540 personnes ont été interpellées en France, dont 305 à Paris, lors des manifestations du 1er mai, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. En outre, 406 policiers et gendarmes ont été blessés sur le territoire national. Interrogé sur BFMTV, le ministre de l'Intérieur a déclaré qu'il fallait "les sanctions pénales les plus fermes contre ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre" et appelé à une "loi anti-casseurs".
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00:00 Vous avez cité une phrase de Jean-Luc Mélenchon qui dit
00:02 "le maintien de l'ordre hier a tourné à une absurde violence générale".
00:05 Une absurde violence générale, qu'est-ce que vous en dites, vous ?
00:08 - Bah écoutez, je suis pas...
00:15 Vous m'avez pas appelé pour faire de politique.
00:17 - Non, je sais bien.
00:18 - Je veux pas rentrer dans cette polémique.
00:22 Je veux simplement dire qu'hier, on a vu une violence inouïe, extrême,
00:26 en 22 ans de carrière, j'ai jamais vu ça.
00:29 On a vu des dépavés, j'ai des jeunes collègues,
00:33 y compris des puits de projectiles.
00:36 J'ai envie de dire à cette personne politique,
00:40 s'il était présent sur ce maintien de l'ordre,
00:42 de voir si c'est nous qui vions de la provocation,
00:45 ou si c'est des gens d'en face.
00:47 Je comprends pas qu'on puisse avoir cette polémique.
00:51 On est une police démocratique au service du peuple.
00:54 Il y a énormément de gens qui nous apprécient.
00:56 On a leur soutien, bien heureusement.
00:59 Et on fait bien évidemment la différence
01:02 avec le profil de personnes qu'on a eues hier en face de nous,
01:06 qui voulaient attenter, limite, à notre vie,
01:09 en nous balançant des boules de pétanque
01:11 et des mortiers, des bombes artisanales.
01:14 C'est pas pour blesser.