Marjorie Vigne: " Le web 3 est une grosse évolution que l’avènement d'internet " Wagmi Talk

Wagmi Trends

À l’occasion de ce nouvel épisode de Wagmi Talk, nous te proposons une interview de Marjorie Vigne, VC: investing in early-stage & outstanding founders  Dans cette interview, Marjorie nous livre avec panache, sans filtre, et pleine d’énergie communicative, sa capacité de rebond, sa pugnacité, ses différentes aventures entrepreneuriales et ses difficultés, sa perspective du Web 3 et aussi ses goûts littéraires.   Prépare-toi à être embarqué-e par une femme talentueuse et inspirante !   Si cet épisode te plait, n'hésite pas à le partager, le liker, le voir et le revoir !   Nos différents réseaux:   Instagram : https://www.instagram.com/wagmitrends/ Linkedin : https://www.linkedin.com/company/wagmitrends Twitter: https://twitter.com/wagmi_trends  TikTok: https://bit.ly/3GlJrJ1 Newsletter : https://www.wagmitrends.com/newsletter/ Site : www.wagmitrends.com  Pour suivre Marjorie LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/%E2%9C%A8marjorie-vigne-2389346/  Belle journée et bon Weekend !  Alex & Marine   #Blockchain #Interview #web3

Transcript

00:00 Salut le Wagmeegang, je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode du Wagmeetalk

00:13 en compagnie de la passionnante Marjorie Vigne.

00:17 Salut Marjorie.

00:18 Salut Alex.

00:19 Bienvenue dans notre Wagmeetalk.

00:20 J'ai commencé ma carrière en tant qu'entrepreneur, donc vraiment à la sortie de mes études,

00:29 et même pendant mes études, au début j'ai monté des petites boîtes et puis finalement

00:34 la première vraie boîte que j'ai cofondée s'appelait Advidium, c'était une régie

00:40 publicitaire spécialisée dans la vidéo.

00:41 On a commencé à en parler en 2009, on a débuté en 2010.

00:45 Au début on était tous les deux, on se répartissait le boulot, Julien était plutôt sur les médias,

00:50 donc les éditeurs, et moi plutôt sur la partie agence médias et annonceurs.

00:54 Petit à petit on a développé la régie, on a recruté une équipe extraordinaire.

00:58 C'est vrai qu'au début il n'y avait pas grand monde sur le space, il y avait du YouTube

01:03 avec beaucoup de contenu amateur et des chaînes de replay.

01:07 Et nous on est allé chercher vraiment tous les titres de presse français qui sont formés

01:12 en collectives, qu'on a signés, et on a monétisé leurs inventaires vidéo, donc ça

01:19 permettait aux marques d'être associées à du contenu éditorial de qualité.

01:23 On a découpé, pas comme la régie pub, par packs affinitaires, hommes, femmes, 39 ans,

01:29 en fonction de la CSP, des packs affinitaires classiques.

01:32 Après 3 ans et demi, on a vendu au groupe Bertelsmann, qui est un groupe média, dans

01:37 la filiale française, et Prisma Media.

01:39 J'ai ensuite monté une boîte dans la Food, Foodtech, qui s'appelait Foucade à l'époque.

01:46 Et là l'idée c'était vraiment de me relancer dans un challenge, ça c'est le côté entrepreneur,

01:50 c'est redéfricher un sujet, partir de zéro.

01:53 Ma première expérience, on va dire que c'était vraiment B2B et digital.

01:58 Et là j'avais envie de toucher un produit physique, toucher à tout ce qui était création

02:06 de marque.

02:07 Donc je passais vraiment dans le B2C, dans le briquet de mortard, et pourquoi la Food,

02:12 moi je suis une grosse passionnée de bouffe, de vin, très épicurienne, très foodista.

02:16 Et je trouvais que dans le sucré, c'était un des rares acteurs qui n'avait pas encore

02:23 pris vraiment le virage santé.

02:25 Pour être bien dans sa peau, dans sa tête, dans son corps, ce qu'on ingère quand même

02:30 trois fois par jour, ça a vachement d'importance.

02:32 Et donc c'était un peu le message et la mission que je m'étais fixée.

02:37 Au début on avait des boutiques physiques, et après on a vite pivoté vers un modèle

02:41 B2B.

02:42 Je suis revenue un peu à mes premiers amours quand même.

02:44 Et là on a fourni pas mal d'hôtels.

02:46 On a commencé avec des hôtels de luxe et premium à Paris.

02:49 Et puis ensuite on a étendu, étendu, jusqu'à signer avec des gros groupes hôteliers pour

02:53 supplier tous leurs pots luxe Europe.

02:55 Et donc là on était plutôt sur du produit sec.

02:58 On avait aussi un petit peu changé de typologie de produit.

03:02 On était moins sur du frais, plus sur du sec, avec des dates de consommation plus longues,

03:06 plus faciles à shipper.

03:07 Après j'ai eu envie de me lancer de l'autre côté de la barrière, côté investisseur.

03:12 En fait j'ai eu la chance, suite à l'exit d'Advidium, de devenir business angel.

03:16 J'ai commencé à mettre des tickets dans des entreprises, dans des startups.

03:20 Ensuite j'ai aussi accompagné, à titre d'adviser, des entrepreneurs de la tech.

03:24 Voilà, ces expériences qui étaient "on the side" de mes business m'ont vraiment donné

03:27 envie d'en faire mon métier, et de le faire full time.

03:31 Comme d'habitude, défrichage un peu de terrain, j'ai rencontré beaucoup de VCs pour un peu

03:36 connaître le métier, parce que c'est vrai qu'être angel investor et être VC c'est

03:40 quand même pas la même chose.

03:41 Tu vois, l'approche n'est pas la même, l'argent que tu investis n'est pas le tien,

03:46 tu dois faire des reporting, tu n'as pas la même exigence que quand tu investis ton

03:53 propre argent, je trouve.

03:54 Et j'ai rejoint un fonds d'investissement qui s'appelle Brega, qui est un fonds européen.

04:00 Moi je travaillais sur le fonds de venture, donc plutôt série A, série B.

04:03 Ça va être de 10 à 30 millions à peu près.

04:06 À l'époque nous on prenait le lead en général, donc quand on se positionnait sur un investissement,

04:10 on voulait être lead sur l'investissement.

04:12 Moi j'étais spécialisée à l'époque sur le fonds venture, c'était FinTech, InsureTech.

04:16 J'ai quitté récemment avant l'été pour rejoindre un petit familier office qui s'appelle

04:22 Snow Venture.

04:23 Nous gérons les investissements early stage d'un investisseur très successful du Web3.

04:30 Le plus reçu qu'on ait financé c'est 15 millions.

04:34 Donc early stage, on met des tickets entre 50 000 euros et 500 000 euros.

04:41 Le sweet spot on va dire que c'est aux alentours de 200.

04:44 On fait 8 à 10 investissements par mois.

04:46 On va quand même mettre l'accent sur des entreprises qui vont avoir un impact positif

04:52 sur l'environnement, sur la société.

04:54 On va essayer d'investir dans des femmes, dans des entrepreneurs qui n'ont pas forcément

04:59 fait de grandes écoles, qui ne vivent pas forcément dans des grandes villes.

05:03 L'idée, c'est de promouvoir aussi ce type d'entreprenariat.

05:07 Du côté de ça, on a fait du Web3, de la cyber, du HRTech, de l'Edutech.

05:13 On vraiment couvre tous les sujets.

05:15 Je pense qu'on investit d'abord dans une équipe, dans un marché.

05:20 Tu te constitues un network de gens avec qui tu échanges régulièrement.

05:26 C'est soit d'autres vicies, soit les entrepreneurs qui vont dire, moi, je n'ai pas d'entrepreneurs

05:31 qui vont me dire, j'ai mon tel C-level qui part monter sa boîte.

05:36 D'autres vicies qui vont dire, moi, je prends le lead de ce tour-là, on a besoin de follow

05:40 parce que nous, on s'inscrit en follow.

05:42 On met des plus petits tickets.

05:44 Il va me dire, viens, il y a encore de la place de follow.

05:47 Il va me dire, viens, suis-moi, mets un ticket.

05:50 Ça, c'est un, le sourcil.

05:51 Ensuite, tu analyses un peu la société.

05:55 Ça dépend un peu de la compétitivité du deal.

05:59 Parfois, tu n'as pas beaucoup de temps d'analyser.

06:00 Tu dis, est-ce que ça correspond à ma thèse ? Est-ce que j'ai envie d'y aller ? Est-ce

06:03 que le sujet nous plaît ? Ensuite, tu rencontres les entrepreneurs.

06:08 C'est là où ça se fait.

06:10 Il y a beaucoup de fonctionnement en ton noir.

06:13 Tu rencontres énormément d'entrepreneurs pour à la fin du mois, investir uniquement

06:17 dans certains deals.

06:18 Donc, rencontrer des entrepreneurs, être présent aussi dans les événements, les

06:22 conférences, dénicher des pépites, représenter aussi la structure pour laquelle tu travailles.

06:31 Moi, c'est no venture.

06:34 Ensuite, après avoir rencontré des entrepreneurs, c'est re une phase d'analyse.

06:39 Est-ce que j'y vais ? Est-ce que je n'y vais pas ? Là, tu deep-dives sur le marché,

06:42 sur les metrics ou des tokenomics.

06:45 Là, ce n'est pas évident parce que nous, on a très peu de temps.

06:50 Autant chez Breguet, j'ai une équipe.

06:51 J'imagine.

06:52 J'ai eu la chance d'avoir des collaborateurs qui faisaient toutes ces analyses-là.

06:56 Oui, des études de marché, etc.

06:58 Et là, non.

06:59 Du coup, on analyse moins, on deep-dive moins parce qu'on doit se décider vite.

07:03 C'est vrai qu'en early stage, quelque part, tu n'as pas 3 ans, 4 ans d'history,

07:08 tu n'as pas énormément de metrics, énormément de traction.

07:12 C'est un pari.

07:13 C'est vraiment un pari sur une équipe et sur un marché.

07:16 Qu'est-ce que tu penses du Web3 ? C'est quoi ta vision du Web3 ? C'est quoi pour

07:20 toi le Web3 ?

07:21 Pour moi, j'englobe dans Web3, mais tu m'arrêtes si vous le voyez différemment

07:25 chez Web2Trends, déjà tout ce qui est NFT, blockchain, DAO, toutes ces nouvelles technologies.

07:32 C'est une révolution.

07:33 C'est à l'échelle de ce qu'était l'avènement de l'Internet à l'époque.

07:37 Et ça va permettre surtout de, un, redistribuer la valeur différemment.

07:44 Aujourd'hui, la blockchain permet justement, on en vit ici, on a souvent des cap tables.

07:49 C'est qui a quel montant d'ownership dans les boîtes.

07:53 La blockchain permet de scaler les cap tables.

07:56 On voit grâce à la blockchain des entreprises qui réwardent et qui ont aussi à leur capital

08:04 à la fois des investisseurs, des mineurs, des validateurs, des community members.

08:13 Ça va vraiment redistribuer, je trouve, la valeur.

08:16 On peut le voir aussi dans l'art avec les NFT, comme j'ai aussi confondé la NFT Factory.

08:22 C'est vraiment un lieu qui va être dédié à accueillir des artistes, à vulgariser

08:29 un peu tout ce qui est autour de la NFT, à faire des événements, à accueillir des

08:32 entrepreneurs autour de la NFT.

08:34 Et ça, la NFT aussi permet de redistribuer la valeur, c'est-à-dire de continuer d'incentiver

08:39 l'artiste, par exemple, sur des second markets, de tracer, d'authentifier.

08:42 C'est des technologies qui, un, permettent de redistribuer la valeur, deux, de changer

08:50 de main la confiance.

08:51 Jusqu'à présent, comme on ne pouvait pas faire autrement, on mettait la confiance

08:55 dans des tiers, par exemple dans des banques, dans des notaires, dans des avocats.

08:59 Il y a des tiers de confiance pour conserver notre argent, pour exécuter des contrats.

09:05 Et ça, typiquement, grâce à la blockchain, grâce au smart contract, il y a plein de

09:08 choses qui vont s'auto-exécuter, des tiers qui vont disparaître grâce à la décentralisation.

09:15 Et du coup, ça reshuffle complètement le jeu de cartes.

09:21 Donc ça, c'est assez incroyable.

09:23 Je pense que d'ailleurs, ça va avoir un impact très conséquent sur les métiers

09:25 de demain.

09:26 Il faut vraiment repenser les métiers de demain, de ne pas être les métiers d'hier.

09:28 Et en trois, tout ce qui va être, moi, ce qui m'intéresse beaucoup, ce qu'on regarde

09:32 pas mal, c'est tout ce qui est autour de l'identité décentralisée.

09:35 Le fait de reprendre la main et reprendre le contrôle sur ton identité, ta data.

09:42 Donc en fait, ça veut dire quoi ? Plusieurs choses.

09:46 Maintenant, tu as pas mal de solutions qui proposent du SSO, donc Single Sign-On.

09:50 Donc tu as vraiment une signature, un mot de passe, une signature qui va débloquer

09:55 l'accès à plusieurs comptes, de données axées à plusieurs comptes.

10:00 Tout ce qui est storage de ta data, aujourd'hui, tu peux, avec des clouds qui sont décentralisés,

10:05 tu peux avoir ton own data.

10:06 Et ce que ça veut dire demain, c'est qu'en fait, tu as la main sur ton identité, tu

10:10 as la main sur ta data, et qu'en fait, on va plus les marqueteux dans les boîtes, ils

10:15 vont plus accéder à ta data.

10:17 - Sans avoir ton consentement préalable.

10:18 - Sans avoir ton consentement préalable, exactement.

10:21 Ils vont même payer pour avoir accès à cette data.

10:24 Et donc ça, je trouve que cette reprise en main, cette reprise de contrôle sur ton

10:29 identité, ta identité digitale, ta data est hyper, hyper importante.

10:33 Tu as notamment Brave, qui a fait un token qui s'appelle le BAT, donc Basic Attention

10:42 Token, qui permet de payer pour ton attention.

10:46 Donc demain, les marques devront payer pour ton attention, payer pour ta data, etc.

10:49 Et en vrai, quand tu y penses, ça fait totalement sens.

10:52 C'est tellement injuste, en fait, quand toute ta data est collectée, exploitée, et en

10:59 fait, toi, tu n'es pas rémunéré pour ça.

11:01 Donc ça rejoint un peu le point aussi, redistribution de la valeur.

11:05 - Quel conseil tu donnerais à des entrepreneurs qui se lancent justement dans le Web3 ?

11:09 - Bon, ça va être un peu bateau.

11:12 En plus, j'ai vu qu'il y avait pas mal de gens dans les Wagmeetalks qui l'ont mentionné.

11:16 Mais c'est vrai que la curiosité, do your own research, d'essayer, c'est quand même

11:20 très tech, je trouve, le Web3.

11:22 Et donc moi, je recommande...

11:24 Alors, ceux qui se lancent dans le Web3, normalement, devraient quand même déjà avoir une bonne

11:29 idée de ce que c'est.

11:30 Pour les pures néophytes, d'essayer, par exemple, de se créer un wallet, d'acheter

11:36 une NFT, de créer une NFT.

11:39 Enfin, voilà, un peu de tâtonner comme ça, de faire des petits essais, des petits montants.

11:44 Je trouve que c'est bien d'expérimenter les différentes technos.

11:47 C'est de continuer toujours à se renseigner, d'avoir une recherche continue, parce que

11:54 ça bouge énormément et très, très vite.

11:56 D'accueillir des profils divers, mais ça, c'est valable pour le Web2 aussi.

12:00 Je pense que j'aurais les mêmes conseils.

12:01 Je trouve que la diversité, l'inclusion est hyper importante dans les équipes.

12:05 Est-ce que tu penses que la démocratisation du Web3, elle est possible auprès de tout

12:09 le monde ?

12:10 Aujourd'hui, c'est très verbeux.

12:12 Tu vois, le Web3, il y a beaucoup d'acronymes, indigestes de mots.

12:17 Parce que c'est carrément possible grâce à des médias comme le vôtre.

12:20 Et puis surtout, je pense qu'il y a plein de termes qui vont disparaître, qui vont

12:24 être intégrés dans le courant.

12:26 Par exemple, l'exemple que je donne souvent, c'est que quand tu payes, tu ne sais pas

12:29 forcément quelle technologie il y a derrière qui te permet de payer.

12:33 C'est pareil en fait.

12:35 Derrière, tu ne sais pas forcément, tu ne sauras pas forcément qu'il y a une blockchain,

12:39 une NFT, des smart contracts.

12:42 Tu sauras juste que ça fonctionne.

12:44 Donc oui, carrément possible.

12:48 Tu es membre d'un club de lecture, ce n'est quand même pas banal.

12:51 Tout à fait.

12:52 Tu en as lu un dernièrement que tu voudrais recommander au Wagmeegang ?

12:56 « Héritage » de Miguel Bonnefoy, qui est donc un écrivain franco-vénézuélien.

13:03 Je vous recommande vraiment de lire ce livre.

13:07 Déjà, je trouve que l'écriture est belle.

13:09 Il y a plein de tournures de phrases que j'ai surlignées, que je trouvais vraiment…

13:13 qui m'ont beaucoup parlé, qui m'ont touchée.

13:16 Et ensuite, je trouve qu'il parvient, malgré un contexte où on est quand même pendant

13:23 la guerre mondiale, il décrit des scènes de torture.

13:29 C'est quand même un contexte qui est compliqué, avec des générations.

13:33 C'est autour d'une famille et toutes les générations de cette même famille, qui

13:38 clairement traversent des épreuves très difficiles.

13:41 Et malgré ça, je trouve que c'est très poétique.

13:43 Je trouve que c'est fort d'avoir réussi à avoir autant de poésie, d'onirisme,

13:51 dans un contexte qui est aussi difficile que la guerre, que la torture.

13:55 Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est qu'il y a quand même à l'honneur deux femmes

14:00 dans le bouquin.

14:01 C'est quand même un auteur qui met à l'honneur des femmes qui sont très fortes.

14:04 Vous verrez, il y a une femme aviatrice qui construit son propre avion, qui est obsédée

14:11 par la construction de son avion.

14:13 Il y a beaucoup de femmes fortes aussi dans ce livre-là.

14:15 Je trouve ça chouette.

14:17 - Oui, c'est chouette.

14:18 Tu m'as aussi partagé, juste avant l'interview, un super film que tu as vu récemment, coréen.

14:23 - Oui.

14:24 En fait, non, il n'est pas coréen.

14:25 J'ai checké, mais non, il n'est pas coréen.

14:28 Il y en a deux, en fait, même.

14:30 Il y a "Everything, Everywhere, All at Once".

14:33 - D'accord.

14:34 - C'est complètement déjanté.

14:36 - OK.

14:37 - Et "Bullet Train" aussi, avec le casting, enfin d'ombre à depuis, mais un casting extraordinaire.

14:41 C'est deux films complètement déjantés.

14:43 - D'accord.

14:44 - Oui, que je vous recommande vraiment d'aller voir.

14:46 - Avant de conclure le Wagmee Talk, Marjorie, est-ce que tu aurais un message à faire passer?

14:51 - Je vous recommande vraiment de prendre plaisir et de s'amuser, de se marrer dans toute entreprise,

14:57 enfin entreprise au sens large, dans le sens d'entreprendre, toute aventure, quoi.

15:04 Oui, have fun.

15:07 - Oui.

15:08 - Oui, franchement, je dirais ça, oui.

15:10 - OK, merci beaucoup, Marjo.

15:11 On était ravies de te recevoir.

15:12 - Merci à vous.

15:13 - Entrepreneur, également venture capitaliste de talent.

15:17 On est ravis de pouvoir faire des portraits de Wagmee doers, Wagmee doers comme Marjorie.

15:21 Elle vous retrouve très prochainement pour un nouveau portrait.

15:24 Et d'ici là, partagez Wagmeetrends, abonnez-vous à Wagmeetrends pour tout comprendre au Web3

15:29 et au-delà.

15:30 Salut à tous.

15:31 - Salut Marjo.

15:32 - Bye bye.

15:33 Salut Alex.

15:34 Salut Marie, qui est derrière la caméra.

15:35 - Salut, salut.

15:39 - Salut.

15:41 - Salut.

15:43 - Salut.

15:46 *Musique*

15:48 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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