choses sur une course par étape et surtout sur une première étape
00:15:55 où tous les coureurs sont relativement excités.
00:15:59 Il va y avoir un petit vent de sud-est sur le milieu d'après-midi avec des rafales à 25 km/h,
00:16:08 alors je ne sais pas si j'avais la bonne météo sous les yeux,
00:16:13 mais il va y avoir avant le dernier sprint intermédiaire de la journée,
00:16:18 à moins d'une trentaine de kilomètres de l'arrivée,
00:16:21 un petit passage vent de côté où sans doute les équipes vont rester assez vigilantes,
00:16:28 et notamment les équipes de sprinter.
00:16:30 Nous sommes à 62,2 km de l'arrivée, l'écart est stabilisé aux alentours des 1 minute et 20 secondes.
00:16:38 Toujours sur l'équipe live avec Paul Harrare qui nous a rejoint pour la première fois au commentaire
00:16:45 et qui va peut-être aller saluer quelques tweetos qui nous suivent déjà sur le hashtag #l'équipevélo.
00:16:52 Je sais qu'ils ont une sacrée communauté de fans,
00:16:56 et ils sont pas mal suivis avec notamment leur live tous les mardis et tous les jours lorsque la grande boucle arrive.
00:17:06 On va peut-être aller voir ce qu'il se trame, vous pouvez poser vos questions,
00:17:10 vous pouvez donner votre favori aussi sur le hashtag #l'équipevélo,
00:17:16 c'est l'endroit où vous pouvez vous exprimer librement,
00:17:21 en respectant bien sûr certaines règles, éviter de nous insulter par exemple,
00:17:29 ça c'est banni, même quand on se touche, soyez cool.
00:17:35 T'as raison Nico, surtout sur ce genre d'étape de sprint,
00:17:40 n'hésitez pas parce qu'on sait que l'intérêt sera vraiment dans les derniers kilomètres,
00:17:45 on aura du temps pendant toute cette semaine pour discuter avec vous,
00:17:48 donc n'hésitez pas sur le hashtag #l'équipevélo,
00:17:51 parlez-nous de ce favori, de votre sprinter préféré, celui que vous voyez remporter l'étape du jour,
00:17:59 parlez-nous aussi de qui vous voyez, pourquoi pas au classement général cette semaine,
00:18:04 on vous a dit qu'il y en a pour tous les goûts,
00:18:06 entre les gros sprinters et certains gros favoris pour le classement général,
00:18:10 ça va être très intéressant cette semaine, avec des profils vraiment différents chaque jour,
00:18:14 donc voilà, il y a beaucoup de choses à dire,
00:18:16 on salue déjà Renaud Breban, un bon ami de la famille si j'ai envie de dire,
00:18:21 qui est déjà aussi sur le hashtag #l'équipevélo,
00:18:24 donc voilà, on va passer une belle semaine tous ensemble,
00:18:27 l'idée c'est que ce soit hyper communautaire aussi avec vous,
00:18:31 donc posez vos questions et à nous de faire ça,
00:18:34 de faire une belle discussion tous ensemble et puis tout va bien se passer,
00:18:38 ça va être cool, c'est le début d'une belle semaine.
00:18:41 Il y a Arthur d'ailleurs qui déjà nous demande qui va sprinter chez Alpecin,
00:18:48 Maretschko ou Axel Lawrence,
00:18:51 c'est vrai qu'on n'en a pas encore parlé de nos trois français représentés sur ce Tour de Hongrie,
00:18:56 Axel Lawrence, alors on en a parlé de Charles Planet parce qu'il est devant,
00:18:59 et on en a un troisième de français, c'est…
00:19:05 Je l'ai oublié, c'est…
00:19:07 Alouishtar, le dromoie.
00:19:09 Alouishtar, merci !
00:19:11 L'ancien dromoie de 22 ans.
00:19:13 Le jeune dromoie de 22 ans.
00:19:14 Le Vendrizel.
00:19:15 Tout à fait.
00:19:16 La question est intéressante parce que mine de rien,
00:19:21 Jakoum Maretschko c'est le sprinter sur le papier de cette équipe Alpecin,
00:19:26 on connaît ses qualités, on connaît aussi ses défauts à Jakoum Maretschko,
00:19:30 après Axel Lawrence c'est peut-être encore un peu tôt pour lui,
00:19:33 on sait qu'il a rejoint l'équipe continentale de l'Alpecin cette année
00:19:37 après l'arrêt du team BNB,
00:19:41 mais Axel Lawrence, est-ce que c'est déjà l'heure de lui faire confiance dans cette équipe Alpecin,
00:19:46 surtout avec un Jakoum Maretschko à côté,
00:19:48 qui a quand même un statut à faire valoir et aussi quand même une excellente pointe de vitesse,
00:19:53 il ne faut pas que ça monte trop pour Maretschko,
00:19:56 on sait que dès qu'il y a un petit pont c'est difficile pour lui de raccrocher le peloton,
00:20:01 mais je pense quand même que sur cette première étape,
00:20:03 à voir sur la suite de ce Tour de Hongrie Nico,
00:20:06 mais sur cette première étape Alpecin serait quand même bien inspiré
00:20:09 d'essayer de faire confiance à Maretschko,
00:20:11 ça va être une étape, tu l'as dit, cette première étape,
00:20:13 tout le monde va être un peu excité, il va y avoir beaucoup de stress dans le final,
00:20:17 beaucoup de trains, beaucoup de gens, d'équipes qui vont pouvoir placer leurs sprinters,
00:20:21 à ce petit jeu-là j'ai envie de faire confiance à un coureur d'expérience,
00:20:25 alors si ça ne tenait qu'à moi j'aimerais bien voir Axel Lawrence sprinter,
00:20:29 on se souvient de l'année dernière où il a failli remporter le Grand Prix de Pouhé,
00:20:33 la Bretagne classique, ça s'est vraiment de peu,
00:20:35 c'est un coureur d'avenir, c'est un coureur sur qui le peloton français pourra compter dans les prochaines années,
00:20:42 mais là sur ce type d'arrivée, je pense que si je suis le DS d'Alpecin de Queninck,
00:20:48 je vais sur Yacoub Maresco sans hésiter pour l'expérience que le coureur a accumulée ces dernières années.
00:20:56 C'est d'ailleurs sur le Grand Prix de Pouhé qu'il a été révélé Axel Lawrence,
00:21:01 où il avait été prendre une place sur le podium, on revoit, on a tous et toutes ces images en tête,
00:21:08 on le voit pleurer à l'arrivée avec toute sa famille, il hurle comme s'il avait gagné le Grand Prix de Pouhé,
00:21:15 c'est vrai que c'est une belle image qui avait permis de découvrir pour certains ce coureur très attachant.
00:21:24 Cette équipe Alpecin de Queninck, Nico, qui est venue avec une belle équipe,
00:21:30 je la comparais pour rigoler tout à l'heure avec l'équipe qu'ils ont envoyée sur le Giro,
00:21:34 cette équipe n'a pas grand chose à envier si on regarde à profondeur,
00:21:39 les jeunes aces Ricard, Édouard Plancard, surtout Sylvain Divier et Idriss Debonte
00:21:43 sont des excellents coureurs et des excellents coéquipiers qui sauront placer normalement les sprinters,
00:21:50 que ce soit Axel Lawrence ou Yacoub Marechko dans d'excellentes conditions.
00:21:54 C'est une très belle équipe qui a envoyé l'Alpecin de Queninck sur ce Tour de Hongrie,
00:21:58 ce n'est pas pour nous déplaire parce que ça fait une nouvelle équipe dans la danse pour les arrivées au sprint,
00:22:02 et pas que d'ailleurs, mais cette équipe, l'équipe belge, a fait le déplacement en force,
00:22:07 donc ça va être cool à suivre aussi.
00:22:09 Une nouvelle équipe dans le lot des outsiders pour l'arrivée du jour.
00:22:14 Alors tout à l'heure, lors de la prise d'antenne, sur les images du direct,
00:22:21 on a bien sûr Caleb Ewan qui est évolué dans ce peloton.
00:22:28 Nous avons plusieurs sprinters évidemment dans ce peloton
00:22:32 qui veulent de nouveau mettre la balle au fond cette année,
00:22:35 mais c'est vrai que pour la plupart de ces sprinters, lorsqu'on regarde les stats,
00:22:40 peu ont vraiment accumulé les victoires et les podiums cette année.
00:22:47 Certains sont en recherche de victoire, certains n'en ont qu'une à la clé,
00:22:53 c'est le cas notamment de Sam Bennett qui avait ouvert son compteur à Saint-Juan.
00:22:57 Comme nous l'a dit Paul Harrer un petit peu plus tôt,
00:23:01 on a également Dylan Groenewegen au départ et Caleb Ewan.
00:23:06 Mais Caleb Ewan a remporté une étape en Australie,
00:23:11 mais ce n'était pas sur le Down Under, c'était sur le Criterium de mémoire, juste avant cela.
00:23:17 C'était ça, c'était une petite course nationale australienne.
00:23:21 Il y avait quand même une belle adversité, je crois qu'il bat quand même du Caden Groose, du Jordi Meus.
00:23:26 Je ne pourrais plus donner exactement le nom de la course, ça peut se retrouver en deux clics.
00:23:31 Ce n'était pas une course World Tour, mais il y avait quand même une belle adversité,
00:23:36 il y a quand même un sprint à aller chercher.
00:23:39 Il ne me semblait pas que ce soit un Criterium à vérifier et Caleb Ewan l'avait remporté.
00:23:43 Mais oui, comme tu le dis, en World Tour pour l'instant, il n'a pas de victoire,
00:23:47 ce qui reste quand même l'un des tauliers du sprint mondial.
00:23:51 Donc c'est peut-être une petite anomalie à effacer pour Caleb sur ce tour d'envers.
00:23:58 Et c'est la raison pour laquelle beaucoup de sprinters vont vouloir forcément aborder cette "deuxième partie de saison"
00:24:07 avec l'ambition d'aller de nouveau lever les bras.
00:24:11 Comme le dit très souvent Arnaud Desmars, par exemple,
00:24:16 lorsqu'un sprinter ne mange pas, il se retrouve avec l'écrou au départ des étapes.
00:24:27 Et c'est sans doute la raison pour laquelle on a un team de clercs toujours au boulot,
00:24:33 toujours au charbon, qui emmènent ce peloton pour leur sprinter Fabio Jakobsen.
00:24:38 On a les équipiers de Dylan Groenewegen également qui se sont mis en ordre de marche.
00:24:43 L'équipe Jaiko Alula et parmi les autres sprinters qu'on pourrait citer
00:24:48 avant le "Money Time", avant le grand final de cette première étape.
00:24:54 Sam Bennett, Danny Van Poppel aussi qui marche très bien en ce moment.
00:24:58 Des coureurs comme Elia Viviani, lui aussi vraiment en manque de confiance et de victoire.
00:25:04 Le coureur italien de l'équipe Ineos, dossard numéro 6 sur ce tour de Hongrie.
00:25:09 Yonabe Rasturi pour l'équipe Trek-Segafredo. On a également Thibault Naes qui est un excellent sprinter,
00:25:15 jeune coureur belge de 20 ans qui pourrait, pourquoi pas lui aussi, venir se glisser dans le sprint
00:25:21 pour cette formation Trek-Segafredo. Et parmi les autres sprinters aussi qu'on peut vous citer,
00:25:28 j'en ai Phil Boeus aussi. Phil Boeus bien sûr pour l'équipe Bahrein Victorious
00:25:35 qui sera emmené pour le classement général par un certain Hermann Pertsteiner,
00:25:39 le coureur autrichien qui marche plutôt bien aussi cette saison.
00:25:44 Phil Boeus c'est intéressant parce que cette année il a battu Caleb Ewan notamment sur le tour de Nander
00:25:50 et c'est quelqu'un qui aime le tour de Hongrie parce qu'il a gagné deux victoires il y a deux ans maintenant
00:25:55 et il avait gagné le maillot vert aussi. Phil Boeus qui se sent bien sur ses routes du centre de l'Europe,
00:26:02 sur ses routes Magyard si je peux me permettre, à voir aussi qui lui, après à l'image,
00:26:07 et tu l'as très bien dit Nico, de pas mal de ces sprinters qui manquent de confiance,
00:26:11 qui n'arrivent pas à accumuler les succès, à enchaîner, ça vaut pour lui,
00:26:17 mais ça vaut aussi pour Andy-Lane Groenewegen qui n'a que deux victoires par exemple cette saison.
00:26:21 Jacob Sen, champion d'Europe et l'un des sprinters phares de cette équipe Soudal Quick-Step,
00:26:27 qui n'a que deux victoires aussi cette saison à son actif. Comme tu l'as bien expliqué, c'est important.
00:26:34 Ce tour de Hongrie est très important parce que chacune de ces équipes est venue avec son train
00:26:39 et chacune de ces équipes doit parfaire sa préparation et surtout sa confiance
00:26:42 avant les grandes échéances de la deuxième grosse partie de saison qu'on va bientôt attaquer.
00:26:48 Donc ça va être hyper intéressant et c'est pour ça que je te disais aussi tout à l'heure
00:26:51 qu'à mon avis sur cette première arrivée comme ça, ça risque d'être assez stressant.
00:26:55 On risque de voir beaucoup de frottements, peut-être des chutes, on ne l'espère pas.
00:27:00 Mais en tout cas, il va y avoir beaucoup de gens qui vont vouloir être placés
00:27:03 alors que là, on a une petite crevaison pour le coureur de l'Human Power Health, Cees Vanhoek.
00:27:10 Oui, alors Cees Vanhoek, le coureur belge de l'équipe Human Power Health
00:27:18 qui vient d'être victime d'une crevaison, mais bon, sans gravité, sans problème.
00:27:23 Il va réintégrer le peloton parce qu'on est dans un train plutôt cool pour l'instant du côté du peloton
00:27:32 emmené par l'équipe Bora-Hansgrohe.
00:27:34 Je vous en ai parlé il y a quelques instants avec Danny Van Poppel et avec Sam Bennett.
00:27:39 Et puis, il y a un autre sprinter aussi dont on n'a pas parlé.
00:27:42 Là, c'est Egan Bernal ici, toujours bien placé et plutôt affûté.
00:27:46 Alors, tu vas peut-être me dire, mais en même temps, Egan Bernal,
00:27:50 on ne l'a jamais vu prendre 3-4 kilos de trop. Il a toujours été super sec.
00:27:56 Là, il court placé, en tout cas, il court en leader aujourd'hui.
00:28:00 Je pense qu'Egan Bernal, Nico, il est là pour gagner.
00:28:04 C'était bien sympa de se rassurer sur le tour de Romandie, mais ça reste un champion, Egan Bernal.
00:28:10 Un champion qui a gagné le Tour de France, un champion qui a gagné le Tour d'Italie
00:28:15 et un champion qui veut renouer avec le sommet rapidement sur le tour de Romandie.
00:28:22 Il nous fait un beau top 10. Là, je pense que vu l'adversité,
00:28:26 il a dans la tête potentiellement l'envie, l'espoir d'aller remporter cette course.
00:28:32 Et comme je te l'ai dit tout à l'heure, avec l'étape 4, l'étape 3 et surtout cette étape 4,
00:28:37 avec arriver au sommet, il aura le parcours pour permettre de faire parer ses capacités.
00:28:43 Donc moi, je pense que Egan Bernal, aujourd'hui, sur ce tour de Hongrie,
00:28:48 va vouloir remettre les pendules à l'heure. C'est peut-être un peu exagéré,
00:28:52 mais il va vouloir taper du poing sur la table et un peu rappeler à tout le monde
00:28:55 quel coureur il est, quel champion il est.
00:28:57 Alors certes, certains diront que ce n'est que le tour de Hongrie,
00:29:00 mais si Egan Bernal arrive à gagner ce tour de Hongrie,
00:29:03 je peux vous dire que chez Ineos, on va réfléchir quand on va faire la liste pour le tour de France
00:29:07 et savoir quel rôle on va lui donner aux Colombiens.
00:29:10 Parce que s'il arrive à revenir à même 80% de son meilleur niveau,
00:29:14 c'est quand même quelqu'un qui peut jouer de belles choses sur le tour de France.
00:29:17 Donc ce sera très intéressant de voir comment Egan Bernal se comporte sur ce tour de Hongrie.
00:29:22 Il y en a beaucoup qui aiment aborder le tour de France,
00:29:27 pas forcément au top de leur forme, mais qui aiment justement les courses par étapes.
00:29:37 Parce que la 3ème semaine, il performe beaucoup plus.
00:29:42 Je crois d'ailleurs qu'en ce moment, il y a un grand tour qui est diffusé sur une chaîne concurrente,
00:29:50 le tour d'Italie.
00:29:52 Et Thibaut Pinot a sans doute lu aussi des ambitions sur la 3ème semaine.
00:30:00 Ça peut paraître un petit peu fou quand on ne connaît pas le vélo, quand on le découvre.
00:30:05 C'est-à-dire qu'un coureur vient en n'étant pas forcément à 100% de sa forme, mais à 90%,
00:30:12 et qu'il attend au fur et à mesure les étapes pour vraiment se mettre dedans.
00:30:18 Et pourtant, par le passé, on l'a vu à plusieurs reprises.
00:30:22 Je me souviens par exemple de Dauphiné libéré, Crétérium du Dauphiné,
00:30:26 et même de Dauphiné libéré, voilà, c'était une petite intonation.
00:30:30 Ça ne m'a même pas choqué, comme quoi on vieillit, on vieillit le nicot.
00:30:34 Exactement, on prend des gros coups de vieux.
00:30:37 Mais ouais, sur le Dauphiné, on avait souvent des coureurs un peu collés
00:30:40 et qui arrivaient après sur le Tour de France et qui explosaient tout en dernière semaine.
00:30:45 Alors on souhaite évidemment le meilleur à Egan Bernal,
00:30:50 un garçon qui est passé par des moments très très difficiles après cette terrible chute
00:30:54 où il avait percuté un bus à l'entraînement,
00:30:58 et où il s'est retrouvé pendant de longs mois en convalescence,
00:31:02 peut-être moins sans compétition.
00:31:04 Et aujourd'hui, il retrouve des belles couleurs au sein de cette équipe INEOS.
00:31:10 On l'a vu sur le Tour de Romandie à son avantage.
00:31:14 On va voir comment il va se comporter tout au long de cette semaine.
00:31:18 51,6 km de l'arrivée, l'écart toujours stabilisé aux alentours des 1 minute 20.
00:31:26 Je vous parlais avant cette petite digression autour d'Egan Bernal,
00:31:32 je vous parlais des sprinters, il y en a un qu'on n'a pas encore cité,
00:31:35 qui lui aussi revient de loin, c'est Alvaro Hodge, cher Paul.
00:31:41 Tu dis Hodge toi, est-ce qu'on dit Odeg ou Hodge ?
00:31:45 Alors on rappelle l'histoire, cette histoire d'erreur de passeport à la naissance.
00:31:49 Je te laisse me dire la bonne prononciation et je m'adapte à toi.
00:31:53 Alors moi j'ai quand même une source assez fiable,
00:31:57 j'ai eu la chance de le côtoyer sur le Tour de l'Avignon.
00:32:01 Et de mémoire c'est comme ça qu'il m'avait demandé de prononcer son nom, Hodge.
00:32:07 Hodge oui il me semblait, mais c'est Odeg parce qu'il y a eu une erreur à sa naissance
00:32:13 pour remplir son passeport.
00:32:16 Alors Alvaro Hodge c'est un peu le problème de score qu'on n'a pas beaucoup vu en plus cette année,
00:32:23 qui vraiment depuis quelques années est en manque de confiance, en manque de résultats.
00:32:29 Difficile de savoir où le placer aujourd'hui, surtout face à la confiance qu'il va y avoir sur ce Tour de Hongrie.
00:32:35 Nul doute qu'il va aller se mêler au sprint, mais est-ce qu'il a l'équipe déjà pour le permettre d'être placé
00:32:41 par rapport aux gros trains que certains autres ont amenés.
00:32:44 On sait que le Team EU aura d'autres objectifs sur cette semaine en Hongrie.
00:32:49 Ce sera une belle interrogation, une belle chose à suivre, de savoir aussi où en est le Colombien,
00:32:56 qui mine de rien n'a que 26 ans.
00:32:58 Alors quand il est arrivé sur le peloton dans les années entour de 2018-2019,
00:33:05 où il arrachait tout, on disait que ça allait devenir le sprinter d'avenir.
00:33:08 Mais c'est vrai que depuis quelques années c'est quand même plus compliqué pour Odeg.
00:33:13 Si tu veux mon avis, Nico, je ne le vois pas rivaliser avec les meilleurs sur les sprints qu'on va voir cette semaine.
00:33:21 Après j'espère pour lui me tromper, mais de part son manque de confiance, son manque de rythme,
00:33:27 son manque de résultats et surtout une équipe qui n'est vraiment pas tournée vers lui.
00:33:30 On va voir qui il aura avec lui dans le final, peut-être un Félix Kroos, qui est un sacré rouleur,
00:33:35 mais qui est aussi jeune.
00:33:37 On va voir pour Alvaro Odeg, mais moi je ne le fais pas un de mes favoris,
00:33:43 ni même un de mes outsiders pour les sprints de ce tournoi.
00:33:46 Il faut savoir qu'Alvaro Odeg a eu de nombreux mois sans compétition,
00:33:53 puisqu'il avait été victime d'une terrible chute, lui aussi.
00:34:00 On l'a retrouvé justement à sa reprise sur les routes du Tour de Sicile.
00:34:08 Alvaro Odeg qui a fait son retour après un an et demi d'absence,
00:34:13 percuté lui aussi par une voiture à l'entraînement.
00:34:16 Son dernier dossard c'était le 3 octobre 2021.
00:34:20 C'était la première fois sur le Tour de Sicile qu'il portait en course le maillot de l'équipe UAE.
00:34:25 Lui, le coureur colombien venu de la formation de Patrick Lefebvre, l'équipe Quick-Step.
00:34:32 On l'a retrouvé ensuite où il avait aussi chuté sur l'Euro Métropole.
00:34:39 Il a subi, je crois, 5 opérations en tout.
00:34:43 Donc voilà, comme tu l'as dit Paul, il faut retrouver le rythme,
00:34:47 il faut retrouver les sensations.
00:34:49 En même temps, il enchaîne les courses par étapes.
00:34:54 Tour de Sicile, Tour de Hongrie où il n'y a pas forcément énormément de pression,
00:34:58 mais voilà où il peut retrouver le fameux coup de pédale que recherchent les cyclistes
00:35:05 et où il peut retrouver toute sa puissance d'antan.
00:35:10 Allez, ce peloton, toujours emmené par l'équipe Jaiko Alula,
00:35:21 je vous le rappelle, Dylan Kronovegen, une équipe dans laquelle on retrouve
00:35:24 Luca Mesgec, Elmar Reinders, Keyland O'Brien, Jan Mas ou encore Rudy Porter.
00:35:31 Cette équipe vient avec les grosses cuisses là pour le coup,
00:35:35 parce qu'il n'y a pas beaucoup de grimpeurs.
00:35:37 Si, il y en a un, Rudy Porter, qui avait terminé 2e de la course de la paix
00:35:41 dans la catégorie Espoir l'année dernière,
00:35:44 et qui est donc un garçon qui pourrait prétendre à un bon classement.
00:35:51 Il est tout jeune, il a 22 ans, et il porte les couleurs de cette équipe Jaiko
00:35:55 depuis cette année, ancien du team Trinity Racing,
00:35:59 cette équipe qui a formé notamment un certain Thomas Pitcock.
00:36:06 Il va être bien seul quand la route va s'élever, Rudy Porter, à mon avis,
00:36:13 parce que tout le reste de l'équipe, que ce soit Jan Mas, Keyland O'Brien,
00:36:19 Elmar Reinders, évidemment Luca Mesgec, le poisson pilote de Dylan Kronovegen,
00:36:25 on se souvient de Luca Mesgec, on s'en rend coeur sur le Giro,
00:36:27 qui est un excellent sprinter, mais avant tout, et maintenant surtout,
00:36:30 un excellent poisson pilote.
00:36:33 Cette équipe est vraiment tournée vers Dylan Kronovegen et vers les sprints.
00:36:38 Après, comme tu le dis, on va voir comment Rudy Porter peut se montrer
00:36:41 sur une course comme ça, une course assez ouverte finalement,
00:36:44 où on risque de découvrir quand même quelques noms quand la route va s'élever.
00:36:49 Ce sera aussi très intéressant, on en discutait un peu en antenne,
00:36:52 tous les deux Nico et Jean, très intéressant, ce type de course
00:36:55 où on peut découvrir des coureurs qu'on ne verrait pas forcément
00:36:59 sur des courses World Tour de haut niveau.
00:37:02 Rudy Porter fait partie de ces coureurs-là, le jeune Australien,
00:37:07 donc ça va être intéressant.
00:37:08 Ils sont beaucoup dans pas mal d'équipes, qu'elles soient World Tour ou Continental,
00:37:13 à espérer avoir des beaux résultats quand la route va s'élever,
00:37:19 ou du moins prendre une belle échappée et espérer se montrer un peu.
00:37:22 Donc on va suivre ça de près cette semaine.
00:37:25 Charles Planet, notre Français, qui a été chercher les points tout à l'heure,
00:37:30 les points pour les sprinters et pour les grimpeurs.
00:37:34 Et on le revoit encore échapper sur une course par étapes aujourd'hui.
00:37:39 Ce garçon qui nous vient de la région Grand Est, comme un certain Thibaut Queneau,
00:37:45 et qui se retrouve donc dans cette équipe Novo Nordisk,
00:37:49 avec de belles ambitions encore et toujours pour cette équipe
00:37:54 qui sillonne les routes internationales depuis de nombreuses années maintenant.
00:37:59 Une équipe dans laquelle on aura Peter Kutsdor, 38 ans, le Hongrois.
00:38:06 Je ne sais pas si c'est la bonne prononciation là pour le coup.
00:38:08 Ce sera leur grimpeur.
00:38:10 Oui, le capitaine de route aussi.
00:38:13 38 ans, je crois que c'est le plus vieux d'ailleurs de ce peloton, du moins l'un des plus vieux.
00:38:18 Puis on a également Mathias Kopecky, qui avait été très fort dans les catégories junior.
00:38:23 Lui qui est le Czech de cette formation.
00:38:27 Voilà pour le team Novo Nordisk, qui a placé un coureur à l'avant
00:38:32 et qui a donc laissé son capitaine de route au sein de ce peloton de 22 formations, 22 équipes.
00:38:41 Aucune équipe française, mais trois coureurs français au départ.
00:38:45 Axel Lawrence, Aloys Charin et Charles Planet, qu'on retrouve à l'avant de la course, 46 km de l'arrivée.
00:38:56 On parlait d'Axel Lawrence tout à l'heure.
00:38:59 Peut-être que sur les sprints massifs, on ne lui donnera pas sa chance tout de suite,
00:39:03 notamment avec l'apparence de Maréchco dans son équipe.
00:39:05 Mais je suis quand même curieux, cette semaine, personnellement curieux de voir comment le jeune français va se comporter.
00:39:11 Ça fait longtemps qu'on attend de le revoir dans un peloton professionnel.
00:39:17 On sait qu'il est dans l'antichambre de l'équipe alpécine de Queninck cette saison.
00:39:22 Il doit se montrer, il doit se montrer d'une manière ou d'une autre.
00:39:27 Il doit montrer que depuis son très beau résultat sur le Grand Prix de Plouay,
00:39:32 ce n'était pas un coup d'épée dans l'eau et qu'il doit s'affirmer comme l'un des jeunes français qui montent en puissance.
00:39:41 On sait que notamment du côté de la groupe AMA-FDJ sur d'autres courses, on a vu des très jeunes français performés.
00:39:49 Je pense notamment à Romain Grégoire, à Elie Martinez, Cherka aussi, avec Kevin Vauclin.
00:39:56 Je pense qu'Axel Laurence fait partie de ce petit groupe de jeunes français hyper talentueux.
00:40:01 Maintenant, il s'est exporté en Belgique dans une équipe de plus en plus compétitrice,
00:40:07 à lui de montrer de quoi il est capable.
00:40:10 C'est pour ça que la question qu'on a eu tout à l'heure sur l'hashtag "l'équipe vélo" était hyper intéressante,
00:40:13 parce que les océans pour se montrer ne vont pas être énormes.
00:40:16 On sait qu'il a une excellente pointe de vitesse.
00:40:19 A voir si on lui laissera l'occasion, quitte à ne pas faire les sprints massifs,
00:40:23 de prendre une échappée ou pourquoi pas, si Mareschko ne se sent pas bien au fil de la semaine, d'avoir lui aussi sa chance.
00:40:31 En tout cas, moi je vais garder un oeil, voire même les deux, sur Axel Laurence cette semaine, parce que j'attends beaucoup de lui.
00:40:40 Alors beaucoup de lui ou ça ? Dans les arrivées pour puncher ou pour pur sprinter ?
00:40:46 Eh bien toute la question est là, et c'est pour ça que je pense que la première étape de l'étape d'aujourd'hui va être hyper importante chez Alpecin pour en tirer les conclusions nécessaires.
00:40:56 Comme je te l'ai dit, je pense que Mareschko aura la confiance de son équipe aujourd'hui.
00:41:00 Il ne faudra pas qu'il se rate, parce qu'à mon avis, s'il se rate, on risque de revoir nos plans
00:41:04 et de donner un peu plus de responsabilité à Axel Laurence sur les prochains jours.
00:41:10 Je pense que par exemple, l'étape de la troisième étape, qui est une étape compliquée, peut-être un peu trop pour lui,
00:41:19 mais je pense que c'est quand même une étape où il peut se montrer, surtout s'il n'a pas l'occasion de faire les sprints massifs.
00:41:25 Comme je t'ai dit, je suis très curieux de savoir comment Axel va courir cette semaine.
00:41:32 Calais-Lyon, le feuve polaire australien, celui qui a brillé évidemment sur les grands tours,
00:41:45 et qui a déjà participé à ce tour de Hongrie, et qui se retrouve dans cette équipe l'auto-destinée,
00:41:57 avec l'ambition forcément d'aller chercher la victoire. Alors pour l'instant, il est en dernière position du peloton.
00:42:04 Calais-Bihuan, qui a à cœur d'aller chercher un premier succès, cette saison un deuxième succès,
00:42:13 a déjà levé les bras, mais ce n'était pas sur une course de cette envergure.
00:42:22 Il est venu avec sa garde rapprochée, comme on le disait tout à l'heure, Calais-Bihuan, qui fait partie de ce groupe,
00:42:28 où ils ne sont pas si nombreux dans le peloton actuel, des coureurs qui ont gagné sur les trois grands tours Calais-Bihuan.
00:42:34 Mais quand on parle de victoire, on voit que cette année, comme tu l'as dit, le bilan est mince.
00:42:40 Donc voilà, il a fait le voyage, avec notamment Jasper De Beust, Jacopo Guarnieri et Ed Riesner,
00:42:46 qui seront sa garde rapprochée lors du sprint. On sait que c'est un sprinter de poche,
00:42:50 qui n'a pas toujours besoin d'un train, voire même pas tout le temps besoin d'avoir un train pour être placé et gagner des sprints.
00:42:58 Mais c'est quand même rassurant, je pense, pour lui, d'avoir cette garde rapprochée autour de lui.
00:43:03 On le voit traîner en queue de peloton, on est quand même encore à plus de 40 km de l'arrivée.
00:43:08 On vient de presse, ils ont largement le temps de remonter. Alors qu'on voit l'échappée actuellement,
00:43:13 on voit que le rythme a changé. Les relais passent toujours très bien dans cette échappée,
00:43:18 mais là, on sent qu'on a accéléré à l'image du peloton. La vraie bagarre commence,
00:43:24 mais à mon avis, j'ai peur que la bagarre soit vaine pour les coureurs d'échapper avec un peloton qui gère très bien son affaire derrière.
00:43:33 Tu le disais, Caleb Ewan, qui est venu bien entouré, avec son nouveau poisson pilote.
00:43:42 Il va être bien protégé avec la grande carcasse de Jacopo Guarnieri.
00:43:48 Caleb Ewan pourra être lancé tout à l'heure dans un fauteuil.
00:43:52 Ils viennent avec deux très bons coureurs pour le classement général.
00:43:56 Eduardo Sepulveda, l'ex-coureur de l'équipe Arkea Samsic, et Sylvain Moniquet,
00:44:01 qui était passé par l'équipe réserve Groupama FDJ, qui avait brillé sur notamment la Ronde de l'Isard,
00:44:08 et qui se retrouve donc dans cette équipe Lotto Destini.
00:44:12 Le peloton a bien accéléré désormais à 42 km de l'arrivée.
00:44:16 L'écart qui a fondu 40 secondes d'avance maintenant pour les hommes de tête,
00:44:21 avec, vous le voyez, les équipes de sprinter qui sont déjà à la planche, qui sont déjà très sérieuses.
00:44:27 On aperçoit le maillot de champion d'Europe de Fabio Jakobsen en train de se ravitailler dans la roue de 1, 2, 3 équipiers.
00:44:34 Il y a trois équipiers pour Dylan Groenewegen également, et un quatrième même avec Tim De Klerk,
00:44:40 que l'on retrouve avec le Dossard 61, le coureur belge, qui prend son relais.
00:44:45 On a l'impression qu'il se marre tout le temps. Non, c'est juste qu'il bouffe du vent.
00:44:49 Et du vent pendant de nombreux kilomètres. Et il adore ça.
00:44:54 C'est peut-être pour ça qu'il se marre.
00:44:58 C'est intéressant de voir un peu les formations et les ordres de rangée de toutes ces équipes de sprinter.
00:45:05 On a vu Shane Archbold en tête côté Bora. On parlait de Rudy Porter aussi, qui lui aussi prend du vent.
00:45:11 Côté Jaco Alhula, on sait que ce sera forcément son rôle sur les étapes de plaine comme ça,
00:45:16 forcément dévoué à Dylan Groenewegen, qu'on voit à l'image.
00:45:21 C'est intéressant de voir aussi Jakobsen déjà placé dans les premières positions du peloton avec sa garde rapprochée.
00:45:28 C'est deux différentes approches du sprint, avec les lotos qu'on voit tout en bas du peloton
00:45:35 et cette équipe Quick-Step qui est déjà en ordre de marche avec son sprinter dans les premières positions.
00:45:39 Et comme tu l'as bien dit Nico, un peloton qui s'étire de plus en plus
00:45:43 et l'écart qui est en train de baisser radicalement pour les cinq hommes de tête.
00:45:49 Cinq coureurs qui continuent de bien appuyer leur relais,
00:45:54 avec notamment le coureur hongrois qui vient de passer à l'instant son relais,
00:46:01 le maillot rouge et les cuissards noirs, Charles Plané en dernière position.
00:46:06 Cinq coureurs parmi lesquels nous retrouvons notamment le champion de Hongrie du contre la montre,
00:46:16 Zeynetti Ziyartov d'Ossar 211 et qui était donc avec son maillot national.
00:46:24 On le voit, un ruddy porter qui prend des relais encore.
00:46:31 Là on est vraiment sur les premiers hommes à sacrifier pour chaque équipe.
00:46:36 On les voit, Tim De Clercq aussi, c'est le cas.
00:46:39 C'est ceux qui roulent depuis maintenant un bon 30-40 kilomètres.
00:46:44 C'est assez quand même accéléré.
00:46:46 C'est les coureurs qui, à mon avis, donnent les dernières forces qu'ils jettent,
00:46:50 leur dernière force dans la bataille.
00:46:52 Après on va commencer à voir les différents premiers échelons des trains se mettre en place.
00:46:57 40 kilomètres de leur arrivée, on arrive lentement mais sûrement dans le money time mon cher Nico.
00:47:03 Eh ouais, pour des gens qui aiment particulièrement le basket, on sera dans le money time.
00:47:11 On va voir s'il va y avoir des shoots à 3 points.
00:47:16 Peut-être pas sur les routes de Hongrie, je pense Nico.
00:47:22 Par contre on va voir de beaux efforts physiques.
00:47:26 Croyez-moi, restez bien avec nous parce que dès que ça va commencer à s'accélérer,
00:47:31 comme on vous l'a dit, il y a les meilleurs sprinters du monde.
00:47:34 Si on chipote, on pourra dire qu'il leur manque un ou deux peut-être.
00:47:38 Mais quand on a du Groenewegen, du E1, du Sam Bennett, du Jakobsen, du Phil Bowes
00:47:43 et tous les coureurs qu'on a cités, croyez-moi ça va aller très vite dans les derniers kilomètres de cette première étape.
00:47:50 Et en préparation pour certains, pour le Tour de France, c'est le cas déjà de coureurs qui sont engagés,
00:47:58 qui sont sur la start list de la grande boucle avec Caleb Ewan que l'on a vu tout à l'heure.
00:48:05 Avec, si je ne m'abuse, Fabio Jakobsen.
00:48:09 Également, ces coureurs qui pour certains sont en reprise, comme on dit chez les cyclistes,
00:48:16 puisque Fabio Jakobsen n'a plus couru depuis le Schädtplreis.
00:48:22 C'était il y a quelques semaines de cela.
00:48:26 Et où il a pris une place parmi les 10 premiers.
00:48:32 Non, il était loin justement dans l'emballage final.
00:48:35 On l'a vu assez loin, une course que vous aviez pu suivre d'ailleurs sur les antennes du groupe L'Equipe.
00:48:44 On a vu, subrepticement, le classement de ce Tour de Hongrie avec la victoire d'Eddy Domba,
00:48:51 qui s'était imposée en 2022.
00:48:55 Lui qui portait les couleurs de l'équipe Ineos.
00:48:58 Il s'était distingué en remportant le général irlandais qui avait devancé de 23 secondes Oscar Rodriguez
00:49:04 pour la formation Movistar et de 28 secondes Samuel Batiste.
00:49:08 Et là, l'équipe Astana, l'aîné irlandais qui avait bien dominé cette édition 2022,
00:49:15 puisque il y a Fabio Jakobsen qui avait remporté deux victoires d'étape.
00:49:20 Et Olaf Kooij également, ou encore Dylan Groenewegen.
00:49:25 Et c'est Antonio Tiberi qui s'était imposé lors de la dernière étape.
00:49:31 On a noté aussi que Damian Oussene, le vainqueur d'il y a deux ans, est dans le peloton cette année,
00:49:39 à voir s'il a toujours des envies de classement général.
00:49:42 Le parcours n'est pas le même. Il est quand même plus compliqué cette année,
00:49:46 notamment avec cette étape qu'arriver au sommet dans trois jours,
00:49:52 qui sera quand même très compliqué pour ce type de coureur.
00:49:54 Je pense que par exemple, Andy Dunbar, qui a gagné l'an passé,
00:49:57 n'aurait pas pu gagner aujourd'hui sur ce tour d'Hongrie 2023.
00:50:03 Parce que déjà, il y a de très beaux coureurs de classement général,
00:50:07 de gens qui savent très bien grimper dans ce peloton.
00:50:10 Et en plus, cette fois, on a quand même le parcours adéquat pour voir ces grimpeurs faire de beaux écarts.
00:50:17 Donc voilà, on parlait de Damian Oussene, à mon avis,
00:50:20 il a bien fait de remporter le tour de Hongrie il y a deux ans,
00:50:23 parce que cette année, je pense que ça ne sera pas pour lui,
00:50:25 ou du moins, ce serait quand même une belle surprise.
00:50:28 Il est très, très bien placé au calendrier, ce tour de Hongrie,
00:50:34 ce qui permet d'avoir pléthore de grosses formations au départ pour les organisateurs,
00:50:41 qui ont fait renaître il y a quelques années de cela,
00:50:44 et qui a gravi les échelons pour être l'une des épreuves référence désormais
00:50:50 du calendrier cycliste international dans ce mois de mai si important
00:50:55 pour beaucoup, beaucoup de coureurs, où ils sont déjà au galop
00:51:00 pour préparer les grosses échéances de la deuxième partie de saison.
00:51:07 Oui, puis mine de rien, le tour de Hongrie, il s'en tire bien cette année,
00:51:16 avec son parcours dédié pour sa grande majorité aux sprinters,
00:51:20 qui a face à lui un Giro d'Italia qui attire les meilleurs coureurs du monde
00:51:25 en ce mois de mai, mais qui n'a pas fait cette année un parcours pour les grosses cuisses,
00:51:30 avec très peu d'étapes à se mettre sous la dent pour les sprinters.
00:51:35 Donc le tour de Hongrie a été malin, je ne sais pas si c'est volontaire ou pas,
00:51:39 j'imagine un petit peu quand même, a été malin de mettre de très belles étapes de sprints
00:51:43 à maintenant un peu moins de deux mois du Tour de France
00:51:46 pour justement tous ces sprinters et toutes ces équipes qui misent sur leurs sprinters.
00:51:52 Et du coup, ça nous donne une start list sur ce tour de Hongrie 2023
00:51:56 qui est magnifique quand on regarde toutes les grosses cuisses présentes sur cette course.
00:52:01 Donc tournez pour nous, Nico, on va se régaler.
00:52:04 Une question un peu de piège, moi, pour Papeau-Holle.
00:52:11 Alors pourquoi on n'a pas d'équipe française du coup sur ce tour de Hongrie ?
00:52:15 Pourquoi les équipes françaises boudent le tour de Hongrie, selon toi ?
00:52:21 C'est une excellente question. Je pense que ça doit être quand même habituel,
00:52:28 que c'est un peu culturel. À mon avis, il faudrait qu'on vérifie,
00:52:33 qu'on reprenne toutes les start lists de ces dernières années,
00:52:35 mais je ne suis pas sûr qu'on ait vu beaucoup d'équipes françaises se déplacer à Hongrie.
00:52:42 Je sais que le tour du Finistère va bientôt commencer, je crois que c'est dans deux ou trois jours.
00:52:48 Est-ce que ces équipes ont dû choisir d'autres courses ?
00:52:52 Alors la question est un peu piège parce que mine de rien,
00:52:56 quand on voit la start list, moi j'aurais bien aimé voir une groupe à Maéve Dégy autour d'Arnaud Desmartes.
00:53:02 Par exemple, Arnaud Desmartes qui, à l'image de beaucoup de coureurs de ce tour de Hongrie,
00:53:06 a besoin de se rassurer.
00:53:10 Nasser Bouani aussi qui a chuté lors de sa dernière sortie.
00:53:15 Alors je n'ai plus la course en tête, mais qui lui aussi n'est quand même pas très heureux ces derniers temps.
00:53:20 Aussi en manque de confiance, il aurait pu venir se tester face au cadre du sprint mondial.
00:53:26 Après, voilà, avoir les courses fronto.
00:53:29 On sait que sur ces courses-là, il ne peut y avoir que 70% d'équipes pour le tour,
00:53:34 sur des courses comme le tour de Hongrie, pour laisser une place aux équipes de division inférieure.
00:53:43 Donc il faut faire des choix.
00:53:45 On ne peut aussi amener que six coureurs sur ce genre de course.
00:53:48 Chaque équipe a six coureurs sur cette course, 132 au total au départ ce matin.
00:53:54 Donc il faut faire des choix et je pense que du côté des équipes françaises,
00:53:58 on a peut-être choisi de partir sur d'autres courses ou sur d'autres choix.
00:54:02 On sait qu'on est surtout dans des grosses périodes de stage aussi pour beaucoup de coureurs
00:54:06 qui visent le Tour de France et les courses de juin-juillet.
00:54:11 Donc voilà, je pense que du côté de nos équipes françaises et de nos sprinteurs français,
00:54:16 ou même de nos coureurs français en général, on est peut-être sur un autre calendrier,
00:54:20 des stages ou des courses différentes.
00:54:23 Et oui, d'autant plus que le calendrier Coupe de France bat son plein en France.
00:54:27 Il ne faut pas l'oublier avec le mois de mai qui est souvent très, très riche.
00:54:30 Il y a eu le Trobro-Léon il y a quelques jours, le Tour du Finistère, les Boucles de L'Aulne.
00:54:35 Il va y avoir la Mercantour classique et puis les Boucles de la Mayenne.
00:54:42 Fin mai, à une course que vous pourrez retrouver d'ailleurs sur la chaîne d'équipe,
00:54:47 les Boucles de la Mayenne, où on retrouvera d'ailleurs le sprinteur Arnaud Desmars
00:54:52 qui refera son apparition dans le peloton après avoir été papa d'une petite fille,
00:54:59 si je ne dis pas de bêtises.
00:55:01 Arnaud Desmars qui vient d'être papa et qui nous écoute.
00:55:04 On le félicite, c'est un grand changement dans la vie d'un homme.
00:55:09 Ce calendrier, souvent Coupe de France, qui est condensé dans le mois de mai
00:55:20 avec de magnifiques courses.
00:55:24 C'est Coupe de France qui permet là aussi l'émergence de pas mal de coureurs.
00:55:30 Et puis, comme l'a dit très justement Paul Harère,
00:55:33 qui nous a rejoint en cabine commentateur aujourd'hui pour cette première étape
00:55:37 et qui sera avec nous toute la semaine.
00:55:39 Il y a les stages aussi, forcément les stages à Ténérife
00:55:45 où les coureurs ont l'habitude de se rendre.
00:55:48 C'est vraiment une préparation maintenant très méticuleuse
00:55:52 qui s'annonce pour ceux qui veulent prétendre au classement général des Grands Tours.
00:55:57 Nous sommes à 32 km de l'arrivée, 32 km de l'arrivée
00:56:03 et retour sur le back of the pack avec l'équipe Loto Destini.
00:56:09 Toujours tranquille, notre petit Caled Bay One.
00:56:12 Pour l'instant, il ne s'affole pas, il reste tranquille dans la roue du champion de Roumanie.
00:56:16 On a vu également le champion d'Israël aussi bien placé, Arthur.
00:56:22 Sur le hashtag, l'équipe vélo nous signale qu'Itamar est énorme
00:56:26 pour l'équipe Israël pourra bénéficier d'un joli train.
00:56:32 C'est vrai l'équipe Israël Premier Tech, cette formation avec le champion d'Israël,
00:56:36 avec Jacob Fugelsang, avec Ben Hermans, avec Reto Hollenstein,
00:56:41 avec Ty Jones ou encore Rick Zavel.
00:56:44 On devait avoir un certain Christophe Erfroum au départ.
00:56:47 Apparemment, il est encore handicapé par un petit souci de santé.
00:56:51 Il ne peut pas être sur ce tour de Hongrie, mais lui aussi était annoncé sur le tour de Hongrie.
00:56:57 Et là, ils sont venus avec Itamar Einhorn, le coureur israélien qui a effectivement une belle pointe de vitesse.
00:57:04 Christophe Erfroum, je ne sais pas si on a le droit de le dire Nico,
00:57:08 mais son petit sensé a eu, comment on peut dire ça de manière assez classe,
00:57:14 il a eu un petit problème au testicule qui l'a empêché de courir ce tour de Hongrie.
00:57:21 Ça aurait été sympa quand même de voir cette course avec Christophe Erfroum d'un côté,
00:57:25 Egan Bernal de l'autre.
00:57:27 Ça nous aurait donné un petit air de Tour de France 2018,
00:57:31 où les deux coureurs avaient sillonné les routes françaises avec la Sky.
00:57:38 Pour une victoire finale de Gaëtan Thomas en plus.
00:57:43 Donc, ce n'était ni Christophe Erfroum, ni Bernal qui avaient gagné.
00:57:48 Gaëtan Thomas avait fait la transition entre ses deux coéquipiers.
00:57:52 Moi, je l'aime bien cette nouvelle équipe INEOS,
00:57:55 parce que je la trouve...
00:57:59 Ça va être le grand débat.
00:58:03 "Mais les Français, ils aiment les perdants."
00:58:05 Mais en fait, cette équipe INEOS, elle est rendue sympa parce qu'elle repère.
00:58:09 À un moment, le train INEOS, on le voyait être tout simplement...
00:58:15 Parfois, c'était assez imbuvable.
00:58:20 On regardait les étapes du Tour de France et on se disait,
00:58:23 "A la fin, ça va toujours être les mêmes qui vont gagner."
00:58:25 Ça va être Fromm, ça va être Gaëtan Thomas.
00:58:30 Et puis maintenant, ils ont un petit peu plus de mal,
00:58:33 avec notamment, évidemment, l'émergence de sacrés coureurs
00:58:37 au sein de l'équipe IAM Bovisma,
00:58:39 qui se prépare maintenant aussi pour le coup méticuleusement,
00:58:43 en vue des grands tours.
00:58:46 Et on a une équipe INEOS maintenant obligée
00:58:50 de faire beaucoup plus la course.
00:58:53 Et ça, je trouve que ça les rend sympathiques.
00:58:57 Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi sur le hashtag "l'équipe vélo".
00:59:00 Je ne sais pas si Paul Harrer est d'accord avec moi.
00:59:02 Tu as tout à fait raison, Nico. C'est hyper intéressant.
00:59:05 Alors, on va faire vite cet aparté parce que l'échappée va être prise.
00:59:09 Et à mon avis, ça va commencer à se mettre en place
00:59:11 du côté des équipes de sprinter.
00:59:13 Mais cette équipe INEOS est cool.
00:59:15 Elle a vraiment abordé un changement d'identité
00:59:17 depuis ces années 2010 outrageusement dominantes.
00:59:21 L'arrivée de Tom Pitcock,
00:59:23 l'arrivée de coureurs comme Ethan Haither,
00:59:26 qui sont des coureurs quand même plus orientés classiques.
00:59:29 À côté de ça, on a eu du Maggie Sheffield,
00:59:31 du Ben Turner aussi,
00:59:34 qui sont des coureurs vraiment orientés sur les courses d'un jour.
00:59:37 Cette équipe-là ne vise plus forcément les classements généraux.
00:59:41 Et cette équipe-là vise un panel de courses vraiment différent.
00:59:44 Elle a toujours une magnifique équipe de coureurs
00:59:48 pour les courses d'une semaine ou de trois semaines.
00:59:50 On le voit actuellement sur le Giro,
00:59:52 avec la présence de Pavel Sivakov, de Tao Geogheganart
00:59:55 et de Gaëlle Thomas notamment.
00:59:57 Mais cette équipe, elle fait plus de choses.
00:59:59 Elle court de manière différente.
01:00:00 On l'a vu l'an passé sur les Grands Tours
01:00:03 et on l'a vu aussi cette année et l'an dernier notamment
01:00:07 sur les courses d'un jour, avec les victoires de Sheffield,
01:00:09 les victoires de Tom Pitcock.
01:00:12 Je pense que ce qui la rend sympathique,
01:00:14 ce n'est pas forcément l'arrêt des trains qu'elle mettait
01:00:17 sur les Grands Tours et sur les grandes étapes de montagne
01:00:20 de ses Grands Tours, mais plus le changement d'identité
01:00:24 qu'elle a su opérer, avec notamment des coureurs capables
01:00:28 de briller, des coureurs de panache capables de briller
01:00:31 sur les courses d'un jour.
01:00:33 On avait vu aussi Dylan Van Baarle, remporté de Paris-Roubaix.
01:00:36 Tom Pitcock a eu de très bons résultats cette année,
01:00:39 notamment une démonstration sur l'Estrade Bianche.
01:00:42 Je pense que ce qui rend cette équipe de plus en plus sympathique,
01:00:45 c'est tous ces coureurs qui sont capables, pour certains,
01:00:50 de gagner des grandes étapes, voire même des tours d'une semaine
01:00:56 ou de trois semaines. On pense à Tao Gegenhardt,
01:00:59 vainqueur du Giro, qui a gagné le Tour d'Esab cette année.
01:01:01 Mais aussi ces autres coureurs, comme Pitcock, comme Sheffield,
01:01:05 comme Van Baarle, qui maintenant est chez Jumbo-Visma,
01:01:08 qui aussi était capable par nous d'être acteur
01:01:11 sur des grandes courses d'un jour.
01:01:14 Je prêche un petit peu pour ma paroisse, parce que tu nous as parlé
01:01:17 de Thomas Pitcock. Je crois qu'il est annoncé pour la première manche
01:01:24 de Coupe du Monde VTT Cross Country. Ce sera à suivre dimanche
01:01:30 sur la chaîne L'Equipe, avec le retour de tous les plus grands,
01:01:35 le retour de Nino Schurter, le retour de nos Français,
01:01:40 de Citroën-Carrott, avec la présence également de Jordan Sarou
01:01:44 qui marche très fort en ce moment. Et puis on annonce la présence
01:01:48 de Tom Pitcock, qui était sur la Coupe de France de Guéret.
01:01:51 Il y a quelques jours, ça avait un air de Coupe du Monde.
01:01:55 Et justement, la Coupe du Monde, ce sera de nouveau
01:01:59 sur la chaîne L'Equipe, sur l'Equipe Live, tout au long de la saison.
01:02:03 Et on est très, très fiers, très heureux de vous proposer
01:02:06 ce programme où nous avons souvent beaucoup, beaucoup de médailles.
01:02:13 Loana Lecompte, Pauline Ferrand-Prévot en pleine préparation,
01:02:17 bien sûr, des Jeux Olympiques de Paris. Et puis nos descendeurs aussi
01:02:23 qui vont refaire leur apparition avec, toujours à mes côtés,
01:02:27 Sabrina Jeunier. On retrouvera au départ les Loïc Bruni,
01:02:32 les Marine Cabirou, les Myriam Nicole qui seront au départ
01:02:37 des Coupes du Monde avec de grosses intentions d'aller chercher
01:02:40 de nouveau des victoires. 26,6 km en arrivée.
01:02:45 L'échappée, c'est terminé. Avec Charles Planet ici en première position,
01:02:49 le peloton maintenant va se concentrer sur son sprint.
01:02:52 Mais Paul, est-ce qu'on est parvenu un petit peu tôt sur les échappées ?
01:02:57 On va dire que ça va, Nico. Il ne fallait pas que ce soit trop tôt non plus.
01:03:01 L'avantage pour les équipes de sprinter, c'est qu'à côté d'elles,
01:03:04 il y a d'autres équipes de sprinter qui auront la même volonté.
01:03:07 Ça va être cadenassé. Ça va être cadenassé jusqu'au bout, même si
01:03:10 ce ne sera pas tout plat. Jusqu'à l'arrivée, il y aura des petits coups de cul
01:03:13 par-ci, par-là. Pardonnez-moi l'expression. Mais ce ne sera pas tout plat
01:03:18 et il y aura ces coups de cul. Il y aura surtout une arrivée.
01:03:21 Excuse-moi, je te coupe, mais 26 km de l'arrivée, on va arriver sur
01:03:25 un sprint intermédiaire et qui se retrouve en tête de peloton ?
01:03:29 C'est Egan Bernal. Pourquoi ? Parce qu'il y a ce petit vent de côté
01:03:32 et cette partie dégagée. Et attention, parce que regardez,
01:03:35 les coureurs évoluent en éventail. Les leaders du classement général,
01:03:41 en tout cas ceux qui veulent prétendre au classement général,
01:03:44 sont en train de venir se repositionner en tête de peloton.
01:03:47 Tu fais exactement bien de le dire. On voit Michael Wick qui a pris le relais
01:03:51 pour le Team UAE. Eux, ils n'ont pas beaucoup d'espérance au niveau sprint.
01:03:55 On a parlé d'Alvaro OJ, mais je pense que là, on est plus en train d'essayer
01:03:58 de tenter un coup avec ce vent un peu piégeux.
01:04:02 Et Egan Bernal, on le connaît. Ça fait des années qu'on le voit.
01:04:06 Ce n'est pas le genre à se faire piéger par ce genre de choses.
01:04:09 Lui et son équipe INEOS. On se méfie du côté des coureurs du classement général.
01:04:13 On voit aussi la garde rapprochée UAE avec Marc Clinchy notamment
01:04:17 et Finn Fischer-Black. On voit Luc Clap aussi dans la roue d'Egan Bernal.
01:04:22 Ça souffle, on l'entend. Nous, on l'entend au commentaire.
01:04:25 Je ne sais pas si vous l'entendez aussi. On est sur des grandes parties dégagées.
01:04:30 Il ne faut pas se faire piéger. Tu fais bien de le dire, Nico.
01:04:33 Il ne faut pas se faire piéger. Ça permet aussi aux équipes de sprinter
01:04:37 de rouler vite et de replacer son monde. Mais tu vois, on parlait tout à l'heure
01:04:41 de Caleb Ewan et de son équipe. Il va falloir qu'il remonte
01:04:46 parce qu'on ne sait jamais. Ce genre de fait de course, ça peut piéger un sprinter
01:04:50 voire une équipe entière. Là, je pense que c'est un petit piqueur de rappel
01:04:54 de voir Egan Bernal en tête de peloton. Ça va faire dire aux directeurs sportifs
01:04:59 au coin, il peut se passer des choses à l'avant. Il va falloir que je fasse attention.
01:05:04 C'est en disant sur les ambitions du coureur colombien qui retrouve la compétition
01:05:08 cette année et qui aimerait forcément franchir un cap en vue de sa préparation
01:05:14 type Tour de France. 24 km, 500 de l'arrivée. C'est route un peu dégagée
01:05:20 où là, on va retrouver une partie abritée. Mais voilà, on a vu tout de suite
01:05:26 que les équipes pour le classement général se méfiaient. Alors, ce n'est pas le cas
01:05:32 de tout le monde. Ce n'est pas le cas d'Emilie Pins, ici que vous apercevez
01:05:36 en dernière position, en compagnie d'un de ses équipiers.
01:05:46 DSM également, qui est en train de remonter petit à petit. Cette équipe
01:05:51 DSM, Paul nous en a parlé tout à l'heure avec Oscar Only et Max Poul qui sont
01:05:58 des grosses références déjà dans les catégories espoir et qui seront les deux
01:06:04 leaders de cette équipe DSM. Une équipe très, très jeune avec notamment
01:06:10 Alex Edmondson, Tobias Lund, André Essen et encore Enzo Leintzsch.
01:06:16 Casper Van Uden qui sera sûrement leur sprinter après à voir si seul il arrivera
01:06:23 à se débrouiller, le jeune coureur néerlandais. Mais moi, je l'aime beaucoup
01:06:29 cette équipe Nico. Je pense que tu l'as sentie. Ce duo là, Max Poul, Oscar Only,
01:06:35 ce qu'ils m'ont montré à tout le monde sur les routes du Tour de Romandie
01:06:41 était quand même hyper intéressant. Oscar Only avait fait aussi un très bon
01:06:45 tour d'Algarve. On avait parlé de Max Poul tout à l'heure. Je suis curieux
01:06:50 de les voir performer dès que la route va s'élever dans les prochains jours.
01:06:55 Ça va être une équipe à suivre et s'il fallait que je mette une petite pièce
01:06:59 sur un podium, je pense que Max Poul y sera. Tu vois mon Nico, si on fait le jeu
01:07:04 des paris, je pense que Max Poul sera vraiment vraiment pas loin du podium,
01:07:07 voire mieux. Max Poul ou Oscar Only ? Oscar Only, souvenez-vous. Je ne sais pas
01:07:13 si vous aviez vu ces images du Tour de Croatie. L'année dernière, c'était
01:07:20 l'un des seuls à avoir suivi Jonas Vingegaard. Il avait terminé 3e du classement
01:07:26 général derrière Matej Mohoric et derrière, d'ailleurs, Jonas Vingegaard.
01:07:33 Lui qui a évolué dans l'équipe Vendrizel aussi, si je ne dis pas de bêtises,
01:07:37 la formation réserve de Vincent Lavenu. Cette équipe qui forme aussi des coureurs
01:07:44 juniors et qui évolue au plus haut niveau national et international dans les
01:07:50 jeunes catégories. On se souvient sur le Tour de Croatie où Axel Lorenz aussi
01:07:56 avait été particulièrement à son aise l'an passé. On va voir si ces coureurs,
01:08:02 Oscar Only et Axel Lorenz, arrivent à nous refaire le coup de ce qu'ils avaient fait
01:08:06 en Croatie l'an passé. Ce sera deux coureurs à surveiller.
01:08:11 Aussi, il a montré un sacré punch Oscar Only, le coureur écossais, puisque sur l'étape
01:08:20 notamment du Grande-Bretagne, je ne sais plus si c'était l'année dernière ou il y a
01:08:25 deux ans, il s'était révélé à ce moment-là en étant l'un des rares à suivre la roue
01:08:31 de Thomas Pitcock et de Dylan Puntz. Rien que ça !
01:08:35 Gros plan sur le champion d'Israël. Justement, on en parlait il y a quelques instants,
01:08:39 l'un des favoris d'Arthur sur le hashtag #l'équipevélo et le coureur de l'équipe
01:08:45 Israël, premier tech, Itamar Einhorn, qui pour l'instant n'est pas venu se repositionner.
01:08:51 Et pourtant on est à 21,8 km de l'arrivée. Je pense que ce n'est pas parce qu'ils n'ont
01:08:59 pas les bonnes jambes qu'ils ne remontent pas tout de suite le peloton. Je pense plutôt
01:09:05 que c'est tout simplement parce que là nous allons avoir affaire à des routes extrêmement
01:09:11 larges avec une ligne droite finale qui fait presque 3 km. Il va y avoir des tout petits
01:09:16 virages mais aucun danger dans les trois derniers kilomètres aujourd'hui pour un sprint absolument
01:09:23 incroyable. Et donc ce sera l'occasion de remonter peut-être au dernier moment pour
01:09:30 les équipes, pour les sprinters des équipes qui vont tenter de jouer la victoire aujourd'hui.
01:09:38 On va voir, affaire à suivre à 21 km sans de l'arrivée. Ce jeu là peut aussi être
01:09:46 dangereux. Ça peut être dangereux, c'est toute la question de savoir comment on joue
01:09:52 avec le feu et jusqu'à quel point puisque ça va forcément s'accélérer et les places
01:09:57 dans les roues vont être chères. C'est pour ça que je ne suis jamais un grand fan de
01:10:02 voir les sprinters, en tout cas les gens qui ont des objectifs sur ce type d'arrivée,
01:10:07 musarder en queue de peloton à 20, 30 km de l'arrivée. Je pense que c'est le bon
01:10:11 moment pour remonter. Après, Enhorn va pouvoir compter sur Xabel évidemment mais il n'a
01:10:17 pas non plus le train que peut avoir la Lotto Soudal, la Bora ou surtout la Soudal Quickstep.
01:10:23 Donc à ce petit jeu là, mieux vaut jouer caché et se faire un peu oublier et remonter
01:10:28 à la fin. Il faut juste en avoir les capacités et être sûr de soi et de son train, de son
01:10:35 poisson pilote.
01:10:37 L'équipe Eolo-Kometa en train de remonter. Elles sont facilement reconnaissables ces
01:10:42 maillots. L'équipe montée de toute pièce par Alberto Contador et par son frère.
01:10:49 Également le frère d'Alberto Contador, cette équipe Eolo-Kometa qui a dans toutes
01:10:54 les catégories des jeunes coureurs, juniors et espoirs. Avec aujourd'hui Alessandro
01:11:02 Fancellou ou encore Davide Piganzoli. Et pour le sprint, David Martin. Voilà les
01:11:11 coureurs que j'ai coché avant le départ en près de cette étape.
01:11:18 En préparant l'émission, je me posais la question, est-ce que David et Alex Martin
01:11:23 sont frères ? Et bien non, ils ne sont pas frères puisqu'on a David Martin Romero,
01:11:27 le sprinter et Alex Martin Gutiérrez qui a un profil plutôt grimpeur. J'ai commencé
01:11:32 à écouter un podcast espagnol où il parlait un peu des deux.
01:11:40 Des deux jeunes coureurs Eolo-Kometa et on a donc un grimpeur de poche et un
01:11:45 sprinter comme tu l'as dit, David Martin Romero qui sera à mon avis l'arme de
01:11:49 Eolo-Kometa pour l'étape du jour. A voir s'il arrive à se frayer un chemin parmi
01:11:53 toutes les grandes équipes et les grands sprinters de ce pot.
01:11:57 Et pour la suite, Alessandro et Davide qui ont terminé respectivement 5ème et 6ème
01:12:06 du tour de l'avenir l'année dernière.
01:12:10 Ça en dit long sur les capacités sur des courses par étape de ces coureurs et
01:12:16 les capacités de coureurs grimpeurs pour essayer de protéger d'Alberto Contador.
01:12:22 Le peloton a accéléré un tout petit peu plus l'allure. Cette fois-ci, ou du moins
01:12:27 une nouvelle fois, à 19 km de l'arrivée. C'est un petit peu plus tendu.
01:12:32 L'élastique est un petit peu plus tendu comme disent les cyclistes.
01:12:36 Et tout le monde essaie de remonter sur ces routes relativement larges avec
01:12:40 notamment l'équipe belge, le Team Flanders-Baloise qui en a formé beaucoup
01:12:47 des coureurs, qui est toujours là, toujours placé, toujours dans les bons
01:12:52 coups. On a vu Ward van Hoef à l'avant de la course. Et là, ils viennent avec
01:12:58 un sprinter, notamment Vito Breit de Sars 123 qui va essayer de se glisser
01:13:04 parmi les meilleurs. C'est l'équipe Flanders-Baloise, on est d'accord.
01:13:09 Paul, c'est vraiment l'équipe qu'on peut montrer en exemple dans les écoles
01:13:15 de cyclisme parce qu'ils prennent toujours les coups à l'avant et à chaque fois
01:13:21 ils viennent faire leur petite placette, ils viennent chercher leur petit accessite
01:13:26 pendant les emballages finaux.
01:13:28 C'est exactement ça, c'est l'équipe qu'on voit le printemps, pendant les
01:13:32 classiques, quelles qu'elles soient. On les voit sur le Saint-Marne, on les voit
01:13:36 sur la Flèche-Grois-Bançonne, on les voit sur le Grand Prix Montserré.
01:13:40 C'est sur ces courses-là qu'on voit cette équipe qui, comme tu le dis,
01:13:45 mine de rien arrive à avoir quelques résultats. Tu as cité Vito Breit qui a fait
01:13:49 des beaux top 10 sur les classiques printanières cette année, plutôt
01:13:54 les Flandriennes. Il fait un top 10 sur le Saint-Marne, il fait un top 10 sur
01:13:59 le Grand Prix Montserré. On n'a pas parlé dans cette équipe de Geno Bergmoos
01:14:05 qu'on a vu faire une très belle Grand Prix la Marseillaise en début de saison
01:14:09 avec une quatrième place au pied du podium pour le cycliste belge.
01:14:14 Ce sont des cours avec une très belle pointe de vitesse. Est-ce que ce sera
01:14:17 suffisant pour ce Méleos Print aujourd'hui et se faire sa place ?
01:14:21 Ils vont essayer, on connaît le tempérament hyper offensif et acteur de cette équipe.
01:14:27 Mais est-ce que ça va suffire ? Est-ce que les jambes vont suffire pour se faire sa place ?
01:14:31 J'ai envie de te dire réponse dans 17 kilomètres.
01:14:35 17 kilomètres, vous suivez la première étape du Tour de Hongrie.
01:14:39 168 kilomètres au programme aujourd'hui au Tour de Zengothar.
01:14:47 168 kilomètres, un Grand Prix de la montagne, exactement, 89 km,
01:14:52 puis trois sprints intermédiaires. Tout s'est bien passé.
01:14:56 Charles Planet, on va avoir confirmation, empochera un maillot distinctif
01:15:02 à l'issue de l'étape du jour. Il était échappé, mais l'échappé a été repris
01:15:07 il y a quelques kilomètres maintenant, sous l'impulsion notamment de l'équipe
01:15:12 Yaiko Alula, des équipes de sprinters comme celle de Fabio Jakobsen,
01:15:18 l'équipe Sudal Quick-Step. Et là nous avons également une autre équipe
01:15:23 qui vient se mêler à la poursuite, ou maintenant qui vient se mêler
01:15:28 plutôt à l'organisation de l'emballage final. C'est l'équipe Human Power Elst
01:15:33 qui viendra avec un sprinter Sacha Wiemeys, je ne sais pas si je prononce bien,
01:15:40 et surtout un coureur qui va prétendre à un bon classement général.
01:15:44 Là c'est Sylvain Moniquet, je vous en parlais tout à l'heure,
01:15:47 qui vient replacer son équipier Caleb Ewan.
01:15:52 Et du côté de l'équipe Human Power Elst, Paul, on a parlé des outsiders,
01:15:58 des coureurs qui ont très bien marché dans les catégories espoir.
01:16:01 Lui fait partie, pourquoi pas, des coureurs à suivre sur ce Tour de Hongrie.
01:16:09 Il vient pour le classement général, il avait déjà brillé l'année dernière
01:16:14 sur une course par étapes, c'était sur le Tour de Bulgarie.
01:16:18 Il vient de terminer parmi les meilleurs sur le Tour de Sicile.
01:16:24 C'est Paul Doble, le coureur venu de Grande-Bretagne,
01:16:27 qui sera lui aussi l'un des hommes à suivre dans la montagne un petit peu plus tard.
01:16:32 Déjà la première chose qu'on peut dire c'est qu'il a un magnifique prénom,
01:16:36 Paul Doble, mais plus sérieusement, c'est intéressant ce qu'il fait.
01:16:44 J'ai quand même l'impression que ce sera dur.
01:16:47 Il a la carte coureur pour le classement général dans cette équipe.
01:16:52 Est-ce que ça fait de lui un outsider pour un potentiel top 10, top 5 ?
01:16:58 Pourquoi pas, le top 10, pourquoi pas.
01:17:01 J'ai quand même peur que ce soit compliqué.
01:17:04 Il va falloir qu'il profite quand même de circonstances de course, j'imagine, Paul Doble.
01:17:07 Je l'imaginerais plus dans une échappée, sur les étapes compliquées
01:17:11 qui arriveront après-demain et dans trois jours.
01:17:14 À la pédale, j'ai quand même peur que ce soit compliqué pour l'anglais.
01:17:18 Mais après, comme on l'a dit, il y a des coureurs un peu épouvantables
01:17:22 pour le classement général dans ce peloton.
01:17:24 Ils ne sont pas non plus 10 000, donc il y a des places à se faire
01:17:28 pour des beaux access-sites, notamment un top 10 qui est potentiellement envisageable.
01:17:33 Après, il faudrait voir, il faudrait aigrener un peu chaque coureur du classement général.
01:17:39 On parlait par exemple de l'équipe Israël-Premier Tech tout à l'heure.
01:17:44 On n'a pas parlé d'un Ben Armahs et surtout d'un Jacob Fugelsang
01:17:47 qui aussi auront à cœur de truster ce top 10, voire mieux.
01:17:52 À mon avis, les places vont être chères, mais vu que la start list n'est pas non plus
01:17:56 hyper développée en ce qui concerne les grimpeurs,
01:18:00 il y a tout à faire et tout à espérer pour ce genre de cours.
01:18:03 Tu restes assez jeune, 26 ans, on commence à avoir un peu d'expérience,
01:18:07 on est dans la fleur de l'âge.
01:18:09 Il ne faut rien avoir à perdre, il ne faut rien regretter.
01:18:12 A voir ce que Polo va nous faire cette semaine.
01:18:16 - Pour qui roule l'équipe nationale d'Hongrie ?
01:18:25 - Je cherche.
01:18:27 - Est-ce qu'ils ne roulent pas pour montrer un peu le maillot aussi ?
01:18:30 Est-ce que ce n'est pas la bonne occasion de montrer le maillot ?
01:18:33 Parce qu'on a beau retourner leur start list dans tous les sens,
01:18:36 on ne voit pas quel coureur pourrait potentiellement s'inviter
01:18:41 dans un split massif, potentiellement aller chercher un podium, un top 5.
01:18:46 Parce que là, pour le coup, les places vont être beaucoup plus chères
01:18:49 que pour les grimpeurs.
01:18:52 Pour le coup, je pense qu'on est tous là pour montrer le maillot.
01:18:57 Un petit passage publicitaire en tête de peloton sur la première étape
01:19:00 du Tour de Hongrie.
01:19:02 Ça fait toujours plaisir aux locaux.
01:19:04 Je pense que l'idée principale est là.
01:19:07 - Je continue de chercher quand même.
01:19:13 - On va bien tomber sur quelqu'un.
01:19:17 - Oui.
01:19:20 - On a vu l'équipe Q36 Pro Cycling Team qui s'est replacée.
01:19:24 Alors pour qui on va jouer ?
01:19:27 Peut-être Matteo Moschetti, à voir.
01:19:30 C'est une belle équipe quand même, l'équipe Q36 Pro Cycling Team
01:19:34 qu'ils ont ramenée aussi sur ce Tour de Hongrie.
01:19:37 Beaucoup de coureurs d'expérience, Matteo Badilati, Gianluca Brambilla,
01:19:41 Damien Osson,
01:19:43 et on va voir qui on va jouer.
01:19:46 Gianluca Brambilla, Damien Osson,
01:19:49 Géroscoff,
01:19:51 et du coup Matteo Moschetti aussi.
01:19:54 Je pense que ça va être pour lui qu'on va essayer de sprinter aujourd'hui.
01:19:57 - Oui, je pense aussi Matteo Moschetti qui porte le dossard 174
01:20:07 dans une équipe qui a également Gianluca Brambilla,
01:20:11 le puncher, grimpeur, coureur italien.
01:20:14 Cette équipe qui était échappée sur les routes du Tour des Flandres,
01:20:18 qui continue de faire une très très belle saison.
01:20:22 L'équipe Q36.5 Pro Cycling Team.
01:20:26 Et puis une autre équipe aussi,
01:20:31 qu'on n'a pas encore beaucoup parlé, celle d'Aloïs Charin,
01:20:34 dans laquelle il y a un certain Yannis Voisart,
01:20:37 le coureur suisse qui marche très bien en ce moment.
01:20:40 Il a pris une place parmi les 20 meilleurs du dernier Tour de Romandie.
01:20:43 On l'a vu aussi à son avantage sur le Tour de Sicile
01:20:46 où il a pris la 7ème place du classement général.
01:20:49 Et cette équipe Tudor Pro Cycling,
01:20:52 managée par Marcel Sieberg et managée par Morgane Lamoisson,
01:20:57 elle sur pas mal de courses, c'est une nouvelle couleur.
01:21:02 Lui l'ancien déesse de l'équipe Vendée U.
01:21:05 Cette équipe se retrouve de nouveau sur une course par étapes.
01:21:09 Allez c'est parti pour les premiers trains.
01:21:14 Team de Klerk qui s'est mis à la planche.
01:21:18 Et maintenant c'est l'ex-champion de Belgique
01:21:21 qui est venu se replacer, ou du moins qui est venu replacer son leader, Yves Lampard.
01:21:26 Premier maillot jaune du Tour de France l'année dernière.
01:21:30 Qui excite un petit peu ce peloton à 10,7 km du but.
01:21:35 Comme on l'a dit tout à l'heure, Team de Klerk a fini son train, c'est Yves Lampard.
01:21:39 C'est intéressant de voir que Michael Morkhoff,
01:21:42 plutôt que d'être devant Fabio Jakobsen, est derrière.
01:21:45 Au cas où le néerlandais est un petit problème divers.
01:21:50 C'est intéressant de voir que Jakobsen roule devant son poisson pilote Michael Morkhoff.
01:21:56 A voir aussi où est Kasper Pedersen, qui doit être la première fusée de lancement,
01:22:00 juste avant Michael Morkhoff, Kasper Pedersen.
01:22:03 On voit qu'on va remonter, j'ai l'impression.
01:22:06 Ce sera intéressant, moi j'aime bien.
01:22:08 Je suis un passionné des trains et de son développement dans les 15, 10 km de l'arrivée.
01:22:15 On voit aussi cette équipe Lotto de KV1 qui s'est replacée.
01:22:19 On ne s'inquiétait pas tout à l'heure, mais on est quand même content de les voir en tête de peloton.
01:22:24 Ils sont là, ils sont présents.
01:22:26 Et on voit aussi cette équipe DSM qui se met en place avec une équipe au complet.
01:22:31 Pourquoi pas jouer sa carte au sprint, mais peut-être pour placer Max Poulle et Oscar Rönnley dans les premières positions.
01:22:39 Oui, parce qu'on est d'accord, ce sera Kasper Von Neuden pour l'équipe DSM.
01:22:46 Oui.
01:22:47 On a vu faire un bon Milan Turing cette année Kasper Von Neuden,
01:22:52 qui a pris un bel accès site et qui a la confiance de cette équipe DSM pour le sprint.
01:22:57 Cette équipe DSM qui a bien raison de ne pas mettre tous ceux dans le même panier.
01:23:00 Elle qui a des coureurs pour place en général, mais qui a aussi un jeune sprinter avec une très belle pointe de vitesse.
01:23:06 Ils auraient tort de se priver d'aller jouer leur carte au sprint.
01:23:10 Peloton compact à moins de 10 km de l'arrivée, 9,3 km sur l'équipe live.
01:23:17 Vous suivez la première étape du Tour de Hongrie en compagnie de Paul Harrer, la star des réseaux sociaux,
01:23:23 avec leurs 163 000 followers. Je dis bien 163 000.
01:23:30 Vous connaissez l'émission Roues Libres. Les coureurs aujourd'hui ne font pas de la roue libre.
01:23:35 Ils mettent le 53.11, 53.12. Les dents commencent à tomber à 9 km de l'arrivée.
01:23:41 Les trains de sprinter se mettent en place et nous allons vivre sans doute un final royal
01:23:46 avec une arrivée au sprint aujourd'hui sur cette première étape du Tour de Hongrie.
01:23:50 L'équipe Human Power Health qui est venue se replacer également.
01:23:59 L'équipe DSM sur la gauche de l'écran, sur la droite de la route.
01:24:05 L'équipe Bora-Hansgrohe également très bien placée pour deux coureurs.
01:24:10 Alors qui ? Sam Bennett ou Danny Van Poppel ?
01:24:13 Le premier a remporté une victoire cette saison. Le second marche très très fort.
01:24:19 Danny Van Poppel a fait sa petite saison, neuvième d'un Grand Vével Game tout de même.
01:24:24 Il est allé chercher des places d'honneur sur Paris-Nice, sur l'UAE.
01:24:28 Il a été aussi chercher des accessites sur la Vuelta San Juan en début de saison.
01:24:33 On va voir pour qui on va rouler du côté de l'équipe Bora-Hansgrohe.
01:24:38 C'est une bonne question. Si ça tenait qu'à moi, j'aimerais bien voir Danny Van Poppel avec le rôle de sprinter numéro 1.
01:24:46 On va rester sur Sam Bennett au moins pour cette première étape.
01:24:51 Mais c'est ma grande frustration de ces deux, trois dernières années de voir Danny Van Poppel,
01:24:55 qui peut-être aujourd'hui est le meilleur poisson pilote, l'un des meilleurs en tout cas du peloton,
01:25:01 tout peloton pourfendu, pas que sur ce tour de Hongrie,
01:25:05 qui doit se cantonner dans un rôle de poisson pilote pour un Sam Bennett qui a du mal.
01:25:12 Pareil à l'image de beaucoup de sprinters sur ce tour de Hongrie, qui a du mal à transformer l'essai.
01:25:18 On va voir ce que ça donne pour la Bora. Très impressionnant. On vient de voir Archbold se replacer pour l'idée tout ça.
01:25:25 Moi, je vais attendre de voir aujourd'hui.
01:25:27 Mais si Sam Bennett rate son sprint, j'aimerais bien voir Danny Van Poppel avoir une chance de sprinter aussi.
01:25:32 Au moins qu'on puisse voir ce que l'Allemand a dans les jambes.
01:25:37 Donc voilà, j'attends de voir aujourd'hui et je me prononcerai plus tard.
01:25:43 Comme ça, je ne prends pas de risque.
01:25:45 Partie un petit peu plus en forêt pour les coureurs de ce tour de Hongrie.
01:25:51 On discute un petit peu.
01:25:53 On dit qu'il était Allemand, il est néerlandais évidemment.
01:25:56 On cherche son sprinter, au cas où on l'aurait un petit peu perdu de la roue.
01:26:02 Tout le monde regarde quels sont les premiers sprinters qui sortent de la tête de l'eau à 7 km sans de l'arriver.
01:26:13 Le placement commence vraiment à être important.
01:26:27 On est sur des routes un peu plus étroites.
01:26:29 On va juste passer un pont là, il va y avoir un petit rétrécissement.
01:26:32 Là, on en parlait tout à l'heure, on avait un peu le temps de musarder, notamment pour l'Israël 1er tech.
01:26:38 Là maintenant, il faut être vraiment dans les 20-30 premières positions, sinon ça va être compliqué de remonter.
01:26:43 Après, on peut rappeler aussi que c'est un peloton réduit de 132 coureurs.
01:26:46 Ils sont 6 par équipe, donc forcément on a un peu plus de place.
01:26:50 Mais il ne faut pas trop jouer à ce petit jeu là non plus, surtout à 6 km de l'arrivée
01:26:54 et avec ce genre de virage en angle droit.
01:26:58 Il y a pas mal d'équipiers de Degan Bernal dans les dernières positions.
01:27:01 Alors, quid aussi d'Elia Viviani ?
01:27:03 Pour l'instant, on ne l'a pas vu.
01:27:05 On n'a pas vu les coureurs d'Ineos prendre trop de risques à l'avant du peloton pour Elia Viviani.
01:27:10 Va-t-il devoir se débrouiller tout seul, le sprinter italien ?
01:27:13 J'en ai un peu peur.
01:27:19 Après, il pourra compter sur Narves, sur Leonard aussi.
01:27:22 Peut-être un petit coup de main de Benoit.
01:27:24 Et encore, je ne suis même pas sûr.
01:27:26 Mais voilà, Elia Viviani, on a parlé des sprinters favoris.
01:27:30 Je ne mets pas Elia Viviani dedans.
01:27:33 Après, on peut avoir une bonne surprise.
01:27:36 On sait qu'il aime quand même avoir un bon train devant lui, l'italien.
01:27:40 Ce n'est pas du tout le cas de son équipe Ineos sur ce tour de Hongrie.
01:27:43 Donc à mon avis, ça ne va pas être simple pour le transalpin de se faire sa place aujourd'hui.
01:27:48 5,8 km de l'arrivée d'un peloton compact qui va aborder les derniers kilomètres de l'étape du jour.
01:27:57 Une étape tracée autour de Zenkotar.
01:28:01 Nous sommes à l'ouest de la Hongrie avec cette première étape préservée aux sprinters, comme demain.
01:28:10 Et aujourd'hui, vous voyez le peloton qui va se débrouiller.
01:28:13 Ça discute beaucoup. Qu'est-ce qui se passe avec l'ex-champion de Belgique
01:28:20 qui visiblement voulait faire régner un petit peu la loi en tête de peloton ?
01:28:27 Très concentré maintenant.
01:28:30 Q36.5 venu de la France.
01:28:38 Il est en train de se débrouiller.
01:28:41 Il est en train de se débrouiller.
01:28:44 Il est en train de se débrouiller.
01:28:47 Il est en train de se débrouiller.
01:28:50 Il est en train de se débrouiller.
01:28:53 Q36.5 venu bien se positionner pour le moment.
01:28:59 Généralement, ce sont souvent ceux qui sont les premiers à l'arrivée
01:29:06 que l'on retrouve sur ce genre d'étapes où vous avez des routes relativement larges,
01:29:11 où vous avez un sprint qui va faire presque 3 kilomètres,
01:29:13 enfin une ligne droite qui va faire presque 3 kilomètres.
01:29:17 Les derniers, généralement, sortent le bout de leur nez au dernier moment.
01:29:24 Les premiers sortent le bout de leur nez au dernier moment.
01:29:26 4,4 km.
01:29:28 J'étais en train d'imaginer un sprint de 3 km.
01:29:31 L'état dans lequel sautent des jambes à la fin.
01:29:35 C'est bien ce qu'ils font les DSM.
01:29:43 On rappelle que c'est une équipe très jeune qui a beaucoup d'ambition,
01:29:47 malgré la jeunesse sur ce tour de Hongrie,
01:29:50 qui reste placée maintenant depuis presque 5-6 bornes
01:29:53 et qui va pouvoir amener Van Uden dans des conditions presque parfaites.
01:29:57 Il ne faudra pas se faire déborder dans les 2-3 prochains kilomètres,
01:30:01 mais pour l'instant, ils roulent aux presque parfaits, l'équipe DSM.
01:30:05 Camille Bonneux dans les dernières positions du peloton.
01:30:08 Et dans les premières, l'équipe Barhaim Victorious
01:30:13 qui remonte également avec Phil Bausch, le coureur allemand.
01:30:34 C'est tout droit jusqu'à la ligne d'arrivée.
01:30:38 Plus de danger maintenant.
01:30:44 Là, c'est Joey Roscoff qui se met à la planche pour son équipier.
01:30:53 Ça, il s'est fait, Joey Roscoff.
01:30:58 Oui.
01:30:59 Est-ce que tu as vu les tracks quelque part, Nico ?
01:31:11 Je suis bien curieux de savoir comment va sprinter Thibaut Nys,
01:31:15 qui est quand même l'un de mes gros coups de cœur de ce début de saison,
01:31:18 le jeune belge, et qui a une excellente pointe de vitesse.
01:31:22 J'ai du mal à apercevoir les tracks. Je vois peut-être un derrière Lampard.
01:31:27 Quelques petites vagues et il y a le champion de l'Ethonie,
01:31:31 Emile Lépines,
01:31:33 qui se trouvait parmi les premiers,
01:31:39 ce qui veut dire que, ben voilà, réponse à ta question.
01:31:42 C'est ça. J'avais bien vu un track derrière Lampard.
01:31:46 Oui, on va peut-être avoir les tracks parmi les meilleurs.
01:31:52 Parmi les meilleurs.
01:31:54 Ça cherche Dylan Kronenwegen, là, un peu enfermé par un barène.
01:32:03 Ouh là ! Enorme chute d'un Tudor, j'ai l'impression, là, Nico.
01:32:09 Le soleil du coureur de l'équipe Tudor, là,
01:32:12 et ça a nettement accéléré avec, vous le voyez,
01:32:15 les coureurs de l'équipe Alpecine de Canin,
01:32:17 qui sont venus à leur tour se replacer.
01:32:21 Ça commence à bien bien frotter.
01:32:23 Et on va maintenant...
01:32:24 Hyper nerveux, oui.
01:32:26 On va maintenant se mettre en mode train
01:32:33 avec les deux derniers de cordée.
01:32:37 C'est la raison pour laquelle vous voyez tout le monde
01:32:39 en train de remonter à gauche, à droite.
01:32:41 Il reste deux équipiers, généralement,
01:32:44 aux deux kilomètres pour emmener dans un fauteuil leur sprinter.
01:32:49 C'est très très nerveux, très nerveux,
01:32:51 avec l'équipe Bahrein Victorius, maintenant,
01:32:53 qui a pris le lead et encore une grosse chute, voilà.
01:32:55 C'était trop nerveux pour que ça ne fasse pas patatras.
01:32:59 Et à un kilomètre de la ligne d'arrivée,
01:33:01 une grosse chute au milieu du pack avec Luke Plapp,
01:33:06 effectivement, qui a été sonné.
01:33:09 Joe Eroscoff aussi, qui était dans les premières positions.
01:33:12 Et voilà, Yves Lampard.
01:33:14 Sébastien Schoenberger également.
01:33:20 Et là, le sprint qui est déjà lancé pour le team DSM
01:33:23 avec Kasper Vonneuden,
01:33:26 qui va être emmené dans un fauteuil.
01:33:28 Nous avons les coureurs de l'équipe
01:33:30 Borah Onsgrohe pour Sam Bennett également.
01:33:32 Sam Bennett, qui a pris quelques longueurs d'avance
01:33:36 avec son équipier, qui est idéalement placé.
01:33:40 Et là, c'est Sam Bennett qui va pouvoir lancer le sprint maintenant.
01:33:43 Dylan Cronovegan aussi en tête.
01:33:46 Dylan Cronovegan qui s'impose.
01:33:48 Ou Sam Bennett ?
01:33:50 J'ai l'impression que c'est Cronovegan, moi.
01:33:52 Ils ont jeté le vélo tous les deux.
01:33:56 Cronovegan, Sam Bennett,
01:33:58 ou encore le coureur de l'équipe Lotto Destini,
01:34:01 mais plutôt pour aller chercher l'accès site sur cette étape.
01:34:05 Une étape qui a été marquée par cette chute à un kilomètre de l'arrivée.
01:34:08 C'est très compliqué d'organiser l'emballage final pour les équipes de sprinter.
01:34:21 C'est pas possible !
01:34:23 Egan Bernal encore au sol.
01:34:26 Décidément, c'est tragique.
01:34:30 J'avais peur.
01:34:32 J'avais peur en voyant Luc Plappe qui a couru avec Egan Bernal,
01:34:35 à côté d'Egan Bernal toute la journée.
01:34:37 J'avais vraiment peur que le Colombien soit pris dans la chute.
01:34:40 Il y a le fait qu'il soit pris dans la chute,
01:34:42 il y a le fait qu'il ne soit toujours pas relevé.
01:34:44 C'est vraiment inquiétant pour le coureur colombien.
01:34:48 J'ai l'impression qu'on ne s'y trompe pas,
01:34:50 côté de la réalisation avec Dylan Cronovegan,
01:34:52 qui pour moi est passé en tête de ce sprint.
01:34:55 Il n'a pas eu le temps de lever les bras parce que c'était très chaud,
01:34:59 mais il me semble qu'à la photo finish,
01:35:02 elle est pour Cronovegan.
01:35:03 On va attendre un peu.
01:35:05 Il n'a pas l'air 100% rassuré, cela dit.
01:35:08 Il y a photo finish tout de même.
01:35:14 Egan Bernal a réussi à se relever,
01:35:17 mais il y aura la règle des 3 km.
01:35:21 Toucher à l'épaule, toucher aux genoux.
01:35:32 C'est terrible parce que la malchance
01:35:36 qui s'acharne comme ça depuis plusieurs mois maintenant pour Egan Bernal.
01:35:41 On revoit le sprint avec Danny Van Poppel
01:35:44 qui lance pour Sam Bennett.
01:35:46 Regardez Sam Bennett avec une sacrée vélocité.
01:35:50 On a Dylan Cronovegan qui ensuite accélère l'allure.
01:35:54 Plein axe, Kané Béouan qui essaie de revenir.
01:35:58 C'est bien Dylan Cronovegan qui s'impose à la fin devant Sam Bennett.
01:36:02 Ce n'est pas joué de beaucoup.
01:36:05 Sam Bennett déposé par Danny Van Poppel.
01:36:08 On l'avait dit à quelques kilomètres de l'arrivée,
01:36:10 c'est vraiment le poisson pilote par excellence.
01:36:12 On a vu Mesgetc aussi faire un travail fantastique pour Cronovegan.
01:36:15 Il l'a déposé dans la roue du Bora.
01:36:18 Et puis Kané Béouan qui comme d'habitude un peu en solitaire
01:36:21 nous a fait sa remontée classique, mais ce n'était pas assez.
01:36:23 Alors qu'on le voit plutôt bien sur ce ralenti,
01:36:25 je pense que la victoire est pour Dylan Cronovegan,
01:36:28 le nez irlandais, qui après son succès l'a remporté sur cette même course,
01:36:33 récidive avec la première victoire sur cette première étape.
01:36:36 Je suis peut-être un peu emballé, mais j'ai l'impression que c'est pour lui.
01:36:40 Une étape marquée malheureusement par une nouvelle chute d'Egan Bernal
01:36:46 et de plusieurs coureurs.
01:36:48 Luc Plap aussi je crois qui a été au sol.
01:36:51 Il est sonné Egan Bernal.
01:36:53 Espérons qu'il puisse remonter sur son vélo
01:36:56 et au moins finir cette étape pour pouvoir repartir demain.
01:37:01 Voilà la discussion entre les deux coureurs de l'équipe Bora.
01:37:08 Large bold et vent de poppel.
01:37:15 Ça ne sent pas bon pour la clavicule de Bernal j'ai l'impression.
01:37:20 On va voir ce qu'il va se dire dans les prochaines heures et dans la soirée.
01:37:26 Comme tu l'as dit Nico, ça fait un peu chier, désolé du terme,
01:37:32 de revoir ces images d'Egan Bernal qui était quand même sur une dynamique vraiment positive
01:37:39 et qui là, quoi qu'il arrive, quelle que soit la gravité de cette chute,
01:37:43 alors qu'il remonte sur le vélo, ça c'est quand même assez rassurant si on peut le dire.
01:37:49 Il a l'air complètement sonné, tu as raison Nico.
01:37:54 Espérons qu'il n'y ait rien de grave.
01:37:58 On va voir comment la soirée et la nuit passent pour le Colombien.
01:38:03 Déjà si c'était la clavicule, il ne pourrait pas remonter sur le vélo.
01:38:07 Ça c'est clair.
01:38:09 Le temps, Floyd Landis avait fait un Tour de France avec une clavicule pétée.
01:38:16 Oui, Floyd Landis, je pense qu'à un moment, il ne sentait plus grand chose dans son corps.
01:38:23 C'est ce qui l'a bien aidé d'ailleurs pour finir premier du Tour de France 2006.
01:38:31 Un petit sourire Egan.
01:38:38 Merde !
01:38:40 Egan Bernal, c'est l'image marquante de la fin de cette première étape
01:39:00 qui a été marquée par une grosse chute.
01:39:02 Gros doigt d'Egan qui s'impose une nouvelle fois cette saison.
01:39:07 Le sprinter néerlandais de l'équipe Jaiko Alula.
01:39:13 Nouvelle victoire dans sa carrière puisque le courant néerlandais s'était déjà illustré
01:39:21 évidemment sur les grands tours et il s'était déjà illustré cette saison sur notamment l'UAE.
01:39:28 C'est sa troisième victoire de la saison puisqu'il avait également remporté l'étape du Saudi Tour.
01:39:35 En début de saison, il s'impose devant Sam Bennett et devant Caleb Ewan et Egan Bernal,
01:39:41 le dossard numéro un, celui qui vient de terminer parmi les meilleurs au Tour de Romandie
01:39:47 qui se faisait une joie de venir préparer ce Tour de Hongrie en vue du Tour de France.
01:39:56 Malheureusement a été victime d'une grosse chute.
01:39:58 Regardez le monde qu'il y a, 3, 4 rangées de spectateurs pour saluer le coureur colombien.
01:40:04 On espère Paul qu'il va passer une bonne nuit, il va penser ses plaies
01:40:11 et on le retrouvera demain sur le vélo où demain ce sera aussi une étape
01:40:17 où il va pouvoir "rester au chaud".
01:40:20 Il nous a fait un petit clin d'œil, un petit sourire en passant à l'île d'arrivée.
01:40:24 On va se rassurer comme on peut Nico.
01:40:26 Ces dernières images de Bernard sont plus rassurantes que celles qu'on a vues il y a 15 minutes.
01:40:31 Est-ce qu'il a hypothiqué ses chances pour gagner le Tour de Hongrie ?
01:40:34 Comme tu dis, on va attendre d'en savoir plus ce soir.
01:40:38 Alors que là on a quelques rentiers, est-ce qu'on va nous remontrer la chute ?
01:40:41 Peut-être pas tout de suite.
01:40:43 La première chute d'un judo qui a fait un vrai tout droit.
01:40:46 Il s'en tire plutôt pas mal si je peux me permettre en allant faire un soleil dans l'herbe.
01:40:50 Mais par contre la prochaine qu'on va voir, je pense qu'on va la voir,
01:40:54 elle est terrible à la vitesse où ça va à presque 60 km/h.
01:40:58 Ça a fait strike. On voit l'écart et c'est le trick.
01:41:02 C'est Caleb Ewan qui se décale pas mal sur la droite.
01:41:07 C'est pas de sa faute.
01:41:09 Mais qui forcément derrière a un petit peu embêté ceux qui étaient dans sa roue.
01:41:18 Ça fait une grosse chute à 1,3 km de l'arrivée.
01:41:27 Ce qui est rassurant c'est qu'au-delà des gains de Bernal,
01:41:31 dont on suivait l'évolution, tout le monde a l'air d'être reparti.
01:41:34 Personne n'est resté sur place et ça en soi c'est déjà une bonne chose.

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