Dans Midi News, Loïc Travers, délégué général Alliance Police, est revenu sur les débordements lors des journées de mobilisation. Il estime que «quand on est, en permanence, consacré à la violence lors des manifestations, c’est tout le reste de la population qui en pâtit».
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00:00 le plus dur effectivement à compter de ce soir et jusqu'au 1er mai,
00:02 qui sera le point culminant d'une manifestation qui sera sans doute
00:06 de haute tenue en termes de participants, de limiter la violence.
00:09 Donc les policiers vont répondre présent, comme ils savent toujours faire,
00:12 mais la difficulté c'est que pendant tout ce temps-là,
00:13 on se consacre moins à la tranquillité, à la sécurité publique,
00:16 sur les violences intrafamiliales, sur la lutte contre les gangs, etc.
00:21 Donc c'est vrai que nous, on aimerait bien tourner la page,
00:22 parce qu'effectivement, le droit de manifester,
00:24 c'est un droit absolument incontestable.
00:26 Mais il est vrai que quand on est véritablement en permanence
00:29 et pendant des semaines entières consacrées que à cela,
00:32 eh bien c'est tout le reste de la population qui en pâtit
00:35 et le risque c'est de dire "la police elle est nulle part",
00:37 alors qu'au contraire on est omniprésent.
00:39 [Musique]
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