L’Institut national ivoirien pour la promotion des aveugles de Yopougon (INIPA), abrite une école maternelle dont les pensionnaires sont majoritairement des enfants voyants. Dans cette école inclusive de l’Institut, élèves voyants et non-voyants, se côtoient au quotidien mais ne vivent pas les mêmes réalités.
En classe de petite section, Erwann Marie,3 ans, non-voyante participe aux travaux pratiques avec les autres enfants. Pour cette bambine, l’intégration dans cet univers n’a pas été facile. Toutefois, elle a réussi à s’adapter au fil du temps.
En classe de petite section, Erwann Marie,3 ans, non-voyante participe aux travaux pratiques avec les autres enfants. Pour cette bambine, l’intégration dans cet univers n’a pas été facile. Toutefois, elle a réussi à s’adapter au fil du temps.
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00:00 L'Institut National Ivoirien pour la promotion des aveugles de Yopougon, inipa,
00:04 abrite une école maternelle dont les pensionnaires sont majoritairement des enfants voyants.
00:09 Dans cette école inclusive de l'Institut, élèves voyants et non voyants se côtoient au quotidien,
00:15 mais ne vivent pas les mêmes réalités.
00:17 En classe de petite section, Erwan Marie, 3 ans, non voyante,
00:22 participe aux travaux pratiques avec les autres enfants.
00:25 Pour cette mambine, l'intégration dans cet univers n'a pas été facile.
00:29 Toutefois, elle a réussi à s'adapter au fil du temps.
00:33 Non loin, la grande section.
00:39 Là, se trouve Calivan, âgé de 6 ans et seul enfant non voyant dans cette classe de 54 élèves.
00:46 Il se rejouit de prendre les cours avec eux.
00:48 Bien que l'apprentissage et l'interaction avec les enfants voyants se passe bien,
00:56 la responsable de l'école maternelle de l'INIPA, Kone Masiani,
01:00 épouse de Diomondé, relève quelques difficultés d'apprentissage dès tout petit.
01:04 Nous n'avons pas de matériel spécifique aux non voyants.
01:08 C'est une adaptation que nous faisons.
01:11 C'est-à-dire les activités que nous menons pour nos voyants,
01:14 c'est une adaptation qu'on fait par rapport à ces activités-là,
01:17 pour pouvoir prendre en charge ces petits non voyants.
01:20 Ce que je peux demander vraiment à l'État,
01:24 c'est de se pencher un peu sur ces non voyants-là qui sont à l'INIPA ici,
01:29 en matière de matériel, surtout à la maternelle.
01:32 Marginalisés du fait de leur handicap, les non voyants sont bien souvent l'objet de régès.
01:38 Le directeur général de l'établissement, Poku Komenon, dit en Zoumana, lance un appel aux parents.
01:44 On dit non, c'est les enfants qui sont issus d'une malédiction.
01:50 Il y a une forêt sacrée où on ne devait pas aller, le parent y est allé.
01:53 Il y a toujours une cause surnaturelle pour la cécité.
01:59 Mais il n'y en a rien.
02:01 Aujourd'hui, il a démontré que ce sont des maladies qui entraînent la cécité.
02:06 Nous appelons les parents. Ces idées-là, il faut les bannir.
02:10 Et faire en sorte que tous nos enfants puissent aller à l'école.
02:13 Ces structures existent.
02:15 Nous avons aujourd'hui des enfants qui sont au doctorat.
02:18 Vous avez des gens qui sont dans l'administration publique, privée, qui sont non voyants.
02:22 N'ayons pas pitié d'eux. Ne les suppromettons pas. Ne les rejetons pas.
02:27 Créée en 1974 par l'état de Côte d'Ivoire, l'Institut National Ivoirien pour la Promotion des Aveugles à Yopougon
02:35 a pour mission d'oeuvrer au plein épanouissement des personnes victimes de cécité
02:40 et contribue également à leur insertion socio-professionnelle.