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00:00 Il a appris lui aussi ces dernières années, même le grand Pep Guardiola qu'il est a appris de ces dernières années, de ses échecs.
00:07 Il a appris, enfin il a appris, je trouverais péremptoire de dire qu'il a appris, il sait déjà tellement de choses.
00:13 Mais par contre, ils se sont focalisés sur le recrutement d'un joueur qui leur manquait, d'ailleurs on le voit à l'écran maintenant.
00:17 Björn Klötefer.
00:18 Et si ce joueur a marqué tant de buts, c'est qu'autour de lui il y a du mouvement, il y a une qualité technique
00:25 qui fond cet ensemble fait que Manchester City marque 3 buts par match depuis 20 matchs.
00:31 Donc il est toujours en recherche. Il a joué sans attaquant, aujourd'hui il joue avec un attaquant qui est monstrueux
00:37 et dont on doutait un petit peu, certains spécialistes doutaient en début de saison.
00:41 Dites maraman.
00:42 Comment ?
00:43 Dites maraman, notamment.
00:44 Oui, certains doutaient. Mais qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui sur Allende ?
00:47 On voit un garçon qui a progressé dans différents secteurs, on le voit décrocher, on le voit plus participer au jeu.
00:53 Il n'est pas simplement là pour marquer même si c'est sa tâche essentielle.
00:56 Donc tout ça fait qu'aujourd'hui en effet Manchester City est un réel favori.
01:01 Mais attention parce qu'en face, on va se répéter, en face c'est très très solide.
01:06 Et puis vous savez à un moment donné à Chelsea il y avait une affiche qui faisait passer du sang bleu dans les veines des joueurs.
01:11 A Madrid ils ont le sang de la Champions League qui leur passe dans les veines.
01:15 Et qui est blanc.
01:16 Et qui est blanc.
01:17 Il a tenté des choses Pepe Guardiola.
01:20 Mais je pense que ce n'est pas qu'il a appris, c'est qu'à chaque fois il a retenu et il a fait avancer encore une fois son management.
01:27 Tout à l'heure on évoquait ces deux grands entraîneurs qui sont.
01:30 Pepe Guardiola il est aussi animé par quelque chose, c'est qu'il a gagné les Champions avec le FC Barcelone.
01:35 Avec un Messi qui marchait sur le football à l'époque.
01:38 Il a fait des choses énormes, extraordinaires du côté du Bayern.
01:41 Mais il a échoué dans cette compétition.
01:42 Et là encore il échoue.
01:43 Donc c'est qu'il a ce supplément en tous les cas.
01:46 Il est motivé aussi par ça.
01:47 Après si je devais les comparer, c'est qu'il a cette capacité Pepe Guardiola à être plus, pas novateur mais il avance.
01:54 Plus créatif.
01:55 Plus créatif.
01:56 Il a révolutionné le football.
01:57 Là où un Carlo Ancelotti sera plus conservateur.
02:00 Mais dans le management effectivement Carlo Ancelotti.
02:03 Il fait plus confiance aux séjours peut-être.
02:05 Le bus du Real juste après celui de Manchester City.
02:09 Il est blanc tiens.
02:10 Carlo Ancelotti avec qui vous avez travaillé.
02:14 Christophe est souvent le premier à descendre.
02:17 Comme avec Chelsea à votre époque.
02:18 Il occupait toujours la même place dans le quart.
02:20 Oui c'était ça.
02:21 Ils sont souvent devant.
02:22 Oui c'est souvent derrière le chauffeur.
02:24 Mais en Angleterre le volant est placé de l'autre côté.
02:28 On rappelle que le Real dispute ce soir sa 32e demi-finale de coupe aux ligues des champions.
02:34 32e.
02:35 C'est à dire quasiment une saison sur deux depuis les origines.
02:37 Ancelotti joue gros ou pas en cas d'élimination ?
02:40 Parce qu'on sait que le Real ne sera pas champion.
02:42 Ce sera Barcelone son ennemi juré.
02:44 On le dit.
02:45 C'est vrai qu'en 2015, sa deuxième saison au Real, il n'avait pas gagné la Ligue des champions qu'il avait gagné l'année précédente.
02:52 Du coup il avait été renvoyé.
02:53 Bon écoutez, il a gagné six trophées depuis qu'il est en Real en deux ans.
02:57 La Ligue des champions, la Coupe d'Espagne, la Super Coupe d'Europe, la Super Coupe d'Espagne, le Mondial des clubs.
03:02 S'il s'en va pour prendre le Brésil, ma foi.
03:04 S'il s'en va c'est plutôt lui je pense qui aura envie de peut-être tirer le rideau.
03:07 Il a dit qu'il voulait encore aller au bout de son contrat dans un an.
03:10 Mais bon, c'est comme ça se passe au Real.
03:12 Il a 64 ans, Karl-Heinz Scholetti connaît la musique.
03:15 Il ne change pas.
03:18 Aurélien Chouinier qui sera encore sur le banc ce soir.
03:25 C'est le Real Madrid.
03:27 La concurrence est très rude.
03:29 Première saison, José, adaptation comme Kambinga la dernière.
03:32 Kambinga a différence, c'est qu'il a cette polyvalence qui lui permet notamment d'évoluer couloir gauche au milieu de terrain.
03:39 On a vu, le choix c'est Valverde qui redescend parce qu'il offre plus de certitude, d'équilibre.
03:45 On sait que sa prestation... - Plus d'options peut-être aussi.
03:47 - Oui, effectivement, dans son volume.
03:49 Mais on sait plus ou moins ce qu'il va donner sur ce match-là.
03:51 Chouameni, il est capable de passer aux traverses, comme il est capable de faire une prestation XXL.
03:55 Aujourd'hui, Valverde, à mon avis, apporte plus de sécurité à son entraîneur.
03:59 - Et Rodrigo, pour terminer, la nouvelle star.
04:08 - L'un des grands rendez-vous.
04:10 - On a l'impression qu'il y a une star à chaque tour de Ligue des Champions.
04:13 On a beaucoup parlé de Valverde lors du tour précédent.
04:15 Avant, c'était Vinicius, Benzema, c'est à tous les tours.
04:18 - Mais on le sait, l'hôtiel l'a dit, ils ont réussi à remarquablement intégrer leurs jeunes joueurs
04:22 en les intégrant progressivement, en donnant du temps de jeu petit à petit.
04:25 Et au final, en une, deux, trois saisons, ils deviennent des Madridistes...
04:30 - Mais voilà, Vinicius, le danger vient de partout dans ce Real Madrid.
04:33 Ça a souvent été le cas, mais là, plus que jamais.
04:35 - Mais ces joueurs-là se développent très bien au Real Madrid
04:38 parce qu'ils ont autour d'eux des cadres qui leur permettent de se développer.
04:43 Ça, c'est primordial.
04:45 - On a l'impression qu'il n'y a jamais de saison de transition au Real.
04:47 Que les anciens, que Modric, Kroos, ils sont intemporels, ils sont toujours là.
04:52 Ils ne connaissent pas l'usure du temps, mais le Real est toujours au top, quoi.
04:56 Tout en intégrant des jeunes chaque année.
04:58 - Il y en a eu, Eric, à l'époque des Galactiques, où ils avaient été un peu trop loin.
05:00 Un peu trop loin dans ce système des stars, une star chaque année.
05:04 Là, ils ont réussi à équilibrer bien entre les vieux, les anciens plutôt, et les jeunes.
05:09 Et on voit bien cette équipe qui est mixte.
05:11 - On voit la compo. Ça, c'est la compo officielle du Real.
05:13 On l'a depuis un peu plus d'une demi-heure.
05:15 Paul Choucriel et Sidney Gauvoux nous l'ont donnée tout à l'heure.
05:17 On attend la compo de City.
05:18 Et encore une fois, ce sera donc avec Modric, Kroos, Benzema.
05:22 Jusqu'à quand, Karim Benzema ?
05:24 25 titres avec le Real, Modric 23, Kroos 20.
05:27 Ça dépasse l'entendement.
05:29 - Christophe le disait, ce passage à la témoin avec les anciens, il est hyper important.
05:32 Il est même essentiel. Parce que ce sont eux, ces cadres-là, justement,
05:35 qui posent, qui donnent les conditions du vestiaire, comment on vit, comment le club vit.
05:38 C'est eux qui mettent... Pas besoin de la direction.
05:41 C'est eux qui donnent effectivement aux jeunes la bonne direction, la bonne voie.
05:44 Et lorsqu'il faut taper du poing sur la table ou en tous les cas engueuler le partenaire,
05:48 ils savent le faire. Et c'est très important.
05:50 - Messieurs, allez-y. Nous avons la composition de Manchester City.
05:52 C'est pour ça que je vous interrompais, parce qu'elle est importante également,
05:54 la composition de Manchester City.
05:56 Elle est importante, mais il n'y a pas vraiment, regardez, d'où elle vient.