• l’année dernière
Napoléon était un homme à femme. Il nous parle de 4 d'entre-elles.
Celles qui ont le plus comptés mais qui lui ont aussi bien pourri la vie au passage.
Transcription
00:00 *Bruit de la vidéo*
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00:04 *Bruit de la vidéo*
00:06 Joséphine Macougar, oh là là,
00:08 une fille à la voile langoureuse
00:10 ou au timbre exotique
00:12 qui veut transporter sur son île.
00:14 J'étais la risée de toute l'Europe,
00:16 mais ça valait le coup. Elle savait s'y prendre,
00:18 si vous voyez ce que je veux dire.
00:20 Mais qu'est-ce que c'est
00:22 que ce signe de croix de bigote ?
00:24 J'ignorais que nous étions sur une chaîne catholique.
00:26 À 26 ans, j'étais un jeune et brillant général
00:28 qui avait maté les rébellions dans les provinces.
00:30 Mais pas question de m'arrêter là.
00:32 Non, j'avais soif d'aventures et de conquêtes.
00:34 Octobre 1795,
00:36 Joséphine de Beauharnais,
00:38 superbe veuve
00:40 de 33 ans,
00:42 entre dans mon bureau.
00:44 Mamma mia, elle respirait la sensualité.
00:46 J'étais subjuguée.
00:48 C'était une femme perdue,
00:50 et moi, j'étais encore jeune.
00:52 Un novice en matière d'amour.
00:54 Je croyais naïvement au mariage.
00:56 Il me fallait l'oublier.
00:58 Quand elle m'a invitée à une de ses réceptions intomadaires,
01:00 j'ai accepté. Mais qu'est-ce que je me sentais mal à l'aise.
01:02 Un soldat entouré
01:04 de tous les grands esprits de la capitale.
01:06 Sans parler des quelques nobles qui avaient
01:08 miraculeusement échappé à la guillotine,
01:10 comme elle, et qui pavoiseaient dans le salon.
01:12 Non mais ça claquotait trop pour moi.
01:14 Tous les hommes entouraient Joséphine.
01:16 Quand elle les abandonnait pour me rejoindre,
01:18 j'étais aux anges.
01:20 Mais elle jouait avec mes sentiments.
01:22 Par exemple, je lui rendais plusieurs fois visite
01:24 où elle ne daignait même pas me recevoir.
01:26 Moi, je partais furieux.
01:28 Le lendemain, elle m'écrivait une lettre
01:30 enflammée et moi, je courais
01:32 pour passer du temps chez elle.
01:34 Joséphine est une grande manipulatrice
01:36 qui passe très facilement
01:38 de la joie à la tristesse.
01:40 Elle te fait des caprices et des crises de l'âme
01:42 même avec une facilité déconcertante.
01:44 Ses chichis m'énervaient
01:46 mais ils me rendaient encore plus amoureux.
01:48 Va comprendre.
01:50 Joséphine, il faut la comprendre aussi.
01:52 La femme est une rescapée de la guillotine.
01:54 Elle a décidé de vivre intensément sa vie
01:56 grâce à un pigeon
01:58 qui paiera toutes les factures.
02:00 Et le pigeon, c'était moi.
02:02 Je l'épouse en mars 1796.
02:04 Deux jours après, j'étais en campagne
02:06 contre les autrichiens dans le nord de l'Italie.
02:08 Sincèrement,
02:10 j'aurais préféré rester avec elle.
02:12 Mais quand il faut y aller, il faut y aller.
02:14 C'est faux. J'étais concentrée, qui a dit ça ?
02:16 Non, non, non.
02:18 Je n'avais juste plus le temps de faire des réunions
02:20 avec des poilus barbures. Attendez.
02:22 Écrire des lettres enflammées à sa femme,
02:24 ça demande du temps et du calme.
02:26 Oui, les officiers, ils s'en plaignaient
02:28 mais ils connaissaient quoi
02:30 aux doux bras des vêtues de Joséphine ?
02:32 En plus, les rares courriers
02:34 qu'elles m'envoyaient, ils étaient froids.
02:36 Et moi, je n'aimais pas ça.
02:38 Je n'ai jamais poussé l'ennemi avec une fougue imprudente.
02:40 Ça, ce sont des ragots
02:42 de quelques mauvaises langues sur le terrain.
02:44 Je vais vous dire une chose, ma petite dame.
02:46 L'art de la guerre, ça demande parfois d'aller vite.
02:48 Il faut juste en finir et c'est tout.
02:50 Quand Joséphine a accepté de me rejoindre
02:52 au quartier général à Bréchat, imaginez ma joie.
02:54 Mais une armée lui barrait la route.
02:56 Celle de l'horrible général Womseur.
02:58 Bon, en même temps,
03:00 j'étais sur un autre champ de bataille. Je n'étais pas à Bréchat.
03:02 Mais bon, ma pauvre chérie,
03:04 elle a dû faire un détour par Milan.
03:06 Et tout ça, c'est la faute de l'horrible
03:08 général Womseur.
03:10 Bien sûr qu'il l'a fait ça pour me pourrir la vie. Vous pensez que quoi ?
03:12 Je l'ai traqué comme un chien.
03:14 Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.
03:16 Notre amour éternel n'a pas
03:18 résisté aux réalités politiques.
03:20 Ah ben oui, il me fallait un héritier.
03:22 Et elle n'arrivait toujours pas à m'en donner un.
03:24 Alors j'ai opté pour le plan B. Marie-Louise.
03:26 Mon remariage était une nécessité
03:32 puisque Joséphine n'arrivait pas à me donner d'enfant.
03:34 À tel point que moi, je me croyais
03:36 stérile. Mais vous vous rendez compte
03:38 du préjudice moral ?
03:40 Il me fallait un héritier pour
03:42 asseoir ma position. Alors
03:44 Joséphine, elle a compris.
03:46 On a pleuré.
03:48 Et puis elle m'a fait ses chichis comme je le redoutais.
03:50 Et puis voilà. Moi je suis allée chercher Marie-Louise.
03:52 Voyez-vous, une alliance avec l'Autriche
03:54 permettait d'apaiser les tensions
03:56 entre les deux pays.
03:58 Et un ventre royal, c'est
04:00 toujours bon pour asseoir sa légitimité.
04:02 C'est une pierre deux coups.
04:04 J'ai demandé le maréchal
04:06 Berthier pour la
04:08 demande en mariage et pour
04:10 la cérémonie civile en 1810.
04:12 J'ai rencontré pour la première fois
04:14 mon épouse à Compiègne.
04:16 Mouah ! Joli petit lot.
04:18 Dieu merci !
04:20 Consommer le mariage n'a pas été un problème.
04:22 Marie-Louise m'a enfin donné mon
04:24 héritier. Napoléon
04:26 François Joseph
04:28 Charles Bonaparte. Alors une fille
04:30 vraiment bien. Nous sommes tombés très rapidement
04:32 amoureux l'un de l'autre. C'est quoi cette
04:34 mine dégoûtée ? Vous regardez votre
04:36 calepin pourquoi ?
04:38 Oui, j'ai eu des aventures
04:40 avant, pendant et après
04:42 le mariage. Et donc, vous êtes de
04:44 l'Inquisition ? Elle, se mêlée de politique.
04:46 Je vous en prie, c'est pas
04:48 Joséphine. Non, elle a suivi juste la
04:50 région de ce que moi je partais au travail. Oui, non,
04:52 parce que malgré le mariage,
04:54 le torchon a vite brûlé encore
04:56 entre les deux pays. Il a fallu repartir
04:58 à la guerre. Mais elle a eu une
05:00 très très belle preuve d'amour de ma part.
05:02 Un bataillon dans ma grande armée
05:04 baptisée Marie-Louise.
05:06 Bon, ça ne leur a pas porté
05:08 chance, spécialement ils ont perdu
05:10 la France avec. Mais bon, ça a eu le mérite
05:12 d'exister. Vous savez qu'elle a même tenté de me rejoindre
05:14 sur l'île d'Elbe. Ah,
05:16 ça, c'est l'amour. Après,
05:18 distance faisant, elle m'a oubliée
05:20 et elle s'est même remariée deux fois.
05:22 Exactement comme Eleonore.
05:24 Eleonore était une camarade de pension
05:30 de ma petite sœur Caroline. Sa mère,
05:32 une intrigante, l'emmenait très tôt
05:34 au théâtre dans l'espoir de lui trouver un mari riche.
05:36 C'est comme ça qu'elle a rencontré le
05:38 sœur Revelle, un beau parleur
05:40 qui se faisait passer pour capitaine des dragons.
05:42 C'était juste un scribouilleur
05:44 dans les services d'un inspecteur général aux revues.
05:46 Alors, quand son aventurier de mari
05:48 a pris deux ans de prison
05:50 pour faux en écriture, juste
05:52 deux mois après leur mariage,
05:54 Eleonore
05:56 a très naturellement retrouvé
05:58 ma petite sœur Caroline
06:00 pour devenir une de ses lectrices.
06:02 Nous nous sommes naturellement
06:04 rapprochées après notre première rencontre.
06:06 Ah oui, autant qu'elle profite pour
06:08 elle-même des charmes sur lesquels
06:10 son mari comptait vivre. Oui, en
06:12 1806. Et ?
06:14 Ma chère madame, épargnez-moi vos cours sur l'adultère.
06:16 Elle était divorcée. Et d'ailleurs, elle est tombée
06:18 très rapidement enceinte. Ah bah oui,
06:20 alors moi je ne perds pas de temps comme les dindons
06:22 aux soirées de Joséphine. Mon petit bonhomme
06:24 est né un 13 décembre. Moi, on me l'a
06:26 annoncé le 30 décembre
06:28 1806 à la bataille
06:30 de Pursque. Elle aurait souhaité
06:32 qu'on l'appelasse Napoléon.
06:34 Léon, c'était largement suffisant.
06:36 Qui a dit qu'il était le premier ? Non,
06:38 c'est l'affaire bon marché de mes autres enfants,
06:40 même si je ne les ai pas reconnus officiellement.
06:42 La petite Joséphine,
06:44 la fille du général de Soam,
06:46 est née en décembre
06:48 1801. Et Napoléon
06:50 Joseph, le fils de
06:52 madame du Châtel, il est né
06:54 en 1804. Non, non,
06:56 disons qu'avec Eleonore, je n'avais plus
06:58 aucun doute sur mes capacités
07:00 à devenir père. Et c'est
07:02 cet épisode qui m'a motivée
07:04 à enfin demander le divorce à Joséphine.
07:06 En revanche, plus question de la revoir,
07:08 elle est l'enfant. Mais par contre,
07:10 je m'en suis occupée financièrement, c'est la moindre des choses.
07:12 Évidemment qu'elle
07:14 ne s'est pas laissée faire. Un vrai boulet,
07:16 c'était Eleonore. Oui, oui, elle a même tenté de se présenter
07:18 à Fontainebleau un matin, où elle
07:20 fut écondue. Sans vouloir me vanter,
07:22 elle, comme les autres, ne s'accrochait
07:24 pas à moi pour des raisons bassement
07:26 pécuniaires. Non, elles étaient mues
07:28 par la passion dévorante dans leur cœur
07:30 pour moi. Mais qu'est-ce
07:32 que c'est que cette histoire ?
07:34 Vous avez des preuves, vous ? Qu'elle avançait
07:36 avec le pied, la grande
07:38 aiguille de l'horloge dans notre
07:40 alcove, pour en finir au plus vite ?
07:42 Écoutez, madame, moi, je ne me fie pas
07:44 au ragoût. Qu'importe, qu'importe.
07:46 Je lui ai trouvé un mari.
07:48 Philippe Augier de la Sausaille,
07:50 un jeune lieutenant du 15e commandement
07:52 d'infanterie. Leur union a fini
07:54 au fond de la Bérezina.
07:56 Au sens propre. Mais,
07:58 Léonore est une fille pleine de ressources.
08:00 Elle s'est remariée. Elle a fait
08:02 35 ans avec le comte de Luxembourg.
08:04 Elle lui a survécu.
08:06 C'est une dure à cuire,
08:08 quand j'y pense. Un peu
08:10 comme ma marie.
08:12 Un sacré phénomène, hein,
08:16 la petite Polonaise. Haïssant
08:18 particulièrement les Russes,
08:20 mais détestant aussi
08:22 les Autrichiens et les Prussiens. Donc, on ne pouvait
08:24 que s'entendre. Par contre,
08:26 son affaire de "la Pologne doit renaître,
08:28 la Pologne doit renaître",
08:30 ça faisait belle lurette que la Pologne
08:32 avait été rayée de la carte et eux.
08:34 Entre nous.
08:36 Géopolitiquement parlant,
08:38 les Polonais n'ont jamais réussi
08:40 à mettre la pression à qui que ce soit.
08:42 Je l'ai rencontrée
08:44 en 1806.
08:46 Oui, l'année de naissance de Léon,
08:48 c'est ça. Un gamin qui m'a
08:50 d'ailleurs bien pourri la vie par la suite avec sa mère
08:52 et Léonor. Il n'était pas facile à vivre.
08:54 Mais bon, revenons à notre mari.
08:56 "Chère madame, il se raconte beaucoup de choses
08:58 sur notre rencontre." Marie elle-même
09:00 s'est épanchée dans ses mémoires
09:02 en se donnant une image d'héroïne.
09:04 "Bravant la foule,
09:06 en liesse pour m'accueillir."
09:08 Bon, si ça peut aider
09:10 son égo, pourquoi pas.
09:12 Il se raconte aussi beaucoup de choses
09:14 très rocambolesques sur notre première
09:16 rencontre, mais nous allons garder
09:18 ma version. "J'ai reçu
09:20 une courte société de Varsovie,
09:22 dont Marie Valesca,
09:24 le 7 janvier.
09:26 Et les listes d'invités étaient supervisées
09:28 par Talleyrand. Et le 17
09:30 janvier, nous avons dansé,
09:32 elle et moi, à un bal
09:34 qu'il avait lui-même organisé." Ah oui,
09:36 Talleyrand, il avait toujours
09:38 les poches pleines de filles. Ce qui est sûr,
09:40 c'est qu'on est très loin de cette histoire de me croiser
09:42 dans le carrosse ou de
09:44 me croiser à cheval quand j'arrive
09:46 en Pologne. Oh, Marie était vraiment
09:48 très belle. J'ai eu le coup de foudre, mais tout de suite.
09:50 Alors, "J'ai envoyé
09:52 Bertier et un autre
09:54 aide de camp dans de fausses missions,
09:56 histoire d'avoir le champ libre,
09:58 pour éviter toute hypothétique concurrence.
10:00 Je la voulais,
10:02 la Pologne la voulait dans mes bras.
10:04 Alors, avec un peu de pression de part et d'autre,
10:06 elle a cédé. Une véritable
10:08 passion de part et d'autre.
10:10 Oui, encore une. Si ça peut vous faire
10:12 plaisir, je les aime toutes passionnément.
10:14 Ce qui est sûr, c'est qu'avec elle,
10:16 j'organisais mon emploi du temps
10:18 pour passer le plus de temps possible
10:20 à ses côtés. Exactement comme
10:22 je le faisais avec Joséphine. Oh, par contre,
10:24 qu'est-ce qu'elle pouvait me saouler
10:26 avec sa Pologne.
10:28 "Il faut sauver la Pologne,
10:30 il faut sauver la Pologne."
10:32 J'en pouvais plus, moi, du refrain.
10:34 Elle me mettait le mot qu'elle voulait, "me suivre
10:36 en France", sauf que moi, je n'avais plus son temps.
10:38 Oui, depuis la naissance de Léon,
10:40 ce garçon à problème,
10:42 eh bien, j'étais plutôt préoccupée par le divorce
10:44 avec Joséphine. Et puis,
10:46 je devais trouver une épouse
10:48 dont le ventre royal
10:50 allait affirmer
10:52 ma descendance sur le trône de France.
10:54 Voilà, alors, entre
10:56 une princesse autrichienne et une
10:58 comtesse polonaise, excusez-moi, mais le choix, il est fait.
11:00 En mars 1810,
11:02 durant les préparatifs de mariage, j'ai cru que
11:04 j'allais enfin avoir la paix.
11:06 Marie reçoit une lettre de son vieux
11:08 coquelépoux qui lui annonce qu'il va
11:10 céder ses terres à leur fils aîné
11:12 et lui demande de revenir.
11:14 Bon débarras que je me suis dit.
11:16 Oui, elle en a profité pour mettre au monde
11:18 notre fils Alexandre, là-bas.
11:20 Et c'est vraiment un homme très bien,
11:22 son mari, c'est une
11:24 bonne patte. Non seulement
11:26 il reconnaît mon enfant, mais
11:28 il va lui-même le déclarer à l'église.
11:30 J'étais en pleine lune de miel quand on m'a
11:32 annoncé la naissance d'Alexandre, donc
11:34 j'ai fait envoyer de la dentelle de Bruxelles
11:36 et 20 000 francs or.
11:38 Pfff, c'est la moindre des choses.
11:40 Par contre, Marie est devenue aussi
11:42 poudre-colle qu'elle est au nord. Elle, quand
11:44 elle s'ennuie, au lieu de prendre un livre,
11:46 elle vient à Paris. Et tout ça,
11:48 à mes frais. Je me suis arrangée pour que
11:50 tous ses désirs soient exaucés, parce que
11:52 c'est quand même la mère d'un de mes enfants.
11:54 Mais bon, à un moment,
11:56 il n'empêche,
11:58 c'est une ingrate. Ah, mais
12:00 même si l'amour se termine,
12:02 on peut avoir encore un peu d'affection au
12:04 lieu de me considérer comme un portefeuille sur pattes.
12:06 Ah non, non, non, je n'exagère pas, madame.
12:08 Écoutez, quand j'étais sur
12:10 l'île d'Elbe, elle m'écriait
12:12 juste pour me demander de l'aider
12:14 à récupérer les terres
12:16 de notre fils Alexandre,
12:18 qui ont été confisquées par Murat.
12:20 Bon, c'est un peu fort, mais prend quand même de mes nouvelles.
12:22 Je lui ai demandé de venir
12:24 discrètement sur l'île pour qu'on en parle.
12:26 Ah ben, hé, tu veux quelque chose ?
12:28 Tu vas y mettre un peu d'effort.
12:30 Marie, peur. Oh non.
12:32 Pensez-vous, elle est venue,
12:34 on a discuté
12:36 toute la nuit dans une tente.
12:38 Bon, après, tout l'île
12:40 était au courant, ce n'était plus aussi
12:42 discret que ça en avait l'air.
12:44 Oui, on peut retenir que j'étais un homme à femme,
12:46 j'ai eu beaucoup de maîtresses, j'ai eu
12:48 beaucoup d'enfants, mais je m'en suis toujours
12:50 très bien occupée. Pensez à Henri VIII
12:52 et ses nombreuses épouses
12:54 dont beaucoup ont été décapités. J'ai pas été comme ça, moi.

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