Le verdict de l'affaire du crash du Rio-Paris a été rendu ce lundi. Les deux entreprises Airbus et AirFrance ont été relaxées au grand dam des parties civiles.
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00:00 Il va y avoir un renvoi, vous avez entendu qu'il y a tout un tas de sujets procéduraux qui ont été évoqués.
00:05 Il y a un renvoi, je crois, sauf erreur de ma part, au 4 septembre prochain, où ces sujets seront envisagés
00:11 et où la justice prendra, mais du simple fait de la responsabilité civile, une décision qui sera contraignante
00:19 pour Airbus et Air France. Mais ce qu'il convient d'en retenir, c'est que cette décision est un empêchement au deuil.
00:25 C'est ce qu'il faut comprendre. Vous savez, je vous dis très rapidement deux choses. Au cours des 8 semaines de débat,
00:32 il a été établi que le gel des sondes Pythos, cet incident – ça s'appelle pudiquement un incident – avait été déjà mis en lumière
00:41 en 1995. Ni Airbus ni Air France n'ont tiré des conséquences de ça. Et plus grave encore, nous savons désormais
00:47 sans contredit possible qu'il y a eu un arbitrage secret entre Airbus, Air France et Thalès. Thalès qui n'a pas été renvoyé ici
00:54 pour des raisons que personne ne s'explique, avec une volonté farouche de la part d'Airbus et d'Air France de ne pas communiquer
01:00 le résultat – parce que ça leur a été demandé dans le cadre d'un incident d'audience – de cet arbitrage secret,
01:06 dont le titre était « Pardonnez-moi du peu les responsabilités encourues entre Thalès, Airbus et Air France du fait de ce crash-là ».
01:12 Donc je crois que la chose est trop grave pour qu'elle ait été traitée comme ça. Et c'est quelque chose que nous déplorons au plus haut point.