• l’année dernière
Sur la saison 2022-2023, le Club de Hockey de Roanne (le CHR) c’est 13 victoires sur 18 matchs et 105 buts marqués ce qui fait du CHR la meilleure attaque du championnat.
2ème au classement à la fin de la saison avec 39 points - meilleur résultat de toute l'histoire du club
Mal heureusement éliminé en quart de final des Play-Off contre Meudon il faudra encore continuer les efforts pour monter en Division 1.
Un Magazine en immersion dans le club qui a pris la seconde place au rang des sports favoris aux yeux des Roannais.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:22 Vous savez que tout ce qu'on a fait avant, c'était une préparation à ce moment.
00:27 Ça fait maintenant 4 ans que je joue ici à Rouen.
00:29 C'est déjà le sport collectif le plus rapide au monde.
00:31 Le hockey, au-delà d'être un sport, c'est un spectacle.
00:34 Et c'est devenu vraiment, à côté de la chorale de Rouen, le spectacle à voir à Rouen.
00:41 Tous les matchs à guichet fermés toute la saison, ça aide aussi sur les matchs à domicile.
00:46 Parce que personne ne joue avec la même courbe, le même flex, la dureté.
00:52 C'est de la compétence de la ville de Rouen, mais c'est un club qui évolue dans un équipement de l'agglo.
00:57 Si on veut arriver à avoir une équipe de haut niveau, il faut qu'on ait des équipes de jeunes.
01:02 Let's go boys ! Une grosse semaine de pivotage. Let's go !
01:04 [Musique]
01:19 Le renard, c'était la lettre Rouen qui correspondait.
01:23 Et le renard était un animal futé et rusé, donc on avait pris le renard.
01:26 On a été champion de Détroit en 2013.
01:30 Et c'est vrai que les années qui ont précédé, il y a eu vraiment un changement.
01:35 Parce qu'on a eu un sponsor qui nous a amené de l'argent et qui a permis de faire venir des joueurs russes.
01:44 Qui avaient un certain niveau et qui nous a permis de construire une équipe Détroit pour pouvoir jouer le titre.
01:50 Et donc du coup, c'est grâce à ça qu'on a pu monter.
01:53 Depuis que mes enfants ont 6 ans et que je suis au club, ils ont 35 ans.
01:57 Donc ça fait déjà un certain nombre d'années.
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02:21 Alors là, c'est les crosses des joueurs.
02:24 Donc il faut savoir que chaque joueur a sa crosse type.
02:29 Aujourd'hui, on a 22 joueurs de l'équipe première. Il y a 19 références de crosses.
02:33 Parce que personne ne joue avec la même courbe, le même flex, la dureté.
02:39 Et chaque joueur est différent et a besoin d'avoir vraiment une personnalisation spécifique.
02:44 Donc ça, c'est un énorme poste de dépense pour le club.
02:47 Il faut savoir que le matériel pour une saison, c'est à peu près 40 à 45 000 euros de dépense.
02:52 On n'a pas ça au foot, on n'a pas ça au basket, on n'a pas ça au volley.
02:56 C'est un budget énorme pour un club de division.
02:59 Voilà, ça c'est pour les crosses.
03:02 [Musique]
03:11 Alors je crois que là, ça remonte à 8 ans. Ma première saison, c'est 8 ans.
03:15 Et à l'époque, j'étais à Lyon pour mes études.
03:18 Et le club de Lyon avait un partenariat avec Rouen pour prêter les joueurs juniors.
03:22 Et donc j'ai commencé en faisant ça en étant junior à Lyon, prêté à Rouen.
03:26 Et à la fin de mes années junior, je suis resté au club de Rouen.
03:29 J'ai un rôle assez important dans le club, dans la mesure où je suis préparateur physique de tout club.
03:35 J'essaie d'être le plus possible irréprochable, donc montrer l'exemple un peu aux autres joueurs.
03:39 Je suis aussi entraîneur sur la glace du hockey mineur.
03:42 Ce qui me fait plusieurs casquettes avec un bon poste dans le club.
03:47 [Musique]
04:01 C'est très important pour nous d'avoir des jeunes.
04:04 Et c'est vrai que depuis quelques années, avec la notoriété qu'on a un petit peu plus, du coup on attire plus de jeunes.
04:11 Et cette année, on devrait arriver autour de 200 licenciés, dont 110 jeunes.
04:16 Ça c'est très très positif.
04:18 Ça va de 4 ans jusqu'à 17 ans, là c'est les 17 qui s'entraînent.
04:24 Et on a aussi les loisirs après les seniors.
04:27 On a une cinquantaine de joueurs loisirs, ça va jusqu'à 65 ans.
04:32 Mais les tout petits, c'est vrai que c'est très important pour le club, parce que c'est une pépinière pour l'avenir.
04:37 Et en plus, c'est nécessaire. Si on veut arriver à avoir une équipe de haut niveau, il faut qu'on ait des équipes de jeunes.
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04:47 J'ai été élu en 2001, et pendant la campagne, j'ai visité tous les clubs.
04:51 Et je me suis aperçu que le club de hockey était dans un état lamentable.
04:55 Et comme moi je suis un passionné de glisse, puisque ma discipline favorite c'est le ski alpin, donc le hockey c'est un petit peu la même chose.
05:04 Et au fur et à mesure, avec l'appui des parents, on a recruté un entraîneur canadien qui a créé l'école de glisse.
05:12 Et aujourd'hui l'école de glisse produit ses effets au bout de 20 ans, effectivement,
05:17 puisque aujourd'hui dans l'équipe 1, nous avons des jeunes joueurs issus de la formation du CHR.
05:24 Je vous dirais que c'est pas la première année où on est à portée de l'AD1, puisque le COVID est arrivé et on était en bonne place.
05:33 Et surtout, je dirais que le hockey sur glace est en train de prendre la deuxième place au niveau des disciplines sportives à Rouen.
05:41 Et c'est assez exceptionnel, parce que Rouen est une petite ville, 35 000 habitants, et tous les matchs se jouent à guichet fermé.
05:50 Ça pose problème, parce qu'effectivement il y a des gens qui ne peuvent pas assister aux matchs.
05:55 Et c'est devenu vraiment, à côté de la chorale de Rouen, le spectacle à voir à Rouen.
06:02 Je suis un joueur de hockey qui pratique depuis l'âge de 2 ans.
06:08 Sinon, pour ça, je me suis promené un petit peu à travers le Canada, puis maintenant en Europe, en France.
06:15 Ça fait maintenant 4 ans que je joue ici à Rouen, puis peut-être à continuer.
06:19 Je dirais familial beaucoup, chez moi c'est dans la culture.
06:24 Ma famille m'a un petit peu incité avec les sports en général.
06:27 Puis après, quand j'ai goûté à l'hockey, c'était l'amour pour le sport qui est arrivé, puis après, ça a continué comme ça.
06:36 Pour nous, à la base, c'est des agents qui nous aident un petit peu à trouver des équipes en Europe.
06:43 Après, moi je me suis vraiment plu à Rouen. J'ai trouvé une zone de confort ici.
06:49 L'ambiance, les fans, le groupe aussi qui est assez familial, c'est très bien.
06:55 Puis moi, je me suis plu directement.
06:57 C'est justement une certaine proximité, que ce soit avec les fans, avec le staff, ça amène une bonne ambiance dans l'équipe.
07:04 Moi, je suis attaquant, joueur de centre.
07:07 Quand on a la mise en jeu, c'est moi qui bagarre pour le palais dès le départ.
07:13 Ensuite, nous, on est joueurs offensifs, donc aller créer de l'attaque, marquer des buts, c'est un peu pourquoi on est là.
07:21 Pour nous, c'est un peu compliqué. Mon but, c'est toujours de monter, d'aller chercher un niveau plus élevé.
07:28 C'est toujours ça.
07:29 C'est sûr qu'à court terme, ça serait de gagner la coupe, mon objectif.
07:33 Après, on verra.
07:34 Mais c'est toujours au jour le jour.
07:36 Aux années, on regarde pour le prochain plan.
07:39 Mais après, à Rouen, je me suis plu dès le départ.
07:42 Je suis revenu ici, puis à chaque année, c'est un peu le même principe.
07:45 Cette année, je pense que c'est une très bonne saison, que ce soit pour l'équipe et pour moi individuellement.
07:50 Donc, c'est super.
07:51 J'ai grandi à Rouen. Je suis Rouenais de Souches.
07:56 J'ai commencé le hockey à Rouen.
07:58 Comment? Parce que mon papa en disait.
08:01 On suit un peu toujours les traces de nos parents.
08:04 J'ai commencé le hockey à l'âge de 5 ans, quand l'école de hockey a ouvert à Rouen.
08:09 Avant, il n'y avait pas d'école de hockey.
08:10 Et quand elle a ouverte, je me suis inscrit.
08:12 Je suis parti à 16 ans en centre de formation à Grenoble.
08:14 A l'âge de 20 ans à Strasbourg, où j'ai fait mes premières années en Ligue Magnus.
08:21 J'y suis resté un an à Strasbourg, deux ans à Morzine.
08:25 Et après, je me suis expatrié.
08:26 Je suis allé en Russie, jouer professionnel et après en Suisse, avant de revenir.
08:30 L'opportunité était là de revenir, de partir sur un nouveau projet professionnel.
08:34 Je pense que j'aurais pu encore jouer quelques années professionnel, mais je ne regrette pas ce choix aujourd'hui.
08:40 On a commencé à créer l'histoire en Division 2.
08:42 Au début, les deux ou trois premières années, c'était très compliqué.
08:45 L'objectif, c'était clairement le maintien.
08:47 Et depuis maintenant six ans, on commence à être remonté vers le haut du tableau.
08:51 On a développé un énorme réseau de partenaires locaux qui nous amènent une manne financière
08:57 qui nous permet de vraiment exister dans ce championnat-là.
08:59 C'est pour ça aussi qu'aujourd'hui, on a des résultats.
09:01 C'est qu'aujourd'hui, le côté financier est à la hauteur de nos ambitions.
09:05 Et du coup, ça se ressort aussi sur la glace.
09:07 J'ai joué pour le CHR de de nombreuses années.
09:10 J'ai eu la chance de vivre une montée en 2013.
09:16 On a été champion de France.
09:17 Et je sais combien le club a besoin de partenaires financiers privés, en plus des institutions.
09:26 Et c'était logique pour moi de pouvoir les accompagner dans leurs objectifs sportifs, etc.
09:36 Je viens voir des amis, des vieilles connaissances le samedi soir.
09:42 Et puis le hockey, c'est au-delà d'être un sport, c'est un spectacle.
09:46 Je pense que plus de la moitié des spectateurs qui viennent voir le match,
09:51 ils ne connaissent pas la totalité des règles.
09:54 Mais je sais combien ils hallucinent sur la vitesse de ce sport-là,
10:01 qui est quand même le sport le plus rapide au monde, le sport collectif le plus rapide au monde.
10:04 Et puis il y a une très belle ambiance chaque soir du match.
10:09 Il y a eu un virage cette année, mais ça fait quand même 4 ans qu'on l'a amorcé, ce virage.
10:13 S'il n'y avait pas eu le Covid, peut-être qu'on serait déjà à l'échelon supérieur.
10:19 Le Covid nous a vraiment mis un vrai frein.
10:21 On était partis pour être champion cette année-là.
10:23 Ça a tout arrêté.
10:24 On a été la première division à ne pas pouvoir jouer l'année d'après,
10:27 parce qu'on était considérés comme amateurs.
10:29 Donc la division supérieure, la division 1 et la Ligue de Manus ont joué, nous pas.
10:33 J'ai vu mon équipe se faire piller.
10:36 Mes meilleurs éléments ont été recrutés ailleurs.
10:39 Une carrière de hockey, c'est tellement court que les joueurs ne peuvent pas se permettre de ne pas jouer.
10:44 Quand ils ont eu des opportunités de signer dans les divisions supérieures, ils y sont allés, bien sûr.
10:47 L'année dernière, ça a été un petit peu une année de reconstruction.
10:50 Cette année, effectivement, c'est le deuxième virage.
10:54 L'année de reconstruction de l'année passée nous a fait monter en expérience.
10:57 Cette année, on a pu faire les petits ajustements.
10:59 Et là, tout est ouvert.
11:01 Ça fait plusieurs années qu'on est plein à tous les matchs, mais on ne refusait personne, encore.
11:06 Cette année, dès le début de la saison, je crois au deuxième match, on a refusé plus de 150 personnes à l'entrée.
11:11 Donc là, on s'est un petit peu amélioré en billetterie et en communication.
11:15 Maintenant, tout se fait en ligne.
11:17 Le mercredi en général, le mercredi du match du samedi, la billetterie est fermée, c'est complet.
11:22 Au moins, on n'a personne qui fait la queue.
11:24 Il n'y a pas 200 personnes qui attendent d'avoir des places alors qu'il n'y a plus de places.
11:27 C'est un sport de combat, de contact, donc de duel.
11:32 Et c'est avant tout un sport qui est très dynamique.
11:37 Les joueurs qui sont sur la glace sont tout le temps à fond.
11:41 Il y a beaucoup de changements.
11:42 Une équipe de hockey, c'est 20 joueurs avec qui ils changent toutes les 30-40 secondes.
11:47 Et qui mettent une énergie, une intensité au match.
11:49 Et c'est ce qui plaît au public parce qu'ils ont l'impression que ça ne marche pas.
11:52 Ça patine, ça a une intensité pendant 60 minutes.
11:56 Et c'est ce qui plaît au public, je pense.
11:59 Le fait qu'il y ait une grosse intensité tout le long de la soirée.
12:01 Alors rapidement, une équipe de hockey sur la glace pendant le match, c'est 5 joueurs plus un gardien.
12:06 Qui sont présents sur la glace.
12:07 Sur le banc, il y a 15 joueurs de champ qui sont sur le banc.
12:10 Les joueurs sont répartis par groupe de 5 en fonction de leur profil.
12:15 Chaque groupe de 5, il y a 3 attaquants et 2 défenseurs.
12:18 Et ça tourne toutes les 30-40 secondes entre chaque groupe.
12:23 Le 4ème groupe est souvent un groupe de remplaçants au cas où il y a des blessés pendant le match.
12:26 Voilà comment est constituée l'équipe.
12:28 Et après, pour suivre du hockey, il y a 2 règles à connaître.
12:30 C'est le hors-jeu et le dégagement interdit.
12:32 Une fois qu'on maîtrise ces 2 règles, on peut suivre toute la saison de hockey sans problème.
12:36 C'est un équipement qui est très ancien, qui date du début des années 70.
12:44 Donc il a plus de 50 ans.
12:46 Effectivement, on fait des travaux très régulièrement.
12:48 Et puis, vous avez parlé d'écologie.
12:50 Alors, on n'a pas de photovoltaïque, certes.
12:53 On n'a pas énormément besoin d'électricité.
12:56 Mais par contre, on utilise la chaleur qui est produite par le fait de fabriquer de la glace
13:04 pour chauffer en partie la piscine, qui n'est pas très loin, par un système de réseau et de conduite de chaleur.
13:11 Avec la ville de Rouen, on travaille en bonne intelligence et en bonne collaboration.
13:16 Déjà parce que le maire de Rouen est également le président de Rouen et Agglomération.
13:21 Et puis, finalement, on a des lieux où on se retrouve.
13:26 Typiquement, la patinoire en est un, puisque le club de hockey appartient et de la compétence de la ville de Rouen.
13:34 Alors que notre équipement, la patinoire, est de notre compétence à Rouen et Agglomération.
13:38 Donc on est forcément en relation perpétuelle et les choses se passent très, très bien.
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14:16 On a bien sûr les protections, les jambières, les coudières, le plastron pour les chocs,
14:25 le short de protection avec la coquille et bien sûr le casque de protection avec les gants.
14:33 Et pour terminer, les patins qui nous permettent de patiner.
14:37 Donc voilà, c'est pareil, tous les patins sont un peu personnalisés à chaque joueur.
14:42 Chaque joueur a une dureté de patin, une lame spécifique, un affûtage spécifique pour patiner.
14:47 Et c'est ce qui le permet de vraiment performer.
14:51 Il faut savoir que l'équipement pèse en moyenne, pour un joueur de hockey, 5 kilos, 6 kilos.
14:55 Ça a vraiment progressé ces 15 dernières années.
14:57 Avant, c'était beaucoup plus lourd.
14:58 L'équipement, c'est hyper important.
15:00 Ça doit être ajusté pile poil.
15:03 C'est pour ça qu'on a quelqu'un qui s'occupe du matériel, qui s'occupe des crosses, de l'affûtage, du matériel,
15:11 pour vraiment que les joueurs fassent corps avec leur équipement,
15:14 parce qu'on ne peut pas jouer avec un équipement qui n'est pas adapté.
15:16 Et l'équipement de hockey sert surtout à nous protéger du palais.
15:19 Pas forcément des chocs, parce que les chocs en soi, on les reçoit pareil.
15:23 Mais ça nous protège surtout du palais, parce que le palais fait aujourd'hui 175 grammes,
15:27 qui est lancé à plus de 100, 120 km/h.
15:29 Ça fait quand même des dégâts.
15:31 Donc si on n'a pas ça, on se fait vite mal.
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16:21 Vous savez que tout ce qu'on a fait avant, c'était une préparation à ce moment, à ce début de championnat,
16:27 enfin à ce début de championnat, à ce début de play-off.
16:31 On a tous vécu des moments en play-off déjà, plus ou moins longs,
16:35 mais toute l'expérience qu'on a accumulée au cours des dernières années,
16:38 elle va être hyper importante pour le premier match.
16:41 Il faut bien démarrer. Il faut bien démarrer, mais ce n'est pas sur la glace qu'il faut bien démarrer.
16:46 C'est dans la tête. C'est dans la tête que ça va se jouer.
16:49 Soyez prêts dès le premier match. Soyez prêts dès le premier changement.
16:53 Et ce n'est pas samedi à 18 heures que ça commence.
16:56 Ça a déjà commencé. Ça a déjà commencé. On est déjà dans le match.
17:00 Samedi, on a une guerre qui commence.
17:03 Et il n'y a que ça qui compte. Tout le reste, on doit faire abstraction.
17:08 C'est le plus important. C'est notre objectif. Et pas besoin d'aller voir trop loin.
17:11 On y va match par match. Et on voit ce qui se passe.
17:16 C'est bon pour tout le monde là-dessus ?
17:18 Donc ce soir, un bon entraînement. Ce soir, c'est un classique du mercredi,
17:23 avec les exos, les chou-pounds du mercredi.
17:25 Après, on fait les rushs. Avant de faire les rushs, on va faire du 2 contre 2 en transition.
17:31 Comme ceci. Vous jouez un peu d'intensité au début, avec obligation de domper le puck contre deux défenseurs.
17:38 Tu rentres en zone, obligation de domper le puck.
17:40 Les défenseurs, quand vous reculez, vous ne donnez pas la ligne bleue.
17:44 Je veux que vous fassiez l'effort que si on met un paquet dans votre dos,
17:47 vous êtes obligés de tourner et patiner fort.
17:49 Si vous ne patinez pas fort, c'est l'attaquant qui sera premier.
17:51 En transition, c'est une attaque ou une défense. Ce n'est pas les deux.
17:54 Ensuite, on fait les rushs 3 contre 2, avec repli par le milieu.
17:58 Ensuite, on va faire un peu de système très léger ce soir.
18:02 Et on jouera un peu pour finir.
18:04 Demain, entraînement plutôt orienté.
18:08 Les unités spéciales, infériorité numérique et supériorité numérique.
18:12 Vendredi matin, dernière répétition.
18:14 Et samedi, on a un petit mandisket là-bas et match le soir.
18:18 Let's go boys ! Une grosse semaine qui nous attend. Let's go !
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18:27 Pourquoi les résultats cette année sont bons ?
18:29 Je dirais l'ambiance, l'énergie. On essaie d'amener de l'énergie.
18:34 On essaie de garder ça positif dans le vestiaire.
18:36 On essaie d'avoir la plus belle chimie ensemble.
18:38 Parce que selon moi, c'est ce qui fait la réussite dans un groupe.
18:41 Quand on a une belle chimie, une bonne chimie d'installer,
18:44 on peut tout faire ensemble. On peut affronter n'importe quoi.
18:47 C'est vrai que niveau points, la saison est très bonne.
18:51 Parce qu'on a conservé beaucoup de joueurs français comparé à la saison dernière.
18:56 Tous ces joueurs-là ont progressé et ont pris en expérience.
18:58 Et à partir, on a rajouté des joueurs étrangers d'expérience.
19:02 Très bon offensivement, qui amène beaucoup d'expérience et d'apport offensif.
19:07 [Musique]
19:10 Moi, j'aime bien le maillot blanc parce que c'est plus flash.
19:13 Ça se repère plus sur la glace.
19:16 Donc j'ai une petite référence.
19:18 Moi, le maillot noir. Plus agressif. C'est nos charrettes de domicile.
19:23 Mon père est président du club. Il a été président du club des années 2000 à quasiment 2015.
19:29 Ma maman a repris après.
19:31 Donc ça fait plus de 20 ans qu'ils sont au club.
19:34 Mais là où j'aimerais apporter un point, c'est que moi et mon frère,
19:38 on n'a pas été au club pendant plus de 10 ans.
19:40 Et ils ont quand même été là pour développer le hockey mineur,
19:43 pour s'assurer que le club existe.
19:46 Et sans eux, aujourd'hui, il n'y aurait pas tout ce qu'il y a aujourd'hui.
19:50 C'est sûr. C'est sûr.
19:51 Donc ils donnent un certain investissement.
19:53 C'est du bénévolat pur et dur à 100%.
19:58 Et on y perd aujourd'hui. C'est des valeurs qui se perdent, le bénévolat.
20:02 Donc je pense qu'il faut que les gens en soient conscients.
20:05 Que ce soit le club de hockey ou les autres associations.
20:08 Les gens qui donnent de leur temps et qui essayent d'organiser leur activité,
20:11 peu importe que ce soit associatif ou culturel ou sportive.
20:15 Ces gens-là donnent beaucoup de temps.
20:17 C'est facile de critiquer, mais il faut les soutenir.
20:20 Parce que parfois, ils se sentent salués.
20:21 Un match de D2 tous les 15 jours, c'est 35 bénévoles.
20:39 Et nos entraîneurs ne sont pas salariés.
20:41 Ils nous aident bénévolement.
20:43 Et ça, ça reste une association.
20:45 Et c'est important que les bénévoles soient là.
20:47 Moi, je voulais aller les remercier.
20:49 Je trouve qu'on ne les remercie pas forcément tout le temps.
20:51 Et ça peut être l'occasion.
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