• il y a 2 ans
Enseignant, Philippe Guibert s’exprime sur l’implication d’Emmanuel Macron face aux manifestations contre la réforme des retraites : «Il n’y a pas, chez Emmanuel Macron, une volonté de rassembler et d’apaiser».

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Transcription
00:00 - Vous avez raison, Laurent Berger.
00:01 Et c'est là où je voulais vous répondre, madame.
00:03 C'est qu'il y avait une autre attitude possible
00:06 qui consistait pour Emmanuel Macron à dire
00:08 "écoutez, je reçois les syndicats,
00:10 je vous dis la vérité, messieurs les syndicats,
00:12 messieurs dames,
00:13 cette réforme, on va la faire voter,
00:15 mais moi, président de la République,
00:17 j'ai compris qu'il y avait un mécontentement
00:19 que vous incarnez,
00:20 et on ouvre des chantiers, par exemple,
00:22 sur l'emploi des seniors,
00:23 par exemple, sur la pénibilité du travail,
00:25 et je m'engage à ouvrir très vite,
00:27 le gouvernement veut ouvrir très vite
00:29 une négociation sur ces deux sujets
00:31 qui ont été quand même deux sujets majeurs
00:33 dans la contestation de votre réforme.
00:35 C'est une attitude, je ne dis pas que...
00:37 je ne sais pas si c'est la bonne solution,
00:39 mais c'est une attitude un peu plus ouverte,
00:41 un peu plus démocratique,
00:42 et un peu plus respecteuse de la démocratie sociale
00:45 que de dire "écoutez, vous êtes gentils,
00:47 mais on est dans le temps parlementaire,
00:49 donc vous, les syndicats, vous repasserez",
00:51 parce que ce n'est pas très respectueux.
00:53 Il n'y a pas chez Emmanuel Macron
00:55 une volonté de rassembler et d'apaiser.
00:57 Il affirme ses convictions
00:59 en tant que président de la République,
01:00 ça je l'entends,
01:01 mais à un moment donné,
01:02 un président, il est là aussi pour...
01:03 Pour dialoguer, bien sûr.
01:04 Pour dialoguer et pour essayer de réconcilier.
01:06 Miam !
01:07 [Musique]
01:10 [SILENCE]

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