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Gilles-William Goldnadel sur Emmanuel Macron : «Il n'a rien à perdre, il y a une partie du public qui peut basculer»

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Transcription
00:00 Moi, j'ai peu de doute que ça le sert.
00:03 Je dis pas que ça le sauve, mais je prends mon exemple.
00:09 C'est pas tellement le dialogue avec les gens, etc.
00:12 Mais je prends mon exemple.
00:15 Oui, c'est meilleur finalement.
00:16 C'est un exemple ordinaire.
00:18 Et qui est comparable.
00:19 C'est un exemple ordinaire.
00:20 C'est un exemple ordinaire, mais intéressant.
00:21 Je vous avoue que le concert de casserole,
00:26 la CGT qui coupe l'électricité,
00:30 les gens qui hurlent.
00:32 Moi, il y a une sorte d'effet pavlovien chez moi
00:36 qui fait que ce président qui m'inspire
00:41 une antipathie politique souveraine,
00:44 m'inspire à ce moment une sympathie humaine.
00:50 Et je n'ai pas l'impression d'être un cas isolé.
00:55 Et comme le dit notre ami Ragnel, il n'a rien à perdre.
00:59 Ceux qui le détestent, ceux qui tapent sur les casseroles,
01:02 ceux qui coupent l'électricité, ceux qui le vomissent.
01:05 Mais il y a une partie du public, je pense,
01:08 et qui a moins d'antipathie politique que moi,
01:10 qui peut basculer.
01:12 Mais qui peut lui reconnaître.
01:15 Ah, dites donc, il y va quand même, ce président.
01:17 Bah oui, parce qu'il va au charbon.
01:18 Il s'est fait chier.
01:19 Il y a pas de raison qu'il y va, pardon.
01:20 Non, mais là, c'est vrai parce que notre ami Jacquier
01:26 y trouve, avec sa finesse habituelle, de la jubilation.
01:30 Mais des gens moins roués politiquement
01:33 pourraient y voir quelque chose qui ressemble à du courage.
01:37 [Musique]
01:40 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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