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Chroniqueur : Guillaume Daret 


Guillaume Daret reçoit Maud Bregeon, députée et porte-parole du groupe Renaissance à l'Assemblée, dans Les 4 vérités. 

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Transcription
00:00 [Musique]
00:03 Bonjour à tous, bonjour Mme Brejon.
00:04 Bonjour.
00:05 Bienvenue dans les 4V.
00:06 Alors ce soir aura lieu la finale de la Coupe de France au Stade de France.
00:10 Est-ce que le Président de la République doit, comme le veut la tradition souvent,
00:14 descendre sur la pelouse, saluer les joueurs, quitte même à être copieusement sifflé ?
00:20 Je crois d'abord qu'il ne faut pas se tromper de match.
00:22 C'est une grande fête populaire, c'est une grande fête du football.
00:25 Il y aura des supporters, il y aura des gens qui aiment le sport.
00:28 Et puis ce n'est pas un événement politique.
00:30 Et je crois que ce n'est pas très sain de mettre de la politique partout.
00:33 Le Président de la République, il y sera évidemment par tradition républicaine.
00:37 Je crois que c'est normal et je crois que la majorité des Français
00:39 qui regarderont d'ailleurs sur votre chaîne, me semble-t-il, le match,
00:42 seront là pour le sport et pas pour la politique.
00:44 Mais s'il ne descend pas sur la pelouse comme il l'avait fait,
00:46 on le voit par exemple l'année dernière,
00:48 parce qu'il y avait déjà le FC Nantes qui était en finale et qui l'avait emporté.
00:52 On dira, permettez-moi le terme, que c'est un Président qui se planque.
00:54 Je crois que les derniers jours ont montré que ce n'était précisément pas un Président qui se planquait.
00:59 Il est allé au contact, vous l'avez suivi, on l'a vu,
01:02 a porté dans la gueulade, a accepté la contradiction, a accepté le débat.
01:07 Il y aura encore des moments comme ça, je n'en doute pas, dans les semaines à venir.
01:09 C'est bien normal, son bureau c'est le terrain.
01:11 Alors la nouvelle patronne de la CGT, Sophie Binet, juge, je cite,
01:16 "scandaleux que la manifestation qui était prévue aux abords du Stade de France
01:20 avec des leaders de la CGT locale qui veulent distribuer des cartons rouges,
01:23 des milliers de cartons rouges aux supporters et aux gens présents
01:26 pour remettre au Président de la République pendant le match
01:28 que cette manifestation, justement, soit interdite.
01:31 Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, lui de son côté,
01:33 estime, je cite, "que les moyens de l'État sont mis au service du déni présidentiel".
01:38 Est-ce que vous répondez ?
01:39 Je crois que les syndicats devraient retrouver un petit peu de bon sens.
01:42 En tout cas, Sophie Binet devrait retrouver un petit peu de bon sens.
01:45 Il y a de l'espace pour les revendications en France.
01:48 Il y a de l'espace pour la contradiction le 1er mai.
01:50 On en parlera peut-être après, dans deux jours.
01:52 Ce sera une manifestation qui sera importante.
01:54 Il y a eu des manifestations.
01:56 Mais là, encore une fois, arrêtons de tout confondre.
01:58 C'est un match de foot.
01:59 Ce n'est pas les pros contre les anti-Macron.
02:01 C'est la finale d'un grand tournoi sportif français.
02:06 Donc, encore une fois, ne nous trompons pas de combat.
02:08 Mais c'est possible, quand on voit toutes ces perturbations,
02:10 même autour des déplacements des ministres,
02:12 de continuer de gouverner quatre ans comme cela ?
02:14 Il faut continuer à aller sur le terrain.
02:16 C'est ce qu'on a vu cette semaine avec le Président de la République.
02:18 Moi, j'ai été très marquée de le voir, notamment dans le Jura,
02:21 sur ce déplacement, sur le marché,
02:23 où effectivement, il discute avec des gens, on l'interpelle,
02:25 beaucoup sur la question des prix,
02:27 beaucoup sur la question des salaires,
02:29 sur ce que sont les enjeux du quotidien des Français.
02:31 Et ce sont des difficultés qu'il entend.
02:33 Moi, j'ai vu un Président de la République qui était humble,
02:35 qui était conscient, qui était très lucide
02:38 sur ces difficultés, sur les fins de mois,
02:41 auxquelles on a déjà répondu depuis six ans.
02:43 On a beaucoup travaillé sur comment est-ce qu'on baisse les impôts,
02:46 comment est-ce qu'on baisse les charges,
02:47 pour faire en sorte que les salaires paient mieux.
02:49 Mais il y a aussi une responsabilité collective.
02:51 Et il a insisté dessus, il a dit d'une part
02:53 qu'il était lui-même choqué
02:55 par certains salaires de grands patrons,
02:57 qu'il y avait des écarts.
02:58 - Il n'y a pas un peu de démago de dire ça ?
02:59 - Non, parce que je crois qu'il y a des écarts qui,
03:00 aujourd'hui, et je reprends ces mots,
03:02 ne sont plus justifiables auprès des Français.
03:04 Donc nous, on fait notre travail en tant que politique.
03:06 On le fait à l'Assemblée nationale,
03:07 on continuera à le faire avec des projets de loi
03:09 sur le partage de la valeur, le partage des richesses,
03:10 qui vont arriver.
03:11 Il y a aussi une responsabilité, d'une part, côté syndical.
03:15 Parce que manifester, c'est bien,
03:17 mais quand on veut faire avancer les choses concrètement,
03:19 à un moment, il faut accepter de se mettre autour de la table.
03:21 Et puis une responsabilité des entreprises.
03:23 Parce qu'aujourd'hui, il y a des entreprises en difficulté,
03:25 il y a des entreprises qui font aussi beaucoup de profits.
03:27 Et donc, il y a une redistribution qui est nécessaire.
03:29 La justice sociale, ça concerne tout le monde.
03:31 - Alors, justement, les syndicats vous ont, en quelque sorte,
03:33 déjà répondu, puisqu'ils annoncent, je cite,
03:35 "une mobilisation exceptionnelle" à l'occasion du 1er mai,
03:37 dont vous parliez il y a quelques instants.
03:39 Sophie Binet et d'autres leaders syndicaux disent
03:41 "La seule façon de tourner la page
03:43 et de passer à autre chose, d'apaiser la situation,
03:45 c'est de retirer la réforme des retraites."
03:47 - Écoutez, je crois que cette réforme,
03:49 on l'a fait, on l'a assumée, on l'a suffisamment dit.
03:51 On sait qu'elle était impopulaire.
03:53 C'est une réforme qui a été difficile.
03:55 Moi, je ne me suis pas levée tous les matins en me disant
03:57 "Super, on va étudier une réforme des retraites à l'Assemblée nationale."
03:59 On l'a fait pour nos enfants. On l'a fait pour le pacte intergénérationnel.
04:01 Maintenant, il y a d'autres urgences, il y a d'autres attentes.
04:03 Et je crois qu'encore une fois,
04:05 les déplacements du président le montrent bien.
04:07 - Mais vous, vous tournez la page.
04:09 Le président essaye de tourner la page.
04:11 Il y a un sondage paru aujourd'hui,
04:13 publié par l'Institut Odoxa,
04:15 qui dit que 60% des Français
04:17 disent qu'il faut que ça se poursuive les mobilisations
04:19 après le 1er mai.
04:21 Ils ne veulent pas tourner la page, ces Français ?
04:23 - Ce n'est pas à moi de dire si les gens doivent ou pas
04:25 continuer à manifester. C'est la liberté de chacun.
04:27 Moi, je crois que notre responsabilité à nous,
04:29 c'est de répondre, encore une fois, à court terme,
04:31 aux questions de prix, aux questions des salaires,
04:33 à comment faire en sorte que les gens vivent mieux
04:35 parce que c'est difficile en ce moment de remplir son caddie,
04:37 parce que c'est difficile de payer ses factures.
04:39 Et c'est là-dessus qu'on est attendus.
04:41 On est attendus sur les services publics.
04:43 Le président en a aussi beaucoup parlé lors de ses déplacements.
04:45 La question de l'école, les profs qui ne sont pas remplacés,
04:47 les profs qui ne sont pas suffisamment bien payés.
04:49 C'est d'ailleurs ce qu'il a annoncé, une augmentation
04:51 entre 100 et 250 euros, sans condition.
04:53 La question de la santé, de l'hôpital.
04:55 Donc, oui, la question des retraites,
04:57 elle existe, bien sûr qu'elle est toujours impopulaire,
04:59 bien sûr qu'il y a des Français qui nous en veulent,
05:01 qui sont en colère.
05:03 Mais je pense que ce n'est pas l'unique sujet.
05:05 Il y a des urgences qui sont celles du quotidien
05:07 auxquelles on se doit de répondre.
05:09 Alors, l'un des arguments avancés, notamment par votre majorité,
05:11 pour justifier cette réforme des retraites,
05:13 c'était le sérieux budgétaire.
05:15 Et pourtant, hier, l'agence de notation Fitch
05:17 a abaissé ce qu'on appelle la note de la France
05:19 au niveau A à moins.
05:21 C'est un peu technique, mais c'est comme ça que les pays sont notés.
05:23 L'agence évoque, je cite,
05:25 "une impasse politique".
05:27 Ce n'est quand même pas un bon signe, non ?
05:29 C'est une suppression pour reprendre les termes de Bruno Le Maire.
05:31 Pardon, c'est une dégradation pour reprendre les termes de Bruno Le Maire
05:33 qui apparaît un peu pessimiste.
05:35 Les autres agences n'ont pas fait ce choix-là.
05:37 Moi, je vais vous dire, on ne travaille pas pour les agences de notation,
05:39 on travaille pour les Français.
05:41 Il y a des réformes difficiles, on les a faites.
05:43 Il y avait un besoin d'appui au pouvoir d'achat
05:45 pendant le Covid, du fait de la hausse
05:47 des factures d'énergie.
05:49 On l'a fait, et c'est bien normal.
05:51 Les Français, ils en avaient besoin.
05:53 Maintenant, il y a un objectif, c'est de rétablir la trajectoire
05:55 des finances publiques en quatre ans.
05:57 Encore une fois, Bruno Le Maire a rappelé sa détermination totale.
05:59 Tout à fait.
06:01 Parce que ce que dit cette agence, c'est aussi que la réduction
06:03 n'est pas suffisante.
06:05 On ne le fait pas pour les agences Fitch ou je ne sais quoi.
06:07 On le fait parce que cette dette, si on n'y fait pas,
06:09 attention, on va la léguer à nos enfants
06:11 et c'est eux qui vont emporter le poids.
06:13 Et c'est pour ça qu'on fait de la politique.
06:15 On fait de la politique pour les générations futures.
06:17 On ne fait pas de la politique pour les agences de notation
06:19 européennes, étrangères ou que sais-je.
06:21 Alors, à votre place, il y a deux jours, il y avait la première ministre
06:23 Elisabeth Borne qui a confirmé que
06:25 le texte sur l'immigration était
06:27 reporté, elle ne veut pas dire qu'il est
06:29 enterré, mais qu'il est reporté pour l'instant à l'automne.
06:31 Y compris dans votre majorité, il y a une partie
06:33 des députés de René Tens, ce sont ceux qui disent
06:35 qu'il n'y a pas besoin de texte, c'est un texte inutile,
06:37 il ne faut pas parler d'immigration. Vous êtes d'accord avec ça ?
06:39 Il y a un débat sur le sujet. Moi, ma conviction profonde
06:41 c'est qu'il y a besoin de fermeté.
06:43 Que les gens attendent qu'on maîtrise
06:45 en France qui entre, qui sort dans notre
06:47 pays, qu'on intègre mieux, qu'on assimile mieux
06:49 et au fond c'est aussi ça, la souveraineté.
06:51 Donc vous dites, il faut un texte
06:53 plus répressif qu'aujourd'hui. Il faudra un texte
06:55 et le président de la République l'a
06:57 assumé extrêmement clairement. Est-ce que c'est normal
06:59 d'avoir aujourd'hui des délinquants étrangers
07:01 qu'on n'arrive pas à expulser ?
07:03 Moi, je crois que non. Est-ce que c'est normal
07:05 aujourd'hui qu'on n'arrive pas
07:07 à avoir des personnes qui parlent suffisamment
07:09 bien français pour s'intégrer ?
07:11 Je crois que non, parce que je crois que sans parler français
07:13 on ne peut pas s'intégrer. Et en parallèle, il y a la question du travail
07:15 qui a été très bien soulevée par Gérald Darmanin
07:17 et Olivier Dussopt. On sait, je crois
07:19 qu'il y a eu un envoyé spécial d'ailleurs
07:21 sur votre chaîne, un reportage là-dessus,
07:23 qu'il y a des secteurs aujourd'hui qui ont besoin
07:25 de manœuvres étrangères pour recruter.
07:27 Il faut aussi les entendre. Mais encore
07:29 une fois, ma conviction profonde
07:31 c'est qu'il y a besoin d'avoir
07:33 le contrôle sur cette question-là
07:35 et de ne pas trembler
07:37 et d'assumer une ligne de fermeté parce qu'on a
07:39 une large majorité de Français avec
07:41 nous et qu'on est là pour répondre à leurs attentes.
07:43 Alors, ça voudrait dire, pour faire adopter ce texte,
07:45 qu'il faut un consensus, c'est le terme
07:47 employé par la Première Ministre, avec les Républicains.
07:49 Est-ce que vous dites, vous, il faut même aller
07:51 construire un accord de gouvernement avec les Républicains
07:53 pour avancer dans les quatre ans à venir ?
07:55 En tout cas, sur cette question, je ne doute pas qu'on arrivera
07:57 à trouver des points d'accord. Moi, je discute avec mes collègues
07:59 les Républicains, c'est une somme
08:01 d'individualités et pour beaucoup d'entre eux,
08:03 on a des points de convergence sur ces sujets.
08:05 Aujourd'hui, on a d'un côté
08:07 l'extrême droite avec le Rassemblement National,
08:09 de l'autre côté, l'extrême gauche
08:11 avec la NUPES, et au milieu de tout ça,
08:13 on a un grand courant central qui a envie que la France
08:15 avance, qui croit... - Qui va d'où à où pour vous ?
08:17 - Qui croit en l'écologie, qui croit
08:19 au rétablissement des finances publiques,
08:21 qui a envie de travailler sur les questions de services publics,
08:23 sur l'école, sur la santé,
08:25 et je crois que là-dessus, on doit pouvoir travailler avec les Républicains.
08:27 Maintenant, dans quel cadre ça se fait ? C'est pas à moi de le dire,
08:29 mais le sujet, encore une fois,
08:31 - Un Premier ministre républicain à Matignon,
08:33 vous signez ? - C'est pas à moi de le dire,
08:35 ça, c'est vraiment le choix du Président de la République,
08:37 et je n'ai évidemment pas à m'exprimer dessus, vous le savez très bien.
08:39 Ce qui m'importe, c'est qu'on arrive à faire avancer
08:41 les choses, encore une fois, sur les
08:43 urgences des Français, les prix, les salaires,
08:45 les services publics, qu'on travaille sur la question
08:47 de l'écologie, qu'on apporte davantage de garanties
08:49 en termes de sécurité, et pour ça,
08:51 notre main, elle est toujours tendue. Moi, j'ai été élevée
08:53 à la sauce macroniste, si je puis dire,
08:55 quand j'ai rejoint le Président de la République en 2016-2017.
08:57 Il y avait des gens qui venaient de la gauche,
08:59 des gens qui venaient de la droite, des gens qui venaient de nulle part,
09:01 on se retrouvait sur nos plus petits dénominateurs
09:03 communs, et je crois qu'avec une partie
09:05 de mes collègues, les Républicains, au fond,
09:07 il y a davantage de choses qui nous rassemblent que de choses qui nous séparent.
09:09 - Alors, justement, parmi les thèmes
09:11 abordés sur lesquels vous travaillez, la question
09:13 de l'énergie et du nucléaire, vous allez entamer
09:15 un tour de France où vous allez mettre en avant à la fois
09:17 le texte sur les énergies renouvelables qui a été voté
09:19 et le texte sur le nucléaire.
09:21 Est-ce que ce n'est pas totalement contradictoire ?
09:23 Et à quoi ça sert, d'ailleurs, cette tournée ?
09:25 - C'est précisément, je pense, la meilleure
09:27 stratégie politique qui soit pour la France.
09:29 C'est une tournée
09:31 qui a vocation à faire le service après-vote
09:33 de deux grands textes qui ont été votés
09:35 sur les énergies renouvelables et sur le nucléaire
09:37 pour accélérer les deux, j'irai
09:39 avec mon collègue Pierre Cazeneuve, pour voir
09:41 comment ça se passe sur le terrain, écouter ce qui fonctionne,
09:43 ce qui ne fonctionne pas. - Vous allez aller en Allemagne ?
09:45 En Allemagne, ils ont totalement arrêté le nucléaire.
09:47 - C'est aussi ça la méthode macroniste. Encore une fois,
09:49 je le disais, notre bureau, c'est le terrain. Et oui, on ira en Allemagne.
09:51 Pourquoi ? Parce que l'Allemagne, aujourd'hui, c'est un contre-modèle.
09:53 L'Allemagne est sortie du nucléaire
09:55 au profit du gaz et du charbon. C'est un triple
09:57 désastre. C'est un désastre écologique, parce qu'ils émettent
09:59 beaucoup de CO2. C'est un désastre social,
10:01 parce qu'on a agrandi des mines de charbon au détriment
10:03 de certains villages pour compenser la
10:05 fermeture du nucléaire. Et c'est un désastre économique.
10:07 Regardez le prix des factures d'électricité
10:09 en Allemagne. Et donc, ma conviction,
10:11 c'est que ce modèle vers lequel
10:13 EELV, LFI,
10:15 voudraient nous emmener, c'est un modèle
10:17 qu'on doit rejeter. Et on doit assumer un bras
10:19 de fer au niveau européen et un bras
10:21 de fer avec l'Allemagne pour ne pas
10:23 nous laisser dicter des modèles qui ne sont
10:25 pas les nôtres, qui ne sont pas bons pour le pays,
10:27 qui ne sont pas bons pour le pouvoir d'achat des Français,
10:29 et qui ne sont pas bons pour l'écologie. On est dans la bonne direction.
10:31 - Je ne sais pas comment vous allez être accueillis en Allemagne, effectivement,
10:33 avec ce discours. Je sens, en quelques mots,
10:35 les écologistes demandent une convention citoyenne sur le nucléaire.
10:37 Oui, non ? - Non, écoutez, moi, j'ai
10:39 souvenir qu'on a eu un débat à la présidentielle.
10:41 Il y a eu un discours de Belfort. Le président de la République
10:43 a annoncé ses ambitions en la matière. On l'a porté
10:45 pendant la présidentielle. Il ne me semble pas
10:47 qu'un seul candidat antinucléaire ait été
10:49 qualifié au second tour. Et puis,
10:51 on a voté la loi d'accélération sur le nucléaire
10:53 à l'Assemblée nationale. 400 devois,
10:55 avec les communistes, avec Lyot,
10:57 avec les républicains, avec l'ensemble
10:59 de la majorité. Il y a un consensus national
11:01 sur ce sujet. Le seul
11:03 président à l'avoir remis en cause
11:05 de façon extrêmement violente, c'était François Hollande.
11:07 Aujourd'hui, notre responsabilité, c'est de
11:09 reconstruire cette filière et
11:11 d'avoir un peu de gratitude
11:13 pour toutes les femmes et les hommes qui y travaillent,
11:15 parce qu'ils travaillent dur sur les chantiers. On ne le rappelle pas souvent.
11:17 Merci beaucoup, Maude Brejon. C'est à vous.

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