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00:00 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Remember, l'émission qui retrace les meilleurs moments de votre chaîne locale.
00:05 Et à mes côtés, mon acolyte de toujours, Lilian Barre.
00:09 - Ça va Fiona ? - Ouais très bien, vous aussi ?
00:11 - Bah oui, toujours, toujours bien. - Oui, toujours, toujours.
00:13 - Alors, franchement, la Fiona... - C'est ce que j'allais dire, faites-nous le teaser de l'émission.
00:16 - Ah je tease, je balance, il y a vraiment plein d'infos. Est-ce que vous aimez danser ?
00:19 - Ah bah bien sûr ! - On va parler salsa.
00:21 - Ah salsa ! - Est-ce que vous aimez les oiseaux ?
00:23 - Moi j'aime bien les perroquets, les canaris... - Les perruches !
00:26 - Ah les perruches, oui ! - On va parler concours avec les oiseaux, le pelage, les plumes et tout ça.
00:33 Vous allez voir, c'est magnifique. On va également parler de sucre, de comment travailler le sucre, qu'il soit bulé...
00:39 - Avec modération ! - Étiré, avec modération toujours.
00:42 Mais en tout cas, un programme alléchant. On va parcourir tout le territoire de la Loire et voir de beaux documentaires.
00:47 - Et j'allais dire, vous nous gardez quelques surprises. - Bien sûr, bien sûr.
00:50 On peut pas tout dire maintenant, sinon après vous ne nous regardez plus.
00:53 - Bon allez. - On y va ?
00:54 - On y va. - Allez.
00:55 - Allez, c'est maintenant. - C'est parti.
00:57 Fiona, vous faites quoi là avec votre pelage ?
01:02 - Euh... Mes plumes. Enfin... Plus ou moins. - Plumes, ça.
01:04 - Plus ou moins. - Donc ça, c'est pas des plumes, ça.
01:06 - Oui, plus ou moins. Vous m'avez fait envie avec les plumes, les oiseaux, les canaris, les perroquets...
01:12 - Les perruches ! - Les perruches !
01:14 Mais donc ça, c'est pas du tout des plumes.
01:17 Si vous voulez voir de très très belles plumes, on va aller à la rencontre d'Aurélien Aulier.
01:22 On est à Saint-Marselin en forêt et il va nous expliquer comment élever correctement des perruches, des perroquets, etc.
01:29 - Et alors, j'ai peut-être pas besoin de ça, du coup ?
01:31 - Du coup, ça, ça sert à rien, ça. On peut... D'ailleurs, jetez-le. Jetez-le.
01:34 Ça sert à rien, ça, Fiona.
01:36 Là, on veut voir de beaux pelages, de belles ailes qui se déploient, vous voyez ?
01:40 - Ah, mais d'ailleurs, il n'y a pas un concours parce que... - Si !
01:43 - Il n'y a pas Louis qui va nous parler d'un concours. - Bah si ! C'était la première édition !
01:46 - Et voilà, je m'en souviens parce que c'était la première fois que dans la Loire, on avait un concours ornithologique.
01:51 - Exact. Et on y était ? - Oui, bah on y est toujours en même temps.
01:54 - C'est vrai. Bon, on regarde ? - On regarde.
01:56 - Allez, c'est parti.
01:57 [Musique]
01:59 [Musique]
02:29 [Bourdonnement]
02:31 Je m'appelle Aurélien Ollier, j'habite à Saint-Marcelin.
02:34 J'élève des oiseaux à peu près depuis une dizaine d'années.
02:38 Au début, j'ai attaqué par des perruches ondulées, des oiseaux plus petits.
02:44 Et puis après, par la suite, j'ai fait des grandes perruches, plus comme l'omnicolore, la barabin, des choses comme ça.
02:54 Ce qui m'attire auprès des oiseaux, c'est le fait que ce soit des oiseaux, à la base, qui soient à l'état sauvage.
03:00 Et puis après, c'est le fait d'arriver à faire reproduire l'oiseau en captivité.
03:06 Et après, c'est le fait d'avoir des satisfactions avec des coupes d'oiseaux.
03:14 Suivant les oiseaux qu'on a, il y a des oiseaux qui sont plus rares que d'autres.
03:18 Donc c'est sûr, si on arrive à faire reproduire une perruche ondulée,
03:21 on n'a pas les mêmes satisfactions que quand on arrive à faire reproduire des grandes perruches, des choses comme ça.
03:27 Donc c'est vrai que c'est plus rare. Les chances de la reproduction sont plus réduites.
03:33 [Musique]
03:37 [Musique]
04:04 Pour avoir une bonne reproduction, déjà il faut avoir des installations qui sont adéquates.
04:09 Déjà, il faut que les oiseaux aient un minimum d'espace.
04:12 Il faut des volières de 2,50 m à 3 m de long.
04:15 Et ce qui est le meilleur, c'est que les oiseaux aient un abri intérieur et qu'ils puissent sortir à l'extérieur, comme ici.
04:25 Ils ont 2,50 m à l'extérieur et environ 1 m3 à l'intérieur.
04:30 Donc à l'intérieur, on met les nids, ce qui permet qu'ils soient un peu plus au calme.
04:37 Ils ont des planches qui les séparent par rapport aux autres, ce qui fait qu'ils ne peuvent pas se regarder.
04:42 Donc ils sont plus au calme pour se reproduire.
04:45 Donc c'est vrai qu'à partir du moment où on a des installations où les oiseaux sont au calme, il y a mieux de chances de reproduction.
04:52 [Musique]
04:54 C'est la première fois que ce concours a lieu dans la région stéphanoise, c'est-à-dire dans le sud de la Loire.
05:01 C'est un concours officiel de l'UEF, comme France.
05:05 Donc les oiseaux qui seront là, je vais en parler un peu plus dans le détail du concours,
05:11 les oiseaux qui seront ici pour la plupart vont participer au championnat de France et derrière au championnat du monde.
05:17 On passe les oiseaux un par un et les contrôle, parce qu'il faut qu'ils soient conformes à un standard.
05:23 [Musique]
05:26 Il y a les canaries de couleur qui sont jugés sur leur couleur, sur leur plume et sur leur maintien.
05:32 Et puis ensuite il y a les canaries de posture qui sont jugés sur leur forme en premier.
05:37 La couleur intervient très peu, mais la qualité de la plume est la plume.
05:41 [Musique]
05:45 C'est le plaisir d'avoir amené des oiseaux à un niveau important par rapport à un standard.
05:50 Je dis bien que tous les oiseaux sont beaux, mais après il y a un standard qui existe,
05:55 il faut se rapprocher de ce standard, c'est souvent des années de travail.
05:59 C'est vrai que ça nous aide après à s'aider nos oiseaux, lorsque l'on a des résultats en concours.
06:05 [Musique]
06:14 Il y a un point en couleur et puis un point en machin, ça fera 88.
06:21 Un point en lipo et un point en catégorie, on considère que le reste est bon.
06:27 C'est 88 ici.
06:29 [Musique]
06:35 Là il est même un peu plus lourd.
06:38 [Musique]
06:45 Je vais les mettre à 88.
06:50 J'ai des mauvais oiseaux, mais c'est vrai que ça manque de couleur.
06:56 Il faut que tu apprennes à faire ton mélange, à modifier ton mélange.
07:00 Ça manque déjà de couleur, ça manque un peu de forme.
07:04 Là je n'en tiens pas compte, mais ça manque aussi de forme.
07:08 Ils ont une tendance à faire un filet, ça devrait être rond comme ça.
07:14 Là tu vois bien que tu es en train de t'avancer.
07:17 La tête se tire vers le haut.
07:20 Donc là il faut ramener impérativement des oiseaux mieux formés.
07:24 Il faut voir avec le gars qui est à l'autre bout, savoir si tu peux t'en récupérer.
07:28 Avec des mâles, c'est que des mâles séchages.
07:31 Les conneries qui te gèrent tout.
07:34 C'est des bons, parce qu'en 1/12, ils sont les mêmes.
07:38 Non, c'est bien.
07:40 Bon allez, on va les mettre à 88.
07:43 [Musique]
07:49 Les oiseaux ont besoin de graines.
07:52 Ils ont besoin aussi de beaucoup de vitamines, d'oligo-éléments, surtout qu'ils le trouvent dans la nature, eux tout seuls.
07:59 Alors on leur donne beaucoup de légumes.
08:02 Beaucoup de légumes en plus des graines, de l'eau.
08:05 Et puis il y a aussi des produits vitaminés, des apports avec les produits des oligo-éléments.
08:12 Pour qu'ils soient en bonne santé et qu'ils puissent aider leurs jeunes quand ils en ont besoin.
08:16 Bon, on va les mettre à 88.
08:19 J'ai démarré tout petit avec des canaris.
08:22 Et puis ensuite, je suis très branché sur le canari de champ.
08:26 Donc j'ai fait ça pendant longtemps.
08:29 Et puis mes enfants étant partis de la maison, je me suis lancé dans la grande perruche depuis 1999.
08:35 C'est récent.
08:37 Mais bon, j'ai des résultats avec, j'ai des oiseaux qui sont beaux.
08:40 Donc ça va.
08:43 Je suis président de l'association de la société ornithologique de Roche-Saint-Molière.
08:48 Qui a été créée en 1985.
08:52 On parle des oiseaux, on parle de comment élever les oiseaux.
08:56 Les règlementations, alors là on va plus loin.
08:59 Parce que c'est extrêmement sévère en règlementation.
09:02 Je suis tombé dedans tout petit.
09:04 Mon grand-père était déjà éleveur d'oiseaux.
09:06 Et dans la famille, je suis le seul à avoir continué ça.
09:09 Et bon, c'est comme ça quoi.
09:12 J'ai été piqué à la grosse seringue et ça je crois que ça me lâchera jamais.
09:17 Papa.
09:19 Maman.
09:21 Papa.
09:23 Maman.
09:25 Alors, je ne veux pas trop vous déranger Lian, mais je ne comprends pas bien ce que vous êtes en train de faire.
09:34 Alors là je suis en train de travailler mon sucre.
09:37 Je le fais fondre et je le travaille de droite à gauche.
09:40 Pour qu'il puisse être bien coulant.
09:42 Parce qu'après je vais faire une sculpture en sucre.
09:45 Et ça c'est mon moule.
09:47 Euh, ok.
09:49 Alors bon, je ne vais pas vous démoraliser tout de suite.
09:52 Mais on a quand même dans la Loire des sacrés professionnels, des experts dans le domaine.
09:57 Attention, ne touchez pas, j'ai mis du sucre là.
09:59 On va plutôt regarder le reportage, ça va vous enseigner quelques techniques.
10:02 Parce que je pense que là...
10:04 Moi là je vais être en sucre bullé.
10:06 Ouais, alors on va aller chez Philippe Bouchard à Andrézieux Bouteillon.
10:09 Lui c'est un vrai de chez vrai.
10:11 Ok, professionnel.
10:13 Il fait de la sculpture avec du sucre.
10:15 Il fait du sucre tiré, du sucre bullé, du sucre coulé.
10:18 Voilà.
10:20 Même du sucre soufflé ?
10:22 Même du sucre soufflé.
10:23 Parce que ça c'est fragile.
10:24 Mais je m'y connais pas mal, j'ai regardé un tuto l'autre jour et...
10:26 Non, pas simple.
10:27 Encore une fois, vous êtes passionné.
10:29 Il a stagné.
10:30 Ouais, c'est ça, vous êtes passionné.
10:31 Il a stagné pendant que vous parliez.
10:32 Allez, regardons Philippe et il va peut-être vous enseigner quelques techniques.
10:35 Andrézieux.
10:36 Mon sucre a stagné.
10:37 Chez Vibouchard.
10:38 Mon sucre a stagné.
10:39 [Musique]
11:01 Le sucre, objet d'art.
11:03 Philippe Touchard, artisan boulanger d'Andrézieux Bouteillon, se passionne pour le sucre.
11:07 Ce petit carré blanc, au goût alléchant, devient merveille sous les doigts du pâtissier.
11:12 Mélange de couleurs, créativité, la denrée dévoile un visage inconnu.
11:17 Eau, sucre, glucose, un sucre raffiné et plus dur que le sucre normal,
11:22 et la crème de tarte sont les ingrédients de base.
11:25 Philippe se spécialise, il travaille toujours de la même façon.
11:29 Donc je travaille toujours de la même manière.
11:31 Je commence par la base, qui est tout ce qui est sucre d'apparat,
11:37 donc tout ce qui est socle, tout ce qui est donc socle et le volume.
11:44 Donc ça se fait tout en sucre coulé.
11:46 Après, donc j'attaque mon sucre bûlé.
11:50 C'est pour faire de la décoration.
11:56 Après, donc je fais le sucre tiré.
11:59 Sucre tiré, c'est tout ce qui est fleurs,
12:02 donc roses, dahlia, les irises, enfin tout ce qui est fleurs.
12:11 Et puis donc un sucre soufflé, qui est très fragile,
12:15 parce que c'est du sucre qu'on a soufflé à l'intérieur.
12:18 Et que là, après je fais mes pièces, donc les cygnes, les poissons,
12:22 tout ce qu'on peut faire avec du sucre soufflé.
12:24 Sucre coulé, bûlé, tiré ou encore soufflé,
12:27 c'est tout ce qui est soufflé.
12:29 Donc c'est un peu comme un décor.
12:31 Et puis après, on fait le sucre tiré.
12:34 Et puis après, on fait le sucre soufflé.
12:37 Et puis après, on fait le sucre tiré.
12:39 Et puis après, on fait le sucre soufflé.
12:41 Et puis après, on fait le sucre tiré.
12:43 Et puis après, on fait le sucre soufflé.
12:45 Et puis après, on fait le sucre soufflé.
12:47 Et puis après, on fait le sucre soufflé.
12:49 Et puis après, on fait le sucre soufflé.
12:51 Et puis après, on fait le sucre soufflé.
12:53 Et puis après, on fait le sucre soufflé.
12:55 Le défaut dans la plaine du forêt,
12:57 c'est qu'il y a beaucoup d'humidité.
12:59 Et par rapport à cette humidité,
13:01 on met plus de crème de tarte ou moins de crème de tarte.
13:07 Plus on monte en hauteur, moins on cuit le sucre,
13:10 moins on met de la crème de tarte.
13:12 Sucre roux, sucre de betterave ou encore de glace,
13:15 il existe 9 variétés.
13:17 Le sucre de canne en morceaux est le sucre d'art.
13:19 Il présente les meilleures qualités et reste le plus pur.
13:22 La première étape consiste à cuire le sucre.
13:25 Et donc on le cuit jusqu'à 160 degrés.
13:28 Bien faire attention de nettoyer les bords sur la casserole.
13:34 Sinon, tout le sucre qui reste sur le bord risque de caraméliser
13:42 et de faire masser votre masse de sucre.
13:47 La deuxième étape consiste à la décoration avec du sucre bullé.
13:51 On a fait du sucre flamme qui consiste à faire des flammes en sucre
13:59 qu'on met sous ventilateur pour faire des flammes.
14:06 On va faire des flammes en sucre.
14:09 On met le sucre bullé sur du papier sulfurisé.
14:16 Après ça bulle.
14:19 Le sucre est éruption, on coule le sucre dans des glaçons.
14:25 On a fait une petite casserole.
14:28 On va faire une petite casserole.
14:31 On va faire une petite casserole.
14:34 On va faire une petite casserole.
14:37 On va faire une petite casserole.
14:40 On va faire une petite casserole.
14:43 On va faire une petite casserole.
14:46 On va faire une petite casserole.
14:49 On va faire une petite casserole.
14:52 On va faire une petite casserole.
14:55 On va faire une petite casserole.
14:58 On va faire une petite casserole.
15:01 On va faire une petite casserole.
15:04 On va faire une petite casserole.
15:07 On va faire une petite casserole.
15:10 On va faire une petite casserole.
15:13 On va faire une petite casserole.
15:16 On va faire une petite casserole.
15:19 On va faire une petite casserole.
15:22 On va faire une petite casserole.
15:25 On va faire une petite casserole.
15:28 On va faire une petite casserole.
15:31 On va faire une petite casserole.
15:34 On va faire une petite casserole.
15:37 On va faire une petite casserole.
15:40 On va faire une petite casserole.
15:43 On va faire une petite casserole.
15:46 ...
16:06 -Philippe se perfectionne.
16:09 Son objectif? Devenir meilleur ouvrier de France.
16:12 Il a effectué plusieurs stages à l'école nationale supérieure de la pâtisserie d'Yssinjau.
16:16 Formation, conseils, les professionnels de la pâtisserie apprennent à se surpasser.
16:21 Partir d'un morceau de sucre, donner vie à une oeuvre, tel est le pari de Philippe.
16:26 L'imagination laisse place à une véritable passion.
16:29 -J'ai trouvé une véritable passion.
16:32 Il y a beaucoup de défauts dans le sucre.
16:35 C'est ce qui me passionne.
16:38 Quand on travaille le sucre, il ne faut pas qu'il y ait d'humidité.
16:43 Quand on travaille dans un local, il faut que le local soit chauffé.
16:48 Il ne faut pas qu'il y ait d'humidité.
16:51 On a tout ce qu'il faut pour qu'il n'y ait pas trop d'humidité.
16:55 Il ne faut pas que ça dépasse 50% d'humidité.
16:59 -Signe, dauphin, oiseau du paradis se reposent pendant la nuit.
17:03 5 kg de sucre nécessaires pour créer cet univers animal.
17:07 Le sucre, mis en culture 1000 ans avant notre ère,
17:11 originaire de la Nouvelle-Guinée, n'a pas fini de dévoiler ses secrets.
17:16 ...
17:31 ...
17:35 -Ah, Lilian ! Vous allez où comme ça ?
17:39 -Je m'en vais à la centre-ville de Saint-Etienne
17:43 pour aller chercher des champignons.
17:46 -Au centre-ville de Saint-Etienne, des champignons ?
17:50 -C'est l'époque où on m'a dit qu'il fallait aller chercher.
17:54 -Vous êtes conscient qu'on ne trouve pas des champignons
17:58 dans la centre-ville ? -Ah bon ?
18:02 -Encore une fois... -Ca, y a pas, ça ?
18:06 -On va regarder Paul-Emile Lyoge. -On m'a dit les 7 collines...
18:10 -Non, lui, il va vous emmener voir Michel Brunel,
18:14 vice-président du groupement mycologique de Montbrison.
18:18 C'est plutôt la campagne, quand même.
18:22 -D'accord. -Encore une fois, passionné...
18:26 -Vous allez dans les monts du Forêt, et vous allez comprendre
18:30 quoi cueillir, quoi choisir, parce qu'on ne peut pas manger ni ramasser
18:34 tous les champignons. -Ah ! Non.
18:38 -Vous me ferez pas une omelette aux champignons ? -D'accord.
18:42 -On regarde Paul-Emile. -Donc, Parc de Monteau, non ?
18:46 -Non. Montbrison.
18:54 -Bonjour, bienvenue sur TL7. Merci de nous rejoindre
18:58 en ces premiers jours d'automne pour un thème de saison, les champignons.
19:02 Ils rendent la promenade dominicale plus intéressante,
19:06 notamment quand on sait les trouver, les choisir, choisir les meilleurs,
19:10 et quand on sait éviter les vénéneux. Pour mieux vous guider, pour améliorer
19:14 votre récolte en quantité et en qualité, pour mieux savoir les préparer aussi,
19:18 nous avons fait appel à des spécialistes. M. Brunel, bonjour.
19:22 -Bonjour. -Est-ce que je peux savoir
19:24 en quoi les champignons sont votre spécialité ?
19:26 -Les champignons sont une petite spécialité pour moi,
19:30 mais c'est surtout une grande passion. -Une grande passion. Depuis ?
19:34 -Depuis toujours. -Depuis toujours, c'est-à-dire ?
19:36 -Je suis tombé dedans tout petit parce que j'ai la chance d'avoir une mère
19:40 qui était passionnée de champignons aussi, donc elle m'a transmis le virus.
19:44 ...
19:54 -Alors, une question, M. Brunel. Est-ce que la Loire est un bon département
19:58 pour les champignons ? Qu'est-ce qu'on y trouve, qu'est-ce qu'on y trouve pas ?
20:01 -La Loire, je dirais oui et non. Non, parce qu'elle n'a pas de terrain calcaire,
20:07 donc il nous manque tous les champignons très bons qui poussent dans le calcaire,
20:12 à savoir les morilles, les oranges, les truffes, etc.
20:18 Mais en contrepartie, la Loire a des biotopes très variées.
20:25 -Est-ce que vous pouvez nous expliquer rapidement ce que c'est qu'un biotope ?
20:28 -Le biotope, c'est l'endroit où vit le champignon. Donc la Loire, nous avons la plaine,
20:32 l'entrecôte... -Qu'on voit ici, de loin. Ensuite, les côtes, c'est ?
20:38 -Les entrecôtes, c'est ces forêts qui ont quand même une base de pin au niveau arbre.
20:47 Et puis après, la forêt de montagne avec le hêtre et le sapin, voire même sur les Hauts-de-Chaume.
20:53 -D'accord, sur les Hauts-de-Chaume aussi, on trouve des champignons ?
20:55 -Bien sûr, qui sont plutôt montagnards, qu'on retrouve aussi dans les Alpes.
21:00 -Alors, est-ce que vous pouvez nous montrer des sites précis ?
21:04 C'est-à-dire, justement, est-ce qu'on peut aller dans un site et trouver différents champignons ?
21:08 Est-ce que vous pouvez donner carrément des recettes pour trouver des champignons ?
21:12 -Des champignons, il y en a partout ? -Il faut savoir les chercher, c'est tout.
21:17 -Et peut-être trouver les endroits les meilleurs ? -Les meilleurs, il y en a partout.
21:21 -Alors, on vous suit ? -On va essayer d'aller découvrir ça ?
21:24 -Allez, c'est parti !
21:33 -Si vous cherchez du champignon, vous pouvez chercher des fréries pâturées.
21:36 -Pâturées, d'accord. Alors là, qu'est-ce qu'on a ?
21:39 -On appelle ça vulgairement un Saint-Michel. Vous voulez peut-être le nom Sardarne ?
21:45 -Allez, pourquoi pas ? -L'Epiote procera.
21:48 -D'accord, on peut le ramasser ? -On peut le ramasser.
21:51 -Mais je n'ai pas de couteau, alors comment est-ce qu'on ramasse un champignon ?
21:53 -Ah, il faut un couteau. -Il faut un couteau.
22:02 -On ramasse toujours un champignon dans son intégralité, c'est-à-dire avec le pied.
22:07 -Pourquoi ? -Pour une détermination précise.
22:11 -D'accord, mais si je ne ramasse pas ça ?
22:14 -Non, parce qu'il y a beaucoup de champignons, qu'on verra ultérieurement certainement,
22:20 des amanites, qui sont mortels, et la seule différence, on peut la faire au niveau du pied,
22:25 qui est la partie intérieure. -D'accord.
22:28 -Donc c'est pour ça qu'il ne faut absolument pas couper le champignon.
22:32 -Et ce Saint-Michel, c'est bon au niveau... ?
22:35 -Oui, c'est comestible, certains en sont friands.
22:55 -D'autres ramasseurs de champignons du groupement mycologique de Montbrison nous ont rejoints.
23:01 On a même pris l'équipement. J'ai un panier, un couteau,
23:06 il y a même un petit linge au fond pour ne pas blesser les champignons.
23:09 Et puis, comme vous pouvez le voir, il y a une tenue.
23:11 Alors, est-ce qu'il y a une tenue, M. Brunel, spéciale ?
23:14 Je vous vois quand même tous avec des bonnes chaussures.
23:16 -Un panier. -Le panier.
23:18 -A proscrire le sac plastique. -Et pourquoi ?
23:21 -Parce que les champignons à l'intérieur se cassent, se détériorent et germentent très vite.
23:27 -Donc j'ai bien fait de prévoir mon panier. -Un couteau pour déterrir les champignons.
23:30 -Alors le couteau, oui, il faut quand même montrer un couteau, parce que ce n'est pas n'importe quel couteau.
23:33 -Ah oui, c'est un couteau un peu spécial, qui épouse un peu la forme du pied du champignon,
23:38 et puis qui a la particularité d'avoir une brosse pour brosser les cèpes,
23:43 parce que les champignons ne doivent pas être lavés quand on les cuisine.
23:48 -Donc la cueillette, malgré tout, là on est en train de rentrer dans un bois,
23:52 comme ça, sans demander l'autorisation à personne,
23:55 les champignons c'est quand même comestible, est-ce que la cueillette est quand même réglementée ?
23:59 -Oui, normalement, avant de cueillir le champignon, il faut avoir l'autorisation du propriétaire du bois.
24:08 -Mais ça me semble quand même assez difficile, et puis j'ai rarement vu des gens le faire.
24:12 -Dans notre région, c'est très difficile, puisque la forêt est très morcelée,
24:16 donc en l'espace de 200 mètres, on va peut-être traverser 5 ou 6 propriétés.
24:23 -D'accord, donc on ne demande pas l'autorisation chez nous,
24:25 mais il y a des endroits où il est convenu de le faire, où la cueillette peut être interdite.
24:29 -Voilà, comme en lausère, il faut payer pour avoir le droit de ramasser les champignons.
24:34 -Bien, écoutez, j'espère qu'on ne fait du temps à personne, on va aller ramasser nos champignons.
24:40 ...
25:04 ...
25:06 -Lilian, regardez ! -Ouais ?
25:08 -Regardez les progrès que j'ai faits.
25:10 -Alors là, par contre, ce qu'on écoute, c'est de la salsa,
25:13 et là, ce que vous faites, c'est la danse hawaïenne de la plage cocktail, quoi.
25:19 Donc ça va pas, ça, Fiona ? -Bah non, c'était...
25:22 -L'idée, c'était quoi ? L'idée, c'était quoi ?
25:24 -Bah moi, j'aimerais bien me former en salsa, parce que quand même, la salsa, maintenant, vous savez,
25:27 c'est devenu quand même très à la mode dans la Loire, mais même en France, hein !
25:31 -Ah non, non, bah oui, ça, vous prêchez un convaincu.
25:34 -Alors, en fait, si vous voulez, la salsa, elle est arrivée il y a bien des années dans la Loire.
25:38 Et Jennifer Thoron avait même fait un reportage, parce que c'était l'essor de la salsa dans la Loire.
25:43 -Ah, elle va peut-être parler de professionnels, moi, je vais peut-être pouvoir m'inscrire.
25:46 -Alors, on va même voir des professionnels, effectivement, on va aller même du côté de Saint-Chamond
25:48 pour voir une troupe, un groupe de salsa qui s'entraîne et qui s'arrête pas.
25:52 -Agua caliente ! -Agua caliente !
25:54 -Ah ! Bon, et bah comme ça... -Brecoua mûde !
25:56 -Tout à fait. Comme ça, je vais pouvoir changer mon déranché, c'est ça ?
26:00 -Ouais, parce que les vagues, y a pas trop trop en salsa, on est plus sur du...
26:03 Ta-ta-bam, bam-bam-bam, bam-bam-bam... Vous avez vu ou pas ?
26:08 Sur le côté, également, on regarde Jennifer.
26:10 -Je vais pas vous dire que je faisais n'importe quoi, justement.
26:12 -Vas-y, on y va. Droite et milieu. Gauche et milieu.
26:15 -Bonjour et bienvenue pour ce nouveau magazine consacré entièrement à la salsa.
26:19 La salsa désigne à la fois une danse, un genre musical.
26:21 Selon les pays, les cultures, les départements, elle connaît un épanouissement sans fin.
26:26 La Loire n'a pas échappé à la frénésie qui entoure ce phénomène.
26:29 Alors, comment est née la salsa ? Où pratique-t-on la salsa dans la Loire ?
26:32 Commençons par un historique permettant de découvrir les origines de la salsa.
26:37 Tout commence en 1492, lorsque Christophe Colomb fait la découverte de l'Amérique,
26:43 engendrant le début de la colonisation des Espagnols en Amérique du Sud et des îles voisines.
26:48 De cette période sont nées des mélodies et des accords de guitare qui donnent cette origine latino à la salsa.
26:54 L'arrivée des esclaves noirs-africains utilisés dans les plantations
26:57 a permis ce mélange de rythmes vaudous et de percussions qui sont à l'origine de ce tempo si particulier.
27:02 A la fin du 19e siècle, Cuba devient indépendant de l'Espagne et passe sous tutelle américaine.
27:07 La musique a évolué et porte le nom de son.
27:10 Elle est popularisée à Santiago de Cuba, devient danse de couple dans les années 30
27:14 et constitue l'origine véritable de la future salsa.
27:17 C'est à la fin de l'été 1971 qu'est adopté le nom de salsa dans un club new-yorkais.
27:24 Ce qu'on appelle aujourd'hui la salsa, c'est un terme aussi large que jazz ou rock.
27:28 De nombreux groupes jouent la salsa dans le monde entier, plus particulièrement en Amérique latine, aux Etats-Unis,
27:33 mais aussi chez nous, dans la Loire.
27:35 Alors portons tout de suite à la découverte d'un groupe ligérien qui vibre au rythme de la salsa.
27:40 [Musique]
28:00 C'est un groupe de 4 musiciens de Saint-Etienne qui s'appelle Calabasa, qui existe depuis 3-4 ans.
28:06 Donc il y a batterie, basse, piano et chant, qui fait flûte.
28:11 Donc on est tous des musiciens de la région, on est tous des musiciens qui viennent du jazz.
28:16 Alors pourquoi avoir choisi la musique cubaine ?
28:18 C'est ces trucs là, il n'y a pas vraiment de réponse, c'est comme d'autres musiques.
28:21 On a des disques, on s'y intéresse, on écoute des choses.
28:23 Pour moi c'était vraiment un virus.
28:25 C'est des musiques difficiles parce qu'il y a des choses qui ne s'apprennent pas vraiment.
28:28 Déjà à partir du moment où on met un disque chez soi, on danse devant la chaîne, c'est gagné.
28:33 Après évidemment il faut rencontrer des gens, il faut jouer avec des gens qui ont un meilleur niveau,
28:37 qui vivent de ça, qui ont cette culture là, parce que c'est vraiment culturel quand même.
28:41 C'est vraiment une musique au service de la danse, comme toutes ces musiques brésiliennes, musiques d'Amérique latine.
28:46 Et ça, c'est ça qui est très difficile à trouver. Il faut faire danser quoi.
28:49 Dès que les gens entendent ces trucs là, ça leur parle tout de suite quoi.
28:53 A chaque fois qu'on joue, on sent qu'il y a plein de gens qui essayent les passes,
28:56 qu'ils ont appris dans les cours, etc. On sent que ça a vachement pris comme musique.
29:02 Alors la prochaine date, ça sera au Bougeoir à Saint-Etienne.
29:05 C'est demain le jeudi 17.
29:08 Et puis après on a une date prévue en mois de février au restaurant Le Cube à Andrézieux.
29:15 [Musique]
29:19 [Musique]
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30:22 [Musique]
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30:33 [Musique]
30:44 La salsa c'est aussi une danse, une danse de couple, mais que l'on peut pratiquer seule ou à plusieurs.
30:48 Alors comme pour les musiciens, de nombreux danseurs se sont passionnés pour ce style.
30:52 Et donc de nombreuses troupes se sont créées.
30:54 Et on va tout de suite à la rencontre de l'une d'entre elles qui se situe à Saint-Chamond.
30:58 C'est la troupe Agua Caliente qui va nous faire voyager.
31:00 On y va, c'est tout de suite. C'est parti !
31:02 [Musique]
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31:48 [Musique]
31:53 [Musique]
31:58 [Musique]
32:05 Au début on était un groupe de copains qui dansait la salsa.
32:09 Et puis on se retrouvait dans cette salle pour échanger des passes.
32:14 Donc on a créé l'association l'année dernière.
32:17 Ça fait un an.
32:19 Et puis après tout s'est enchaîné.
32:21 On a fait des petits spectacles, on a fait de la compétition.
32:24 On est arrivés cinquième au championnat du monde en Italie l'année dernière.
32:28 Moi j'ai fait beaucoup de danse avant.
32:30 Et quand j'ai connu la salsa, je me suis retrouvée dans cette danse-là.
32:36 Par le rythme, par la musique, par le tempo.
32:39 Quand on se retrouve dans une danse qui correspond à son caractère,
32:43 on n'a plus envie de faire autre chose.
32:45 C'est vrai que l'état d'esprit c'est l'attraction, la répulsion, la séduction.
32:51 Et parfois ça peut être mal vu dans notre société.
32:55 Il faut simplement se dire que c'est de la danse, qu'on a envie de s'amuser.
33:00 Il n'y a rien d'autre, il n'y a rien derrière tout ça.
33:02 Là si vous voulez on peut aller voir une rueda casino.
33:05 Notre spécialité à la troupe.
33:07 La rueda casino c'est la salsa casino dansée en ronde.
33:13 Donc différents couples qui vont s'échanger, les partenaires entre eux.
33:18 Et on danse tous ensemble.
33:20 [Musique]
33:48 [Applaudissements]
33:50 [Musique]
34:12 Nous l'avons compris, de nombreux artistes, danseurs, musiciens
34:16 font de la salsa dans notre région.
34:18 Mais la salsa c'est aussi une atmosphère, une ambiance particulière,
34:21 un goût d'été tout au long de l'année.
34:23 De nombreux bars, pubs et discothèques organisent des soirées salsa.
34:26 Alors allons tout de suite à la rencontre de l'un d'entre eux,
34:29 un responsable d'une discothèque à Chambieu.
34:31 Il est ici, on y va, c'est parti.
34:33 [Musique]
34:37 Alors Lilian vous êtes responsable d'une discothèque,
34:39 régulièrement vous faites des soirées à thème.
34:41 Pourquoi choisir de temps en temps la salsa ?
34:43 La salsa, on y est venu un petit peu par hasard au début.
34:47 Et puis on s'est rendu compte que ça prenait une ampleur extraordinaire.
34:51 C'est-à-dire que beaucoup de gens se mettent à la salsa.
34:54 Et puis le cadre de la boîte de nuit s'y prête.
34:56 Et comment vos clients réagissent-ils lors des soirées salsa ?
34:59 Alors les clients sont contents,
35:01 parce qu'en plus on a une autre clientèle qui vient.
35:04 En plus c'est une ambiance qui est très très très chaleureuse.
35:07 C'est une danse qu'ils dansent à deux bien sûr.
35:09 Donc forcément il y a le côté sensuel, le côté chaud.
35:13 Est-ce que les gens osent finalement rentrer sur la piste de danse,
35:17 se déhancher, même s'ils ne savent pas danser la salsa ?
35:20 Quand on voit danser, pas des professionnels,
35:23 mais des gens qui ont l'habitude de danser la salsa,
35:25 déjà ça donne envie.
35:26 Et après les gens, oui, c'est comme tout.
35:29 C'est-à-dire qu'il faut se lancer,
35:31 mais petit à petit dans la soirée les gens se lancent.
35:33 Ou alors ils font quelques pas tout seuls.
35:35 Et puis on y prend vite goût.
35:38 Surtout c'est une danse qui est emboutante.
35:41 Il est temps de vous y mettre.
35:42 La salsa est un vrai phénomène.
35:44 Alors la meilleure solution pour apprendre la salsa,
35:46 c'est évidemment de s'inscrire à un cours de danse.
35:48 Alors pas de panique, on part tout de suite direction Saint-Etienne,
35:51 immersant Total dans un cours de salsa.
35:54 Tu relâches bien le haut du corps.
35:56 C'est important en salsa d'être très détendu.
35:59 Le haut du corps en général ça va sur le côté.
36:02 Tu te déplaces, gauche à droite, gauche à droite.
36:06 On va commencer sur le pied droit.
36:08 Les femmes commencent sur le pied droit,
36:09 les hommes sur le pied gauche pour arranger tout le monde.
36:11 On va commencer sur la même jambe, sur le pied droit.
36:13 Premier pas en allant derrière.
36:15 Tu fais un pas derrière, le deuxième pas sur place,
36:18 le troisième revient.
36:20 Après c'est l'autre jambe, c'est logique.
36:22 Une jambe après l'autre, la gauche, derrière.
36:24 Tu reviens sur place et tu ramènes.
36:26 Reviens toujours les jambes légèrement écartées.
36:29 Toujours détendu, toujours fléchi.
36:30 On essaye d'enchaîner.
36:31 Un, deux, trois.
36:33 Tiens ton buste, le gauche.
36:34 Cinq, six, sept.
36:36 Et un, deux, trois.
36:38 Comme je disais, les filles c'est de bouger un peu les épaules.
36:40 Cinq, six, sept.
36:41 Un, deux, trois, cinq.
36:43 Toujours les jambes fléchies comme tout à l'heure, détendu.
36:46 Cinq, six, sept.
36:47 Les filles roulent les fesses.
36:49 La salsa c'est une danse simple et à la fois compliquée.
36:52 Parce qu'à la base c'est marcher.
36:54 C'est marcher sur trois temps, mais il y a un temps mort.
36:56 Comme vous le savez tous, la plupart du temps dans la musique,
36:59 le temps de la musique se déroule sur huit temps.
37:02 Dans la salsa on danse sur six temps.
37:04 Je compte un, deux, trois, on s'arrête au quatrième temps.
37:06 Et cinq, six, sept, on s'arrête au huitième temps.
37:09 Le cavalier et la cavalière dansent en miroir.
37:11 C'est pour ça que c'est très simple quand on danse face à face.
37:13 La fille fait la même chose exactement que le mec en face à face.
37:16 Donc moi j'enseigne actuellement uniquement la cubaine.
37:19 Mais je connais les deux styles, qui sont la portoriquaine et la cubaine.
37:23 Je me suis formé en portoriquaine, mais c'est pas encore trop à la mode dans la Loire,
37:26 surtout à Saint-Etienne.
37:28 Ça se danse beaucoup dans les environs, dans les grandes villes.
37:30 Mais ça va bientôt arriver sur Saint-Etienne.
37:32 Je pense que l'année prochaine je vais donner des cours.
37:34 J'exerce dans plusieurs endroits en fait.
37:36 Je vais citer en premier un pub, un super pub,
37:38 où je donne des cours à Montbrison, qui s'appelle l'Afro-Cuban Pub,
37:41 à la MJC des Chiolles à Saint-Etienne.
37:43 Et je donne aussi des cours à Feur, dans un club de fitness,
37:47 qui s'appelle le Tony Club, le lundi soir.
37:50 Alors moi c'était parce que j'adorais voir les gens danser en fait dans les mariages.
37:54 Et je m'étais renseigné pour voir des cours d'anse comme le rock et la salsa.
37:59 J'avais trouvé l'ambiance de la salsa particulièrement chaude et sympathique.
38:04 Et ça m'a plu tout de suite en fait.
38:06 Les débutants, ils arrivent en début de saison, ils sont un peu timides,
38:09 ils ne te connaissent pas, ils sont un peu coincés pour certains.
38:13 Il y en a beaucoup qui n'ont jamais fait de danse pour la plupart du temps.
38:16 Donc moi j'arrive déjà, j'essaie de les mettre à l'aise.
38:18 Leur faire comprendre que le sens de la danse c'est vraiment ludique,
38:21 c'est fait pour s'amuser, c'est pas une danse en danse pour se faire voir.
38:24 C'est vraiment l'esprit, c'est la fête quoi.
38:26 Mes élèves les confirmaient, c'est pas pareil.
38:28 Ils arrivent déjà, ils ont pris l'ambiance de la première année,
38:32 ils arrivent, ils sont à fond.
38:33 Après ils sont tellement speed qu'il faut les tempérer.
38:36 Je suis passionnée de danse, donc j'ai fait du rock avant.
38:40 Et pendant une soirée rock, j'ai vu du monde danser la salsa
38:44 et j'ai eu envie de danser la salsa.
38:46 Donc j'ai connu Christopher et je suis venue à ses cours.
38:50 Voilà.
39:19 Je suis prof de salsa, mais je fais aussi partie d'une troupe
39:22 qui s'appelle Agua Caliente.
39:24 Et pour moi-même aussi, j'ai avec ma cavalière qui s'appelle Virginia Touzot,
39:29 on a monté un duo qu'on aimerait vendre, qu'on vient juste de créer il n'y a pas longtemps,
39:33 de salsa portoricaine, justement différente de la cubaine,
39:36 comme je vous le disais, un petit peu plus acrobatique,
39:38 un petit peu plus sensuel, on va dire, entre guillemets.
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40:30 Et bien voilà, ce magazine s'achève.
40:32 J'espère qu'on vous aura donné envie de vous déhancher sur des rythmes cubains
40:35 en soirée, en cours de danse, ou tout simplement dans l'envers d'un spectacle.
40:39 À très bientôt pour un prochain magazine.
40:41 Ciao !
40:44 Et voilà, votre émission de Remember s'achève aujourd'hui.
40:48 Vous êtes triste Lilian ?
40:49 Non !
40:50 Ben je vois ça, mais pourtant on a quand même vu de beaux reportages.
40:52 Ah ben là, entre les oiseaux, les champignons, le sucre, le travail du sucre, vous avez vu ?
40:59 Le sucre soufflé, magnifique, merveilleux.
41:01 C'est magnifique, c'est trop beau.
41:02 Et en plus on a clôturé avec la phallophie.
41:05 J'ai bien compris que j'avais des progrès à faire dans le domaine.
41:07 Ouais, mais j'ai l'impression qu'on a chacun des progrès à faire dans chaque domaine.
41:12 Vous un peu plus que moi, mais ce n'est pas grave.
41:14 Allez, il est temps de nous quitter.
41:17 On se quitte !
41:18 On se quitte !
41:19 Mais ce n'est pas grave, on se retrouve très vite.
41:21 On vous fait des bisous.
41:22 On se retrouve sur le replay également de Telcel.fr.
41:24 À très bientôt.
41:25 À la prochaine, bye bye !
41:26 Vas-y, fais encore un peu de salsa.
41:28 Bap, bap, bap.
41:29 [Musique]