A la tête de la matinale de bel RTL, Sandrine Dans et Thomas de Bergeyck répondent aux questions de Charlotte Vanbever et Cédric Baufayt
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00:00 Après vivacité et radio contact, place à Belle RTL, voici donc un nouveau showbuzz,
00:05 spécial radio.
00:06 Showbuzz, le talk media de Sudinfo, Charlotte Van Bever, Cédric Moffaï.
00:13 Et pour représenter la radio à la montgolfière, nous avons choisi Sandrine Danse et Thomas
00:19 Debargueil.
00:20 Bonjour.
00:21 Bonjour tout le monde.
00:22 C'est un vrai plaisir, le montgolfière vous remercie.
00:23 Bienvenue chez nous, Charlotte Van Bever également.
00:26 Salut Charlotte.
00:27 Bonjour à tous.
00:28 Merci d'être venu durant cette interview.
00:30 Alors si on vous a choisi tous les deux pour représenter Belle RTL, c'est évidemment
00:34 parce que vous faites l'actualité.
00:36 Depuis début avril, vous êtes le nouveau duo à la tête de la matinale de Belle RTL,
00:41 7h-9h, Sandrine et Thomas.
00:43 On va évidemment parler de cette nouvelle matinale, ce que ça change pour les auditeurs.
00:47 On parlera également de la mutation que prend Belle RTL quand même, puisque avec l'arrivée
00:52 de Frédéric Herbet, pas mal de petits changements sont arrivés.
00:56 On va en discuter et on parlera aussi évidemment de vos actualités télés respectives durant
01:01 toute cette émission.
01:02 Mais avant toute chose, Charlotte Van Bever, attention, c'est le petit jeu de ce début
01:07 d'émission.
01:08 Elle vous a concocté un petit portrait croisé.
01:11 Oui, c'est un jeu, mais je suis la seule à jouer, je préviens.
01:13 Ah d'accord, on n'a pas…
01:14 Vous pouvez réagir.
01:15 C'est impressionnant de faire ça devant Sandrine et Thomas en fait.
01:19 C'est vrai ?
01:20 Ouais, c'est vrai, c'est vrai.
01:21 Allez Sandrine et Thomas.
01:22 C'est parti.
01:23 Si on devait trouver quelque chose qui les réunisse, et de là, ce serait assurément
01:27 leur énorme coefficient sympathie auprès des téléspectateurs et des auditeurs.
01:31 Parce qu'a priori, à part ça, Sandrine est plutôt du genre à enfiler avec le sourire
01:36 des bottes pour fouler les terres, parfois la boue même, des agriculteurs.
01:40 Tandis que Thomas, lui, il a davantage l'habitude de prendre le thé avec un descendant de la
01:45 Reine d'Angleterre.
01:46 Bon, on va dire un peu moins gros avec un descendant de la famille royale.
01:50 Bon, ce sont des énormes clichés évidemment, même si, on le rappelle quand même, Thomas
01:54 ne s'appelle pas vraiment de Bergheig, il s'appelle Thomas de Brokhoven de Bergheig.
01:57 Double particule.
01:59 Et que Sandrine, elle, tu es bel et bien le cupidon des agriculteurs.
02:03 Au-delà de ça, pour vous observer tous les deux depuis 20 ans, même un peu plus pour
02:08 Sandrine, dans le monde des médias, et déjà bravo, parce que durer aussi longtemps, c'est
02:13 quand même rare, c'est pas compliqué de comprendre ce qui finalement vous réunit.
02:17 Une passion et un talent indéniables pour la radio, depuis vos débuts, même si vous
02:21 n'avez pas tout à fait fait la même chose au début, ainsi qu'un second degré et un
02:25 recul essentiel, voire parfois on dirait même salvateur à l'antenne.
02:28 Sandrine et Thomas, on n'ira pas jusqu'à dire que vous êtes des Shirley et Dino de
02:32 la radio.
02:33 Oh, je ne vous le ferai ! Ça pourrait, ça pourrait.
02:35 Mais on peut quand même espérer un peu que vous soyez un peu la Marie Laurent Gris et
02:41 le Yves Mourouzi de BEL RTL.
02:43 Ça me va, je veux bien m'asseoir sur le bureau et faire "Bonjour !"
02:46 C'est sympa, ça commence bien.
02:50 C'est le début pour vous mettre en confiance, maintenant on va rentrer dans le vif du sujet.
02:57 Je le disais en introduction, nouvelle matinale sur BEL RTL, même si ce n'est pas nouveau
03:03 pour tous les deux, évidemment on y reviendra tout à l'heure.
03:07 Mais concrètement, qu'est-ce qui change le fait que maintenant Sandrine, tu ne sois
03:11 plus toute seule à l'animation de cette matinale ?
03:14 Pour l'auditeur de BEL RTL, ça se marque comment ?
03:17 Je pense que pour l'auditeur de BEL RTL, c'est surtout le retour le matin de la voix
03:22 de Thomas, qu'il connaissait le soir notamment et depuis de nombreuses années, et puis le
03:26 matin aussi parce qu'il a fait la matinale.
03:27 Et donc en fait c'est sa présence régulière.
03:31 Avant il y avait plus de journalistes différents qui venaient autour du micro et maintenant
03:35 Thomas est là pour informer les auditeurs et il reste en studio pendant deux heures
03:38 à mes côtés plutôt que de repartir chaque fois en régie pour faire son journal et revenir.
03:43 Donc voilà, je pense que ça apporte la présence de Thomas et qui a quelque chose, moi je
03:49 trouve, de très rassurant.
03:51 Il amène son expertise, il amène son regard sur l'info, sa manière de raconter l'info
03:57 et moi j'étais ravie.
03:58 Donc pour moi c'est tout bénef comme on dit.
04:00 Mais vous le travaillez ce duo un petit peu quand même ? Parce que vous vous connaissez,
04:04 on le disait, depuis quand même de nombreuses années.
04:06 Est-ce qu'il y a complètement de la spontanéité dans le duo ou bien quand même vous réfléchissez
04:11 parfois un petit peu en amont de ce que vous allez, comment vous allez interagir ?
04:14 Alors ce qui est intéressant dans ce duo, c'est qu'en fait il y a une espèce de terrain
04:19 de base.
04:20 Chacun sait ce qu'il a à dire à quel moment.
04:22 Ça c'est la théorie évidemment, c'est l'emballage et puis après il y a ce qu'on
04:25 y met dedans.
04:26 Et ce qu'on y met dedans va dépendre d'un jour à l'autre, va dépendre de notre humeur,
04:29 de nos vies aussi.
04:30 Mais j'ai l'impression depuis qu'on a commencé que c'est vraiment chaque fois quelque chose
04:34 de spontané.
04:35 On a ouvert la boîte à chocolat, on ne sait pas sur quoi on va tomber, normalement j'ai
04:37 quoi.
04:38 Et ça c'est ce que vous connaissez bien.
04:39 Il y a eu la pièce du Télévie, ça c'est Thomas qui m'avait dit.
04:41 Il fait aussi que ça crée des liens un peu particuliers entre certains animateurs, la
04:45 pièce du Télévie.
04:46 Ça permet aussi de savoir rebondir plus facilement sur ce que l'autre va dire, notamment les
04:48 jeux de mots et des choses comme ça ?
04:49 Oui et puis il est clair que Thomas et moi on a le même humour, on a les mêmes références,
04:56 on fonctionne de la même manière, on a les mêmes repères pour plein de choses, on a
04:59 le même style de vie.
05:01 Et donc forcément quand tu mets deux personnes qui savent pertinemment bien que ça va matcher
05:07 parce que ça matche en dehors de l'antenne, en dehors des émissions télé, en dehors
05:11 des pièces Télévie, moi j'avais aucun doute sur le fait que la mayonnaise allait prendre
05:16 très vite entre nous et qu'on n'a pas besoin vraiment de se concerter beaucoup.
05:20 On se fait confiance.
05:21 C'est là où c'est le point fort, c'est que moi j'ai confiance en Thomas à 100% et je
05:26 sais que je peux m'appuyer sur lui.
05:27 Et sur le fait de ne pas, comme vous connaissez bien, vous allez rebondir sur les blagues
05:32 peut-être de l'un et de l'autre, non plus sur rire et chanson.
05:35 Mais est-ce qu'il y a la peur d'avoir un fou rire carrément à l'antenne souvent ou pas,
05:40 ou on laisse aller, c'est pas grave ? Est-ce que c'est pas grave dans une matinale finalement ?
05:43 Moi je crois que c'est pas grave à partir du moment où l'auditeur sait pourquoi on
05:46 rit.
05:47 En fait c'est ça surtout la difficulté d'une émission, c'est d'éviter l'entre-soi, c'est
05:50 très compliqué.
05:51 Bon, nous je pense qu'on parvient à le faire, c'est-à-dire qu'on se parle mais en étant
05:55 tourné vers le micro.
05:56 Le micro ce sont les gens.
05:57 Et donc finalement le secret c'est ça, c'est d'essayer d'exclure personne et puis qu'il
06:01 puisse se reconnaître aussi dans notre humour comme on est très spontané et qu'en plus
06:05 Sandrine a ce talent, je le dis une bonne fois pour toutes parce que c'est vrai, de réagir
06:09 à un jeu de mots stupide que je pourrais lui faire par un autre jeu de mots.
06:12 Tout aussi stupide.
06:13 Tout comme j'allais dire, rien de plus stupide.
06:14 C'est un match de tennis, c'est un partout.
06:15 Et donc quand c'est un partout et que les gens le comprennent, comprennent nos blagues,
06:19 c'est gagné.
06:20 Cédric l'a dit, vous avez tous les deux fait présenter la matinale en solo.
06:24 Est-ce que vous avez l'impression aujourd'hui qu'on est vraiment revenu aux fondamentaux
06:28 de la matinale de Bel Air TL ?
06:29 La belle grande époque, il y avait quand même des beaux duos le matin.
06:33 On en reparlera, Sandrine, notamment, t'as connu ça aussi.
06:35 Est-ce que vous avez l'impression que là, on vient aux fondamentaux, que c'est ça
06:38 quand même qui fait l'ADN d'une matinale sur Bel ?
06:40 Sur Bel, oui.
06:41 Moi, j'ai l'impression quand même.
06:42 Moi, je trouve aussi.
06:43 Je trouve aussi qu'on a retrouvé quelque chose.
06:44 On a retrouvé une identité forte.
06:47 On a retrouvé, j'ai envie de dire, un petit déjeuner.
06:51 Voilà, Thomas, avec la partie info, pourrait symboliquement être le café, un peu plus
06:55 rigoureux, un peu plus corsé.
06:57 Moi, je pourrais venir faire le croissant du petit déjeuner.
06:59 Et donc, on réinstalle ça chez les auditeurs.
07:03 Et je pense que c'est une grosse référence, en fait.
07:05 En fait, les belles années de chez nous, les belles années de Bel Air TL, ce qui a
07:08 fait sa force pendant toutes ces années, ça a été ce duo du matin, en fait, que
07:12 tu as bien connu.
07:13 Puis, il y a eu Barbara et Pascal aussi, Barbara et Thomas Van Ham.
07:15 Ces duos-là ont toujours fonctionné.
07:17 Alors, ça ne veut pas dire que la suite n'a pas fonctionné.
07:18 C'était juste une autre proposition.
07:20 Donc maintenant, ici, finalement, avec nos parcours, bon, Sandrine a fait des duos,
07:25 puis elle a été seule.
07:26 Moi, j'étais seule pendant deux ans.
07:27 Finalement, c'est un bon résumé de ce qu'on a déjà fait.
07:30 C'est vrai.
07:31 Sandrine, toi, tu avais fait avec Fred, Bastien.
07:33 À quel point est-ce que c'est différent de faire de la radio en duo aujourd'hui par
07:36 rapport à cette époque-là ?
07:37 Ça n'a pas tellement changé parce qu'en fait, en duo, et c'était pareil, Frédéric
07:43 et Bastien faisaient l'info.
07:44 Moi, je débutais en radio, donc j'étais vraiment en pleine phase d'apprentissage.
07:48 J'ai vraiment été bazardée du jour au lendemain.
07:50 J'ai beaucoup, beaucoup appris.
07:52 Mais pour qu'un duo fonctionne, il faut qu'il y ait un véritable équilibre, qu'on sente
07:57 quand l'autre a envie de parler ce qu'il va dire, que ce soit pas redondant, arriver
08:01 à écouter ce que l'autre dit, arriver à être complémentaire et surtout ne pas avoir
08:06 des égos surdimensionnés qui veulent tenir le crachoir.
08:09 C'est ça.
08:10 C'est ça qui fait que...
08:12 Parce qu'un duo, si tu ne t'entends pas fondamentalement avec la personne avec qui
08:16 tu fais ça, surtout à des horaires comme ceux-là, ça devient l'enfer, en fait.
08:20 Et puis la difficulté dans une matinale, c'est qu'on ne fait pas que faire de l'humour,
08:24 on essaie de créer des enchaînements, des choses qui soient logiques.
08:27 C'est que souvent, quand quelque chose vous vient à l'esprit, si ça vient trop tard,
08:31 c'est trop tard.
08:32 Donc moi, souvent, j'ai envie de rebondir sur ce que dit Sandrine et puis cinq secondes
08:35 après, c'est déjà trop tard.
08:36 Et alors là, c'est là qu'on est ridicule.
08:37 Donc toute la difficulté, c'est d'enchaîner harmonieusement en n'ayant pas peur de passer
08:42 à autre chose et de laisser tomber ce qu'on avait envie de dire.
08:44 En fait, ça, c'est la force du duo.
08:45 C'est qu'à un moment donné, c'est vrai que Sandrine, elle vient me chercher à des
08:48 moments précis parce qu'elle sent bien que là, je vais réagir.
08:50 Alors que ma difficulté à moi, c'est de continuer à préparer mes éditions de 7
08:55 heures, 8 heures et 9 heures tout en continuant à animer.
08:57 J'ai une oreille qui est, entre guillemets, concentrée et l'autre qui est à l'écoute
09:00 de ce qu'elle va dire et de ce que les chroniqueurs vont dire.
09:03 C'est toute la difficulté et c'est le nouvel exercice.
09:05 On n'avait jamais fait ça avant.
09:06 Sandrine Danse garde donc un très bon souvenir de son duo à l'époque avec Frédéric Bastien.
09:12 Mais est-ce que Frédéric Bastien garde un bon souvenir de ce duo matinale avec Sandrine
09:18 Danse ? Pas sûr, pas sûr, pas sûr.
09:20 Bonjour, merci de m'accueillir.
09:21 Ravi d'être là pour évoquer cette page importante de l'histoire de Bell RTL et
09:26 page très importante aussi dans ma carrière.
09:29 En tout cas, moi, je la cite souvent comme un des moments les plus magiques de ma profession
09:33 de journaliste et animateur radio.
09:35 Nous sommes au début des années 2000, le 7-8, que j'ai la chance de co-présenter
09:41 avec toi, chère Sandrine, et comme le prouve ce collector, les choses ont relativement
09:45 bien changé.
09:46 Mais bon, voilà, c'est la vie et c'est comme ça.
09:50 Ceci étant dit, en termes de souvenirs, il y en a un en particulier qui me revient à
09:56 l'esprit et qui est d'ailleurs le sujet de la question que je vais te poser dans quelques
09:59 instants.
10:00 Ce souvenir, c'est pour moi le plus magnifique, c'est le plus fabuleux, c'est le jour où
10:07 tu n'étais pas là.
10:08 J'étais ravie, j'étais heureux, je savais que tu étais de ton côté encore plus heureuse
10:13 que je pouvais l'être, mais sais-tu pour quelle raison tu n'étais pas là ?
10:18 En fait, quand je dis pas là, ce n'est pas tout à fait vrai parce que sur le coup
10:21 de 7h45, ce jour-là, dans le 7-8, je t'ai appelé par téléphone et donc pour la première
10:26 fois, et la seule d'ailleurs, tu étais par téléphone dans le 7-8 et moi j'étais
10:30 en studio au micro.
10:32 Tu te souviens de cette occasion particulière ? Je te donne un petit indice, c'était
10:36 au début du mois de mai.
10:38 Je t'embrasse et bonne chance à tous les deux, chère Sandrine, cher Thomas, pour cette
10:43 nouvelle matinale sur Balertélle.
10:44 Merci d'abord à Frédéric Bastien que vous retrouvez tous les samedis et tous les dimanches
10:49 entre 6h et 9h sur Balertel.
10:51 Alors la question de Fred, Sandrine.
10:52 Alors c'est marrant parce que je ne pensais pas à la même chose.
10:55 Là, Fred veut faire référence à la naissance de ma fille qui est née au mois de mai, comme
11:00 Fred Bastien d'ailleurs, et c'est vrai qu'il y a une nuit où j'ai dû rentrer
11:04 à l'hôpital et où je n'étais pas là le lendemain matin.
11:06 Une seule ? Pardon ? Une seule ? Non, non, mais alors, il parle de ces dates-là.
11:11 J'ai eu une absence, j'ai eu un jour où, et c'est terrible quand ça t'arrive,
11:17 tu ouvres les yeux et on est au mois de novembre et tu es censée te réveiller pour aller
11:23 à la radio.
11:24 Tu ouvres les yeux et il fait clair.
11:25 Et là tu te dis, ah, normalement au mois de novembre à 5h30, il ne fait pas clair.
11:30 Et là, c'est mouvement de panique total.
11:32 Et tu regardes ton réveil et je pense que le soleil venait de se lever.
11:35 C'était peut-être plutôt au mois de janvier et j'allume la télévision, il fait 8h moins
11:39 5 et je vois mon siège vide à côté de Fred Bastien.
11:45 Et à ce moment-là, je prends mon téléphone portable, c'était les tout premiers GSM
11:48 et je vois que j'ai 12 appels en absence.
11:50 Donc, il y a une panne de réveil qui m'a un peu traumatisée et puis il y a cette absence
11:55 pour la naissance du mec.
11:56 Donc, il a encore été gentil dans l'anecdote finalement.
11:58 Oui, oui, oui, oui, non mais c'est terrible.
12:01 C'est le cauchemar de tous les matinalités, ça.
12:03 Ce n'est pas pour rien que maintenant sur nos téléphones, on met 5 réveils.
12:05 Toutes les 10 minutes, j'ai un réveil entre 4h30 et 5h et le premier est à 4h15.
12:10 Je fais exprès de mettre mon téléphone au bout de la pièce, sur un fauteuil au fin
12:13 fond de la chambre pour être obligé de me lever avant 4h30.
12:16 Parappuyer dessus.
12:17 Fred Bastien a donc été sympa dans la question.
12:20 Moi, je suis un peu le méchant dans cette édition.
12:22 Cette fois-ci, oui.
12:23 La question un peu volontairement provoquante.
12:25 Si Thomas arrive dans la matinale, c'est aussi pour tenter de remonter les audiences
12:30 parce qu'on sait que Bel Air TL, qui a été largement leader entre 2000 et 2010,
12:34 on sait que ça a un petit peu progressivement chuté.
12:39 C'est dans cette optique-là ou pas ?
12:41 Ah, probablement que c'est un des éléments qui a fait qu'on ait précipité l'arrivée
12:46 de Thomas.
12:47 Parce que pour être honnête, ce duo était prévu pour le mois de septembre avec un remaniement
12:52 un petit peu global de la grippe Bel Air TL.
12:54 Et puis, les choses se sont un petit peu précipitées.
12:57 Probablement oui pour remonter les audiences.
12:59 Mais là où nous, on a la chance, c'est qu'en termes d'audience, la matinale a moins souffert
13:04 que les autres émissions de la grille.
13:06 On s'est quand même maintenu.
13:07 Alors, on a gagné en nombre d'auditeurs, mais on a perdu en temps d'écoute.
13:11 Et ça, c'est très technique, mais pour les vendeurs de publicité...
13:14 Donc, c'est un progrès sur la part de marché.
13:17 Exactement.
13:18 C'est sur la part de marché qu'on a perdu.
13:19 Mais voilà, moi, je ne vois pas l'arrivée de Thomas uniquement que pour remonter les
13:26 audiences.
13:27 Je vois l'arrivée de Thomas comme un nouveau souffle, comme une mutation de la radio, on
13:31 en parlera, comme un changement de Bel Air TL, comme un retour à l'ADN.
13:34 Et je suis ravie, j'étais impatiente qu'il arrive.
13:38 Donc, en fait, ce retour un petit peu plus précipité que prévu, moi, il m'a enchantée.
13:42 En fait, c'est une proposition qui se passe maintenant.
13:45 Je ne pense pas qu'il fallait le voir effectivement dans le spectre global d'une réévaluation
13:50 globale des choses.
13:51 Je pense que l'idée, c'est vraiment de faire une proposition.
13:52 Et puis, de toute façon, il fallait que les choses changent parce qu'on avait besoin
13:56 d'un journaliste aussi pour le matin.
13:57 Donc, faire d'une pierre deux coups, finalement, ce n'était pas si mal.
14:01 Voilà, maintenant, tout se passe bien.
14:03 La seule chose, c'est qu'il ne faut pas s'exciter sur les audiences parce que nous,
14:07 on sait très bien qu'on n'aura pas de résultats avant un an, un an et demi minimum.
14:11 Donc, on se revoit en 2024.
14:13 Mais c'est comme ça que ça marche à la radio.
14:14 C'est qu'il faut laisser le temps au temps, laisser le temps au produit de faire ces maladies
14:19 de jeunesse.
14:20 Peut-être pour rentrer peut-être dans le détail quand même de ces audiences, on est
14:23 à la matinale, c'est de 7h à 9h.
14:25 Et pour être très clair, 7h-8h, c'est une tranche qui fonctionne plutôt bien.
14:30 Donc ça, ça marche très, très bien.
14:31 D'ailleurs, l'interview politique de 7h50 est généralement en tête, est devant Vivacité.
14:37 Le problème se pose surtout à partir de 8h15, 8h20, après Voter pour moi, où là,
14:42 effectivement, Vivacité prend davantage le devant.
14:45 On a vu depuis le 1er avril, il y a des séquences qui ont changé après 8h30.
14:49 Là, comment est-ce que vous ressentez les choses ?
14:52 Les séquences avaient déjà changé, je pense, avant avril.
14:56 Mais moi, comment je l'explique ? Je pense que Bel Air Tel accompagne beaucoup les gens
15:00 actifs qui vont déposer leurs enfants à l'école, qui vont bosser.
15:03 Et forcément, vers 8h15, 8h30, on arrive devant l'école, on arrive au boulot.
15:08 Et donc, on raccroche peut-être moins avant.
15:10 Vivacité, on sait qu'ils sont diffusés en télé avec un véritable studio télé.
15:14 Donc peut-être qu'ils ont un autre type d'auditeurs qui restent à ce moment-là,
15:18 qui est à la maison peut-être aussi.
15:19 Donc je ne pense pas qu'on ait le même cœur de cible.
15:21 Et voilà, mais pour toutes les radios, on sait que le 7h ou 8h, c'est vraiment là
15:28 où on a le pic et on a la pointe.
15:30 Oui, complètement.
15:31 Et puis entre 8h et 9h, ce que nous proposons est très différent de ce que propose Vivacité.
15:35 Donc l'auditeur a vraiment le choix entre deux produits très différents.
15:38 Ils ont un invité People à 8h40, je pense.
15:42 Et puis il y a d'autres chroniques.
15:43 Il y a un Régional qui est plus long à 8h30.
15:45 Mais ce sont deux offres.
15:47 On se positionne sur autre chose, finalement sur des séquences qui sont essentiellement
15:51 des séquences d'humour, mais de contact avec l'auditeur.
15:54 C'est ça qui est extraordinaire.
15:55 Sébastien Deboch va à la rencontre des gens qui nous écoutent.
15:58 C'est la radio miroir.
15:59 Cette radio miroir, elle fonctionne depuis toujours.
16:01 Elle n'a jamais perdu.
16:02 Donc il n'y avait pas de raison de l'abandonner.
16:04 Et pour répondre à ta question, Sébastien Deboch, en fait, il a été déplacé.
16:07 Il a missé.
16:08 Il était à 8h20.
16:09 Oui, tout simplement pour pouvoir rééquilibrer le partage temps de paroles et temps de musique
16:15 qui, du coup, était beaucoup plus condensé et beaucoup plus de temps de parole, de prise
16:18 de micro entre 7 et 8 plutôt qu'entre 8 et 9.
16:21 Et donc, on a glissé Sébastien pour rééquilibrer un petit peu tout ça.
16:24 Justement, sur la présence de morceaux, notamment dans la tranche, je pense que Chardotte, il
16:30 y a un truc qui nous a un petit peu pas étonné.
16:31 Mais justement, tu vois, il y a maintenant de la musique, ou alors on a mal entendu,
16:34 entre la fin du journal de 8h et "Votez pour moi".
16:37 Oui, oui.
16:38 Avant, ce n'était pas le cas.
16:39 Ça n'a jamais été vraiment dans la DN d'une matinale.
16:41 Est-ce que ça, c'est vraiment l'input ?
16:42 Ce n'est pas du tout un jugement.
16:44 C'est l'input de Fred Herbé.
16:46 Vous le connaissez hyper bien tous les deux depuis toujours.
16:48 On sent vraiment que c'est quelque chose qui vient de lui.
16:51 C'est une démarche que vous comprenez aussi.
16:53 Il nous l'a dit quand il est arrivé.
16:54 Il avait cette envie de réinjecter davantage de musique globalement sur la journée et
16:59 en tournant dans la matinale.
17:00 Quand il est arrivé en novembre, il a dit voilà.
17:03 Tout à fait.
17:04 C'était clairement dans ses projets.
17:05 Et moi, je trouve ça très bien, d'autant plus que la programmation musicale est vraiment
17:09 adaptée à nos auditeurs.
17:10 Ce sont des titres qu'on connaît tous, qu'on a envie de fredonner, que ce soit des plus
17:13 anciens ou des plus récents.
17:14 Et donc, ça permet effectivement de fluidifier.
17:17 Oui, parce qu'on le sait maintenant, quand on parle trop, les gens décrochent à un moment
17:23 donné.
17:24 Si ils vous entendent plutôt qu'ils vous écoutent, on a raté le propos.
17:27 Donc ici, la musique, ce sont des pauses extraordinaires.
17:30 J'ai une horrible image, mais le potage est meilleur quand il y a des gros morceaux dedans.
17:33 C'est un peu comme ça que je le vois.
17:36 Vous voyez ce que je veux dire.
17:39 Les gros morceaux, c'est les morceaux de musique.
17:41 Donc je trouve que c'est meilleur comme ça.
17:43 Il y a un équilibre, me semble-t-il, dans cette nouvelle conduite qui est assez sympa.
17:49 Ça, c'est de la ressortir de l'avatar.
17:50 Il faudrait la ressortir à l'antenne.
17:51 Mais au-delà de la matinale, est-ce qu'il y a une crainte aussi chez vous, globalement,
17:57 parce que vous faites partie de Belle Ertel, c'est à votre maison, que la radio tende
18:00 un peu trop vers une radio musicale.
18:02 Quand on a dit que Fred revenait, on sait d'où il vient.
18:04 Il vient à la base d'Ertel, mais il est parti quand même faire le succès de Nosta.
18:06 On s'est dit, on espère quand même que l'ADN ne va pas trop changer, bifurquer vers du musical.
18:11 Je pense que l'ADN ne changera pas.
18:13 On a gardé la Montgolfier, on en parlait tout à l'heure, c'était la référence.
18:16 On revient à...
18:18 On sait ce que l'auditeur de Belle Ertel aime, on sait pourquoi il est là.
18:22 Et si clairement il fallait faire de Belle Ertel une radio musicale, je pense qu'on
18:26 nous l'aurait dit clairement et que tout aurait déjà changé beaucoup plus vite.
18:28 On a gardé les paliures sûres de cette radio, les signatures, ce qui fait sa différence,
18:34 tout en ajoutant de la musique.
18:35 Et c'est vrai que ça manquait.
18:36 C'est vrai que ça manquait.
18:37 Il y avait de trop longues plages de blabla.
18:40 Alors il y a du blabla intéressant.
18:41 Je ne dis pas.
18:42 Mais on s'est rendu compte que c'était un peu moins dans l'ADN de Belle Ertel et qu'il
18:45 fallait qu'elle évolue comme tout le reste.
18:46 Et donc, on est dans une sorte de format hybride.
18:49 Ce mot est épouvantable, on est d'accord.
18:50 Mais on a bien compris de quoi on parlait.
18:52 On est entre les deux et ça va donc, à mon avis, plaire à plus de monde.
18:55 Et l'arrivée de Fred Herbet, ça apporte quoi en tout cas à la maison ?
19:00 A la maison, pas à votre maison, mais à la maison Belle Ertel.
19:02 On s'entend, pas chez vous, à la maison.
19:04 Non, non, mais déjà, Frédéric Herbet, j'ai fait mes débuts avec lui.
19:08 C'est lui qui m'a beaucoup, beaucoup appris à la radio parce qu'il m'a vraiment écolée,
19:14 accompagnée.
19:15 On a fait une émission en duo qui s'appelait Y'a qu'à chanter.
19:17 Et Frédéric, il a cette capacité à connaître la radio, à voir animé.
19:23 Donc, il sait ce que c'est, ce qui n'est pas toujours le cas des patrons, à connaître
19:26 Belle Ertel.
19:27 Et puis surtout, c'est un créatif.
19:29 Il a toujours des idées, il vient, il débat, il parle avec ses équipes.
19:34 Et donc, il a apporté son retour.
19:37 Oui, il nous a fait du bien.
19:38 Ça rassure un peu.
19:39 Oui, parce qu'on sait qu'il y a une expertise derrière.
19:42 Et quand on voit ce qu'il a fait avec Nostalgie.
19:44 Moi, je vais dire, c'est le retour de l'enfant prodige.
19:46 Pas prodigue.
19:47 C'est vrai.
19:48 Prodige.
19:49 Quand il arrive, il ne rase pas les murs.
19:50 Je le pense sincèrement.
19:52 Il est au milieu, il prend de la place.
19:53 Il te parle presque comme un rockeur.
19:55 La radio, je la vois comme ça.
19:57 La musique, je la vois comme ça.
19:58 En fait, il est de terrain.
20:00 Il est du terrain.
20:01 Il n'utilise pas un langage de management qu'on entend de plus en plus auprès de certaines
20:06 directions, pas forcément chez nous.
20:09 Mais lui, il est du terrain.
20:10 Il te parle franchement.
20:11 Il a besoin d'un truc.
20:12 Il a envie d'un truc.
20:13 Il a une idée.
20:14 Il te la donne.
20:15 Et il assume.
20:16 Il assume ses choix.
20:17 Il assume ses idées.
20:18 Il reconnaît quand c'était peut-être pas une bonne idée.
20:21 Il reconnaît.
20:22 Il accepte de faire une machine arrière.
20:23 Donc, c'est sympa parce qu'il y a un vrai échange.
20:25 C'est constructif, en fait.
20:26 Et ce qu'il vous met, Thomas disait, on attendra pour les audiences.
20:29 Mais quand même, vous sentez qu'il y a une pression.
20:30 Il vous met quand même, il dit, voilà, il faut quand même qu'on arrive à quelque
20:32 chose dans un an.
20:34 Évidemment, je pense que c'est l'espoir de tout le monde.
20:37 On sait que ça va prendre du temps.
20:38 Maintenant, je vais parler pour moi, mais je pense que Thomas fonctionne de la même
20:41 manière que moi.
20:42 Depuis que je fais ce métier, depuis le premier jour, je sais que ça peut s'arrêter le
20:45 lendemain.
20:46 Quelle que soit la raison, je sais que ça peut s'arrêter.
20:49 Donc, je le fais du mieux possible au moment où je le fais, sans penser aux audiences,
20:53 à ce que je suis dedans.
20:56 Et puis, il reste à voir parce qu'en fait, on n'a même pas la main mise là-dessus.
20:59 Donc, la spontanéité à la radio demande une forme d'insouciance, finalement, par
21:03 rapport à tout ça.
21:04 Si vous êtes trop focalisé là-dessus, ça ne va pas marcher.
21:07 On n'est pas des fonctionnaires derrière un bureau.
21:10 Pas du tout.
21:11 Non, la spontanéité demande ça.
21:13 Donc, je pense qu'il faut y aller.
21:14 Il faut foncer.
21:15 On fait confiance à notre duo maintenant.
21:17 Soyons à la hauteur de cette confiance là.
21:19 Je pense qu'on pourrait aller loin, mais il faut laisser la chance au produit, comme
21:23 disait l'autre.
21:24 Il faut bien travailler, être conscientieux, rester soi-même et ne pas subir cette pression.
21:30 Sinon, c'est invivable.
21:31 Bien sûr.
21:32 Cotidien.
21:33 Toi, Thomas, justement, tu avais quitté de ton propre chef La Matinale quand tu l'as
21:37 présenté en solo.
21:38 Ici, quand on te propose, même si tu aimes beaucoup Sandrine et que ça peut être potentiellement
21:42 un super bon duo, tu te dis quand même, je ne sais pas si je vais y aller parce que je
21:45 sais pourquoi j'étais partie de La Matinale.
21:48 Oui, très honnêtement, oui.
21:49 En fait, ces discussions ont l'air, pour être très sincère, depuis presque six mois,
21:53 par rapport à cette matinale.
21:54 Ça a commencé très, très vite.
21:55 À peu près dès l'arrivée de Frédélic.
21:58 Ça a commencé très vite.
22:00 Moi, j'avais dit la seule chose, deux heures du matin, plus jamais de ma vie.
22:04 Plus jamais.
22:05 Alors, La Matinale que j'ai présentée, ce n'était pas deux heures du matin, c'était
22:07 quatre heures et demie.
22:08 Mais j'ai déjà fait des remplacements, des petits matins dans les journalistes.
22:11 C'était deux heures.
22:12 Je dis ça, c'est fini.
22:13 Ça, moi, je ne ferai pas.
22:14 Trois heures, non.
22:15 Quatre heures, non.
22:16 Moi, mon minimum, c'est cinq heures.
22:17 Mais il faut travailler autrement.
22:18 On peut faire les choses aussi bien, mais autrement, en réorganisant les choses.
22:24 Il y a l'évolution technique qui fait que c'est possible aussi.
22:26 Et puis, le dynamisme des équipes, parce que le matin, on est très nombreux, évidemment,
22:29 derrière nous.
22:30 Il y a tous les chroniqueurs qui défilent, mais il y a tous les journalistes qui bossent
22:32 en coulisses.
22:33 Et donc, on est arrivé à un arrangement qui a été de pair avec une réorganisation complète
22:38 de la rédaction d'Herté l'Info.
22:40 Elle est totalement repensée dans une formule qui, honnêtement, pour l'instant, me semble
22:44 assez bonne, assez efficace.
22:46 Et donc, voilà, on a pu penser les choses autrement.
22:49 Et donc, les motivations qui m'ont fait partir en 2018 ne sont plus les mêmes que celles
22:53 qui me font revenir.
22:54 Mais quand bien même on s'habitue, enfin Sandrine, j'imagine qu'on s'habitue, sinon
22:57 ce serait douloureux, mais justement, à ce rythme de vie-là, quand même.
23:00 Mais moi, je me lève à cinq heures et demie.
23:01 Je me lève plus tard.
23:02 Tu te lèves à quelle heure ?
23:03 À quatre heures et quart.
23:04 Je veux dire que c'est quand même très tôt.
23:05 Oui, mais pour lui, moi, je trouve qu'à partir de cinq heures quart, cinq heures et
23:09 demie, c'est tôt, mais c'est le matin.
23:12 Avant ça, c'est quand même la nuit.
23:14 Mais psychologiquement, il y a une grosse différence.
23:17 Mais au-delà de ça, il faut avoir une hygiène de vie dedans.
23:22 Je pense souvent à Thomas parce que lui, il a deux petits loulous.
23:25 Moi, maintenant, j'ai des grands ados, ils font leur vie, donc j'ai ça en moi.
23:28 Mais ça reste magique, en fait.
23:32 Pourquoi est-ce qu'on est là aussi tous les matins ? C'est parce qu'on sait que
23:35 c'est le moment où on accompagne les auditeurs et que c'est la tranche, une des tranches
23:38 les plus sympathiques à faire.
23:40 On les réveille, on a vécu dans les bouchons.
23:42 On est à fond dans le projet, clairement.
23:44 Et puis, alors, autre chose, c'est le fait que ce soit Sandrine, ça change tout.
23:47 Quand on me dit que je vais présenter et co-présenter avec Sandrine et qu'on va
23:51 avoir chacun des rôles très précis, très complémentaires.
23:53 Comment veux-tu dire non à ça ? Ce n'est pas possible.
23:55 Ne me tente pas de te demander avec qui tu ne l'aurais pas faite cette matinale.
23:58 Tu me tentes, là.
23:59 Tu me tentes la perche.
24:00 Pose la question à Sandrine, plutôt.
24:01 Non, non, non.
24:02 Qu'est-ce que tu ne voulais pas quand on t'a dit tu peux avoir un co-animateur ?
24:05 Non, on ne m'a pas dit tu peux avoir un co-animateur.
24:08 On m'a dit, on a pensé, j'ai pensé à quelqu'un pour co-animer avec toi.
24:13 Et j'ai dit, dites-moi et on verra.
24:15 Et puis, quand on m'a dit Thomas, j'ai eu la banane.
24:19 Et on verra sinon.
24:20 Parce que si on m'avait demandé, j'aurais dit Thomas.
24:22 OK.
24:23 Oh, t'es un amoureux.
24:24 Non, mais c'est vrai.
24:25 C'est le seul.
24:26 Voilà.
24:27 C'est ce qui fait que ça fonctionne bien.
24:28 En fait, tu sais, tu peux avoir des vrais coups de cœur, des vrais coups de foudre
24:32 professionnels.
24:33 Et Thomas, on est un.
24:34 Et c'est vrai qu'on n'avait jamais vraiment bossé ensemble à part pour des petites choses
24:40 par ci, par là.
24:41 Et donc, c'est un vrai plaisir de se dire au bout de 25 ans, je vais bosser avec Thomas
24:47 le matin.
24:48 Moi, c'est la différence avec elle.
24:49 C'est que moi, c'est un coup de foudre tout court.
24:50 Mais bon, je me donne quelques mois pour y arriver.
24:53 Tu vois ça comme titre, en fait, tu essaies de me donner des punchlines pour faire un
24:56 beau titre.
24:57 Ça, ça marche.
24:58 Tu vas voir, on va mettre ça.
24:59 Ça marche tellement bien entre vous deux.
25:02 À tel point que vous, on a donc compris si vous avez anticipé la rentrée de Bellertel
25:08 de septembre 2023, mais septembre 2023, il y aura t il quand même encore quelques petites
25:14 nouveautés dans cette matinale?
25:16 Qu'est ce que vous n'avez pas anticipé?
25:18 C'est nous, tous les changements se font toujours en live.
25:21 Les pilotes, on en fait, mais les vrais changements, chaque fois, on les teste en direct.
25:24 Donc, on est peut être dans une phase de préparation de la rentrée.
25:28 Mais non, je crois qu'on est on est on assume assez bien ce qu'on fait pour l'instant.
25:30 En fait, c'est comme dans tout.
25:31 Tu as la théorie et puis la pratique.
25:33 La théorie, on nous la fournit.
25:34 On dit voilà, on aimerait que vous fassiez ça comme ça, comme ça, comme ça, comme
25:37 ça.
25:38 Là, on trouve un peu nos marques.
25:39 On les a déjà bien trouvées parce qu'on sent un petit peu comment l'autre travaille,
25:42 comment il fonctionne.
25:43 Maintenant, il faut que tous, tout l'engrenage prenne.
25:46 Il faut que oui, c'est de se bellerter le matin face encore un peu ces maladies.
25:51 Et peut être qu'effectivement, on va rebouger le curseur à la rentrée parce qu'on se
25:54 dira tiens ça, oui, tiens ça, non, tiens.
25:57 Oui, c'est une matinale vivante, je pense.
25:59 Donc il y a des choses qui changent.
26:00 La seule chose, elle doit être pétillante.
26:03 Elle doit être pétillante avec des gens qui sont eux mêmes.
26:05 S'ils ne sont pas eux mêmes, ils n'y arriveront jamais.
26:06 Le studio a également changé.
26:09 Le studio de bellertel.
26:10 Il y a un peu plus de place, je pense.
26:12 On sait que Frédéric Bastien, dans sa matinale le week-end, il a fait une toute petite place
26:16 à notre collègue Benjamin Maréchal.
26:18 Il y aura encore une toute petite place autour de votre table à la rentrée au mois de
26:22 septembre pour qu'il vienne un tout petit peu.
26:24 Benjamin ? Oui.
26:25 Il reste deux sièges au bout.
26:27 Il y a de la place chez nous.
26:29 Il y a Antonio qui vient et puis il y a Sébastien Debord.
26:33 Au total, deux sièges au bout.
26:35 Au bout de la salle.
26:37 Benjamin Maréchal arrive à la rentrée.
26:40 Je n'ai pas fait exprès, mais c'est vrai que c'est au bout, c'est près de la vitre
26:43 où il y a Didier ou Gabi qui réalisent les missions.
26:46 Il y a de la place chez nous, c'est sûr.
26:47 Je pense qu'on est ouvert à toutes les idées.
26:49 Oui, je me doute.
26:50 Elle doit être vivante cette matinale.
26:53 Il n'y a pas de secret ou de recette définitive.
26:57 Il faut quand même dire qu'on n'est pas très sympa.
26:59 Les gens peuvent venir, mais on ne les accueille pas vraiment bien.
27:04 On met des punaises sur les chaises, des chewing-gums et des trucs comme ça.
27:08 C'est ça l'état des fauteuils.
27:09 Ils ne veulent pas revenir.
27:10 Pas toujours très confort.
27:11 On est toujours dans Showbuzz et nous sommes avec Sandrine Danse et Thomas Debergay.
27:16 On a parlé radio, on va forcément parler TV.
27:19 Avec Sandrine, on va parler de l'amour et dans le pré.
27:22 Il y a beaucoup de chansons.
27:23 Les auditeurs le savent en plus.
27:26 Tu n'étais pas là la première semaine de Thomas.
27:28 Tu l'as fait déjà une infidélité.
27:30 Tu préférais être avec des agriculteurs cette semaine-là parce que tournage des portraits
27:34 de la saison 15.
27:35 Rendons à César ce qui appartient à César.
27:38 Mes tournages étaient prévus bien avant que le duo débarque.
27:45 C'est vrai que c'était très frustrant pour moi de ne pas pouvoir être là pour
27:49 l'accueil démarrage du duo.
27:51 Je faisais des petits messages à Thomas.
27:52 Je pleurais le matin en mettant mes bottes.
27:55 J'ai toujours oublié pendant la journée.
27:56 Mais du coup, comment ça se passe ? Tu as des longues journées.
27:59 Tu pars encore aux quatre coins de la Wallonie pour rencontrer les agriculteurs.
28:01 Là, c'est fait.
28:02 Depuis hier, c'est fini.
28:03 Ça faisait quand même de très longues journées.
28:05 Toi, à la 15e saison, on va te poser ça chaque année, on te pose la même question.
28:09 Est-ce que tu n'en as pas marre ? Ce n'est pas la question.
28:11 Mais est-ce que tu vois une évolution dans le profil des agriculteurs que tu rencontres
28:18 et qui cherchent l'amour ? Est-ce que tu vois que par rapport à la première, ce n'était
28:21 pas toi au tout début ?
28:22 La seule chose, c'est que pour beaucoup, en tout cas maintenant, ils connaissent l'émission,
28:27 ils l'ont vue, donc ils connaissent un peu le fonctionnement, etc.
28:30 Et en même temps, là où j'ai encore été agréablement surprise cette année avec les
28:34 portraits, c'est que je me suis aperçue que ceux qui étaient là et qui avaient été
28:38 repris pour le casting avaient vraiment envie de vivre l'aventure et pas faire leur pub
28:43 ou pas juste montrer leur tête ou dire on verra bien, etc.
28:46 Comme ça a pu arriver d'autres fois.
28:48 Ils sont vraiment honnêtes dans leur démarche et ils ont vraiment envie de le faire.
28:52 Et donc, en fait, chaque année, je suis surprise de me dire il y a toujours des agriculteurs
28:56 célibataires, il y en a toujours qui veulent le faire.
28:57 Et chaque fois, c'est quand même différent, même si la trame reste la même.
29:01 Mais qu'est-ce que cette émission-là, le succès de cette émission-là finalement,
29:04 enfin une question un peu plus philosophique, raconte de la société en fait ?
29:08 Mais c'est intemporel, tu parles d'amour, c'est intemporel et universel.
29:12 Tu parles d'amour et en plus, tu es en contact avec des personnes qui ne sont pas payées
29:18 pour être là, contrairement à ce que certains pensent, qui ne sont pas comédiens et qui
29:23 sont dans une vraie démarche sincère.
29:25 Et donc, tout le monde peut se projeter.
29:26 Et qui ont peut-être moins accès au...
29:28 Je dirais parce qu'ils travaillent, on va dire H24 presque, ils ont peut-être moins
29:32 accès au divertissement auquel nous on a accès, aller au restaurant, des trucs comme
29:35 ça.
29:36 Mais c'est un peu moins périlleux.
29:37 Mais c'est pas tellement parce qu'aujourd'hui, les jeunes agriculteurs mettent un point d'honneur
29:39 justement à avoir une vie en dehors de leur boulot parce qu'ils se rendent compte que
29:43 c'est ça qui peut être compliqué.
29:44 Mais tu vois la différence entre les jeunes et les plus anciens.
29:45 Oui, je vois une différence.
29:46 On voit vraiment une différence.
29:48 Et donc, ils ont vraiment envie en fait de profiter de la vie.
29:52 Ils ont vraiment envie de pouvoir montrer que leur métier a peut-être encore parfois
29:56 une image un petit peu négative ou un petit peu poussiéreuse.
30:01 Mais que non, c'est plus comme du temps de leurs grands-parents où il fallait être
30:04 à deux à la ferme pour travailler.
30:05 Maintenant, ils arrivent à se diversifier, à se faire aider, à prendre du temps pour
30:08 eux.
30:09 Et c'est pas nécessairement toujours leur métier qui est problématique pour trouver
30:13 quelqu'un.
30:14 Il suffit de regarder autour de nous pour rencontrer quelqu'un dans sa vie aujourd'hui,
30:18 même avec Tinder, même avec la boum du coin, même avec le pot du jeudi avec les collègues.
30:23 La boum du coin ?
30:24 Non mais façon de parler.
30:25 OK.
30:26 Il y a peut-être plus assez de boum du coin pour rencontrer quelqu'un.
30:27 C'est vrai, c'est la fête du village.
30:28 Mais rencontrer quelqu'un, ça reste quelque chose qui n'est pas évident.
30:31 Et donc, voilà.
30:32 Si moi avec mes ailes de Cupidon, je peux donner un petit coup de pouce, tant mieux.
30:37 Qu'est-ce que l'émission a changé pour toi ?
30:38 Le nombre de kilomètres dans ma voiture.
30:44 Tu connais la Belgique par cœur, non ?
30:47 Je connais la Belgique et la Wallonie par cœur.
30:49 Qu'est-ce que ça a changé ?
30:50 J'en sais rien en fait.
30:52 Parce que là, on vient de mettre en boîte les portraits pour la 15e saison.
30:56 Peut-être une image aussi qui est sympathique, mais qui est devenue peut-être doublement,
31:02 triplement plus sympathique auprès des téléspectateurs.
31:03 Ça, il faudrait le demander.
31:04 Peut-être Thomas peut répondre.
31:05 Moi, je suis un grand fan de l'émission.
31:06 Et là, du coup, Sandrine le sait, ce n'est pas de la flagornerie.
31:09 Je ne la rate jamais.
31:10 Je les vois toutes.
31:11 Donc, je me réjouis de débriefer avec toi les émissions.
31:13 Non, elles évoluent parce que d'abord, effectivement, les agriculteurs commencent
31:17 de plus en plus à ressembler à tout le monde.
31:21 C'est-à-dire qu'ils ont des vies qui sont vraiment…
31:23 Ils ont des maisons qui sont parfois très modernes.
31:26 Tu te dis, on pourrait manger par terre tellement c'est propre, c'est neuf.
31:30 Ça a été tout à fait…
31:31 Puis alors, bon, il y a des personnalités tellement différentes.
31:35 Tu te fais envie de leur dire, mais non, tu dois le prendre le matelas, tu dois le faire
31:38 le lit, tu dois les aider, tu dois les accueillir mieux.
31:40 Tu ne dois pas traîner dans la cour pendant qu'elles attendent devant la porte.
31:43 Moi, souvent, je me lève de mon fauteuil et je dis, ça ne va pas ou quoi ?
31:47 Il faudrait M.
31:48 Bonnemanière à la ferme.
31:49 M.
31:50 Bonnemanière qui a rien à faire.
31:51 Non, mais pour que tu te prends.
31:52 C'est quoi ce manque de galanterie ? Tu vois ce que je veux dire ? Ça, ça pourrait
31:54 être pas mal.
31:55 Tu vois, on vient de créer un concept.
31:56 De mettre le spectateur qui commente l'émission en direct, pourquoi pas sur les réseaux sociaux.
32:00 Mais non, elle évolue.
32:01 Elle est d'une grande modernité en fait.
32:03 C'est vrai.
32:04 Sandrine, question qui me vient.
32:06 Comment on apprend finalement ce métier d'animatrice ? Il n'y a pas d'école.
32:10 Thomas a étudié le journalisme, les lettres.
32:12 Ça ne s'apprend pas non plus.
32:13 Il y a les bases qui s'apprennent.
32:15 Mais le métier d'animatrice finalement, quand toi, si on fait l'histoire, tu vas à Miss
32:20 Belgique, tu es troisième, deuxième, troisième dauphine.
32:22 Même pas.
32:23 Quatrième quoi.
32:24 Quatrième, troisième dauphine.
32:25 Je règle le podium d'une marge.
32:26 Non, d'une pipe.
32:27 La plus grande frustration de ma vie.
32:28 Non, c'est celle-là.
32:29 Et donc, tu arrives à engager ce pique-ride.
32:36 Comment on apprend et surtout à quel moment on se dit, je vais faire ce métier, j'aime
32:40 ce métier, je me sens bien ?
32:42 Mais en fait, je pense que, et Thomas le disait tout à l'heure, il faut une certaine naïveté,
32:47 il faut une certaine spontanéité.
32:48 Et donc, quand j'ai débarqué, tout à fait par hasard, parce que Miss Belgique s'est
32:52 arrivé par hasard, le fait qu'à l'époque, Eddie The Wilde vienne à la fin de la soirée
32:57 de l'élection de Miss Belgique, me tend de sa carte en disant, j'aime beaucoup ce que
33:00 vous faites, rappelez-moi ce que vous faites d'année.
33:01 Vous vous définissez bien en maillot.
33:02 Et je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce gars pour qui il se prend ? Et donc,
33:06 je n'ai pas rappelé et c'est RTL qui m'a rappelé.
33:08 Et puis, de fil en aiguille, j'ai fait des castings.
33:10 Moi, j'étais étudiante en kiné, je voulais terminer mes années d'études.
33:13 Je ne me rends absolument pas compte de ce qui se passe.
33:15 Et en fait, les choses s'enchaînent, tu es encadré.
33:19 C'est vrai que je fais un petit coucou à Fred, par exemple, qui est un chef de plateau,
33:24 qui m'a beaucoup appris dès mes débuts en radio.
33:27 C'était Fred Herbet, Fred Bastien.
33:28 J'ai chaque fois été bien, bien encadré, bien épaulé à l'écoute, probablement aussi
33:33 de ce qu'on disait.
33:34 Et tout est allé très vite.
33:35 Et donc, un jour, quand j'ai tellement, tellement de boulot à la télé, à la radio, je dois
33:39 terminer mon travail de fin d'études en kiné et je n'ai pas le temps.
33:44 Et donc, je m'enseigne et on me dit, mais tu as trois ans pour le remettre.
33:48 Je dis bon, ben OK, donc je vais voir mes parents.
33:50 Je leur dis, j'arrête la kiné et je fais la télé et la radio non stop.
33:54 Et je me souviens que mes parents ont une réaction assez incroyable parce que moi,
33:58 maintenant, en tant que maman, je me dis, mais quand est ce que je réagirai quand tu
34:01 as quelques mois d'avoir ton diplôme?
34:03 Et ils m'ont tous les deux dit, tu es majeure et vaccinée, tu prends tes responsabilités
34:07 si c'est ton choix.
34:08 Vas-y.
34:09 Tu n'as jamais regretté?
34:10 Non, jamais, jamais.
34:11 Après, les trois ans sont passés, donc je ne pourrai plus reprendre.
34:14 Non, jamais parce que mes études m'ont toujours servi dans ma vie et dans mon quotidien.
34:17 Et puis, je n'ai jamais regretté parce que ça fait 26 ans aujourd'hui et que...
34:21 Est ce que tu considères que là, toi, ça fait 26 ans, Thomas, c'est 20 ans, il y a
34:26 quelques semaines.
34:27 C'est le même métier, faire de la radio et de la télé.
34:29 Vous pouvez répondre tous les deux.
34:30 Non, ça n'a rien à voir.
34:31 Non, ce n'est pas le même métier.
34:32 Non, et l'un n'est pas le marche pied pour l'autre.
34:34 Je crois que c'est beaucoup plus compliqué de faire de la radio parce que vous ne vous
34:37 reposez pas sur l'image.
34:38 Ça paraît idiot ce que je dis, mais la radio, c'est du full, quoi.
34:41 C'est tout tout tout ce qui se dit, tout ce qui se fait écouter doit être l'ensemble
34:45 de l'univers.
34:46 Dans la télévision, il y a une image.
34:47 On peut être silencieux pendant deux minutes devant une caméra quand le décor derrière
34:50 est bon.
34:51 Non, ce n'est pas du tout le même métier.
34:52 Et moi, ce que je trouve extraordinaire chez Sandrine, c'est que d'abord, en 26 ans, il
34:56 faut le dire, tu n'as eu aucun passage à vide.
34:58 Ta carrière a été constante en évolution permanente en faisant des tas de choses.
35:03 Tu l'as prouvé au public que tu étais capable de faire beaucoup de choses très différentes.
35:07 Et ça, je pense que c'est le secret de la réussite aussi.
35:09 Pour le coup, tu es un exemple dans ce métier de constance et d'évolution permanente.
35:15 C'est pour ça qu'elle est la meilleure aujourd'hui.
35:16 Je le pense vraiment, je le pense sans flagrangerie.
35:19 Je le dis à Didi.
35:20 Elle n'aime peut-être pas quand je lui dis ça, mais je le dis quand même.
35:21 Non, c'est même à l'aise.
35:22 Mais c'est ça.
35:23 Voilà.
35:24 Mais c'est comme ça.
35:25 C'est Sandrine Danse.
35:26 Et donc, je rends à César ce qui est à César.
35:27 Elle a tout appris par elle-même.
35:29 Bien encadré, c'est vrai.
35:30 Mais voilà, le résultat, c'est qu'on a Sandrine Danse aujourd'hui, 26 ans plus tard,
35:34 d'un grand professionnalisme.
35:35 C'est mignon.
35:36 On passe à Thomas, peut-être.
35:38 On a parlé de Sandrine.
35:39 Allez, hop, c'est ton tour.
35:40 Tu vas pouvoir aussi lui lancer quelque chose.
35:41 Non, non, non, surtout pas parce que moi, je le dis sincèrement.
35:42 J'ai la chance de côtoyer Thomas pour l'instant tous les jours à Bel Air TL dans ses activités
35:43 radio.
35:44 C'est notre chef.
35:45 C'est notre militaire, dit Aston.
35:46 C'est le patron, donc on va.
35:47 On le relance.
35:48 Qu'est-ce qu'il dit ?
35:49 J'ai la chance de côtoyer Thomas pour l'instant tous les jours à Bel Air TL dans ses activités
35:50 radio.
35:51 Mais là, on a le plus travaillé ensemble, c'est dans les années Place Royale.
35:52 On a fait environ 300 émissions Place Royale ensemble.
35:53 Et ça a toujours été une grande joie parce qu'il est grand lecteur, il est passionné,
36:09 il est enjoué, il retient tout ce qu'il lit.
36:11 Donc, il a une connaissance incroyable de Monarchie, mais surtout, c'est sa manière d'être.
36:15 Il a toujours envie de bien faire les choses et est toujours motivé par des nouvelles activités,
36:21 des nouveaux reportages, des nouveaux angles.
36:23 Donc, c'est une vraie joie de travailler avec quelqu'un comme ça.
36:25 Surtout quand on rajoute à ses éléments du quotidien une énorme capacité de jeu
36:31 de mots qui nous a toujours beaucoup amusés, surtout en groupe.
36:33 Et alors, un talent incroyable au même titre que le Prince Laurent au jeu des sosies.
36:38 Donc, Thomas regarde quelqu'un et essaye de trouver à qui il ressemble.
36:41 Et en général, il vise juste.
36:42 Donc, c'est vraiment une vraie joie de côtoyer Thomas au quotidien depuis des années.
36:47 C'est adorable.
36:48 Emmanuel Mezac, votre patron à la radio, c'était aussi ton partenaire de crime.
36:53 Et mon ami, clairement.
36:54 Sur place royale.
36:55 On a beaucoup de complicités.
36:56 Donc, d'office, la question à qui ressemble Sandrine ? C'est le sosie de qui ?
37:01 Tu sais que j'ai lancé la semaine dernière "Sosie alert" sur mon Instagram.
37:05 Dès que j'ai un sosie, j'ai un sosie alert.
37:07 Ah oui, j'ai vu !
37:08 J'en ai deux, notamment Jules.
37:09 Jules et Coluche.
37:10 J'ai vu sur Jules.
37:11 Jules et Coluche, c'est hallucinant.
37:13 Et puis, le monsieur de la friterie, le finaliste de la friterie qui ressemble comme deux gouttes
37:17 de doigts à Bertrand Renard, des chiffres et des lettres.
37:18 C'est les mêmes.
37:19 Moi, j'ai décidé de mes sosies, maintenant, je les ai assumées.
37:22 Trouve celui de Sandrine et tu le diras à l'antenne.
37:23 Sosie de Sandrine, donc ?
37:24 Tu as le temps de chercher et tu le diras à l'antenne de Belle.
37:27 Ça, je vais trouver.
37:28 On m'a souvent dit qu'il y avait du Sandra Bullock, un peu.
37:31 À l'époque, quand j'avais les longs cheveux, j'avais 20 ans de moins.
37:34 En plus, Sandra Bullock, mais on va trouver.
37:36 On va trouver.
37:37 On parle un peu de place royale, quand même.
37:40 Place royale, bah oui.
37:41 Que tu aimais beaucoup.
37:42 Bah oui, je sais.
37:43 C'est pour ça que je suis sur un plaisir d'en parler.
37:45 Place royale qui était en radio encore jusqu'il y a peu, jusqu'au mois de janvier, a disparu
37:48 aussi de la radio, malheureusement.
37:49 Quel est l'espoir, sur une échelle de 1 à 10, de retrouver Place royale de manière
37:56 plus ou moins régulière à la télé, pour toi ?
37:58 Moi, je n'ai rien envie de vendre, franchement, parce que plus rien ne me revient.
38:04 Je sais que tu veux me faire dire que je le regrette, mais je le regrette.
38:07 C'est vrai, bien sûr.
38:09 C'est une émission qui a quand même fédéré pendant pratiquement 30 ans, qui a eu de très
38:14 belles audiences.
38:15 Les audiences ont baissé, comme dans beaucoup d'émissions.
38:17 Aujourd'hui, on se contente d'une émission qui fait 250 000 téléspectateurs, alors
38:21 qu'à l'époque, on commençait à trouver ça un petit peu compliqué.
38:24 Mais ce qui est important en télévision, et je ne suis pas manager, mais on sait bien
38:27 que c'est le ratio entre l'audience et le coût et le budget d'une émission, évidemment,
38:32 ainsi que l'adhésion et la perception.
38:33 Mais cette émission reste une valeur sûre, et on le voit.
38:36 On le voit dans la presse écrite.
38:37 On le voit dès qu'il y a un article qui sort, dès qu'il y a un livre qui sort.
38:41 C'est toujours un grand succès.
38:42 Donc, il n'y a pas de raison que cette émission n'existe plus.
38:44 Il faut juste penser à la faire autrement, avec d'autres budgets, d'autres moyens.
38:48 Peut-être pas tous les samedis, parce que c'est vrai que c'est un gros morceau.
38:51 Oui, et puis là, tu n'aurais pas trop le temps, je pense.
38:52 Mais il y a une réflexion qui reste ouverte.
38:54 Moi, on m'a toujours dit que Place Royale n'avait jamais disparu.
38:57 L'émission, elle existe.
38:58 Voilà, elle existe.
38:59 Mais il faut la refléter.
39:00 C'est frustrant, sachant qu'il n'y a jamais peut-être eu autant d'événements royaux.
39:04 Alors, merci Windsor.
39:05 Mais ça doit être frustrant aussi de dire qu'on a une telle matière, avec des belles
39:09 personnes en plus, qui font rêver, pas juste nous, la planète entière.
39:12 De se dire, ça, je le couvre.
39:14 Oui, je vais couvrir, comme prochainement, le couronnement de Charles III.
39:18 Mais ça s'arrête là, en fait, des émissions spéciales d'infos.
39:21 Oui, exactement.
39:22 Mais alors, par contre, ce que je salue aussi, c'est le professionnalisme et l'audace,
39:28 qui n'en est pas une parce que forcément, c'est des sujets qui marchent, mais ils le
39:31 font, de RTL'Info, de la rédaction, du journal, qui, dès qu'elle le peut, met en avant toutes
39:36 ces actualités.
39:37 Alors, c'est vrai qu'il y a le couronnement de Charles, voilà, on va prendre l'antenne,
39:40 on sera en direct, parce que c'est l'actualité.
39:43 C'est notre actualité.
39:44 On est dans une monarchie.
39:45 S'il y a bien un média, ou en tout cas un pays qui peut parler de lui-même, c'est
39:49 bien la Belgique.
39:50 On est dans une monarchie.
39:51 Donc, ce serait un hommage de s'en priver.
39:52 Voilà.
39:53 Maintenant, je continue effectivement à espérer qu'un jour, cette émission revienne en télévision,
39:56 de façon mode magazine, quoi, parce que ça marche.
39:59 Mais, si je fais un raccourci, c'est une émission qui, aujourd'hui, coûterait trop cher, telle
40:03 qu'on l'a connue ?
40:04 C'est ce qui me revient.
40:05 C'est ce qui me revient.
40:06 Mais par contre, je sais qu'elle est en réflexion, quand même.
40:08 Tout le monde n'a pas abandonné l'envie et l'idée de le faire.
40:11 Alors, il y a eu, à un moment, à une époque, à RTL, effectivement, des personnes qui ne
40:15 sont plus là aujourd'hui et qui ne voulaient plus de cette émission, et qui ne sont plus
40:18 là et qui l'ont enterrée.
40:19 On les nommera.
40:20 Mais je pense que ce que l'on enterre et qui est encore vivant peut renaître.
40:26 Et on est honnête de ses cendres.
40:27 C'est le principe du Phénix.
40:28 Et je pense qu'on pourrait le faire.
40:29 Mais, moi, je ne suis pas à la manœuvre.
40:32 Mais, par contre, j'ai des idées.
40:33 Mais peut-être d'autant plus qu'en face à la RTBF, eux, finalement, ont décidé
40:36 d'octroyer une case, une fois par mois, à l'actualité royale.
40:40 Ce qui n'était plus le cas, non plus, chez eux.
40:41 Et puis, finalement, ils se sont dit qu'il y a quelque chose à faire.
40:43 Donc, s'ils le font, pourquoi pas RTL, qui était la chaîne des royautés ?
40:47 Tout à fait.
40:48 L'émission a de bonnes factures.
40:49 Elle est mensuelle.
40:50 Elle a des choses intéressantes à raconter.
40:51 Alors, c'est vrai que parfois, on raconte des choses qu'on a déjà dites.
40:55 C'est vrai.
40:56 Forcément, on serait prêt à raconter.
40:57 On ne va pas réinventer l'histoire.
40:58 Non, mais quand on parle des tenues, de l'évolution de l'un de l'autre, des écoles, forcément,
41:02 il y a des choses qui s'appellent.
41:03 Mais on parle de notre ADN, de notre vie, finalement, de notre quotidien.
41:06 On est dans une monarchie.
41:07 Il y a tellement de choses à raconter.
41:09 Ce n'est pas vieillot.
41:10 Ce n'est pas désuet.
41:11 Ce n'est pas pousséreux.
41:12 Tout est dans la manière de le faire.
41:13 Bien sûr.
41:14 Affaire à suivre, évidemment.
41:16 On arrive tout doucement à la fin de cet entretien.
41:18 Déjà, ça passe vite.
41:19 Sandrine, Thomas, peut-être votre dernier mot.
41:23 Peut-être quelque chose que vous souhaiteriez ajouter, qu'on n'aurait peut-être pas pensé
41:26 aborder.
41:27 Plein de choses.
41:28 On n'a pas dit tout.
41:29 Mais vous avez 10 secondes.
41:30 On a 10 secondes.
41:31 Qu'est-ce qu'on pourrait dire, Thomas ?
41:33 Moi, je pense qu'on peut se souhaiter le meilleur, la même fraîcheur tous les jours,
41:37 redémarrer d'une page blanche, mais continuer à écrire le livre tous les jours.
41:41 C'est une belle histoire qui s'annonce.
41:43 Et encore une fois, je suis très fier du privilège que nous avons de le faire.
41:48 Oui, parce que c'est une case incroyable, une matinale sur une chaîne comme LRTL.
41:52 Et moi, j'arrive tous les matins.
41:55 Je suis toujours arrivée avec le sourire.
41:56 Mais le fait que je bosse avec Thomas, c'est très confortable.
42:00 Il faut le dire.
42:01 C'est ça qui est… C'est que c'est confortable.
42:04 Je sais avec qui je bosse.
42:07 Et ce n'est pas toujours le cas.
42:08 Donc ça, ça fait du bien, en fait.
42:09 Même quand on a des problèmes techniques, on le dit.
42:12 On vit le truc en même temps.
42:14 On en a un petit peu, mais on a l'honnêteté de le dire.
42:16 On ne fait pas semblant.
42:17 On est là pour prendre la parole.
42:19 Et si jamais il y a un bug, on parle, on comble.
42:21 C'est notre métier.
42:22 Charlotte Van Bever, merci beaucoup.
42:25 Et Sandrine, Thomas, évidemment, on vous retrouve dès demain et du lundi au vendredi
42:29 entre 7h et 9h dans la nouvelle matinale de BallertL.
42:33 Merci à vous deux d'avoir fait le déplacement jusqu'à chez nous ici à Namur.
42:37 Avec plaisir.
42:38 Merci.
42:39 Ciao.
42:45 Salut.
42:46 Salut.
42:46 Salut.
42:46 *Musique d'outro*