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Lors de l’émission Punchline Week-end du 16/04/2023, la députée Renaissance des Bouches-du-Rhône Sabrina Agresti-Roubache était en direct avec le plateau. Elle a évoqué les propos de Dominique Moll contre Emmanuel Macron : «Attaquer le président de la République quand il n’est pas là pour se défendre, je trouve ça minable».

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Transcription
00:00 Non, écoutez, je vous répondais là juste à l'instant, juste une petite précision.
00:06 Moi je suis productrice, je suis dans le même secteur que Dominique Molle, on fait des films tous les deux.
00:10 Moi je les produis, lui il les réalise.
00:12 S'il avait tant de choses à dire, je l'invite à se présenter devant une élection.
00:16 Parce que vous savez c'est facile de venir attaquer des gens quand ils ne peuvent pas se défendre.
00:20 Le ministre est là, vous voulez qu'il fasse quoi ? Qu'il le prenne, qu'il le jette par-dessus, vous voyez, son pupitre, enfin...
00:27 Non, il aurait pu quitter les lieux justement, parce que c'était très agressif.
00:31 Il aurait pu considérer que l'attaque était inappropriée, qu'il y avait une forme d'agressivité qui n'était pas...
00:39 Dans un contexte où on remettait un prix qui ne correspondait pas à la situation, il aurait pu peut-être se lever et quitter la pièce par exemple.
00:48 Probablement, mais d'attaquer le président de la République quand il n'est pas là pour se défendre, je trouve ça minable.
00:54 Minable parce qu'en plus lui c'est un réalisateur.
00:57 Moi c'est pour ça que j'ai choisi ce métier de productrice, de faire des films, parce que j'avais des choses à dire.
01:03 Et par les films on arrive à dire des choses, même plus qu'en politique.
01:06 Ça vous pouvez me faire confiance maintenant, j'arrive à comparer les deux.
01:09 Et pour vous répondre sur la colère du pays, bien sûr c'est une période très très compliquée, absolument compliquée.
01:17 Enfin moi je sens cette colère.
01:20 Mais la colère n'est pas que sur la réforme des retraites.
01:22 Moi quand on me parle, et je vous le disais la dernière fois, on me dit "ah bon vous êtes sûrs, on ne vous parle pas beaucoup des retraites ?"
01:26 Non, moi on me parle vraiment du pouvoir d'achat et du quotidien.
01:29 Donc il y a une immense colère.
01:31 Et heureusement que les gens peuvent encore interpeller, les ministres peuvent interpeller le président, les députés.
01:37 Mais ça dépend comment on le fait, comment on porte le message.
01:40 Venir insulter un ministre et un président de la République qui n'est pas là, parce que croyez-moi qu'Emmanuel Macron s'il avait été là,
01:46 la réponse aurait été autrement, plus cinglante, vous voyez ce que je veux dire.
01:50 Donc faites attention, parce que vous êtes en train de dire peut-être que le ministre de l'Éducation nationale n'a pas de répondant.
01:58 Non, non, pas du tout, pas du tout.
02:00 C'est qu'il n'a pas attaqué le ministre, il a attaqué le président de la République.
02:06 Voilà, donc à un moment donné, s'il avait dit à Papandyaï "je ne suis pas d'accord avec vous sur ce que vous faites sur l'éducation nationale",
02:13 bien sûr que Papandyaï aurait répondu.
02:16 Mais là, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse ?
02:19 Et sur la colère, je vais vous dire, être à portée d'engueulade, je ne sais plus qui disait ça, je crois que c'était le président de la République,
02:26 et heureusement que les politiques sont là pour ça, heureusement.
02:31 [Musique]
02:35 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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