Bercoff dans tous ses états - Émission du 13 avril

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2023-04-13##

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Transcript
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:03 Le fait du jour.
00:04 Au moyen âge c'est fini, vous pouvez crier "vaccinez-moi" effectivement, on est beaucoup
00:08 à s'être fait vacciner.
00:09 Et puis certains non, et certains non, et on le sait, le personnel soignant, le personnel
00:14 de pompier, le personnel administratif, et puis d'autres qui avaient refusé pour des
00:20 raisons qui leur étaient propres de se faire vacciner, et bien comme on sait depuis que
00:25 le 15 septembre 2021, ils sont mis à pied, ils ne sont pas licenciés, ils ne sont pas
00:31 indemnisés, ils vivent avec zéro franc, zéro euro et zéro centime, je le dis.
00:36 Et qu'est-ce qui s'est passé ? Et bien qu'est-ce qui s'est passé ? Et bien il y a deux semaines,
00:42 la Haute Autorité de Santé, il y a deux semaines, disait "bon ben écoutez, il est peut-être
00:45 temps de réintégrer, en tout cas de faire évoluer le cadre juridique et de lever l'obligation
00:53 de vaccination contre la Covid-19 pour les professionnels".
00:58 Donc ça signifiait à terme, à court terme, la réintégration de tous ces soignants.
01:02 C'était le 30 mars dernier, le ministre de la Santé, bien qu'il disait "je ne suis pas
01:08 d'accord, mais je suivrai l'avis de la Haute Autorité".
01:11 Alors il y a eu un premier vote, il y a eu un premier vote, mercredi, mercredi dernier,
01:16 c'est-à-dire hier, la Commission des Affaires Sociales de l'Assemblée a examiné la proposition
01:21 de loi visant à abroger l'obligation vaccinale contre la Covid-19, et bien ça a été rejeté
01:27 par la Commission.
01:28 Rejeté, non, non, non, ça ne va pas, mais attention, ce n'est pas le vote de l'Assemblée
01:33 Nationale, le vote de l'Assemblée Nationale sur une proposition de gauche démocratique
01:38 républicaine, ce sera le 4 mai prochain.
01:40 Donc en attendant, attention, on se disait "ça y est, c'est fini, c'est levé", ce n'est
01:46 pas du tout levé, loin s'en faut.
01:48 - Bonjour Denis Agré.
01:51 - Bonjour M. Bercov, bien sûr ravi d'être avec vous et que vous me donniez la parole.
01:55 - Eh bien écoutez, justement, je vous la donne et on vous la donne, alors vous êtes
01:59 médecin urgentiste, vous êtes vous-même, c'est bien cela, suspendu depuis le 15 septembre
02:05 2021.
02:06 - Alors sur ça, en fait, moi j'ai fait le choix avec le maire qui m'employait dans
02:12 le Var d'avoir la possibilité de quitter le poste et je suis au chômage encore un
02:18 mois.
02:19 - Encore un mois, d'accord.
02:20 C'est-à-dire, attendez, expliquez-moi, c'est-à-dire que vous allez retrouver votre poste en tout
02:25 cas dans un mois, c'est ça ?
02:27 - Non, non, on a fait une rupture conventionnelle.
02:31 - D'accord.
02:32 - Qui m'a permis d'avoir le chômage et de tenir financièrement jusqu'à maintenant.
02:35 - D'accord.
02:36 - Après, évidemment, je soutiens tous les soignants et aussi les non-soignants qui ont
02:41 perdu leur travail, mais juste un propos aussi important, je suis urgentiste mais je
02:46 suis aussi praticien hospitalier en santé publique.
02:48 - Oui.
02:49 - J'ai fait de l'épidémiologie, de la recherche clinique et du département d'information
02:52 médicale et c'est aussi ça qui m'a permis de regarder les chiffres de manière critique.
02:57 - Alors justement, parlez-moi ces chiffres de manière critique et surtout, et surtout,
03:02 et surtout, je voudrais qu'on reste là-dessus, ces délaires, vous avez pu bénéficier,
03:06 et tant mieux, tant mieux pour vous, du rupture conventionnelle, ce que n'ont pas eu beaucoup,
03:10 beaucoup, beaucoup de gens.
03:12 Et en fait, que dites-vous aujourd'hui, de néanmous à cette situation qui perdure ?
03:18 - Écoutez, il y a des choses qui sont extrêmement importantes à rappeler.
03:23 Le président, donc M. Macron, nous a dit que la réintégration des soignants devait
03:29 reposer sur la science.
03:30 Et la science, il faut quand même rappeler que déjà elle évolue et qu'elle repose
03:36 sur les faits.
03:37 - Attendez, attendez, là, oui, mais là, moi je voulais qu'on parle de la situation des
03:43 gens.
03:44 Parce que si vous voulez arrêter ces vaccins ou pas, je sais pas, je veux pas faire la...
03:48 Mais ce n'est pas comme ça qu'on peut le traiter.
03:50 Arrêter ces vaccins, d'accord, je veux dire, mais vous savez très bien, on vous répondra,
03:54 mais moi je ne fais non pas l'avocat des vaccins.
03:57 Je dis simplement qu'il y a des milliards de gens qui ont été vaccinés à travers
04:02 le monde et qu'il y a des cas effectivement graves et des effets secondaires très préoccupants.
04:11 C'est évident.
04:12 Tout cela, d'ailleurs, a été montré par les livres de Pierre Chaillot, qu'on va recevoir
04:18 tout à l'heure.
04:19 Mais au fond, le vrai problème, il est qu'on n'a pas vraiment encore l'effet complet là-dessus.
04:27 On n'a pas encore ça.
04:28 Vous savez très bien, Denis Hagré, on n'a pas les conclusions.
04:31 Écoutez, tous les rapports de la NSM disent la même chose.
04:37 Et clairement, c'est la science.
04:38 Ce n'est pas moi, ce n'est pas Denis Hagré, c'est la NSM qui nous montre qu'on doit arrêter
04:45 cette vaccination.
04:46 Donc on ne peut plus obliger des gens, des soignants.
04:49 Et donc la loi doit être abrogée.
04:52 Alors ce que je pense par rapport aux députés, c'est que ce qui est à mon sens très inconfortable
04:59 pour ces gens, j'ai des mots très nuancés, ils ont voté cette loi et ils ont voté la
05:07 loi pour un grand nombre du 5 août 2021.
05:11 Et aujourd'hui, ils ont énormément de mal à se dédire ou à reconnaître leurs erreurs.
05:17 Pour reprendre le mot du professeur Heron, quelles erreurs n'ont-ils pas commises ?
05:21 Mais il est temps de reconnaître ses erreurs et de ne pas se rendre compte.
05:28 Enfin, je ne sais pas, mais on a les données de la science.
05:33 La science est volumineuse.
05:35 - Vous avez votre haut-parleur, excusez-moi, Denis Hagré.
05:38 Coupez votre haut-parleur parce qu'on entend une réverbération.
05:41 - Effectivement.
05:42 - Pas de problème.
05:43 Non, simplement, effectivement, d'ailleurs, la liberté vaccinale, je vais vous faire
05:48 écouter quelque chose, parce qu'en principe, on disait chacun est libre de se vacciner
05:52 ou pas.
05:53 On est encore en liberté.
05:54 Sauf que, et rappelons ceux qui s'est dit, écoutez, Gabriel Attal en 2021.
06:00 Écoutez ce qu'il disait.
06:02 - Il faudra qu'on soit sûr que le fait d'être vacciné, ça empêche d'attraper la maladie
06:06 et de la transmettre.
06:07 Parce que ce passeport vaccinal, il a un sens si on dit, on ouvre des lieux et on permet
06:12 à des gens qui ont été vaccinés, qui peuvent prouver qu'ils ont été vaccinés, d'aller
06:16 dans ces lieux parce qu'ils ont été vaccinés.
06:17 Mais ça, ça a du sens si on est sûr que le fait qu'ils aient été vaccinés empêche
06:20 de transmettre la maladie.
06:21 - Voilà, voilà.
06:22 Et il ajoutait d'ailleurs Gabriel Attal.
06:24 On est et d'ailleurs, il le disait lui même, porte parole du gouvernement.
06:29 Il disait et on n'est pas du tout sûr à 100% qu'il protège des formes graves.
06:34 Effectivement.
06:35 Et c'est ça qu'il y avait.
06:36 C'est qu'il y a eu le cache sexe, je dirais, ou le cache misère de la non liberté ou
06:42 de la liberté de vacciner.
06:43 C'était le passe vaccinal.
06:45 Et Gabriel Attal, qu'on ne peut pas soupçonner d'antimacronisme primaire, disait lui même
06:51 "Ah bah écoutez, le passe vaccinal, ça ne peut servir que si on est sûr que le vaccin
06:57 protège absolument des formes graves".
06:59 - Mais du coup, ça n'a plus de sens aujourd'hui de maintenir cette obligation.
07:03 Et pour mémoire aussi, là le 31 janvier, j'ai déposé une autre lettre à l'Elysée
07:10 pour M. Emmanuel Macron.
07:15 On est plus de 100 médecins et pharmaciens à demander l'arrêt de ces vaccins.
07:16 Ça s'appelle le principe de précaution.
07:18 Et moi, vous savez, j'ai la meilleure intention.
07:21 Et s'il faut aller rencontrer M.
07:24 Macron pour discuter avec lui et remettre, on va dire, la barre dans le bon sens, pour
07:31 qu'on discute sérieusement de ce qu'on pourrait appeler une erreur manifeste, eh
07:36 bien je suis à sa disposition.
07:38 On casse la vérité.
07:39 Et je dis une des choses, mais moi, en janvier 2021, j'ai écrit à M.
07:44 Macron en lui disant "vous êtes mal conseillé".
07:46 Et il n'est pas médecin, il n'est pas chercheur, et moi je pense malheureusement qu'il est
07:52 encore manipulé ou instrumenté.
07:54 - Oui d'accord, mais la question aujourd'hui, elle est, c'est janvier 2021, c'est bien.
08:00 Aujourd'hui, est-ce que vous pensez, vous de Niagara, vous le souhaitez bien sûr, est-ce
08:04 que vous pensez que l'Assemblée, même si ils ont voté, les députés ou les sénateurs,
08:09 comme ils ont voté il y a un an ou deux ans, est-ce qu'aujourd'hui, enfin apparemment,
08:14 tout se passe comme s'ils ont envie de revenir là-dessus ? Et enfin, comme d'autres pays
08:19 l'ont fait, ce n'est pas la France, c'est le dernier pays, encore une fois, qui n'a
08:23 pas encore abrogé cette interdiction.
08:26 Est-ce que vous pensez que malgré le refus de la commission des affaires sociales de
08:33 l'Assemblée nationale, les députés le 4 mai vont aller dans le sens de "allez, on
08:39 arrête tout ça et on réintègre les soignants quels qu'ils soient".
08:44 - C'est indispensable.
08:45 Comment vous voulez soigner sans soignants ? A moins qu'on veuille en France ne plus
08:50 avoir que des soins privés.
08:51 - Oui, Denis Hagré, il y a eu beaucoup de soignants qui se sont fait vacciner aussi,
08:55 vous voyez.
08:56 - Oui, mais si vous voulez, il n'y a plus d'utilité ni de sens à maintenir cette obligation
09:01 vaccinale.
09:03 Vous savez, il est grand temps que les Français et les responsables ouvrent les yeux, y compris
09:11 les responsables médicaux et qu'ils reconnaissent leurs erreurs.
09:15 C'est très grave ce qui se passe.
09:18 Je prends des propos, même je reviens à M.
09:22 Macron.
09:23 En janvier 2023, il a fait une interview au Pape Autain où il dit qu'il a peur pour ses
09:28 proches, ses parents, son frère et sa sœur, son médecin, qui nous dit qu'ils n'ont pas
09:35 été vaccinés et qu'ils peuvent aussi avoir des effets secondaires graves de ces vaccins.
09:40 Un de mes propos, c'est d'amener des solutions aux gens qui sont vaccinés.
09:46 La FP a dit et écrit qu'on ne pouvait pas dévacciner les gens soignés.
09:53 Donc, évidemment, il faut réintégrer les soignants, mais aussi, je vous le redis, il
09:58 y a une quantité de gens non soignants qui ont perdu leur travail, soit par des ruptures
10:04 conventionnelles, soit en étant suspendus.
10:06 Moi, j'ai encore rencontré hier soir une aide soignante à qui on a dit, écoutez,
10:12 madame, on vous donne ce petit bout de papier, rentrez chez vous, elle ne touche que RSA.
10:18 J'ai rencontré plein d'infirmières qui font le ménage.
10:21 Est-ce qu'on est en France d'accord, collectivement, pour que des infirmières qui ont fait trois
10:28 ans, quatre ans d'études, qui ont bossé pendant dix ans, vingt ans, fassent le ménage ?
10:32 Mais c'est la même chose pour les médecins.
10:34 Moi, je ne peux plus travailler depuis deux ans.
10:37 Alors je dis que je fais mon travail en publiant des articles, en faisant des vidéos, en amenant
10:44 du propos le plus factuel possible.
10:46 Mais laissons-nous exercer notre métier.
10:49 C'est de la discrimination.
10:52 C'est de la discrimination au sens pénal.
10:55 Nous sommes discriminés.
10:57 Et comment on peut être dans une république après deux ans, après avoir des faits prouvés
11:03 par entre autres des instances gouvernementales, et encore aujourd'hui nous discriminer ?
11:07 On n'est pas des parias de la société.
11:10 - Oui, vous n'êtes pas des sous-hommes ni des sous-femmes pour être traité comme cela.
11:15 Merci, Denis Agré.
11:16 Écoutez, on va suivre tout ça, on en reparlera avec vous et avec d'autres le 4 mai prochain,
11:22 puisque, encore une fois, je rappelle que c'est le 4 mai prochain que l'Assemblée,
11:27 en tout cas, se prononcera sur cette abrogation, après énormément de pays, sur cette abrogation
11:34 de la loi sur l'interdiction d'exercer pour les soignants et le personnel, quel qu'il
11:40 soit non vacciné.
11:42 Sud Radio, André Bercoff.
11:44 - Ça balance pas mal !
11:46 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
11:49 - Voix de vos papiers, c'est médecin complotiste, statisticien sulfureux, vos papiers.
11:57 Parce que qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, Alexandre Arrioncôde, Pierre Chaillot et
12:04 beaucoup d'autres caracolent en tête des ventes des librairies pour leurs récents
12:11 ouvrages.
12:12 Et c'est intolérable pour un certain nombre de spécialistes, soi-disant, du complot.
12:20 Écoutez, BFM TV, il y a deux jours.
12:24 - Au rayon sciences humaines, une généticienne promet de faire la lumière sur la technique
12:29 de l'ARN messager et ses effets indésirables.
12:32 Un peu plus loin, un statisticien entend démontrer en 480 pages que les chiffres des
12:37 pouvoirs publics sur la mortalité liée au Covid sont tronqués.
12:41 Deux livres contestés par la communauté scientifique, qui caracolent pourtant en tête
12:46 des ventes sur les sites de la FNAC au Amazon.
12:48 - Alors, Pierre Chaillot, bonjour.
12:51 - Bonjour André Bercoff.
12:53 - Vous êtes ce statisticien sulfureux qui caracole en tête des ventes et dit, la journaliste
13:00 de BFM TV, vous êtes contesté par la communauté scientifique.
13:05 Donc, la communauté scientifique sur l'entièreté conteste le statisticien, c'est un coup, vous
13:10 êtes ?
13:11 - Écoutez, j'en ai pas vent.
13:13 J'aimerais bien qu'on me dise qui sont cette communauté scientifique, qui me conteste
13:19 et dans quel cadre.
13:20 Pour l'instant, j'ai eu surtout des fact-checkers sur le dos, des journalistes sans aucune formation
13:26 scientifique qui sont permis de tenir certains propos, ou même le Parisien qui a fait intervenir
13:31 trois personnes pour critiquer des parties de mon livre, trois personnes qui ont des
13:35 conflits d'intérêt évident avec ce qui s'est passé.
13:38 Donc, j'attends d'avoir un débat neutre, des gens qui viennent me dire sur des points
13:44 sur lesquels ils ne sont pas d'accord et sur lesquels je puisse répondre, c'est-à-dire
13:47 voilà, un vrai débat avec des gens bien identifiés et avec lesquels on pourrait discuter.
13:52 Ça, j'ai aucun problème.
13:53 Pour l'instant, ça n'arrive pas.
13:54 Alors justement, ce qui est quand même assez hallucinant, vous avez reçu pour votre livre
14:00 que je trouvais, je ne suis pas le seul remarquable, puisque des dizaines de milliers de personnes
14:05 l'ont acheté et l'ont lu.
14:07 Ce qui est extraordinaire, c'est que, alors on ne peut plus discuter.
14:10 Vous, vous êtes statisticien, vous avez travaillé pendant deux ans sur comparer les chiffres,
14:16 etc., sur des données précises, et alors voilà, on dirait, ah, parce que vous ne correspondez
14:21 pas à la pensée dominante, donc il faut vous écarter, c'est ça ? Il faut vous mettre
14:28 le seau de l'infamie, c'est ça, Pierre Chaillot ?
14:30 - Oui, c'est exactement ça.
14:32 Il ne faut surtout pas regarder ni avoir le droit de voir ce qui a été dit par des gens
14:37 qui ne correspondent pas au discours officiel.
14:40 Il y a une pensée unique officielle avec un joli tampon guidé par l'État, le gouvernement,
14:46 les médias, et tout le reste, il faut le faire taire.
14:48 Alors il faut le faire taire, mais quand même, on se rend compte que, d'après les
14:52 médias, il y a une minorité d'analphabètes qui font aujourd'hui les succès de librairie,
14:57 ce qui est assez étonnant, et donc, grâce à ce succès de librairie, on finit par crever
15:03 un petit peu l'alphaie et avoir des médias qui finissent par en parler.
15:06 C'est très bien, surtout de la part de PFMTV, où chaque personne qui sait utiliser un peu
15:11 sa matière grise sait très bien que c'est la boussole qu'indique le Sud.
15:14 Donc ça donne une certaine visibilité, et ceux qui ne sont pas prêt ou prête à penser
15:18 de BFMTV mais veulent bien réfléchir un peu vont pouvoir se renseigner un peu sur des
15:22 gens qui pensent un peu différemment.
15:23 Donc tant mieux, tant mieux que l'abcès soit un peu crevé.
15:25 - Oui, et bien écoutez, en tout cas cet abcès, vous avez contribué à le crever, et on va
15:31 en reparler avec vous et avec d'autres sur le fait que, justement, la communauté scientifique,
15:37 vous en faites partie, vous êtes un certain nombre à en faire partie, et il faut arrêter
15:42 cette espèce d'apartheid de la pensée qui est encore pire que les autres.
15:47 Merci Pierre Chaillot.
15:48 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états, les perles du...
15:52 - Alors, Guim, c'est bien qu'il fait polémique.
15:55 Et oui, il a fait effectivement une déclaration, une déclaration sur l'émission de Oui Un
16:00 Seul, diffusée sur Youtube il y a quelques jours.
16:03 Et alors voilà, il avait des informations, et après tout, chacun a droit à ses informations.
16:08 Écoutez.
16:09 - L'Afrique c'est Wakanda bordel.
16:11 C'est le futur, normalement, chez nous.
16:12 À l'époque de l'Empire de Kouch, il y avait l'électricité.
16:15 Les pyramides qu'on voit là, au sommet il y a de l'or.
16:17 L'or c'est le meilleur conducteur pour l'électricité.
16:19 C'était des foutues antennes.
16:21 Les gens avaient l'électricité.
16:23 Les Égyptiens, la science qu'ils avaient, ça dépasse l'entendement.
16:26 Et les historiens le savent.
16:28 L'Afrique a peuplé l'Europe avant les Européens.
16:30 On les appelait les Afropéens.
16:32 Ils ont été décimés par les vrais Européens qui venaient d'Asie, qu'on appelait les Yamnayads.
16:38 50 000 ans avant les Européens, la notion de la chevalerie, on l'avait déjà.
16:41 Tu retrouves aujourd'hui des tableaux qui sont cachés dans des catacombes
16:44 où c'est des renois qui sont notre chevalier, Sœur Lancelot, tout ça.
16:47 Bien sûr, ça existait déjà.
16:48 Bien sûr.
16:48 C'est juste qu'il faut connaître notre histoire.
16:50 - Eh ben oui, juste il faut connaître notre histoire, Gims.
16:53 Mais vous savez, il faut quand même un peu se renseigner quand on dit
16:55 "électricité" ou "pyramides".
16:58 Oui, c'était des centraux nucléaires, quoi, pratiquement.
17:01 Je veux dire, c'était Fessenheim et les Eupères étaient déjà là.
17:05 Mais vous savez, il y a quelque chose, oui,
17:07 et d'ailleurs il n'y a jamais eu d'Européens blancs, il y a eu les Africains,
17:10 et puis après ils ont été massacrés par les Asiatiques, etc.
17:13 On peut tout dire.
17:14 On peut tout dire.
17:15 Mais pourquoi faire ?
17:16 Je vais vous dire pourquoi, parce que Wakanda, effectivement, l'Afrique,
17:19 et je ne vais pas vous donner des leçons d'africanité, Gims,
17:22 mais enfin, le peuple noir, le peuple africain a suffisamment
17:26 de formidables réalisations à son actif
17:29 et de formidables humanités à son actif
17:32 pour n'avoir pas besoin de se raconter des histoires.
17:35 Arrêtez de raconter des histoires.
17:37 Vous n'avez pas besoin de ça.
17:38 Vous n'avez pas besoin de vous dire "Allez, voilà, Einstein,
17:42 alors demain Einstein, oui, il est né au Burkina Faso."
17:45 Qu'est-ce que ça veut dire ?
17:45 Mais on s'en fout.
17:47 Mais vivez en 2023 et reprenez votre vraie mémoire,
17:51 comme le font un certain nombre d'intellectuels africains
17:55 et d'Africains qui font un travail formidable de réidentification
17:59 et qui n'ont pas besoin de se raconter des histoires
18:02 et des masques et des faux masques et du falbala.
18:05 Attendez, ça suffit, c'est pas la peine.
18:08 Faites ce que vous avez à faire formidablement
18:10 et écoutez les historiens africains,
18:12 les vrais historiens africains et les vrais scientifiques africains.
18:16 Et Dieu sait s'il y en a.
18:18 Sud Radio Bercoff dans tous ses états.
18:21 Le face à face.
18:23 Le face à face d'André Bercoff avec Stéphane Simon,
18:26 journaliste indépendant depuis plus de 30 ans,
18:29 fondateur de nombreux médias, Front populaire, Néo
18:31 et le nouveau média Factuel, le média d'investigation.
18:33 Et nous le recevons pour son livre,
18:35 "Les derniers jours de Samuel Paty, enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée".
18:39 Bonjour Stéphane Simon.
18:41 - Bonjour à tous les deux.
18:42 Et bonjour à tous bien sûr.
18:44 Stéphane Simon effectivement aujourd'hui sort un livre
18:47 et on est très content de le recevoir en premier
18:52 parce que c'est un livre
18:54 franchement que j'ai lu avec
18:56 beaucoup d'émotions.
18:58 Samuel Paty c'est une histoire française.
19:01 Une histoire aussi qui a pu exister dans le monde
19:03 mais une histoire française.
19:04 Et vous savez, sans vouloir faire de comparaison irraisonnée,
19:08 il y a eu un livre de John Reed sur la révolution russe
19:11 qui s'appelait "Dix jours qui ébranlèrent le monde".
19:13 Et là, ce que vous racontez,
19:15 c'est les 11 jours entre le 5 et le 16 octobre 2020.
19:19 11 jours je dirais qui en tout cas ébranlèrent la France.
19:22 Et qui montrent pour moi, c'est vraiment une feuille de température.
19:27 Une feuille de température qui se lie d'ailleurs,
19:29 j'allais dire qu'au marromant si l'histoire n'était pas aussi terrible,
19:33 qui se lie parce qu'elle raconte à la fois
19:37 l'implacable, je dirais, fanatisme sanguinaire de certaines gens,
19:44 et encore une fois nous mélangeons absolument pas l'islamisme politique et les musulmans,
19:48 l'implacable effectivement volonté de mort, de tuer,
19:52 l'implacable instinct de mort.
19:54 Et puis face à ça, une espèce de sidération
19:57 de certains enseignants, de l'administration, de la police.
20:03 Et comment ça se noue, on va en parler en détail avec vous Stéphane Simon,
20:08 mais je voudrais commencer par
20:12 à qui vous avez dédié ce livre.
20:15 Je le dis comme ça parce que c'est assez...
20:17 à Homère et Rosalie Simon, instituteurs, directeurs d'école à Montaigu.
20:22 À Yvette et Camille Simon, instituteurs, directeurs d'école à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
20:26 À Liliane et Guy Simon, professeurs d'université,
20:29 et professeurs des professeurs à Nantes,
20:31 à tous ceux qui les ont précédés.
20:33 C'est votre famille tout ça ?
20:34 - Oui.
20:35 - C'est votre famille ?
20:36 - Oui, ça me touche d'ailleurs que vous commenciez par ça parce que ce livre,
20:39 il est né du fait que j'ai une grande proximité avec le monde enseignant.
20:43 Je suis un fils de prof, un petit-fils de prof, un arrière-petit-fils de prof.
20:48 Et c'est vrai que le drame de Samuel Paty, moi, ça m'a ciblé le cœur.
20:54 Vraiment, j'ai encore les discussions de mes grands-parents qui me parlaient
20:59 quand ils sont arrivés dans la Vendée du début du siècle dernier, en 1932,
21:05 et ils me parlaient de ce qu'ils avaient dû faire au nom des valeurs de la République
21:11 pour que ces petits, ces enfants vendéens qui parlaient le maraîchain,
21:16 le patois local, eh bien il a fallu les convertir aux valeurs de la République.
21:22 Et je me souviens qu'ils étaient respectés par des enfants qui avaient pourtant vu
21:28 les hussards noirs de la République en finir avec leurs ancêtres.
21:33 On se souvient que les Vendéens ont été massacrés par les colonnes Thurot, etc.
21:37 Et jamais un drame comme celui de Samuel Paty n'est arrivé et n'aurait pu arriver dans cette France.
21:45 - Il n'aurait pas pu être envisagé peut-être.
21:48 - Jamais une tête de professeur aura été coupée devant un collège, décapitée devant un collège
21:54 au nom de je ne sais quel communautarisme. Jamais ce serait arrivé.
21:59 Et le point de départ de ce livre, qui est un livre d'enquête, qui n'est pas du tout un livre d'opinion,
22:04 qui est un livre vraiment de chronologie méthodologique pour expliquer les 11 jours
22:10 qui séparent le cours de l'assassinat de Samuel Paty et le fil des responsabilités
22:15 que l'on voit là tout au long de ces 11 jours.
22:18 Et bien cette enquête est née de l'idée de qu'est-ce qui s'est passé pour que la République soit
22:26 en un siècle autant déréglée et qu'est-ce qui s'est passé pour qu'aujourd'hui
22:31 les professeurs ne soient plus respectés mais menacés dans leur intégrité.
22:35 Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on en soit là ? C'est absolument dingue.
22:38 Vous savez, je cite aussi à la suite de cet épitaphe pour la famille,
22:44 je cite un sondage récent fait sur un échantillon de 29 000 professeurs.
22:51 55% des professeurs et des instituteurs aujourd'hui veulent quitter leur job.
22:57 C'est au secours, fuyons, sur un prof sur deux.
23:00 - 55% ? Une majorité ? - Une majorité.
23:02 Ils étaient 10 ans avant, c'est-à-dire avant le drame de Samuel Paty qui remonte maintenant à 3 ans,
23:06 10 ans avant, ils étaient 33%, ce qui était déjà pas mal.
23:10 Mais honnêtement, aujourd'hui, un prof sur deux à la trouille,
23:13 un prof sur deux n'est plus à l'aise dans son job.
23:16 Il y a un cri d'alarme à porter et quand on lit cette affaire
23:20 les derniers jours de Samuel Paty, on comprend aussi pourquoi.
23:24 - Alors justement, on va énumérer cela, je renvoie au livre encore une fois que je recommande
23:29 parce qu'il se lit vraiment d'une traite, il se lit de façon continue
23:34 et vous avez effectivement découpé jour après jour, parce qu'11 jours c'est rien.
23:40 Qu'est-ce que c'est 11 jours ? C'est l'espace d'un ciment où on passe
23:43 d'une espèce de fausse accusation, de faux témoignages,
23:46 d'extraordinaires montées de la rumeur à travers les sites, à travers tout cela
23:51 et à travers effectivement la sidération et je dirais même la lâcheté, on va en parler.
23:55 Mais juste un mot Stéphane Simon, donc on va rappeler très rapidement,
24:00 en fait, rappelons juste les faits, qu'est-ce qui s'est passé
24:03 dans cette journée du 4 ou du 5 octobre, 5 octobre,
24:08 où Samuel Paty donnait un cours sur la liberté d'expression, c'est bien ça ?
24:13 - Oui, Samuel Paty est professeur d'histoire géo, c'est un laïc apaisé,
24:17 un homme qui n'est pas connu pour des prises de position radicales, pas du tout.
24:22 C'est un professeur comme on en a beaucoup, c'est un homme ordinaire, d'une famille ordinaire
24:27 et ce professeur fait son travail, c'est-à-dire que depuis quelques années
24:33 il fait des cours d'enseignement civique et c'est ce qu'on appelle les ECM,
24:38 c'est civique et moral, voilà où il s'agit de parler des valeurs de la République,
24:44 des symboles de la République et il a un cours, il a un cours qu'il fait
24:48 qui s'appelle "Situation dilemme, être ou ne pas être Charlie Hebdo".
24:53 Il s'agit d'interroger sur... - Par rapport à ce qui s'est passé avec Charlie Hebdo.
24:57 - Exactement, ce qui s'est passé, le massacre de Charlie Hebdo.
25:00 Et comme c'est un professeur qui veut rendre ses cours vivants,
25:05 il fait un trait au milieu du tableau et d'un côté il dit "je suis pour Charlie",
25:12 "je suis Charlie" pardon, et de l'autre c'est "je suis contre Charlie".
25:16 Ça s'appelle "situation dilemme, pour ou contre Charlie".
25:19 Voilà, et donc il égrène de façon très pédagogique les arguments.
25:24 "Je suis pour Charlie parce que je suis pour la liberté d'expression,
25:28 "je suis contre Charlie parce que je ne veux pas blesser les religions".
25:31 Vous voyez, c'est un professeur qui fait très pédagogique.
25:34 Voilà, c'est un homme qui a le goût du partage et de l'enseignement
25:39 et qui est connu pour avoir des initiatives originales d'ailleurs avec les élèves.
25:42 - Et donc il montre des choses.
25:44 - Et là, Samuel Paty pour rendre aussi son cours vivant,
25:47 il a eu l'idée pendant l'été de prendre, dans le matériel pédagogique j'insiste là-dessus,
25:54 donc sur le réseau Canopée qui est mis à disposition de tous les enseignants de France,
25:57 de les caricatures de Charlie parce qu'elles sont au programme.
26:01 Et donc lui, il les montre, ça fait partie de son cours mais ça ne dure que quelques secondes.
26:06 Et comme c'est un apaisé, comme c'est un homme je dirais d'un grand calme,
26:12 - Un homme de dialogue. - Un homme de dialogue évidemment,
26:15 il a quand même le souci, et certains lui reprocheront d'ailleurs,
26:18 il a quand même le souci de dire "bon, on va montrer maintenant les caricatures
26:21 "pourquoi des hommes sont morts, ceux qui sont choqués peuvent sortir".
26:25 On est le lundi 5 octobre, il y a cinq élèves qui sortent,
26:29 accompagnés d'une assistante d'éducation, et voilà, ça dure quelques secondes,
26:36 les élèves reviennent et il n'y a rien, il ne se passe rien.
26:40 - Et on va en parler, et c'est 15 secondes justement,
26:43 à ce moment-là il ne se passe rien, mais après ce qu'elles vont déclencher,
26:46 on va en parler juste après cette petite pause.
26:48 - Et vous avez la parole sur Sud Radio 0826 300 300 pour interpeller Stéphane Simon sur son livre
26:55 "Les derniers jours de Samuel Paty, enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée",
26:59 édité chez Plon, 0826 300 300, à tout de suite sur Sud Radio.
27:03 - Ici Sud Radio, les français parlent au français, je n'aime pas la blanquette de veau.
27:17 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
27:20 - Et dans tous mes états, je ne suis pas le seul, Stéphane Simon aussi, et la France a pu l'être,
27:26 quand on a appris la décapitation de Samuel Paty.
27:30 Ce livre que je recommande, vraiment "Les derniers jours de Samuel Paty" chez Plon,
27:35 justement on était en train de parler, donc Samuel Paty fait son cours,
27:38 vous l'avez raconté Stéphane Simon, on en parle très très très longuement dans le livre,
27:43 et le lendemain même, l'étincelle, le feu prend la plaine,
27:49 en tout cas une petite étincelle déjà, avec un certain Ibrahim Chnina, racontez-nous.
27:54 - Ce qui va se passer, c'est que sur la fois de ce cours, qui va être répété d'ailleurs le lendemain,
27:59 et bien, il y a une jeune fille qui dit à ses parents,
28:04 alors qu'elle vient d'apprendre qu'elle va être virée,
28:08 pour tout à fait d'autres raisons, il se trouve que c'est une mauvaise élève,
28:11 elle a 11 inscriptions au carnet de correspondance dont elle déchire au fur et à mesure les pages,
28:18 11 inscriptions en un mois de scolarité, voyez le genre.
28:22 Et bien cette jeune fille, elle va dire à ses parents qu'elle s'est fait virer du cours,
28:27 parce qu'elle n'a pas voulu entendre ce discours,
28:34 et qu'elle a été particulièrement choquée, et elle l'a fait savoir de ce cours de Samuel Paty.
28:41 Or, on va l'apprendre deux jours plus tard, Samuel Paty va dire "mais elle n'était pas là,
28:47 elle n'était vraiment pas là, l'enquête l'a établi, elle n'est pas là le lundi, elle n'est pas là le mardi,
28:55 entre nous, elle est rarement là."
28:58 Et il se trouve que sur la foi de cela, le père de cette jeune fille,
29:03 va dire qu'on a foutu à la porte sa fille par islamophobie,
29:08 et qu'il y a un professeur voyou qui s'appelle Samuel Paty,
29:12 qui a foutu à la porte sa fille pour pouvoir montrer des photos du prophète nu.
29:20 Vous voyez un peu le niveau de l'accusation.
29:22 Et cet homme, ce père de famille, ne reviendra jamais sur la version de sa fille.
29:28 Jamais, jamais. Même une fois en prison.
29:33 Il a toujours dit que c'était la version de sa fille, et qu'il l'avait cru jusqu'au bout.
29:37 - Et c'est la vérité, etc. - C'est si j'ose dire, une forme de vérité révélée.
29:41 Mais sur la base de cela, le père va faire appel à un autre homme,
29:50 qui se présente au collège comme étant le représentant des imams de France,
29:55 il n'est rien de tout ça, c'est un islamiste connu,
29:59 qui a fait partie du comité du cher Yassin,
30:02 qui est connu pour des positions antisémites, etc.
30:05 Ils vont aller s'imposer à la principale, madame Audrey Fouillard.
30:10 - La principale du collège. - Voilà.
30:12 Ils vont vouloir être reçus tout de suite.
30:15 Bon, il y a cette dame qui a des responsabilités,
30:18 elle les fait patienter une demi-heure sur le parking, à l'extérieur.
30:21 Déjà, elle les reçoit dans la journée, on peut se dire qu'elle est bien diligente, si vous voulez.
30:26 Elle les reçoit parce qu'elle sait que sa fille est problématique.
30:30 Et quand ils arrivent, ils commencent par dire à la professeure,
30:32 "Mais madame, si nous avions été juifs, nous aurions été reçus immédiatement."
30:38 Vous voyez un peu le niveau ? Ça commence comme ça.
30:41 Et là, c'est un dialogue de sourds,
30:43 et on a en face une principale qui est extrêmement embarrassée par ce qui se passe.
30:48 On est en train de taxer un de ses professeurs d'islamophobe, d'être un professeur voyou.
30:53 Elle a beau proposer de rencontrer même monsieur Paty au Pair,
30:57 eh bien lui ne veut pas voir ce professeur voyou, il exige son renvoi.
31:01 Vous voyez, on a une espèce d'islamiste sans gêne,
31:05 des islamistes sans gêne qui se croient autorisés à tout.
31:08 Et pardon de ramener ça à mes parents, à mes grands-parents,
31:12 j'ai toujours entendu qu'ils pouvaient avoir des problèmes avec des parents d'élèves,
31:15 mais les parents d'élèves, on les laisse à leur place.
31:18 C'est-à-dire qu'à un moment, on peut discuter avec eux,
31:21 mais attention, il y a les professeurs d'abord.
31:23 - Et je rappelle simplement qu'à l'époque, et même maintenant,
31:26 il y a des parents d'élèves qui ne prennent pas systématiquement le parti de leur fils ou de leur fille,
31:31 surtout quand ils racontent des craques.
31:32 - Bien sûr. - Au contraire, ils les punissent.
31:34 - Bien sûr, bien sûr.
31:35 - Et alors qu'est-ce qui s'est passé ?
31:36 - Alors après, qu'est-ce qui s'est passé ?
31:38 Monsieur Schneina et Monsieur Seyfrioui vont faire des vidéos
31:42 dans lesquelles ils vont se mettre en scène et dire qu'ils sont,
31:45 que se joue à conflans Saint-Honorin dans ce petit collège bien tranquille,
31:50 par ailleurs, très tranquille,
31:51 et bien il y a un affreux islamophobe qu'on va nommer,
31:55 qui s'appelle Samuel Paty, et on va le désigner à la vindicte.
31:58 Et puis, chaque jour qu'il va passer, la vidéo va être de plus en plus partagée,
32:02 car les mots qui sont utilisés contre Samuel Paty,
32:04 qui sont des mots qui sont pas des mots utilisés par hasard,
32:07 et bien ces mots-là vont retentir,
32:10 et le collège, on ne le raconte pas assez,
32:13 mais le collège est submergé de messages d'insultes,
32:16 de mails dont on donne quelques exemples,
32:18 de messages sur le répondeur téléphonique de l'école,
32:23 on menace de venir de l'autre bout de la France,
32:26 faire la peau de Monsieur Paty.
32:28 - Oui, on vous le dit dans le livre, vous le racontez.
32:29 Juste, Stéphane Simon, la principale,
32:32 quand les deux, enfin le père de la fille et l'autre,
32:37 viennent les voir, elle était au courant de ce qui s'était passé,
32:41 ou rien, ou pas ?
32:42 - Pas encore, pas encore, elle n'a pas eu le temps d'ailleurs.
32:44 C'est d'ailleurs curieux qu'elle ne commence pas par voir Samuel Paty,
32:48 plutôt que de voir le parent d'élève pour lui demander ce qu'il en est,
32:50 parce qu'il lui aurait dit immédiatement,
32:51 "Mais enfin, attendez, cette fameuse, elle ne s'appelle pas Zora,
32:55 comme dans le livre, mais on a changé son prénom pour le livre, évidemment,
32:58 puisqu'elle est mineure encore,
32:59 et elle va être jugée pour dénonciation calomnieuse
33:02 quand le procès aura lieu en 2024, le premier procès,
33:05 donc elle aurait pu prendre cette précaution,
33:08 mais ça n'a pas été fait parce que c'est un état d'esprit.
33:11 C'est un état d'esprit, on fait attention, pas de vagues,
33:14 on fait attention aux parents d'élèves, on ne veut pas de problèmes.
33:17 - Et ce sont les parents d'élèves qui sont les victimes,
33:19 ce n'est pas le professeur.
33:20 - Exactement.
33:21 - Et donc ça monte, ça monte, ça fait une espèce de...
33:23 Et c'est sur les réseaux sociaux...
33:25 - C'est terrible, quand c'est partagé par la mosquée de Pantin,
33:28 qui est reconnue pour des prises de position très rigoureuses et vraiment violentes,
33:33 eh bien c'est parti, ça se partage à toute vitesse.
33:37 Et là, il commence à y avoir un second problème.
33:40 C'est que l'administration qui s'appelle l'Education nationale,
33:44 d'un côté ne fait pas son travail,
33:46 c'est-à-dire que Samuel Paty, on pouvait l'écarter,
33:49 je rappelle qu'une semaine plus tard c'est les vacances,
33:51 donc on aurait pu dire "Samuel, reste à la maison,
33:55 fais-toi porter pâle quelques jours".
33:56 On aurait pu demander aussi une protection,
33:59 rapprocher pour Samuel Paty, après tout,
34:01 il y a des tas de personnalités qui ont des protections,
34:03 on ne le demande pas.
34:04 Et pire que ça,
34:05 c'est que les renseignements territoriaux ne font pas leur travail.
34:09 Là je pèse mes mots,
34:10 les renseignements territoriaux ne font pas leur travail.
34:13 Il y a même deux fonctionnaires, dont on connaît les noms,
34:17 mais que l'on ne donne pas dans le livre évidemment,
34:19 qui vont même minorer la menace.
34:21 - C'est-à-dire qu'ils étaient au courant,
34:23 ils sont au courant...
34:24 - Oui, et puis ils vont à leur interlocuteur de l'éducation nationale dire
34:29 "On les connaît, ce sont des islamistes, mais ils ne sont pas...
34:32 Non, ça va aller".
34:34 Et puis on a l'impression qu'au contraire,
34:36 la situation se détend.
34:38 Samuel Paty qui est seul, abandonné,
34:40 c'est aussi ça ce livre,
34:42 c'est montrer ce qui s'est passé,
34:44 comment on a abandonné cet homme.
34:46 Lui, il est le soir,
34:48 chez lui,
34:50 et il regarde les commentaires qui sont sous les vidéos,
34:52 il est seul, il sait qu'il est menacé,
34:55 et c'est épouvantable.
34:57 - Et c'est là qu'un certain Abdallah Ansourov se manifeste.
35:02 Et c'est là qu'on apprend
35:05 qu'il saura enseigner sur cette histoire.
35:08 Samuel Paty n'est pas du tout d'ici,
35:10 il ne connaissait rien, il ne connaissait évidemment pas l'existence et le nom.
35:13 On en parle tout de suite après cette petite pause.
35:17 - Et vous nous appelez au 0826 300 300 pour revenir avec Stéphane Simon sur son livre
35:22 "Les derniers jours de Samuel Paty",
35:23 en quête sur une tragédie qui aurait dû être évitée, édité chez Plon.
35:26 A tout de suite sur Sud Radio, 0826 300 300.
35:29 - Les Français parlent au français.
35:32 Les carottes sont cuites.
35:35 Les carottes sont cuites.
35:37 - Sud Radio Bercov dans tous ses états.
35:40 - Et dans ces derniers jours de Samuel Paty,
35:43 avec cette espèce de rumeur qui enfle d'accusations,
35:47 "Paty, ce salaud, ce voyou d'islamophobe", etc.
35:51 Les plaintes de la jeune fille, de toute jeune fille,
35:54 de son père, des parents, des comités, etc.
35:59 Les lettres de menaces.
36:00 Eh bien, il y a un jeune Tchétchène,
36:03 qui ne vit pas du tout à Confluence-Saint-Honorin.
36:06 - Pas du tout, à Évreux.
36:07 - Voilà, à Évreux, et qui entend parler.
36:10 Et comment il se manifeste ? Alors, qu'est-ce qui se passe ?
36:12 - D'abord, il en entend parler par les réseaux sociaux.
36:14 Cette affaire, elle est symptomatique de notre époque.
36:18 Sans les réseaux sociaux, il n'y a pas d'assassinat de Samuel Paty non plus.
36:21 - Il ne faut pas jeter les réseaux sociaux avec l'eau du bain non plus.
36:25 - Bien entendu, mais voilà, il y a un déferlement de haine
36:29 sur les réseaux sociaux contre Samuel Paty.
36:32 Les vidéos de Youtube sont partagées des dizaines de milliers de fois.
36:36 Et il y a quelqu'un qui s'appelle Andzorov,
36:39 Abdoulak Andzorov, qui est un Tchétchène de 19 ans,
36:41 qui habite à Évreux, qui entend parler de cette affaire.
36:43 Et lui, c'est un personnage assez instable.
36:47 Il a, depuis quelques temps, manifesté
36:50 beaucoup d'envie de rentrer dans le djihad.
36:54 Il est candidat au djihad. Il va même prendre contact
36:57 avec des gens en Syrie pour venir prêter main forte.
37:01 - Il était prêt à aller en Syrie.
37:03 - Il était prêt à aller en Syrie, mais curieusement,
37:05 on n'en a pas voulu en Syrie.
37:07 Et quelques jours auparavant,
37:09 il tombe sur un garçon qui s'est disputé
37:12 sur une messagerie d'adolescents, genre Snapchat,
37:15 contre une jeune fille qui est voilée.
37:17 Et ce garçon a eu des mots malheureux.
37:19 Et donc, il veut faire la peau de ce garçon.
37:22 Et puis, il passe à autre chose,
37:25 et il tombe sur les vidéos
37:27 où on pointe du doigt,
37:31 où on dénonce Paty.
37:33 Et là, il va prendre attache
37:35 avec le père de Zohra,
37:37 celle qu'on appelle Zohra,
37:39 en vérité, ce n'est pas son vrai prénom, on la protège dans le livre.
37:41 Il va prendre attache.
37:43 Et ce n'est pas exactement parce que ce message a été détruit.
37:46 En ce que l'on sait,
37:48 qu'est-ce qu'ils se sont dit parce qu'ils se sont parlé,
37:50 on sait simplement que
37:52 M. Chnina va remercier
37:55 Abdoulak Handzhorov d'avoir pris contact avec lui,
37:58 ils vont s'envoyer des politesses religieuses, etc.
38:02 Et puis,
38:04 ça c'est en fin de semaine,
38:06 fin de la première semaine,
38:08 et progressivement,
38:10 Abdoulak Handzhorov, avec ses copains,
38:12 va réfléchir son coup,
38:14 et va aller la veille de l'assassinat de Samuel Paty,
38:18 il va se lever très tôt,
38:20 il va faire ses prières,
38:22 il va aller chercher
38:24 de quoi s'équiper,
38:26 il va chercher d'abord une arme à feu,
38:28 mais malheureusement, c'est un pied-niquelé,
38:30 il ne trouve pas d'arme à feu,
38:32 il finit par acheter un pistolet à air comprimé
38:34 avec des petites billes, mais qui est capable quand même
38:36 de faire du bruit et du mal,
38:38 et il va acheter des couteaux.
38:40 Voilà. Et il est là, accompagné avec deux de ses copains,
38:44 un Tchétchène et un Algérien,
38:46 - Qui l'accompagnent à Conflans-Saint-Honoré, c'est ça ?
38:48 - Qui l'accompagnent la veille,
38:50 chercher d'abord des armes.
38:54 Et puis, une fois qu'ils auront trouvé les armes,
38:58 le lendemain, et là aussi il y a beaucoup de questions à se poser,
39:02 le lendemain, Abdoulak Handzhorov arrive en matinée,
39:06 devant le collège, toute la matinée.
39:08 Et là on se demande, mais les policiers ?
39:10 Il n'y en a pas.
39:12 Et effectivement, tout ce qu'a obtenu la principale,
39:14 c'est qu'il y ait une patrouille aléatoire de la police municipale,
39:18 qui passe de façon aléatoire, rien du tout.
39:22 Et vous savez que le collège n'est même pas équipé d'un portail,
39:25 c'est juste une porte vitrée.
39:27 Il n'y a rien. Il y a eu deux jours,
39:29 où quand ça a été très chaud en début de semaine,
39:31 le lundi et le mardi, il y avait un vigile qui était là, c'est tout.
39:34 Et donc, le fameux Tchétchène de 19 ans,
39:38 dont on se demande pourquoi il n'est pas dans le nez de la police,
39:42 il a été signalé, je crois que c'est 15 ou 17 fois,
39:46 sur la plateforme Pharos.
39:48 Le week-end précédent, où il a la rage,
39:52 il y a quatre signalements sur la plateforme Pharos.
39:55 Cette plateforme est censée être traitée par le Renseignement français.
39:59 Eh bien figurez-vous qu'il n'y a rien qui se passe.
40:02 Que notre ami, pardon je ne devrais pas dire ça,
40:05 Abdoulak Ansourof, personne ne le repère.
40:10 - Oui, personne ne le signale, personne ne le...
40:12 - Personne ne le voit venir. - Il n'était pas fiché S, lui, non ?
40:14 - Non, non. En revanche, celui qui est avec le père de la fameuse Zohra,
40:18 c'est lui qui fait le batage, c'est Freewy.
40:21 Lui, il est fiché S depuis longtemps, il est connu depuis les années 80.
40:24 - Alors donc, il arrive, il attend devant le collège,
40:27 et il ne savait même pas qui était Samuel Kofi,
40:29 puisqu'il paye, et vous le racontez dans votre livre,
40:32 il paye des jeunes pour leur dire ce qu'il faut.
40:34 - Il paye des jeunes quelques petites poignées d'euros,
40:38 un billet de 10 euros par-ci, un billet de 5 par-là.
40:41 Je rappelle qu'il y a six adolescents qui sont mis en examen,
40:45 et qui vont avoir droit à un procès en huit clos,
40:47 puisque le procès est dissocié en 2024.
40:49 Il y aura donc d'un côté les jeunes, enfin les mineurs,
40:52 au moment des faits, qui seront jugés,
40:54 de l'autre côté les majeurs.
40:56 - Donc, mais ces gamins, pourquoi est-ce que,
40:58 on peut se dire quand même, il y a quelque chose,
41:00 pourquoi est-ce que ces gamins, ils vont pointer ce professeur...
41:04 - Ils ne savaient pas qu'il était une grotteure.
41:06 - Alors, évidemment, mais désigner un professeur,
41:11 dans les, pardonnez-moi, mais dans les procès verbaux,
41:15 que j'ai pu consulter, qu'est-ce qu'il est dit ?
41:18 Il est dit que les gamins pensent qu'il va avoir droit à une correction,
41:22 il est dit, et pourquoi est-ce qu'ils pointent le fameux,
41:27 leur professeur qui est honorablement connu ?
41:29 C'est parce que depuis une semaine, dans l'école aussi,
41:32 les gamins sont remontés.
41:33 Il y a eu beaucoup de professeurs qui ont estimé que
41:36 Samuel Paty n'aurait pas dû faire ça.
41:38 - Les collègues n'ont pas été très très bien.
41:40 - On peut dire un mot des collègues.
41:43 C'est simple, il y a deux collègues qui ont pu parler,
41:48 et qui nous ont raconté évidemment des choses,
41:51 il y a deux collègues qui ont soutenu mollement Samuel Paty,
41:54 il y en a un qui a soutenu vraiment Samuel Paty,
41:57 donc dans ces deux, David, qui a d'ailleurs plaqué l'éducation nationale
42:02 et qui travaille dans tout à fait autre chose aujourd'hui,
42:04 et puis il y a les autres, ceux que j'appelle vraiment les lâches,
42:09 c'est-à-dire, pardon je le dis parce que je n'ai pas pu l'écrire,
42:12 je ne me serais pas permis, mais là je peux me permettre,
42:15 on est avec vous André, et c'est vrai que c'est terrible,
42:19 quand le lundi précédant le drame, Samuel Paty,
42:22 on lui dit "t'as merdé", "t'aurais jamais dû faire ça",
42:26 "on va écrire à l'inspection académique",
42:30 "on va écrire à l'inspection académique parce que nous on n'est pas solidaires de toi", etc.
42:35 Il faut quand même se rendre compte que Emmanuel Leroy,
42:38 le référent de laïcité, il est obligé de calmer les ouailles,
42:41 il est obligé de dire "soyons un peu solidaires",
42:45 et puis "n'exercez pas vos droits de retrait non plus",
42:48 "essayons d'être là tous ensemble, montrons un visage".
42:52 - Tous vont se cacher quoi, pratiquement c'est ça.
42:55 - C'est terrible, c'est terrible, et puis il y en a quand même quelques-uns,
42:58 je ne leur fais pas un sort dans le livre mais j'ai de quoi,
43:01 qui ont été absolument abjects avec Samuel Paty.
43:05 - Abjects ? - Abjects, abjects, bravo.
43:08 - Qu'ils l'ont dénoncé carrément ? - C'est absolument abjects,
43:11 qui se sont donnés en spectacle même devant leurs élèves, il se reconnaîtra.
43:15 C'est assez terrible, et arrive effectivement le moment, vous le racontez,
43:19 enfin ce moment du drame, où donc on le désigne,
43:23 et voilà, il est poignardé, il est décapité.
43:27 - C'est Abdoulak Ansourof, et attend, on lui montre,
43:31 on lui dit qui est Samuel Paty, quelques minutes auparavant,
43:34 il a quand même appelé la fille pour être sûr qu'elle a bien dit que Samuel Paty...
43:38 - Ah oui, juste avant. - Oui, elle, elle ne change pas de version,
43:41 elle continue dans sa version, etc.
43:44 Après, une fois que Samuel Paty est repéré,
43:47 eh bien Abdoulak Ansourof sort son couteau, hop, il court derrière,
43:51 il y a une collégienne qui est là, qui est absolument effrayée
43:56 de voir ce type courir avec un couteau, qui va attraper Samuel Paty par derrière,
44:01 - Qui va le poignarder. - Qui va le poignarder,
44:03 il est lardé de coup de couteau, lardé, vraiment,
44:06 et après il va lui couper la tête, et le pire du pire,
44:09 c'est qu'il va mettre en scène la tête.
44:12 Il va mettre en scène la tête, il va photographier ça,
44:15 tranquillement, pendant qu'il y a des voitures qui passent.
44:18 Il y a des gens qui disent, on se demandait si c'était une répétition d'Halloween,
44:23 on a quelques jours des vacances de la Toussaint.
44:25 - Ou d'un film ou quelque chose. - Ils sont absolument choqués,
44:28 sous le coup, sidérés, et il va prendre son temps.
44:31 Le temps que la première patrouille arrive,
44:34 première patrouille de police, qui est la police municipale,
44:37 d'ailleurs qui va menacer avec son pistolet, air comprimé,
44:39 il va tirer plusieurs coups d'air, les policiers municipaux
44:41 vont vite faire demi-tour et appeler du secours,
44:43 et puis il prend ses photos, il les envoie en Syrie,
44:46 il les envoie partout, il se met en scène sur les réseaux sociaux, etc.
44:50 Voilà, on a l'alliance du djihad du pauvre
44:54 avec cette espèce de folie de la super technologie du riche mondial.
44:59 Non, c'est ça, ça aussi c'est extraordinaire,
45:01 c'est terrible parce qu'il n'y a pas eu ça à Charlie Hebdo.
45:05 Les frères Kouachi ne se sont pas fait filmer,
45:07 ils n'ont pas filmé les journalistes de Charlie Hebdo.
45:11 Et là, c'est terrifiant parce que,
45:13 enfin c'est terrifiant, c'est tellement significatif de notre temps,
45:17 dans le pire aspect, c'est que mondialement,
45:20 je tue, je filme, j'envoie, je fais connaître à la terre entière ce qui s'est passé.
45:25 - T'es sûr ? J'ai tué un chien de l'enfer,
45:28 M. Paty, dont il refuse même la politesse de l'orthographe correcte sur ses publications,
45:34 c'est-à-dire qu'il ne l'écrit même pas correctement.
45:36 - L'évangile prophète, la vidéo.
45:38 - C'est pitoyable.
45:39 - C'est en même temps tellement significatif,
45:42 on va en parler avec les auditeurs, avec vous Stéphane Simon.
45:46 - Nous avons des auditeurs qui nous appellent.
45:48 - Ce livre est tout à fait...
45:51 Vraiment, je veux dire que je crois qu'à un moment donné,
45:55 il faut, le problème, voilà, il ne faut pas fermer,
45:59 se boucher les yeux et les oreilles devant le réel.
46:03 Le réel, c'est ça aussi, hélas.
46:05 - Hélas, auditeurs qui nous appellent au 0826-360.
46:09 - Je crois qu'on a Marie.
46:10 - On accueille Marie de Salon de Provence. Bonjour Marie.
46:12 - Oui, bonjour Marie.
46:13 - Bonjour, bonjour Sud Radio, bonjour.
46:16 Alors voilà, j'étais en train d'écouter l'émission et je voudrais vraiment vous remercier,
46:21 parce que vraiment, faire lumière sur tout ce qui s'est passé,
46:24 ne pas se taire et savoir rendre hommage, déjà à M. Paty,
46:28 et puis bon, finalement, c'est aussi pour toutes les victimes de cette obscurantie,
46:34 de ce terrorisme, c'est terrible.
46:36 Ce que je disais tout à l'heure à l'accueil de votre radio,
46:40 c'est que moi j'ai 37 ans, et quand on était jeunes,
46:43 on vivait dans une France où on avait peur des profs,
46:46 où on craignait le prof.
46:47 On se disait "mais si jamais on déconne, il nous fout à la porte".
46:52 Et on a vu ce respect, et cette angoisse un petit peu, vous savez,
46:57 - Oui, il y avait l'autorité, ils étaient respectés.
47:00 - On avait un respect de l'autorité, et je me demande si réellement,
47:04 de nos jours, il y a encore ce respect, j'ai pas l'impression.
47:08 Je vois les jeunes et j'ai pas cette impression qu'ils respectent l'autorité.
47:13 - Alors Stéphane Simon, est-ce que vous, fils d'enseignant, petit-fils d'enseignant,
47:18 vous l'avez déjà dit, ça vous a d'autant plus choqué
47:22 que c'était un univers que vous ne pouviez pas imaginer ?
47:24 - Pour moi, je sais ce que je dois aux enseignants, c'est ce que je dis.
47:29 Et j'en suis toujours troublé.
47:31 Je dois beaucoup à ces professeurs qui m'ont fabriqué,
47:35 qui ont fabriqué des générations de français.
47:38 Il est absolument indigne qu'ils soient dans cette situation aujourd'hui.
47:42 Qu'ils ne soient pas respectés, qu'ils soient lâchés par leur hiérarchie bien souvent,
47:47 et qu'on les laisse se démerder face à ce cancer qui est...
47:52 Parce que l'islam politique est un cancer pour nos institutions.
47:56 Et il se trouve que l'islam politique, les frères musulmans,
48:01 ciblent l'éducation nationale.
48:03 Oui, ils ciblent, ça fait partie de la feuille de route.
48:06 C'est très important pour eux que dans les écoles,
48:09 et bien, que l'on ne chasse plus des enceintes de l'école,
48:14 cet islam politique, que le voile y soit autorisé, etc.
48:18 Et, si vous voulez, la normale, ce serait que les professeurs soient soutenus.
48:25 Effectivement, ces professeurs ont besoin de leur hiérarchie.
48:28 Alors justement, et encore une fois, je crois qu'on est d'accord,
48:31 moi je sépare complètement l'islamisme politique de la communauté musulmane.
48:35 Bien entendu, bah évidemment.
48:37 Parce qu'il n'y a autant de gens.
48:38 Surtout pas d'amalgame.
48:39 Non, parce qu'il y en a qui le font et c'est totalement imbécile.
48:41 C'est absolument imbécile.
48:43 Et faux, en plus.
48:44 Vous me donnez l'occasion de dire qu'il y a un personnage dont je parle dans l'épilogue,
48:48 qui est la fille de Seyfrioui.
48:52 Et bien, quand elle a entendu parler de ce professeur qui venait de se faire décapiter,
48:57 et dont elle avait entendu parler à la maison,
48:59 Et qu'elle a vu le rôle de son père.
49:01 Et qu'elle a compris le rôle de son père.
49:03 Et bien, cette femme, elle a retiré son voile, elle l'a foutu sur la table,
49:07 elle a dit "plus jamais tu m'entends, plus jamais tu me verras,
49:13 et plus jamais je ne supporterai tes conneries".
49:16 Et cette femme est aujourd'hui, elle a pris ses distances avec tout ça.
49:20 Donc il y a de la lumière.
49:21 Mais bien sûr, toujours et partout.
49:23 Stéphane Simon, alors revenons quand même à l'éducation nationale,
49:26 avant de parler du reste.
49:28 Comment réagissent les autorités ?
49:34 Alors effectivement, le ministre de l'Intérieur est venu, le président de la République est venu,
49:38 mais au niveau de l'éducation nationale,
49:40 est-ce qu'ils se sont posé des questions en disant
49:42 "est-ce qu'on n'a pas raté à un moment donné une marche ?
49:44 Est-ce qu'on n'a vraiment pas nous,
49:47 on accusait Samuel Paty d'avoir merdé,
49:50 est-ce que nous on n'a pas merdé ?"
49:52 Moi je vais vous raconter une chose.
49:53 Quand j'ai commencé à écrire ce livre,
49:55 j'ai demandé un rendez-vous à Jean-Michel Blanquer,
49:59 qui est quelqu'un qui a essayé vraiment, de bonne foi,
50:02 de renforcer les valeurs de la République au sein de l'éducation nationale.
50:06 Il a mis au point un certain nombre d'alertes
50:08 pour que ceux qui ont besoin d'aide puissent en avoir.
50:11 Malheureusement, c'était pas sur lui que ça devait tomber,
50:14 mais l'affaire Paty est tombée sous son ministère.
50:19 Et il m'a dit
50:22 "Pardon, mais Samuel Paty, je n'en ai entendu parler que le 16 octobre."
50:27 Sur quoi je lui ai répondu "mais non,
50:30 il y avait des messages d'alertes qui tombaient dans votre direction, au ministère."
50:35 Et d'ailleurs c'est grâce à vos procédures d'alertes
50:38 que tout ça, ces signalements, remontent.
50:41 Et il m'a répondu
50:43 "Vous savez, quand on a 30 à 40 signalements par jour,
50:46 on peut pas tout savoir."
50:48 Et là je me suis dit "mais c'est effectivement à quoi ça sert ?
50:52 Si on met pas les moyens humains en face de ces alertes..."
50:55 - Oui, parce que lui il peut pas tout voir.
50:57 - Mais non, bien entendu qu'il peut pas tout voir, il est de bonne foi quand il dit ça.
50:59 Mais si on met pas les moyens humains à quoi ça sert d'avoir des alertes,
51:03 c'est un peu comme le gars qui va mettre une alarme chez lui,
51:06 qui se déclenche à tout bout de champ,
51:09 et donc ça marche pas.
51:11 Ça ne marche pas.
51:13 - Stéphane Simon, est-ce que,
51:15 au-dessous de Jean-Michel Blanquer,
51:17 est-ce qu'il y a un certain nombre de responsabilités ?
51:19 Est-ce qu'il y a eu...
51:21 On va en parler peut-être après une petite pause,
51:23 mais je voulais savoir s'il y a eu,
51:25 et vous avez sûrement rencontré, des prises de conscience au moins,
51:28 et on va parler aussi de ce qui s'est passé au lycée,
51:31 au collège de Convent Saint-Honorin.
51:33 - Restez bien que nous, on se retrouve tout de suite,
51:35 et vous continuez de nous appeler au 0826 300 300.
51:37 A tout de suite sur Sud Radio.
51:39 - Ici Sud Radio.
51:41 Les Français parlent au français.
51:46 Je n'aime pas la blanquette de veau.
51:49 Je n'aime pas la blanquette de veau.
51:52 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
51:55 - Vous êtes bien dans le face-à-face d'André Bercov,
51:57 avec Stéphane Simon, pour son livre,
51:59 "Les derniers jours de Samuel Paty",
52:01 en quête sur une tragédie qui aurait dû être évitée.
52:03 Et vous avez la parole au 0826 300 300.
52:05 On accueille Tahar, des Hauts-de-France.
52:07 Bonjour Tahar. - Bonjour Tahar.
52:09 - Bonjour André, bonjour aux auditeurs,
52:11 bonjour à votre invité. - Bonjour.
52:13 - Je me permettais de vous appeler,
52:15 parce que je suis de confession musulmane, je suis français,
52:17 et je suis absolument scandalisé par ce qui se passe dans notre pays.
52:20 Je tenais à dire à tous les auditeurs,
52:22 et à tous nos concitoyens français,
52:24 que malheureusement, en tant que musulmans,
52:26 on n'a pas autant la parole qu'on aimerait dans les médias,
52:31 pour dire justement que déjà,
52:33 ne serait-ce qu'au travers du monde,
52:35 nous sommes les premières victimes de cette atrocité,
52:38 qui est l'intégrisme, l'oscurantisme.
52:40 Moi je suis pour, clairement,
52:42 la critique de toute religion, y compris la mienne,
52:44 à partir du moment, bien sûr,
52:46 où on s'est fait dans le cadre du respect.
52:48 Il n'y a aucun souci là-dessus,
52:50 mais pour arriver à de telles extrémités,
52:52 c'est que vraiment ces gens-là sont des idiots, des imbéciles,
52:54 des déchets de l'humanité, excusez-moi de parler comme ça,
52:56 parce que s'ils connaîtraient un minimum notre religion,
52:59 ils sauraient justement tout ce que le prophète lui-même a subi
53:02 du temps où il vivait, justement.
53:04 Toutes les humiliations, etc.
53:06 Et c'est pas pour autant qu'il a redonné la mort d'ouquiconque.
53:08 Donc je suis de tout cœur avec la famille, et...
53:11 - Ouais, merci Thar,
53:13 mais je veux dire, merci de dire cela,
53:15 mais vous savez, tout le problème des fanatismes,
53:17 quel qu'il soit et d'où qu'il vienne,
53:19 il n'y a pas de monopole du fanatisme,
53:21 et ça n'existe pas, et bien,
53:23 les fanatiques sont des sanguinaires,
53:25 les fanatiques disent que quand vous n'êtes pas d'accord
53:27 avec tout ce qu'ils disent, vous êtes soit un mécréant,
53:29 soit un traître, soit un qu'il faut éliminer.
53:32 Vous savez, Pol Pot,
53:34 Staline, Hitler, Mussolini,
53:38 hélas, les exemples abondent,
53:40 que ce soit un exemple religieux ou pas.
53:42 - Si vous me permettez, mon cher André,
53:44 j'ai l'impression que nous sommes pris en otage
53:46 par une extrême minorité,
53:48 mais qui nous salit, mais à un point,
53:50 vous ne pouvez pas savoir ce qu'on ressent dans notre cœur,
53:52 d'être humilié à ce point,
53:54 comme vous le direz, j'ai envie de
53:56 le dire de toutes mes forces,
53:58 que justement, même si c'est paré évident
54:00 qu'on n'a strictement rien à voir avec ces fanatiques,
54:02 ces barbares... - Mais vous savez,
54:04 la meilleure manière, très sincèrement,
54:06 il faut le dire, et vous, vous êtes beaucoup plus
54:08 fondé que quiconque d'autre pour le dire,
54:10 pour dire, voilà, on n'est pas d'accord,
54:12 comme d'ailleurs dans n'importe...
54:14 comme il y a eu beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord
54:16 avec tel ou tel salaud ou hors dure
54:18 qui, au nom, soit de la religion,
54:20 soit au nom de la foi, la déforme,
54:22 s'en empare et en fait un instrument
54:24 de pouvoir, parce que le fond du problème,
54:26 vous savez bien, c'est un instrument de pouvoir, Thar,
54:28 c'est ça ? - Bien sûr, bien sûr,
54:30 de toute façon, c'est pour ça qu'ils s'attaquent à nous en priorité,
54:32 dans le reste du monde, parce que justement,
54:34 l'immense majorité,
54:36 heureusement, on n'est pas comme eux, pas du tout.
54:38 - Mais vous savez ce qu'il faut faire ? Moi je dis,
54:40 pour tout le monde, pour nous, pour moi, pour vous,
54:42 il faut parler, il faut ne pas laisser faire,
54:44 il faut ne pas se laisser faire,
54:46 et ne pas laisser faire, vous savez, c'est valable
54:48 pour tout le monde, en tout cas, merci Thar,
54:50 merci pour votre travail. - Merci à vous,
54:52 et merci pour votre travail. - Merci.
54:54 On a peut-être Pierre ? - Oui,
54:56 nous avons le temps de recevoir Pierre de Saint-Cloud, bonjour Pierre.
54:58 - Oui, allô ? - Oui,
55:00 Pierre, on vous écoute. - Oui,
55:02 bonjour. Oui, donc,
55:04 moi je connais personnellement
55:06 une professeure de français,
55:08 dans la région parisienne,
55:10 qui a été menacée de mort, avec des
55:12 menaces très claires, très circonstanciées,
55:14 et sa famille aussi,
55:16 et qui est sous protection policière,
55:18 et le rectorat a fait ce qu'il fallait, là,
55:20 mais, bon, évidemment, le cas n'est pas
55:22 divulgué, bon, on y est, on comprend quoi,
55:24 mais je sais
55:26 que, il y a
55:28 plus de gens, qu'on croit,
55:30 notamment dans l'enseignement, qui sont menacés de mort,
55:32 Samuel Paty n'est pas
55:34 un cas isolé. - Oui, c'est
55:36 malheureux, mais c'est devenu
55:38 une figure d'hostile, malheureusement,
55:40 c'est-à-dire qu'il y a beaucoup
55:42 de menaces, aujourd'hui,
55:44 où on dit "je vais te faire une Samuel Paty",
55:46 vous vous rendez compte de l'abomination,
55:48 et c'est pour ça qu'on doit quelque chose
55:50 d'autre à la mémoire de Samuel Paty, et je voudrais
55:52 dire un mot sur le fait que,
55:54 par exemple, il est absolument anormal
55:56 que le buste en bronze,
55:58 qui a été fait... - Je vais vous poser la question.
56:00 - Oui, qui a été fait pour rendre
56:02 hommage à Conflans-Saint-Honorin,
56:04 à ce professeur
56:06 qui est exemplaire,
56:08 comme on l'a rappelé, et bien,
56:10 ce buste en bronze, il est toujours au fond
56:12 d'un entrepôt, et ça, je voulais vous dire
56:14 que... parce que, ben, on veut pas
56:16 réveiller les cicatrices, on veut pas
56:18 agiter le chiffon
56:20 rouge, dit-on, vous vous rendez compte ?
56:22 - Mais est-ce qu'il y a une plaque
56:24 sur ce collège ? Est-ce qu'il y a
56:26 quelque chose ? - Il n'y a rien. - Franchement ?
56:28 - Non, il n'y a rien, il y a juste une petite fresque
56:30 derrière le
56:32 cours de tennis de Samuel Paty, il y a une
56:34 fresque, là, qui est faite...
56:36 Mais devant le collège,
56:38 il n'y a rien, malheureusement, c'est absolument
56:40 indigne. Alors, il y a,
56:42 de par la France, il y a des
56:44 maires, des
56:46 personnes courageuses,
56:48 qui, simplement, sont indignées par
56:50 ce qui a été réservé à Samuel Paty, et qui veulent
56:52 faire vivre son souvenir,
56:54 et bien, ils ouvrent un square.
56:56 Il y a un square Paty, pas très loin de la Sorbonne,
56:58 par exemple, bon, c'est pas grand-chose, mais c'est
57:00 déjà quelque chose qui existe, voilà.
57:02 Il y a deux ou trois établissements
57:04 scolaires en France
57:06 qui vont porter le nom de Samuel Paty, mais pas...
57:08 - Alors, c'est les collèges du Moine-Aulne, toujours pas...
57:10 - Vous êtes journaliste, vous êtes producteur,
57:12 vous connaissez, vous êtes producteur depuis très longtemps,
57:14 vous continuez, d'ailleurs, plus que jamais, aujourd'hui.
57:16 Au fond,
57:18 au bout du livre, au bout de l'écriture de ce livre,
57:20 au bout de l'enquête, aujourd'hui, vous êtes
57:22 optimiste, pessimiste,
57:24 sur l'état des lieux ?
57:26 - Pas tellement. Ce qui me paraît
57:28 indispensable, c'est que ce procès ait lieu, il va avoir
57:30 lieu en 2024, et il y a une deuxième enquête
57:32 qui est ouverte, là, je vous le dis, qui a été ouverte
57:34 il y a quelque temps, déjà,
57:36 là, pour le coup, pour omission de porter
57:38 secours. C'est là où on va étudier
57:40 les responsabilités que l'on comprend dans le livre.
57:42 - Non-assistance à personne en danger.
57:44 - Exact. C'est un peu ça, effectivement,
57:46 où on va voir
57:48 les responsabilités qui ont conduit
57:50 à la non-protection,
57:52 à la non-mise en œuvre de ce qu'il était
57:54 absolument indispensable de faire
57:56 pour éviter cette tragédie. Cette
57:58 plainte est portée par l'avocate Virginie Lemoye,
58:00 le roi, pardon,
58:02 excusez-moi, et cette plainte, évidemment,
58:04 elle émane
58:06 de la famille Paty qui veut savoir toute la
58:08 vérité, qui veut qu'au moins
58:10 que le sacrifice
58:12 de leur fils puisse,
58:14 de leur frère,
58:16 puisse conduire, et le procès
58:18 à une catharsis qui puisse
58:20 permettre à ce que des enseignements
58:22 soient retenus, des leçons soient prises.
58:24 - Et que tout ceci ne leur ait pas été vain, et que l'on
58:26 tire des leçons,
58:28 vœux pieux, mais vœux quand même.
58:30 Merci.
58:32 - Merci beaucoup, chers auditeurs d'être toujours aussi
58:34 nombreux à nous écouter. Merci beaucoup à Stéphane
58:36 Simon pour son livre "Les derniers jours"
58:38 de Samuel Paty, "Enquête sur une tragédie"
58:40 qui aurait dû être édité chez Plon.
58:42 Tout de suite, l'émission de Bridget Lay, à tout de suite sur Sud Radio.
58:44 vidéo.

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