On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu !
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00:00 Les vraies voix Sud Radio.
00:02 Bonsoir Félix Mathieu.
00:03 Bonsoir Félix.
00:04 Et ces trois mots dont l'actu sont hommage, nazisme et Eurovision.
00:07 Le président Macron dans la prison de Jean Moulin à Lyon, hommage après un défilé sur les Champs-Elysées quasiment vide.
00:12 Ce matin, périmètre de sécurité anti-casseroles oblige.
00:15 La Russie sera vaincue de la même manière que le nazisme, lance Volodymyr Zelensky.
00:19 L'Ukraine célèbre désormais la fin de la Seconde Guerre Mondiale, aujourd'hui le 8 mai et non plus le 9 comme les Russes.
00:25 Et puis pourquoi perd-on toujours à l'Eurovision ? Grande question.
00:28 Un début de réponse de l'ancien patron de France 2.
00:31 J'avais pour ordre de perdre, ça coûtait trop cher à organiser l'année suivante.
00:35 Mais non !
00:36 Ah ben si si !
00:37 Les vraies voix Sud Radio.
00:39 C'est un changement de date, lourd de symbole dans les commémorations de la Seconde Guerre Mondiale.
00:45 Les Ukrainiens célèbrent désormais la capitulation nazie le 8 mai, comme l'Europe de l'Ouest, comme le monde libre selon le président ukrainien.
00:52 Le 8 mai et non plus le 9 comme le voulait la tradition soviétique puis russe.
00:56 Une différence de datation historique due à la différence de fuseau horaire.
01:00 A cette occasion en tout cas la présidence ukrainienne a publié une vidéo d'E. Zelensky.
01:04 Tout le vieux mal que la Russie moderne ramène sera vaincu de la même manière que le nazisme a été vaincu.
01:15 En opposition à nos idéaux, cet ennemi a de nouveau mis en place l'agression et l'annexion, l'occupation et la déportation,
01:23 le meurtre de masse et la torture, bombardant les villes, brûlant les villages.
01:28 Notre victoire sera la réponse à tous.
01:31 La volodymie E. Zelensky qui propose désormais à son parlement de célébrer une journée de l'Europe le 9 mai.
01:36 Les discours officiels ukrainiens déjà depuis quelques années parlent de Seconde Guerre Mondiale et non plus de Grande Guerre Patriotique,
01:43 selon la terminologie soviétique qui a longtemps été en vigueur.
01:46 Pour rappel, un engagement contre le nazisme avait occasionné 27 millions de morts soviétiques.
01:51 Les ukrainiens comme les russes avaient payé un lourd tribut.
01:54 Une réaction peut-être de nos vrais voix, peut-être Jean ?
01:58 Ça m'a toujours mis à l'aise l'invocation du nazisme comme ça pour personnifier un ennemi.
02:05 Il y a eu des nazis, on ne le sait que trop bien en ce jour de commémoration de l'armistice.
02:10 C'est daté, c'est historique.
02:13 Les mots manquent pour décrire l'horreur de ce que ça a été.
02:17 Et utiliser cette période de l'histoire pour dénoncer un ennemi qui est un vrai ennemi, ça m'est mal à l'aise, je trouve.
02:26 Je suis totalement d'accord avec Jean.
02:29 Il y a une manière...
02:30 Alléluia !
02:31 Non mais Cécile, je comprends tout à fait que le président Zelensky prenne des exemples très forts.
02:37 Mais à force d'utiliser ces exemples-là, je crois qu'on banalise profondément.
02:44 Il n'y a pas d'autre comparaison possible sans surestimer Poutine.
02:48 C'est vrai, la comparaison n'est pas juste.
02:50 Je suis d'accord.
02:51 Et d'ailleurs, Véronique Vellonimir va parfois un peu loin dans ses comparaisons.
02:54 Néanmoins, c'est quand même arrivé sur le territoire européen.
02:56 Le territoire européen est quand même meurtri aujourd'hui par la guerre en Ukraine et par ses conséquences.
03:01 Qui, je le rappelle, touche la totalité des pays européens et même bien au-delà.
03:06 C'est quand même intéressant qu'on soit branchés sur ce qui se passe actuellement.
03:09 Et que ce jour ne soit pas uniquement un jour de commémoration.
03:11 Mais également un jour d'actualisation, on pourrait dire, des combats politiques.
03:14 En écoutant Véronique Vellonimir-Zelensky, j'ai l'impression que c'est très théâtral.
03:20 La façon dont on le dit, on a l'impression d'avoir un acteur qui parle.
03:24 Mais il ne le pense en même temps.
03:25 Et puis, il ne faut pas oublier non plus que Poutine parle de dénazifier l'Ukraine.
03:30 Justifié comme ça, c'est en interrogation du très bien.
03:32 Dans la rhétorique ukrainienne, ça a un sens par rapport au combat russe.
03:36 Pendant ce temps en France, Emmanuel Macron rendait hommage à Jean Moulin.
03:40 Il a visité le mémorial de la prison de Montluca-Lyon.
03:43 Hommage à Jean Moulin et à travers lui à la résistance qu'il a œuvrée à unifier.
03:52 Sans parler sous la torture, l'occasion de visiter la cellule de Jean Moulin pour le chef de l'État.
03:56 Mais aussi la cellule du nazi Klaus Barbie.
03:59 A l'extérieur, quelques milliers de manifestants l'attendaient.
04:02 3000 personnes selon la préfecture, tenues à bonne distance par la police.
04:06 Rassemblement interdit sur environ 1 km² autour du lieu de la cérémonie.
04:10 Déjà ce matin, le défilé militaire s'est fait sur les Champs-Élysées.
04:13 Camille 1 quasiment vide.
04:15 Le périmètre de sécurité avait été élargi cette année pour éviter les bruits de casseroles sur la cérémonie.
04:20 Sous l'arc de triomphe, ça aurait fait tâche des manifestations sur les déplacements du président Macron.
04:24 Manifestation aussi hier devant le siège du parti présidentiel Renaissance à Paris.
04:29 Manif en présence d'un élu régional de la France insoumise, Christophe Prud'homme.
04:33 Avec ce slogan qui laisse beaucoup de gens songeurs.
04:36 "Louis XVI, Louis XVI, on l'a décapité, Macron, Macron, on peut recommencer."
04:49 "Louis XVI, on l'a décapité, Macron, on peut recommencer."
04:52 On va recommencer sur ces images captées par BFM TV.
04:55 C'est dans ce contexte tendu que les rassemblements étaient interdits sur les lieux de commémoration du 8 mai.
05:00 "Je comprends les contestations politiques, même les plus extrêmes, les plus dévoyées."
05:07 "Mais je constate que symboliquement ou non, réclamer, permettre qu'un élu dise qu'il souhaite la décapitation d'un président, c'est... on dépasse tout."
05:22 "Oui, oui, non mais je ne suis pas du tout d'accord sur le fait que l'extrémité soit nécessaire."
05:25 "L'extrémisme est toujours une absurdité, encore plus en politique."
05:28 "A la rigueur, dans les idées, ça ne vous engage que vous et vos lecteurs, c'est juste dire."
05:33 "Et dans ceux qui sont victimes d'une idéologie quelconque."
05:35 "Mais l'idéologie, c'est déjà en tant que telle le début d'un poison."
05:38 "Mais en politique, c'est gravissime."
05:40 "Parce que justement, je pense que la politique, c'est justement un art de la maîtrise, de la modération."
05:44 "C'est juste pour ça que je n'en fais pas, peut-être, parce que c'est très compliqué comme exercice."
05:47 "C'est-à-dire de réunir des camps, réunir des idées et faire l'inverse d'un combat idéologique, à mon avis, pour être amont politique."
05:52 Jean Doriot, pour vous.
05:53 Je préfère rester sur la mémoire de Jean Moulin, et de Caluire, et tout ce qui s'est passé là-bas.
05:59 Pour le coup, on a eu toute une classe d'hommes politiques après-guerre, justement, qui avaient connu cette période.
06:05 Et ça créé une indulgence méritée, me semble-t-il, pour parfois leurs erreurs.
06:12 Et aujourd'hui, oui, ce n'est plus le cas.
06:14 Tout le monde s'en fout, mais moi, ça me choque.
06:15 On en vient à une grande question.
06:19 Pourquoi perd-on toujours à l'Eurovision ?
06:21 Je me posais cette question tous les ans.
06:23 C'est seulement aujourd'hui qu'on aborde ce point capitaliste.
06:27 Tous les ans, la question revient.
06:30 L'ancien patron de France 2, Yves Bigaud, y a donc répondu à cette question.
06:34 C'était dans l'émission C-Médiatique sur France 5, hier.
06:37 Yves Bigaud a dirigé France 2, mais aussi la télé publique belge francophone, la RTBF.
06:41 Moi, j'avais ordre de perte.
06:43 Parce que le problème, c'est que si vous gagnez, c'est vous qui organisez l'année d'après.
06:46 Ça coûte 20 à 25 millions d'euros.
06:48 Donc, les chaînes n'ont pas cet argent.
06:50 Sauf dans des petits pays, où alors là, c'est l'Office du tourisme.
06:54 Ou le ministère du tourisme qui finance.
06:57 Parce que si vous êtes en Slovénie, c'est tourisme Slovénie.
07:01 En tous les cas, quand j'étais à France 2, j'avais ordre de perte.
07:04 Et à la RTBF, j'avais ordre de perte.
07:06 La RTBF, ils avaient gagné quelques années avant.
07:08 Ils avaient été obligés de licencier 2000 personnes à cause de ce que ça avait coûté.
07:12 En 1998, j'avais la fille pour gagner.
07:16 Et on m'a dit "mais tu es fou, si tu gagnes, on te vire".
07:18 Il est bien ce Yves Bigot.
07:21 Il précise que les temps ont un peu changé.
07:23 Il ne dit pas que c'est toujours comme ça aujourd'hui.
07:25 Mais en tous cas, à son époque, il fallait perdre.
07:27 En tous cas, ceux qui ont chanté, qui ont ameuté la terre entière,
07:30 et qui entendent ça aujourd'hui.
07:31 Ce n'est pas très sympa.
07:33 Et celle de 1998 qui n'a pas été prise, elle doit avoir un peu...
07:37 Après, je ne sais pas qui prend encore au sérieux l'Eurovision.
07:40 Mais il y a quelques bonnes surprises.
07:43 Il y a quelques bonnes surprises parfois.
07:45 C'est quand même une honte cette émission.
07:48 Ah bon, pourquoi ?
07:49 Parce que musicalement, il y a quand même des choses qui sont absolument géniales.
07:53 Je t'aime !
07:55 Justement, en général, dans plein de domaines, dans l'électro, dans le rap,
07:59 dans ce que vous voulez, dans la musique classique,
08:01 il y a des choses géniales qui se font sur tous les continents, tous les jours.
08:04 Il suffit de s'intéresser un peu à ça.
08:06 Il y a des choses incroyables, des nouveaux groupes, des nouveaux styles.
08:10 Il y a une abondance, un foisonnement absolument dingue.
08:13 En particulier en Europe, parce que l'Eurovision, c'est en Europe.
08:16 Et on a de la techno de seconde zone à chaque fois dans l'Eurovision, en majorité.
08:20 C'est terrible !
08:21 Pour ça, un référendum, c'est-à-dire un vote, une votation de chanteurs et de titres
08:26 que les Français pourraient au moins...
08:28 C'est possible !
08:29 Après, il y a quelques bonnes surprises parfois.
08:30 Il y a 30 ans, on votait.
08:31 Mais on vote toujours pour le candidat français.
08:33 Bien sûr !
08:34 Eh bien voilà, moi je voterais.
08:35 Je me serais remarqué comme on choisit le plus mauvais.
08:38 Je veux trop se ver.
08:39 C'est ça.
08:40 C'est horrible !
08:41 Alors que Philippe, David et moi, en vraie voie, on choisit toujours les meilleurs.
08:45 Allez, vous restez avec nous.