TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 On était à Amberville, c'est une petite ville dans les Vosges,
00:04 je crois qu'il y a 5000 habitants,
00:06 et c'est pas Paris, c'est pas Bobigny,
00:09 donc il y a une espèce de tranquillité d'esprit
00:13 qui fait que cette petite fille s'est retrouvée toute seule.
00:18 - Elle était à proximité de chez elle dans un square.
00:20 - Elle était devant chez elle.
00:21 Alors, c'était hier, elle est partie au square vers 13h pour retrouver les copains.
00:27 Quand elle est arrivée au square, elle n'a pas retrouvé les copains.
00:30 - Elle est partie toute seule.
00:30 - Elle est partie toute seule.
00:32 Parce que c'est dans cette ville-là, si vous voulez.
00:35 - C'est ça.
00:36 - On le ferait pas à Paris.
00:39 Et donc, elle arrive dans le square,
00:42 les copains qu'elle pensait retrouver ne sont pas là.
00:45 Elle fait demi-tour, rentre chez elle,
00:49 récupère un jouet, une balle très exactement,
00:52 pour s'amuser, elle joue dehors,
00:56 elle voit sa mère, sa mère est partie changer la couche de sa petite sœur.
01:01 Et pendant 10 minutes, un quart d'heure, Rose s'est retrouvée toute seule dans la rue,
01:06 à un moment donné, assise sur les escaliers de la maison
01:09 et à un autre moment, à jouer à la balle.
01:12 En plus, elle était visible, elle était toute de rose vêtue.
01:16 Et à un moment donné, sa mère s'inquiète, ne la voit pas,
01:22 demande à sa grande sœur de la chercher.
01:25 Et là, tout ça se passe très vite.
01:27 En quelques heures, ce drame s'est noué.
01:30 On recherche cette enfant, cette gamine,
01:34 on ne la retrouve pas, elle est totalement disparue.
01:38 Vers 15h, la maman va au commissariat,
01:41 enfin en tout cas à la gendarmerie, pour signaler la disparition de sa fille.
01:46 Et tout de suite, la police municipale, les gendarmes se battent,
01:51 patrouillent dans le village et ils arrivent très rapidement
01:57 à soupçonner un individu, un jeune, un type de 16 ans,
02:02 qui a un comportement pour le moins particulier.
02:04 Et ils vont le questionner et il va faire une fausse déclaration
02:10 en disant, en gros, qu'il a vu cet enfant,
02:13 parce que c'est le but de l'enquête de la police,
02:17 en donnant une direction fantaisiste, il est confus dans ses propos,
02:21 et les policiers le laissent partir, mais en même temps, on sait où le retrouver.
02:26 Et à 16h30, très exactement, c'est ce même individu,
02:30 ce gamin de 16 ans, qui va appeler la police pour dire
02:36 "il y a un sac en plastique devant chez moi,
02:38 et la petite fille que vous cherchez, elle est dans le sac en plastique devant chez moi".
02:44 Les gendarmes arrivent sur place, il n'y a rien devant le domicile de ce jeune homme,
02:51 les gendarmes pénètrent à l'intérieur de la maison,
02:55 c'est le logement de la mère de celui qui s'appelle Grégory,
02:59 qui s'appelle comme ça,
03:02 et là, ils vont découvrir dans la première pièce dans laquelle ils rentrent,
03:06 un sac plastique qui contient le corps de la malheureuse gamine de 5 ans.
03:10 Alors, le suspect, c'est un jeune homme de 16 ans,
03:14 déscolarisé, décrit comme instable par beaucoup de monde, à commencer par son oncle,
03:18 qui le qualifie même de débile et de pédophile, regardez.
03:21 - C'est la volonté, parce que moi j'ai mes petits-enfants aussi,
03:23 donc on a reçu des messages toute la nuit.
03:26 L'année dernière, il a fait une tentative de viol sur une gamine,
03:28 ils l'ont mis en four back, pourquoi il l'a lâché ?
03:31 C'est ça la loi française ?
03:33 Un pédophile reste un pédophile, il est débile.
03:36 Un mec qui fait des trucs comme ça, pourquoi on le relâche ?
03:40 - C'est dur ce qu'il dit, mais c'est fort et c'est normal, il est comme nous, choqué.
03:46 Son oncle, alors il y a un témoignage qui fait énormément réagir,
03:48 celui de la maman de Rose Bianca, qui a témoigné, évidemment, son état,
03:52 et celui d'une maman qui est dévastée, regardez.
03:57 - J'arrive pas à parler, c'est trop dur.
04:00 Je savais pas qu'il fallait un cadavre,
04:03 qu'il fallait des témoins détruits comme moi,
04:06 comme mes enfants, comme toute ma famille,
04:08 pour qu'ils puissent voir et qu'ils puissent réagir.
04:13 Je veux juste que la justice soit faite.
04:17 Je veux juste que la personne qui a fait ça,
04:19 qu'il soit bien responsable de ce qu'il a fait et qu'il paye bien,
04:23 parce que moi je paie avec toute ma vie.
04:25 Et là je suis plus en confiance, je suis plus, je suis détruite.
04:29 - C'est très dur, ces images, alors c'est BFMTV
04:36 qui a été d'un ordre critiqué pour avoir diffusé cette interview.
04:40 - Je comprends pas pourquoi, honnêtement, parce que c'est un témoignage très fort.
04:44 Et puis toute la famille aussi, au-delà de l'épouvante,
04:48 parle de la situation de ce jeune homme, donc nous place sur le débat de la justice.
04:51 Donc moi je trouve que c'est un témoignage très fort,
04:53 que cette mère a eu le courage de parler dans des circonstances terribles.
04:56 Et je comprends pas les critiques autour de BFM sur ce sujet-là.
04:59 - Alors c'est un autre sujet, on en reparlera.
05:01 Mais c'est vrai que les gendarmes se rendent donc...
05:04 - Au domicile.
05:07 - Ils se rendent pour trouver un sac poubelle dans lequel se trouve le corps de la jeune fille,
05:10 de la petite fille dénudée.
05:11 Pas devant, chez le jeune homme, mais dans l'appartement de sa mère,
05:14 situé à seulement 300 mètres de la maison de Rose.
05:15 - Et je précise que sa mère était absente depuis quelques jours.
05:18 - D'accord, donc lui il était quoi, il était tout seul ?
05:20 - Il était tout seul à 16 ans, alors que son père habite à 300 mètres de là.
05:24 Mais il avait choisi de rester seul au domicile de sa maman.
05:28 - Alors il y a une voisine qui affirme que plus tôt dans l'après-midi,
05:31 question qui va vous faire froid dans le dos,
05:34 il va avoir une voisine et lui poser une question.
05:36 - Il cherchait où se trouvaient les containers à poubelle.
05:40 Donc manifestement, le crime avait déjà été commis
05:43 et il cherchait à se débarrasser du corps.
05:47 Bon, vous avez bien noté que tout ça est très confus en réalité.
05:52 Son mode opératoire est très confus.
05:55 Il dit n'importe quoi à la police,
05:58 il appelle ensuite la police pour leur dire que le corps se trouve devant son domicile
06:02 alors qu'on lui demande rien.
06:03 Et il va demander à la voisine où se trouvent les containers à poubelle,
06:11 alors qu'il habite quand même dans ce...
06:13 Il est originaire de ce village.
06:15 - Mais bon, c'est...
06:17 Du côté des voisins, c'est la sidération et un témoignage assez choquant,
06:20 c'est celui de Nourdine, dont la fille de 10 ans a été approchée lundi
06:23 par ce même jeune homme.
06:24 Regardez.
06:25 - En rentrée de course d'Epinal,
06:27 sur la route, ma fille, elle me dit
06:29 "il y a un jeune homme qui m'a proposé si je voulais un chaton".
06:33 Ma fille aime bien les chats, donc "ah oui, tu l'as là".
06:36 Puis elle lui dit "non, il est chez moi, mais viens avec moi si tu veux".
06:38 Alors elle a eu peur, elle a pris peur.
06:40 Elle n'a pas voulu y aller avec.
06:41 - Alors, une autre voisine qu'il croisait souvent décrit une personne très bizarre,
06:47 avec des comportements inappropriés.
06:50 - Son vélo, effectivement.
06:54 Mais même dehors, il parlait tout seul,
06:55 même quand il n'y avait pas le vélo, il parlait tout seul.
06:58 Il avait fait des trucs sexuels, des attouchements,
07:01 il accostait des enfants, et là ça fait 2-3 jours qu'il tournait.
07:04 Je ne comprends pas, franchement, ça m'inquiète quand même,
07:07 parce qu'il y a des enfants dans le bâtiment.
07:09 Il avait accosté une de mes nièces, une de mes cousines,
07:11 il voulait lui donner un chat, il avait plein de chats chez lui.
07:15 Les petites filles, elles ne savent pas forcément,
07:17 et puis elles l'ont suivi.
07:18 - Votre nièce, elle l'a suivie ?
07:19 - Non, elle a eu de la chance.
07:21 - Alors en exclusivité pour TPMP,
07:23 il y a un autre voisin qui connaissait bien le suspect,
07:24 qui a pris la parole.
07:25 Contrairement aux autres témoignages,
07:27 lui, il décrit une personne aidante et sans problème.
07:29 Écoutez.
07:31 - Ça fait 7 ans qu'ils sont là, qu'ils sont là,
07:33 qu'ils sont là, qu'ils sont là, qu'ils sont là,
07:33 d'ailleurs je suis moi en fait, gentil comme tout,
07:37 je tourne la peau, ils me donnent un coup de main
07:38 pour débroussailler l'herbe ou ramasser l'herbe,
07:42 ils n'étaient pas mauvais comme ça,
07:44 mais je suis sur le cul, j'en reviens.
07:47 - Donc c'est vrai que…
07:50 - C'est très intéressant ce témoignage,
07:51 parce que ça montre en quelque sorte le double visage.
07:54 D'ailleurs, on retrouve ça dans les témoignages,
07:57 on retrouve ça, vous allez pouvoir en parler monsieur,
07:58 dans les expertises psychiatriques.
08:00 C'est-à-dire qu'une expertise a dit aucun problème
08:03 et l'autre a dit immaturité,
08:05 déficience mentale légère, auto-centrée, etc.
08:08 Donc on a quelqu'un à double visage,
08:09 le petit jeune exemplaire,
08:11 mais d'un autre côté,
08:13 le jeune qui revient dans son village
08:15 et qui agresse sexuellement d'autres.
08:17 - Alors ça pose plusieurs questions.
08:20 La première, c'est la dangerosité d'un tel individu
08:23 qui n'a pas été repéré,
08:26 mais sauf qu'il y a quand même
08:28 des dossiers très lourds le concernant,
08:30 même s'il a été placé,
08:34 mais sauf que la loi précise bien
08:36 qu'il ne peut être placé que 6 mois renouvelable une seule fois.
08:39 Donc c'est pour ça qu'on était obligé
08:40 de le faire sortir au bout d'un an.
08:42 C'est là où il faudrait peut-être…
08:44 - Oui, peut-être, mais on n'arrête pas de dire ça.
08:45 - Je sais, mais moi, je cessais de plaider
08:48 pour qu'il y ait une réforme de la justice à ce sujet
08:50 et qu'il y ait des gens qui soient formés
08:52 pour repérer ce genre d'individu.
08:54 - On ne va rien dire, sinon le ministre de la Justice va dire qu'on…
08:58 - Au-delà de ça, ce serait plus de…
09:01 - Le génie.
09:03 - Non, je disais au-delà de ça,
09:05 il suffit de modifier la loi, ce n'est pas très compliqué.
09:08 On laisse ressortir des gens qui ne sont pas guéris,
09:12 mais on les laisse ressortir parce qu'ils ont épuisé
09:15 le délai de la détention.
09:18 - Moi, je veux dire, ce qui va se passer,
09:19 c'est que tout le monde va dire "c'est inadmissible,
09:21 on espère que ça ne se reproduira pas".
09:22 On a eu les trucs tous les trois mois, si on le sait,
09:26 et puis dans trois mois, il va y avoir une autre affaire.
09:28 Et puis, il n'y aura rien de fait comme d'habitude.
09:29 Donc, je veux dire, ça, c'est…
09:31 Voilà, et je veux dire, on disait la même chose la dernière fois,
09:37 voilà, et on redit la même chose maintenant.
09:39 Et quand on dit ça, on va nous dire "oui, mais vous avez vu,
09:41 Aduna, il surréagit".
09:42 - Non, mais il est dangereux pour lui,
09:43 il est dangereux pour les autres.
09:45 - Non, mais au-delà de cette affaire, voilà,
09:46 la justice, il faudrait que les lois soient revues.
09:49 - Oui, parce que le ministre dit qu'il ne faut pas réagir à chaud,
09:51 qu'on instrumentalise et après, tout le monde oublie.
09:53 Donc, il faut réagir à chaud.
09:54 - Exactement.
09:54 - Il faut réagir maintenant.
09:55 - Mais attention à la passion.
09:57 J'entendais dans un commissariat cet après-midi
09:59 où je me trouvais que quelqu'un voulait réclamer
10:02 le retour de la peine de mort, etc.
10:04 C'est beaucoup plus compliqué et beaucoup plus complexe.
10:06 Et on est dans le registre, vraisemblablement, de la psychiatrie.
10:09 - On s'était vu pour l'histoire de Lola.
10:11 On ne sait même pas où ça en est, d'ailleurs, l'histoire.
10:12 - C'est ça, on a l'impression que c'est un sujet.
10:14 - Oui, oui, c'est en cours.
10:16 Tout est en cours, bien sûr.
10:17 Mais il faut se servir des drames comme ça.
10:19 Les parents, ils veulent une chose.
10:20 Les parents qui vivent des drames comme ça,
10:22 ils veulent que ça ne se reproduise plus pour les autres enfants.
10:24 Donc, la maman de Lola, elle doit voir aussi ce qui s'est passé.
10:27 - Même la famille du présumé suspect qui disait
10:29 "on ne comprend pas pourquoi il est sorti, il était super dangereux".
10:31 - Bien sûr, mais pour vous dire...
10:32 - Même la famille du coiffeur.
10:34 - Ici, c'est bon, ici, on marche sur la tête.
10:36 On va écouter le maire de Rambert-Villiers, Jean-Pierre Michel,
10:38 qui a indiqué que le suspect avait orienté les policiers
10:40 sur une fausse piste, comme vous l'avez dit.
10:42 Regardez.
10:43 - D'après les informations qui m'ont été transmises,
10:45 le suspect, dans un premier temps, avait donné des informations
10:49 qui ont dirigé le groupement de gendarmerie sur une fausse piste,
10:54 puisqu'il indiquait que la fillette, il l'avait aperçue
10:57 dans une direction tout à fait l'opposée d'où elle était retrouvée.
11:01 - Et encore plus foule, selon le maire de Rambert-Villiers,
11:03 l'adolescent cherchait à se rapprocher de jeunes enfants
11:05 et avait des gestes déplacés à caractère sexuel.
11:07 Regardez.
11:08 - C'est un jeune homme qui a déjà fait parler de lui il y a quelques temps
11:13 pour des faits un petit peu apparentés à ce qui s'est passé aujourd'hui,
11:17 où il avait tendance à se faire approcher de jeunes enfants
11:23 et pour avoir des gestes apparemment déplacés à caractère sexuel.
11:28 - On sait toujours tout après, en fait.
11:30 Donc après, il y a eu un drame, on sait tout après.
11:33 - Il faut que ça d'avance.
11:35 - Après, les services municipaux ont eu peur quand ils l'ont vu réapparaître
11:40 dans ce village, comme c'est un tout petit village.
11:41 Donc on le savait, quoi.
11:42 C'est incroyable.
11:43 - On le fait pas en France, mais comme d'habitude, en France,
11:45 on protège toujours les agresseurs et pas les victimes.
11:48 Alors que dans d'autres pays, quand il y a un agresseur sexuel
11:50 qui est dans un quartier, les autres habitants sont prévenus
11:52 qu'il y habite à certaines adresses quelqu'un qui a déjà un passé
11:55 criminel sexuel.
11:56 Et du coup, on prévient les enfants, ne t'approche pas.
11:59 S'ils te parlent, refusent tout ce qu'ils te proposent,
12:01 pour au minima, faire une bulle autour de lui,
12:05 pour que personne ne l'approche.
12:06 Alors qu'en France, il y a un fichier des agresseurs sexuels,
12:09 mais bien sûr, personne ne le communique et on ne prévient pas les habitants
12:11 qu'il y a quelqu'un qui est dangereux dans leur quartier.
12:14 C'est incroyable.
12:15 - C'est incroyable.
12:16 Ici, on marche sur la tête.
12:17 Regarde la tente de la jeune rose qui a témoigné également.
12:19 Elle réclame justice, elle ne veut pas écarter le terme d'irresponsabilité
12:22 et explique pourquoi.
12:23 - Je veux parler aux gens qui ont des enfants malades
12:27 et des gens psychiatres.
12:29 S'ils ne les laissent pas dans les maisons de psychiatrie,
12:33 qu'ils les gardent enfermés,
12:35 pour qu'ils ne prennent plus la vie des autres innocents.
12:37 Peut-être que celui qui a fait ça, il ne savait pas ce qu'il faisait.
12:40 Mais si les parents, qui ont toutes leurs têtes,
12:42 avaient su garder leur enfant à la maison,
12:45 ils n'auraient pas fait ça.
12:46 Mais si on s'est manipulé un enfant de 5 ans,
12:51 ça veut dire qu'il avait toute sa tête.
12:52 Et on demande à la justice qu'elle fasse justice comme il le faut.
12:56 - C'est incompréhensible.
13:01 En février 2022, il est mis en examen
13:03 pour séquestration, viol, agression sexuelle sur mineurs de 15 ans.
13:06 Il fait un an, il ressort.
13:08 Il doit être suivi par la protection judiciaire de la jeunesse.
13:11 - Il fait un an, mais pas de prison.
13:14 - Le centre éducatif fermé.
13:16 Et il ressort.
13:19 Et là, il y a une absence de suivi totale.
13:21 - Il n'est pas jugé.
13:22 - Oui, mais le suivi, il doit être suivi
13:26 au plus près.
13:27 - Mais ça, c'est de la science-fiction.
13:28 - Non, mais Michel, c'est inacceptable.
13:29 - Il n'est pas obligatoire.
13:30 - Vous savez très bien que c'est de la science-fiction.
13:31 La seule solution, enfin, il y a deux solutions.
13:38 Soit on ne laisse plus les enfants dans la rue,
13:41 comme ça, ils ne seront plus enlevés,
13:42 mais c'est hallucinant.
13:44 Soit on prévoit, quand on a des profils aussi dangereux
13:48 que celui-ci, de les garder au-delà d'un an.
13:52 C'est cette règle des un an qui est ridicule.
13:54 - Mais sinon, on les surveille, Michel.
13:56 Là, on ne peut pas entendre ce que vous dites.
13:57 Moi, je suis légaliste, mais là, on ne peut pas entendre, Michel.
13:59 - Non, on ne peut pas les surveiller.
14:00 - Ce n'est pas possible.
14:01 - Non, il a raison.
14:02 Il a raison.
14:03 Il a raison.
14:04 Il a raison.
14:05 Il sort quelques semaines après.
14:06 Il met les attouchements.
14:07 - On ne peut pas.
14:08 Il y en a trop.
14:09 Gilles, il y en a trop.
14:10 Vous le savez très bien.
14:11 - Et même s'il y avait une obligation de suivi et de soins,
14:14 ils viennent en consultation pour avoir une attestation
14:16 qu'on va remettre et qui ne servira strictement à rien.
14:19 - Donc, vous deux, vous nous dites que le système,
14:21 c'est complètement...
14:22 - On peut le révolutionner totalement.
14:23 - Vous nous dites ça tranquille.
14:24 - Non, non, pas du tout.
14:25 Nous, on est totalement révoltés par rapport à cela.
14:26 - Il faut bouger.
14:27 Il faut bouger.
14:28 Il faut bouger.
14:29 On n'arrête pas de vivre des drames tous les mois dans cette émission
14:30 et rien ne bouge.
14:31 Donc, je vais vous dire.
14:32 - Il faut des gens qui soient...
14:33 - Et après, on va nous dire, le ministre de la Justice,
14:34 nous dire non, il réagit ça chaud.
14:35 Voilà.
14:36 - Il faut des gens qui soient formés pour ça.
14:37 - Qu'est-ce qui s'est passé depuis Lola ?
14:38 Qu'est-ce qui s'est passé ?
14:39 - Quasiment rien.
14:40 - Non, mais il y a quoi de changé ?
14:41 - Elle a suivi l'enquête.
14:52 - Il y a quoi de changé au niveau de la justice ?
14:53 - Dans l'affaire Lola ?
14:54 - Non, mais au niveau de la justice, il y a quoi de changé ?
14:55 - Ah oui.
14:56 - Ah bah rien.
14:57 - Rien.
14:58 Voilà, rien.
14:59 Qu'est-ce qui risque là le...
15:00 - Alors, ça va dépendre de ce qu'on va lui reprocher.
15:01 Pour l'instant, il est en garde à vue.
15:02 La garde à vue se termine ce soir ou demain.
15:03 On est plutôt demain.
15:04 Ce qui est certain, c'est enlèvement, séquestration.
15:05 Ce qui est certain aussi, c'est le meurtre.
15:06 Est-ce qu'il l'avait prémédité ou pas ?
15:07 Ça peut modifier un peu le...
15:08 - Il y aura l'autopsie.
15:11 - Et en fonction de l'autopsie, si elle a été ou non agressée sexuellement.
15:16 - Et apparemment, il a moins de 16 ans en quelques mois ou quelques semaines de moins.
15:19 - Oui, il a 15 ans et demi.
15:20 - Donc, ça va couper la peine en deux, de toute façon.
15:22 C'est-à-dire, s'il a 20 ans, c'est automatique, il n'a que la moitié de la peine.
15:26 - C'est pas automatique.
15:27 - Automatique.
15:28 - C'est pas automatique.
15:29 Il peut y avoir des dérogations.
15:30 - Après 16 ans, mais pas avant 16 ans.
15:31 Enfin, ce matin, j'ai entendu un avocat pénaliste qui disait ça.
15:32 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:33 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:34 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:35 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:36 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:37 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:38 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:39 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:40 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:41 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:42 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:43 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:44 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:45 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:46 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
15:47 - Entre 16 et 18, excusez-moi.
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21:23 Voilà, c'est tout.
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