Paris Match publie ce matin la première photo de Pierre Palmade sous contrôle judiciaire dans l'hôpital où il se trouve depuis plusieurs semaines. Une photo à découvrir dans le tweet ci-dessous. L'hebdomadaire explique ainsi cette photo :
"Depuis l’accident qu’il a provoqué le 10 février, l’humoriste a séjourné dans trois établissements différents. Le 24 avril, après deux mois et demi passés au seul contact des soignants, Pierre Palmade pourrait quitter l’hôpital. Prochaine étape d’une terrible dégringolade : le procès. Officiellement, il est libre, Pierre.
« Sous contrôle judiciaire jusqu’à l’audience et avec interdiction de quitter l’établissement où il se trouve. » Aucun policier n’est en faction devant la chambre du service addictologie de l’hôpital de Villejuif où il est arrivé le 14 mars, quinze jours après un AVC d’origine cardiaque qui l’avait envoyé en soins intensifs au Kremlin-Bicêtre."
"Depuis l’accident qu’il a provoqué le 10 février, l’humoriste a séjourné dans trois établissements différents. Le 24 avril, après deux mois et demi passés au seul contact des soignants, Pierre Palmade pourrait quitter l’hôpital. Prochaine étape d’une terrible dégringolade : le procès. Officiellement, il est libre, Pierre.
« Sous contrôle judiciaire jusqu’à l’audience et avec interdiction de quitter l’établissement où il se trouve. » Aucun policier n’est en faction devant la chambre du service addictologie de l’hôpital de Villejuif où il est arrivé le 14 mars, quinze jours après un AVC d’origine cardiaque qui l’avait envoyé en soins intensifs au Kremlin-Bicêtre."
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00:00 Que devient Pierre Palmade ? Benjamin Locoj est avec nous. Bonjour.
00:03 Bonjour.
00:04 Journaliste à Paris Match, l'accident dont Pierre Malmane est à l'origine remonte maintenant un peu plus de deux mois.
00:08 C'était le 10 février dernier en Seine-et-Marne et Paris Match publie ce matin ces photos de Pierre Palmade qui est toujours à l'hôpital ?
00:15 Oui.
00:16 À Villejuif ?
00:17 À Villejuif, absolument.
00:18 Gardé par des policiers ?
00:19 Non.
00:19 Ah. Donc ça veut dire qu'il peut sortir, il peut se balader ?
00:22 Alors, il a un contrôle judiciaire qui fait qu'il ne peut pas sortir de l'établissement où il se trouve avant le 24 avril, donc à la fin de la semaine.
00:29 Où il y aura un retour devant le juge pour décider est-ce qu'il peut sortir, est-ce que le processus est terminé.
00:37 Il a bonne chance de sortir ?
00:38 A priori, il est sui… Normalement, dans ce type de service d'addictologie, on peut y rester deux semaines, ça fait six semaines qu'il y est.
00:45 Donc on peut estimer logiquement qu'il pourrait sortir à la fin de la semaine.
00:49 Pour aller où ?
00:50 C'est la grande question.
00:51 Oui.
00:52 Pour aller où ? Il a plusieurs options. Chez lui.
00:54 Chez lui, c'est dans le banlieue parisienne ou c'est son appartement parisien ?
00:57 Le domicile dont on a parlé en Seine-et-Marne, pour l'instant, son contrôle judiciaire ne lui interdit d'y aller.
01:03 Donc chez lui, ça voudrait dire à Paris. Sinon, chez sa mère ou chez sa soeur ou chez son autre soeur.
01:09 Mais ça, pour l'instant, on n'en sait strictement rien.
01:11 Que sait-on de son état aujourd'hui, de son état de santé ?
01:14 Sur les photos, on voit que c'est quelqu'un qui a l'air d'aller plutôt mieux.
01:18 Voilà, il a repris un petit peu du poil de la bête physiquement.
01:21 C'est quelqu'un qui est isolé, qui n'a vu personne.
01:25 Il n'y a pas de visite ?
01:26 Non.
01:27 Zéro visite.
01:28 Les gens qui ont essayé de venir le voir, des proches, ont été éconduits par la sécurité
01:32 parce que le protocole de soins qui a été mis en place fait qu'ils ont considéré que c'était plus simple qu'ils ne voient personne.
01:38 Il a accès à la télévision, il a accès à un téléphone portable de manière limitée.
01:42 C'est-à-dire qu'on lui a conseillé d'éviter de se mettre sur les chaînes info, de téléphoner partout.
01:48 Ce sont des choses où on est assez cadré.
01:50 Mais tout ça dans un cadre de liberté puisqu'il n'a pas de bracelet.
01:56 Il est dans cet endroit où il ne peut pas sortir avant le 24 avril.
01:59 Benjamin, vous parliez du protocole de soins.
02:01 Quel soin ?
02:02 C'est ce qu'on appelle une cure de désintoxication, tout simplement.
02:05 Mais il s'y soumet de...
02:07 Il s'y soumet parce qu'il y est content.
02:09 C'est la première fois de sa vie qu'il va pouvoir aller au bout d'une cure de désintoxication.
02:13 Il a déjà fait maintes et maintes processus.
02:16 À chaque fois, il était parti avant la fin.
02:18 Là, il est encadré. Il y a une équipe.
02:20 Il y a un juge qui estime qu'il lui faut tant de temps, jusqu'au 24 avril, pour aller au bout de ce premier processus.
02:27 Quand il sort en balade, comme on le voit sur ces photos, il est encadré.
02:30 C'est quoi ? C'est des policiers, des soignants ?
02:32 C'est du personnel médical qui fait en sorte qu'il ne soit pas importuné,
02:36 que les gens de l'hôpital, que les autres patients viennent discuter avec lui.
02:41 Il a vu le photographe ? On a l'impression qu'il regarde l'objectif sur cette photo.
02:44 C'est pas moi qui ai fait les photos.
02:46 Est-ce qu'il a mesuré l'ampleur des faits ?
02:50 Progressivement. Encore une fois, juste après le drame, il était dans une position visiblement de victime.
02:58 C'est la drogue qui m'a fait faire tout ça, c'est pas moi.
03:01 Et puis, petit à petit, il a compris qu'effectivement, la France était un petit peu choquée par cette histoire,
03:06 voire grandement choquée.
03:08 Il commence à imaginer qu'un retour va être compliqué.
03:12 Deux petites questions. Il va y avoir un procès ? Il l'appréhende ?
03:15 Oui, le procès, bien sûr.
03:17 Et est-ce qu'au fond, il pense qu'il va pouvoir revenir dans la lumière ?
03:21 C'est la grande question.
03:24 Personne n'imagine une seule seconde qu'il puisse revenir.
03:27 Souvenez-vous de Bertrand Cantat, qui est revenu, et ça s'est mal passé.
03:33 Après avoir purgé sa peine.
03:34 Après avoir purgé sa peine, absolument.
03:36 Pierre Palma, dans sa tête, peut-être imagine-t-il que lavé de ses excès, enfin désintoxiqué,
03:41 il pourrait se représenter devant le public, dire des choses.
03:43 Ça, ce n'est pas à nous de juger, on n'en sait rien.
03:45 Mais peut-être que dans sa tête, il pense à ça, oui.
03:47 Merci, Berger Malokoj, d'avoir été avec nous ce matin.
03:49 C'est donc à lire aujourd'hui dans Paris Match, en kiosque.