Le Grand Talk - 20/04/2023 - Un traitement contre la maladie de Parkinson

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00:00 [Musique]
00:15 Aujourd'hui dans la petite histoire, des centaines de kilomètres parcourus en kayak pour lever des fronts.
00:21 Le chercheur tourangeau Guillaume Braché a une quête.
00:24 Trouver un médicament pour stopper la maladie de Parkinson dont il est atteint.
00:28 Et les premiers résultats sont très encourageants.
00:31 Le bailleur social Valtouren Habita propose des séances de sport gratuites à ses locataires.
00:36 The Shizone Sport Truck s'installe au pied des immeubles pour faire du judo, de l'athlétisme et surtout créer du lien entre les habitants.
00:44 Et enfin plus que jamais, l'Indre-et-Loire a besoin de main d'oeuvre.
00:48 Viticulture, santé, service à la personne et transport.
00:51 Les besoins ont augmenté de 15% cette année.
00:54 Alors quelles solutions pour mieux recruter ? On fait le point avec nos invités.
00:58 [Musique]
01:03 Bonjour à toutes et à tous, ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro du Grand Talk.
01:08 Vous savez, c'est le magazine de la rédaction.
01:10 On est ensemble pendant 45 minutes.
01:12 Vous l'avez entendu dans le sommaire, on va parler emploi et formation.
01:15 Peut-être des formations auxquelles vous n'avez pas pensé.
01:18 Alors restez bien avec nous.
01:19 Tout ça, c'est dans la troisième partie de l'émission. Avec moi, durant ce Grand Talk, des invités.
01:25 Et on commence par Guillaume Braché. Bonjour Guillaume.
01:27 Bonjour.
01:28 Vous avez quitté votre canoë parce que vous avez déjà pagaillé ce matin.
01:31 Tout à fait.
01:32 Combien de kilomètres ? Combien d'heures on va dire ?
01:34 Deux heures ce matin.
01:35 D'accord. En pleine forme ?
01:36 Tout à fait, parfait.
01:37 Tout à fait. Avec quelques coups de soleil, mais ça, il n'ose pas le dire.
01:39 Vous êtes donc chercheur et vous nous parlerez de cette quête.
01:43 Un médicament contre la maladie de Parkinson.
01:45 Tiffen Zappotni, bonjour.
01:47 Zappotni.
01:48 Zappotni, pardon, directrice de la gestion locative pour Val Touran Habitat.
01:52 Avec vous, du sport. Ce n'est pas du kayak.
01:54 Non.
01:55 Mais également du lien social avec cette initiative, avec un épisode numéro 2 de cette initiative.
02:00 Deuxième édition, effectivement.
02:01 Sur le sport, au pied des immeubles.
02:03 Et puis, Léa Turquet est avec nous. Je ne sais pas si on va parler sport avec toi.
02:06 Un petit peu.
02:07 Un petit peu.
02:08 Léa Turquet, journaliste de la rédaction de TV Tour Val de Loire.
02:11 Avec toi, c'est le hashtag #ValDeLoire.
02:13 On va vous donner trois petites infos en trois minutes.
02:15 Et on va commencer justement par se poser une question.
02:17 Avec toi, Léa, où va-t-on se baigner si on habite à Vouvray, à Descartes, à Sainte-Mort ?
02:22 Il y a des piscines, mais ce n'est pas qu'il n'y a plus d'eau dedans.
02:25 Ce n'est pas ça le problème.
02:26 Oui, c'est ça.
02:27 En fait, il y a beaucoup de piscines qui ferment cet été.
02:30 La liste est assez longue.
02:31 Il y a Sainte-Mort de Touraine, Vouvray, Descartes, Avoine et même peut-être Chinon.
02:35 Donc, les piscines ferment les unes après les autres, ne rouvrent pas cet été.
02:38 Et en fait, il y a plusieurs raisons à ça.
02:40 Selon les communes, notamment pour Vouvray et le sud Touraine, le problème est surtout financier.
02:45 En fait, les bassins sont vieillissants.
02:48 Il y a beaucoup de rénovations à faire.
02:50 Et donc, par exemple, la mairie de Descartes annonce un déficit annuel de 170 000 euros chaque année pour faire vivre la piscine.
02:58 Donc, c'est un réel investissement.
03:00 Et avec la hausse du prix de l'énergie, ça revient vraiment trop cher aux communes.
03:05 Donc, conséquence, les piscines restent fermées.
03:08 Dans le sud Touraine, il faudra donc aller jusqu'à Loches pour pouvoir se baigner.
03:12 Et du côté du Chinonnet, la fermeture, la raison est un peu différente.
03:16 C'est une pénurie de personnel.
03:18 - Ah oui, là, c'est autre chose.
03:19 - C'est ça. Ils recherchent des maîtres nageurs, des agents d'accueil et d'entretien.
03:22 Ils ont été obligés de fermer en attendant de recruter.
03:24 - Oui, mais on dit qu'il y a une pénurie de main d'oeuvre.
03:26 Ça se vérifie même du côté des piscines.
03:28 Est-ce qu'on est rugby, ici, sur le plateau ?
03:30 - Pas vraiment.
03:32 - Pas à l'aise avec les règles qui sont compliquées.
03:34 On est d'accord.
03:35 Pourtant, vous avez un petit polo.
03:36 Normalement, ceux qui portent un petit polo aiment bien le rugby.
03:38 - Je l'ignorais.
03:40 Je vais m'y mettre.
03:41 - Mais si, vous savez le polo de rugby.
03:43 Bon, bref.
03:44 Samedi 15 avril, en tout cas, au stade de la Vallée du Cher.
03:47 Je ne sais pas si vous le saviez, mais l'équipe de France féminine, les U20,
03:50 se sont imposées face aux 15 de la Rose.
03:52 Alors, le rugby féminin est-il en forme, Léa, en Touraine ?
03:55 - Oui, tout à fait.
03:56 Il y a de plus en plus de nouvelles recrues chaque année.
03:59 Et donc, c'est bien la preuve que le rugby féminin se démocratise vraiment.
04:02 Par exemple, à l'US, jouer les tours,
04:04 on peut voir les images,
04:06 les joueuses de rugby représentent plus d'un tiers des licenciés.
04:09 Et là-bas, les encadrants reçoivent une formation spécifique pour le rugby féminin.
04:14 Donc, le sport, bien sûr, ça reste le même.
04:16 Il n'y a aucun changement de ce côté.
04:18 Mais les coachs apprennent à tenir compte des spécificités des joueuses.
04:21 Donc, ça passe par prendre en considération les cycles menstruels,
04:25 par exemple, lors des matchs,
04:26 pour que chacune puisse être la plus performante possible
04:29 et qu'il n'y ait plus de tabou à ce sujet.
04:31 Et aussi, du côté des entraînements, ils sont tout aussi intenses.
04:35 Il n'y a là aussi aucun changement.
04:37 Mais ils sont plus ciblés sur certaines parties du corps.
04:39 Donc, muscler, par exemple,
04:41 notamment les ligaments croisés,
04:45 c'est une blessure plus fréquente chez les femmes.
04:47 Donc, il faut renforcer, cibler les entraînements là-dessus,
04:50 plutôt que chez les hommes.
04:51 Donc, c'est quelques ajustements pour pouvoir, au final, pratiquer le rugby.
04:55 - En tout cas, bravo aux Françaises qui ont gagné cette année.
04:59 Et puis, peut-être que vous connaissez le château de Cheverny.
05:01 Vous savez pourquoi il est quand même connu ?
05:03 En tout cas, on en parle souvent au printemps, du château de Cheverny.
05:06 - Si on cache les deux ailes latérales ?
05:08 - Non. - Il ressemble à Moulin Sartre.
05:10 - Ah oui, il y a ça. C'est plus... C'est floral.
05:13 Il y a des centaines, des milliers de tulipes.
05:16 Ça s'appelle le ruban de tulipes.
05:18 Alors, bien sûr, c'est très joli, mais pas que.
05:20 - Oui, c'est ça. En fait, c'est un événement attendu, quand même,
05:23 chaque année au château de Cheverny.
05:25 Et c'est d'abord un travail de longue haleine.
05:27 En fait, c'est 500 000 tulipes qui sont plantées une par une,
05:30 à la main, par les jardiniers du domaine.
05:32 Donc, au total, ça leur prend un mois pour planter
05:35 ce demi-million de tulipes, donc de toutes les couleurs.
05:38 D'ailleurs, cette année, 500 000, c'est le double de l'année dernière.
05:42 En fait, depuis 2014, tous les ans, c'est encore plus.
05:44 C'est crescendo. Cheverny ne sert plus de bulbe.
05:47 - Toujours plus de bulbe.
05:49 - Et c'est surtout parce que c'est en partie ce qui fait la renommée
05:52 du château et des jardins, en plus de Moulin Sartre.
05:55 Donc, c'est pour ça qu'on les connaît.
05:57 Tout le monde se prend en photo devant ces tulipes.
05:59 C'est des photos qu'on retrouve ensuite sur les réseaux sociaux.
06:01 - Hyper Instagramable, on va dire, le rebond de tulipes.
06:04 - Et donc, c'est une manière pour Cheverny d'affirmer sa présence
06:07 parmi les châteaux de la Loire.
06:09 En tout cas, c'est un spectacle éphémère
06:11 qu'on peut admirer encore jusqu'à la fin avril.
06:13 Donc, il faut y aller. Il faut commencer à y aller maintenant.
06:15 - Vite, vite, vite, vite, oui. Dépêchez-vous, le temps file.
06:17 Merci beaucoup, Léa.
06:19 On va passer maintenant à la petite histoire.
06:21 Vous le savez, chaque semaine, on ouvre une petite fenêtre,
06:23 on prend un personnage et puis on raconte un petit peu sa vie.
06:26 Et ce personnage, aujourd'hui, c'est vous, Guillaume Braché.
06:29 Vous êtes chercheur indépendant, natif de la Touraine.
06:32 Vous aimez le canoë.
06:34 D'ailleurs, si on passe du côté des bords de Loire,
06:37 il n'est pas rare de vous voir faire un peu de canoë.
06:40 Mais tout a commencé avec la nage avec palme.
06:42 Vous êtes sportif, on peut le dire.
06:44 - Un petit peu. Plutôt sport individuel.
06:46 C'est vrai que je ne suis pas, malgré le polo, pas trop valide.
06:49 - Donc, vous avez fait de la nage avec palme
06:51 dans les piscines Tourangelles, quand il y avait encore des piscines.
06:54 On en parlait tout à l'heure.
06:55 - À Saint-Avertin, beaucoup, oui.
06:56 Mais la piscine de Saint-Avertin est encore ouverte.
06:58 - Alors, ces derniers temps, on vous voit donc,
07:00 et on vous suit d'ailleurs, sur votre kayak.
07:02 Exemple, en octobre et novembre dernier,
07:04 vous avez parcouru 150 km, nos caméras étaient là,
07:08 à contre-courant pour lever des fonds pour la recherche,
07:11 celle de maladie de Parkinson, dont vous souffrez.
07:14 Déjà, pourquoi ce choix de diffuser votre parcours,
07:20 d'alerter les médias, de nager à contre-courant ?
07:22 Vous cherchez les difficultés, j'ai envie de dire.
07:25 Pourquoi vous avez voulu qu'on fasse un focus sur cette pratique ?
07:28 - Alors, le but, il était double.
07:29 Il y avait tout d'abord la partie "chercher des finances pour la recherche",
07:32 qui était assez évident.
07:33 Il fallait un défi qui traverse un peu la France
07:35 et qui permette de visiter des régions différentes.
07:37 Et puis, il y avait cet aspect pédagogique
07:40 de montrer le patient qui souffre d'une maladie chronique
07:43 qui a besoin de faire de la pratique sportive
07:45 et de se bouger pour sa santé.
07:47 Et que s'il arrête d'avancer, il recule.
07:49 Donc, notre courant était tout à fait logique dans cette perspective-là.
07:51 - C'était un symbole particulier.
07:54 Vous avez été diagnostiqué à 33 ans.
07:56 En fait, vous faites partie des 5 % de très jeunes personnes
08:00 qui sont atteintes par cette pathologie.
08:02 En France, il y a 270 000 personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson.
08:06 Comment vous apprenez ?
08:07 Qu'est-ce qui vous met sur la voie ?
08:09 Quel est le rendez-vous qui va déclencher tout ça ?
08:13 C'est-à-dire, vous allez être au courant que vous souffrez de cette maladie.
08:15 - Alors, moi, j'ai été diagnostiqué l'avant-veille de mes 30 ans, en fait.
08:18 J'ai été diagnostiqué à 29 ans.
08:20 Ça n'enlève rien. Je reste dans les très jeunes, quand même.
08:23 J'ai été diagnostiqué, d'une part, parce que j'avais des proches
08:26 qui m'avaient fait des remarques sur le fait que je me déplaçais
08:28 plus lentement que d'habitude, et dans un petit tremblement de la main gauche.
08:31 Et j'étais maître-nageur pendant un temps,
08:33 donc un sauveteur aquatique, en tout cas.
08:35 Et je suis intervenu sur un monsieur
08:37 qui a fait un infarctus du myocarde dans le centre-ville de Tours.
08:40 Et ce monsieur n'a pas survécu, et ça m'a inquiété suffisamment
08:43 pour que je me dise les symptômes qu'on me fait remarquer.
08:45 Il ne faut peut-être pas les prendre à la légère et peut-être consulter.
08:48 – D'accord. C'est important, finalement, avec le drame que vous aviez vécu,
08:52 que vous avez eu sous les yeux en tant que secouriste,
08:54 ça vous a donné "envie" de vous occuper de vous.
08:58 – Voilà, de ne pas prendre les symptômes à la légère
09:00 et d'aller faire ce qu'il fallait pour ma santé, oui.
09:02 – D'accord. Donc vous êtes pharmacien, vous êtes chercheur indépendant,
09:05 consultant en innovation pharmaceutique,
09:07 vous détenez une thèse en immunologie.
09:09 Vous allez, finalement, chercher de l'argent pour chercher le médicament
09:14 qui pourrait vous soigner, vous et les 7 millions de personnes dans le monde.
09:18 Aujourd'hui, il y a des médicaments qui ralentissent les symptômes, c'est ça ?
09:23 – Tout à fait, il y a des traitements qui sont symptomatiques,
09:25 qui viennent cacher un petit peu la partie émergée,
09:27 la partie visible de la maladie.
09:29 Et là, le but, c'est d'explorer une idée que j'ai eue,
09:32 donc d'aller jusqu'au bout de voir si ça fonctionne,
09:34 pour freiner, ralentir la maladie efficacement.
09:37 – Alors justement, qu'est-ce qui vous met sur la voie ?
09:39 Parce que j'ai envie de vous dire, ce serait tellement génial
09:42 que vous trouviez ce médicament pour vous, pour tous les autres.
09:46 Comment, tout seul, à la base, comment vous arrivez à vous mettre
09:51 sur la voie d'un médicament, parce que vous êtes en bonne voie ?
09:54 Justement, il y a des tests qui ont commencé à être faits,
09:57 mais vous avez lu, épluché, étudié toutes les publications scientifiques,
10:02 et vous en avez conclu quoi ?
10:03 – Alors toutes, je ne peux pas me targuer de les avoir toutes lues,
10:05 parce qu'il y a 32 millions d'entrées uniques sur des bases de données scientifiques,
10:09 donc des articles originaux.
10:10 – Une partie.
10:11 – J'en ai lu quelques-uns, et je suis tombé sur un article qui est très récent,
10:14 qui a été écrit l'année dernière, et qui décortiquait un peu des choses
10:17 qu'on ne savait pas jusque-là, sur la maladie, sur ce qui se passe avant les symptômes,
10:20 sur ce qui se passe avant que les neurones dégénèrent,
10:22 et qui m'a donné une idée, et en creusant, en épluchant tout ça,
10:26 j'ai vu que ça n'avait pas été poussé vers la clinique,
10:29 en tout cas poussé vers les patients, et j'ai eu envie de porter ça.
10:32 – Pour que ce soit dans le monde, cette piste n'a pas été explorée ?
10:34 – Alors elle commence à être explorée maintenant,
10:36 et on commence à avoir d'autres équipes qui se penchent dessus,
10:39 et des choses qui sont en essai clinique aussi,
10:41 donc c'est très rassurant d'une part pour mon idée par elle-même,
10:44 mais de façon générale, pour ce point de la recherche,
10:47 et pour la possibilité d'un traitement efficace dans les années qui viennent.
10:50 – Ça veut dire que vous avez déjà fait des tests là, sur des physiques, j'allais dire,
10:56 vous êtes allé dans des laboratoires, comment on fait quand on est tout seul,
10:59 et qu'on a un peu d'argent, puisque là vous avez réussi à récolter 90 000 euros,
11:03 grâce à votre visibilité sur ces traversées en kayak de la Loire,
11:09 vous avez fait des cultures sur des neurones, comment ça se passe ?
11:12 – Oui c'est tout à fait ça, c'est-à-dire que mon prestataire de service,
11:15 c'est vraiment un laboratoire privé qui est là pour faire des tests,
11:18 ils ne font pas de recherche pour eux, ils la font sur contrat,
11:20 et ça a été un partenaire aussi, dans la mesure où moi je leur ai apporté des finances,
11:24 et puis des protocoles de recherche, donc des manips à faire,
11:27 et eux ils ont choisi de réinvestir par-dessus,
11:29 donc c'est-à-dire de me suivre, de m'accompagner,
11:31 et de se porter mécène finalement de ce projet,
11:34 en rajoutant des manips de leur poche,
11:36 pour aller chercher ce qu'on pouvait voir sur le traitement envisagé.
11:39 – Qu'est-ce qu'on ressent quand on est sur la voie,
11:42 quand vous êtes proche de trouver votre propre médicament ?
11:45 – Alors je ne sais pas si je suis proche de le trouver ou pas,
11:48 parce que la vérité c'est que ce sera ce que ce sera, ça marchera ou ça ne marchera pas,
11:52 mais la possibilité d'aller explorer aussi loin quelque chose en partant de zéro,
11:56 c'est une grande émotion et c'est une grande fierté.
11:59 – Oui j'imagine.
12:00 Aujourd'hui la maladie de Parkinson, vous me confiez ça quand on a préparé l'émission,
12:05 elle fait partie de votre quotidien, puisque vous la vivez,
12:07 même si les symptômes sont plus ou moins là,
12:09 il y a des jours avec, des jours sans,
12:11 mais vous respirez Parkinson, vous vivez Parkinson,
12:15 ça ne vous quitte jamais, vous voulez trouver ce médicament,
12:20 vous voulez aller plus loin, bientôt vous allez créer votre entreprise.
12:23 – Oui tout à fait, alors c'est vrai qu'il y a le côté où on se réveille et c'est là
12:26 et on n'a pas le choix de le savoir, il n'y a pas de matin où on se réveille
12:30 en se disant "qu'est-ce que j'ai bien dormi" et on oublie de se dire "je suis malade".
12:34 En revanche l'entreprise qui va être créée le mois prochain,
12:38 ou dans les mois qui viennent en tout cas,
12:39 – À Tours.
12:40 – À Tours, c'est quelque chose qui accompagne, on va dire une dynamique,
12:45 sur le plan national en France il y a beaucoup de recherches
12:47 vers des traitements qui sont là pour soigner la maladie,
12:49 il y en a à Caen, il y en a à PESAC,
12:52 et il y a beaucoup d'entreprises qui se penchent là-dessus de façon très sérieuse
12:55 et donc c'est vraiment participer à ça, montrer aussi l'investissement
12:58 des patients pour se sortir de là.
13:00 – Ça veut dire qu'il y aura des essais cliniques bientôt
13:03 et on pourra partir sur une thérapie, c'est quoi l'évolution de votre entreprise ?
13:08 – L'entreprise elle a pour but d'une part de porter ce traitement
13:11 autour de la maladie de Parkinson mais pas seulement,
13:13 c'est-à-dire que c'est une entreprise qui va appliquer la méthodologie qui est la mienne,
13:17 qui a pour but de trouver des médicaments efficaces
13:19 dans des maladies où il n'y en a pas encore.
13:21 Donc on va commencer par Parkinson de fait parce que c'est ça qui est le point de départ,
13:26 en revanche derrière, que ça fonctionne ou que ça ne fonctionne pas,
13:28 on va poursuivre avec d'autres maladies incurables,
13:30 il y a 6 000 maladies orphelines, on a un petit peu un pipeline
13:34 assez important pour la suite donc on ne manquera pas de travail là-dessus.
13:37 – Alors vous dites que cette maladie vous ralentit,
13:39 puisque ce sont les effets de la maladie,
13:41 et pourtant vous faites mille choses et de plus en plus,
13:44 votre agenda est rempli en permanence,
13:46 vous venez de faire deux heures de canoë tout à l'heure,
13:49 vous faites également de la musique, on a quelques images de vous,
13:52 vous faites de la basse, vous écrivez des chansons,
13:55 vous préparez bientôt votre prochain défi,
13:57 c'est quand même 4 jours de navigation sur la Dordogne,
14:00 est-ce que vous vous sentez plus dynamique
14:02 depuis que vous savez que vous avez la maladie ?
14:05 – Plus dynamique, je ne sais pas, en revanche ça n'a pas arrêté les envies,
14:08 ça n'a pas arrêté la volonté et la motivation,
14:10 et puis ça n'a pas endigué la petite hyperactivité qui était un peu latente,
14:14 – Oui, qui était déjà là, petite.
14:16 – Il y a un côté, on a envie de vivre à fond,
14:17 on a envie de ne pas se laisser abattre, on a envie de poursuivre,
14:19 il y a une bonne partie des patients qui font ça comme ça en tout cas,
14:22 et oui, non, ça n'a rien freiné.
14:24 – C'est quoi votre prochain projet, évidemment il y a la structure,
14:27 vous cherchez toujours et encore des partenaires ?
14:30 – On a une bonne partie des partenaires qui sont étiquetés,
14:33 donc oui, il y a encore des choses à aborder,
14:35 on va voir ça le mois prochain avec les cofondateurs
14:37 qui se déplaceront en Touraine pour discuter de tout ça,
14:39 en revanche on est déjà bien équipé pour démarrer,
14:41 et ça c'est aussi une grande fierté,
14:43 c'est-à-dire qu'on avait un peu anticipé le coup d'après,
14:45 on attendait après les résultats, mais tout était un peu prévu,
14:48 et donc là on part sur quelque chose qui n'est pas tout tracé,
14:51 mais en tout cas qui commence à ressembler à un projet sérieux.
14:53 – En tout cas on peut suivre toutes vos aventures, j'allais dire sportives,
14:57 mais également de recherche sur un site internet,
15:00 c'est mission-parkinson-ensemble.fr,
15:03 évidemment on peut aller sur votre page Facebook,
15:05 Guillaume vs Parkinson, c'est ça ?
15:07 – Tout à fait.
15:08 – Et on suit évidemment toutes vos épopées,
15:10 vous allez rester avec nous, parce qu'on va reparler économie
15:13 tout à l'heure en fin d'émission, et puis surtout, n'oubliez pas,
15:16 il faut suivre, c'est la Dordogne 360 c'est ça ?
15:19 – La Dordogne intégrale 360.
15:21 – La Dordogne intégrale, c'est dans quelques jours,
15:23 vous pourrez suivre en tout cas Guillaume dans ses aventures.
15:25 On va continuer à parler de sport Guillaume,
15:27 grâce au bailleur social Val Touraine Habitat
15:31 qui propose justement des séances de sport gratuites à ses locataires,
15:34 le Chisun Sport Trucks s'installe au pied des immeubles,
15:37 vous allez le voir, pour faire du judo ou bien de l'athlétisme,
15:40 pour créer du lien entre autres entre les habitants.
15:42 À tout de suite.

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